International
La CPI promet de rendre justice malgré les sanctions de Trump
La Cour pénale internationale, soutenue par la majorité de ses Etat parties, par l'UE et l'ONU, a promis vendredi de continuer à rendre justice pour les "millions de victimes d'atrocités" dans le monde en dépit des sanctions prises à son encontre par Donald Trump.
Dans un communiqué, la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, dénonce le décret pris jeudi par M. Trump, qui vise "à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial".
"La Cour soutient fermement son personnel et s'engage à continuer de rendre justice et de redonner espoir à des millions de victimes innocentes d'atrocités à travers le monde", ajoute la CPI.
Le président américain, qui reproche à la CPI d'avoir mené des "actions illégales", a signé jeudi un décret interdisant notamment l'entrée aux Etats-Unis à ses dirigeants, employés et agents et qui prévoit de geler tous leurs avoirs détenus dans ce pays.
Selon le texte diffusé par la Maison Blanche, la Cour a "engagé des actions illégales et sans fondement contre l'Amérique et notre proche allié Israël", des références aux enquêtes de la CPI sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan et de militaires israéliens dans la bande de Gaza.
Israël, qui comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine et la Birmanie n'est pas Etat partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, s'est félicité de la décision prise contre la Cour, institution qui n'a "aucune légitimité", selon son chef de la diplomatie.
La Russie, dont le président Vladimir Poutine est lui-même visé depuis mars 2023 par un mandat d'arrêt international de la CPI pour le crime de guerre présumé de déportation d'enfants ukrainiens vers la Russie, a réagi de manière laconique.
"Nous ne reconnaissons pas la CPI. Les Américains ont leurs propres relations avec la CPI", a commenté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L'Ukraine, qui est devenue cette année le 125e Etat partie au Statut de Rome, a de son côté dit espérer que les sanctions décidées par Donald Trump "n'affecteront pas la capacité de la cour à rendre justice aux victimes de l'agression russe".
Il faut "davantage de mandats d'arrêt" de la CPI à l'encontre des "criminels russes" impliqués dans "l'exécution de prisonniers de guerre ukrainiens, la déportation d'enfants, les crimes de guerre et les bombardements de civils", a souligné dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Guéorgui Tykhy.
"Risque d'impunité"
Soixante dix-neuf des 125 Etats parties ont de leur côté réaffirmé dans une déclaration commune leur soutien "continu et inébranlable à l'indépendance, l'impartialité et l'intégrité" de la Cour, "pilier vital" de la justice internationale.
Les sanctions annoncées "augmentent le risque d'impunité pour les crimes les plus graves", tout comme elles "pourraient menacer la confidentialité d'informations sensibles et la sécurité des personnes concernées, y compris les victimes, les témoins, et les agents de la Cour", ont ajouté les pays signataires, dont le Royaume-Uni, l'Afrique du Sud, la France, l'Allemagne et le Canada.
"Nous sommes engagés à assurer la continuité du travail de la CPI pour qu'elle puisse continuer à assurer ses fonctions avec efficacité et indépendance", ont-ils encore écrit.
L'ONU et l'Union européenne ont eux aussi dénoncé la décision américaine.
"Nous regrettons profondément les sanctions individuelles annoncées hier contre le personnel de la Cour et nous demandons" aux Etats-Unis "de revenir sur cette mesure", a déclaré à l'AFP une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani.
"Nous soutenons pleinement le travail indépendant de la Cour", un "élément essentiel de l'infrastructure des droits de l'homme", a-t-elle ajouté.
"Sanctionner la CPI menace l'indépendance de la Cour et mine l'ensemble du système de justice internationale", a de son côté déclaré Antonio Costa, le président du Conseil européen.
Un porte-parole a également déclaré que l'UE "regrettait la décision américaine, se réservant la possibilité de prendre des mesures de son côté".
Quant au Premier ministre néerlandais, Dick Schoof, dont le pays héberge le siège de la CPI, il a assuré qu'il continuerait de "garantir le fonctionnement sans entrave de la cour pénale à tout moment".
La CPI est une juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l'humanité et de crime de guerre.
Fondée en 2002, la Cour compte aujourd'hui 125 Etats membres et n'a prononcé qu'une poignée de condamnations.
Selon des experts consultés par l'AFP, les sanctions américaines pourraient avoir un impact opérationnel paralysant.
L'interdiction de voyager aux États-Unis pour le personnel de la CPI peut compliquer son travail et des institutions financières peuvent refuser de travailler avec la cour, craignant des représailles américaines.
Les sanctions pourraient également affecter les opérations techniques et informatiques de la juridiction, y compris la collecte de preuves. Certains craignent même que des victimes d'atrocités présumées hésitent à se manifester.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Huit sur neuf pour Kevin Fiala et les Kings
La fête continue pour les Kings ! Victorieux 7-2 de Boston sur sa glace, le Los Angeles de Kevin Fiala a cueilli son huitième succès en neuf rencontres.
Face à des Bruins qui ont concédé une sixième défaite de rang, Kevin Fiala s’est invité avec une certaine retenue à la table du festin. La contribution du Saint-Gallois fut, en effet, plutôt modeste avec un seul point à son crédit, une passe décisive pour le 5-2 de Quinton Byfield à la 45e. Avec son total de 48 points, le Saint-Gallois demeure le deuxième compteur suisse de la NHL derrière les 56 points de Nico Hischier.
La défaite fut, en revanche, au rendez-vous pour Janis Moser et Tampa Bay. Le Lightning s’est incliné 4-2 à Vegas, un revers qui ne compromet en aucun cas ses chances de disputer les séries finales. Le défenseur seelandais a accusé un bilan de -1 pour un temps de jeu de 13’03’’.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Mirra Andreeva à la trappe
Fin de série pour Mirra Andreeva (WTA 6) ! Après treize succès de rang, la Russe de 17 ans a été stoppée au troisième tour du WTA 1000 de Miami.
La championne de Dubai et d'Indian Wells s'est inclinée 7-6 (7/5) 2-6 6-3 devant l'Américaine Amanda Anisimova (WTA 17), gagnante du récent tournoi de Doha. La perte du premier set après avoir mené 5-4 service à suivre a pesé très lourd dans la balance pour Mirra Andreeva qui pouvait devenir la première teenager à signe le doublé Indian Wells-Miami.
L'autre surprise dans ce simple dames est venue de la victoire de la Philippine Alexandra Eala (WTA 140) face à la Championne d'Australie Madison Keys (WTA 5). Elève de la Rafa Nadal Academy de Manacor, la joueuse de 19 ans s'est imposée sur le score sans appel de 6-4 6-2. Sa prochaine adversaire sera Paula Badosa (WTA 11).
Eternel Gaël Monfils
Enfin, Gaël Monfils (ATP 46) ne cesse de défier le temps. A 38 ans, le Vaudois d'adoption est devenu le huitième de finaliste le plus âgé du tournoi après son succès 7-5 5-7 7-6 (7/1) devant l'Espagnol Jaume Munar (ATP 56) qui avait pourtant servi pour le gain de la rencontre à 6-5 au troisième. Victorieux de 11 des 12 points de ce match long de 2h38', Gaël Monfils défiera Sebastian Korda (ATP 25) avec une chance raisonnable de poursuivre sa route.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Corée du Sud: destitution contre le premier ministre rejetée
La cour constitutionnelle sud-coréenne a rejeté lundi la motion de destitution contre le premier ministre Han Duck-soo, selon l'agence Yonhap. Il redevient président ad interim en attendant de connaître le sort du titulaire Yoon Suk-yeol, visé par la même procédure.
"La cour constitutionnelle a décidé de rejeter la procédure en destitution contre le premier ministre Han Duck-soo" à cinq votes contre un, a énoncé la juridiction dans un communiqué, dont le jugement est sans appel. Ses agissements, a-t-elle expliqué, "ne peuvent être considérés comme constitutifs d'une trahison de la confiance du peuple".
"Je salue la décision sage des juges", a réagi devant la presse M. Han. "Je pense que tous les citoyens s'élèvent clairement contre une sphère politique hautement polarisée [...] La priorité de notre pays est d'aller de l'avant".
La Corée du Sud est plongée dans le chaos politique depuis le coup de force de son président en titre, Yoon Suk Yeol, dans la nuit du 3 au 4 décembre. L'ancien procureur avait déclaré la loi martiale par surprise et envoyé l'armée au Parlement pour tenter de le réduire au silence.
Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour rapidement contrecarrer ses plans en votant à l'unanimité le retour au régime civil. Contraint par la constitution, M. Yoon avait dû obtempérer.
"Des attaques politiques"
L'assemblée nationale a voté le 14 décembre une première motion de destitution contre le dirigeant, alors suspendu de ses fonctions, puis le 27 contre son premier remplaçant, Han Duck-soo, accusé d'entraver les procédures contre le président.
Il lui était notamment reproché d'avoir refusé de nommer de nouveaux juges à la cour constitutionnelle pour occuper les postes vacants, alors que seuls six magistrats sur neuf possibles y siégeaient. Dans cette configuration, un seul vote contre la destitution de Yoon Suk-yeol aurait suffi à la faire échouer.
"La décision d'aujourd'hui réaffirme que les procédures de destitution excessives de l'assemblée nationale sont des attaques politiques irréfléchies et malveillantes", a déclaré dans un communiqué le bureau présidentiel.
La présidence était, jusqu'à lundi, assurée par un deuxième suppléant, le ministre des finances Choi Sang-mok, qui a d'ailleurs nommé deux nouveaux juges à la cour constitutionnelle.
"Pas de corrélation"
Concernant M. Yoon, les experts prédisent un verdict de la juridiction dans les jours qui viennent, mais la date précise n'a pas été annoncée. Si elle prononce sa déposition définitive, avec au moins six votes, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours. Sinon, Yoon Suk-yeol sera rétabli dans ses fonctions.
Au cours du week-end, des centaines de milliers de partisans et de détracteurs de M. Yoon ont battu le pavé, attendant de pied ferme la sentence des juges. Le verdict de lundi "n'a pas de corrélation légale directe avec la décision en attente" dans le dossier Yoon, a précisé à l'AFP l'avocat et commentateur politique Yoo Jung-hoon.
Yoon Suk Yeol est par ailleurs jugé au pénal dans un procès parallèle pour insurrection - un crime passible de la prison à vie voire de la peine de mort - après sa brève imposition de la loi martiale.
Retranché pendant des semaines dans sa résidence à Séoul, il avait été arrêté au début janvier lors d'une opération spectaculaire des forces de l'ordre puis placé en détention, une première dans l'histoire pour un président sud-coréen en titre, avant d'être libéré le 8 mars pour vice de procédure.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une détérioration en Ukraine n'est pas exclue, selon la Croix-Rouge
La directrice de la Croix-Rouge suisse Nora Kronig Romero n'exclut pas une détérioration de la situation en Ukraine malgré les négociations en vue d'une trêve partielle. C'est pourquoi le droit international humanitaire est d'autant plus important, rappelle-t-elle.
"S'il se passe quelque chose sur le plan politique, il peut se passer encore beaucoup de choses sur le plan militaire. Cela pourrait signifier des victimes supplémentaires", déclare Mme Kronig Romero dans un entretien diffusé lundi par le journal Blick.
Les discussions politiques au niveau international laissent entrevoir des évolutions imminentes, remarque la responsable. Elle espère une amélioration, mais se dit très sceptique quant à la possibilité d'arriver à un cessez-le-feu. Les règles de protection de la population civile doivent être respectées même en temps de guerre, martèle-t-elle.
Retour incertain
Au regard de la situation incertaine, elle estime qu'un retour rapide dans leur pays des Ukrainiens réfugiés en Suisse est actuellement irréaliste. Il ne faut pas non plus sous-estimer la dimension psychologique de la sécurité, ajoute-t-elle. Les projets de la Croix-Rouge suisse dans l'ouest du pays montrent que même dans des régions qui semblent sûres à première vue, il y a un facteur de stress, note-t-elle.
Ukrainiens et Américains ont tenu de nouvelles discussions dimanche en Arabie saoudite en vue d'une trêve partielle dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie, à la veille de pourparlers russo-américains. Les discussions ont été "productives", a déclaré dimanche soir le ministre ukrainien de la défense, Rustem Umerov, à la tête de la délégation ukrainienne.
"Nous avons abordé des points-clés, notamment l'énergie", a-t-il déclaré, ajoutant que l'Ukraine s'efforçait de concrétiser son objectif d'une "paix juste et durable".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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