Économie
Russie: Sberbank alerte sur "le ralentissement" de l'économie
German Gref, PDG de la première banque russe Sberbank, a tiré vendredi la sonnette d'alarme sur l'état de l'économie russe, minée par l'inflation, des taux d'intérêts très élevés et les sanctions occidentales.
"La situation est difficile. Toute une série d'emprunteurs vont se retrouver dans une situation difficile, les banques seront dans une situation difficile", a-t-il dit, selon l'agences russe Interfax, lors d'un forum sur l'investissement.
"Tout dépend de la durée de la différence entre l'inflation réelle et les taux d'intérêt du marché. Il n'y a jamais eu un écart aussi important, nous ne pouvons pas survivre comme ça longtemps", a-t-il lâché.
Cette prise de parole d'un acteur très écouté en Russie tranche fortement avec le ton voulu rassurant par Vladimir Poutine voici une semaine, assurant qu'il n'y avait "aucune raison de paniquer", que la situation étant "sous contrôle", malgré le nouvel affaiblissement du rouble notamment à cause de nouvelles sanctions américaines.
L'inflation reste autour de 8,5%, érodant le pouvoir d'achat et poussant la Banque centrale (BCR) à relever fin octobre son taux directeur à 21%, un niveau jamais vu depuis 2003, qui inquiète nombre d'investisseurs.
D'après eux, le coût élevé des emprunts, et donc des investissements, va freiner l'économie et pourrait entraîner à terme des faillites.
Danger de stagflation
Vendredi, German Gref, ancien ministre du Développement économique entre 2000 et 2007, a donc déploré "une situation compliquée" et "des signes importants de ralentissement de l'économie, en particulier dans le logement et les investissements immobiliers".
"Les marchés sont en surchauffe", a-t-il encore ajouté, "comme à Moscou, Krasnodar, Saint-Pétersbourg", trois régions russes parmi les plus dynamiques.
Le patron de Sberbank a ajouté qu'à ses yeux, il y a aussi "le danger de la stagflation", quand l'économie souffre simultanément d'une forte inflation et d'une croissance très faible.
La patronne de la BCR, Elvira Nabioullina, critiquée par une partie du patronat pour sa politique monétaire stricte pour juguler l'inflation élevée, a répété ces derniers jours qu'elle ne voyait pas encore de "risque" de stagflation.
Enfin, la BCR "envisage" de relever encore son taux directeur lors de sa prochaine réunion sur le sujet prévue le 20 décembre.
La BCR prévoit une hausse du PIB comprise entre 3,5 et 4% en fin d'année, avant une décélération prononcée en 2025 (+0,5-1,5%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le Canadien Mark Carney veut succéder à Trudeau
Le Canadien Mark Carney, qui fut gouverneur de la Banque centrale de son pays mais aussi de celle d'Angleterre, s'est lancé jeudi dans la course à la succession du Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau.
Mark Carney a 59 ans, est un économiste sorti à la fois de Harvard aux Etats-Unis et d'Oxford au Royaume-Uni et a lancé sa campagne à Edmonton, dans l'Alberta où il a grandi.
"Je le fais parce que le Canada est le meilleur pays du monde, mais qu'il peut faire encore mieux", a lancé l'ancien banquier central, dix jours après que le président élu américain Donald Trump eut déclaré que le Canada devrait être le 51e Etat des Etats-Unis.
Mark Carney se présente comme un outsider qui ne vient pas du sérail politique, promettant de remettre l'économie canadienne "sur les rails" et de se battre contre la volonté du futur président Trump d'augmenter de 25% les droits de douane.
D'après les sondages, les libéraux accusent un retard de plus de 20 points face au Parti conservateur de Pierre Poilievre. Outre M. Carney, la favorite pour prendre la tête du Parti libéral est Chrystia Freeland, ancienne vice Première ministre du gouvernement Trudeau qui a démissionné avec fracas en décembre.
Le Parti libéral avait annoncé la semaine dernière que le remplaçant de Justin Trudeau à sa tête serait connu le 9 mars, avant des législatives qui peuvent se tenir dès ce mois-là et, au plus tard, en octobre.
Justin Trudeau a annoncé début janvier sa démission après des semaines de pression pour qu'il cède sa place, son propre camp s'alarmant de sondages très défavorables pour les prochaines élections.
S'il avait fait souffler un vent d'espoir en arrivant au pouvoir, Justin Trudeau a une faible cote de popularité, accusé d'être responsable de la forte inflation, de la crise du logement et des services publics.
Son possible successeur Mark Carney s'en est pris dès jeudi à Pierre Poilievre en l'accusant de proposer de "mauvaises idées, des idées naïves et dangereuses".
Invité cette semaine d'une émission phare de la télé américaine, "The Daily Show" de Jon Stewart, l'ancien banquier a joué la carte de l'humour pour décliner l'offre de Donald Trump d'absorber le Canada: "Nous ne nous installons pas avec vous (...) Nous pouvons être amis, mais des amis avec des avantages" réciproques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le CHB à Bienne est le pionnier du transfert vers l'ambulatoire
Le Centre hospitalier Bienne (CHB), pionnier dans le virage de l'ambulatoire, a donné envie à Elisabeth Baume-Schneider de le visiter jeudi. La conseillère fédérale est venue observer "ce laboratoire" du changement.
Le CHB occupe de grands espaces vers la gare de Bienne où il a regroupé les soins ambulatoires dans le centre de santé Medin. Il a pris un virage ambulatoire "courageux et important". "On ne peut pas figer un système. Il faut avoir la mobilité et l'agilité pour réagir", a déclaré Elisabeth Baume-Schneider.
La conseillère fédérale a ajouté que cette transformation sera étudiée pour observer ce qui fonctionne bien et les points de vigilance.
Le conseiller d’Etat bernois en charge de la santé, Pierre Alain Schnegg, a rappelé que l'ambulatoire rapporte moins à un hôpital que le stationnaire. "Ce transfert est impératif pour des questions de coûts mais surtout en raison de la pénurie de personnel", a-t-il ajouté. A terme, l'hospitalisation pourrait même se faire à domicile.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Etat veut acquérir le centre administratif des Baumettes à Renens
Le Conseil d'Etat vaudois sollicite un crédit de 78 millions de francs auprès du Grand Conseil pour se porter acquéreur du site des Baumettes à Renens, actuellement détenu par UBS. Cet investissement offre à l'Etat 19'000 m2 de surfaces bien situées et s'inscrit dans sa stratégie immobilière qui privilégie la propriété à la location.
"Cette opération vise à regrouper plusieurs services cantonaux sur ce site d'ici 2030. Cela entraînera des économies sur les loyers et permettra de renforcer les synergies", a indiqué jeudi le gouvernement dans ses décisions hebdomadaires.
La banque UBS restera locataire des lieux en principe jusqu'à la fin mars 2028, ce qui laissera au Canton le temps de planifier et d'organiser les espaces nécessaires avant le déménagement des premières entités prévu pour 2030, précise-t-il.
Le site des Baumettes se démarque par de multiples avantages, selon le Conseil d'Etat: des bureaux modernes, un grand auditorium d'une capacité de 300 personnes ainsi qu'un vaste restaurant/caféteria et de larges surfaces de stockage. Un arrêt du futur bus à haut niveau de service (BHNS) se situera juste devant le complexe, qui bénéficiera ainsi des aménagements de mobilité douce en cours d'achèvement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Emploi des Ukrainiens: Beat Jans encourage Genève à faire mieux
Le conseiller fédéral Beat Jans a plaidé jeudi à Genève en faveur de davantage d'intégration des Ukrainiens sur le marché du travail. Alors que leur taux d'emploi se monte à 14% dans le canton, il a encouragé autorités et milieux économiques cantonales à se mobiliser.
"L'intégration des réfugiés d'Ukraine sur le marché du travail est clairement une priorité pour la Suisse", a déclaré le chef du Département fédéral de justice et police lors d'une table ronde à la Fédération des entreprises romandes (FER). Devant un parterre de chefs d'entreprises et de fonctionnaires, il a rappelé que le Conseil fédéral s'est fixé "l'ambitieux objectif d'un taux d'activité de 45% à la fin de l'année".
Or, "les chiffres genevois sont frappants: parmi les quelque 2400 personnes ayant un statut S en âge de travailler, environ 330 ont un emploi. Soit 14,3%", a-t-il poursuivi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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