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International

Sha'Carri Richardson met les choses au point

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Sha'Carri Richardson (au centre) s'est imposée en 10''83 samedi à Eugene (© KEYSTONE/AP/Thomas Boyd)

Après deux 200 m moyens en avril, la reine du 100 m Sha'Carri Richardson a brillé pour sa première ligne droite de la saison samedi à Eugene en Ligue de diamant. Elle s'est imposée en 10''83.

La championne du monde en titre a surmonté un départ perfectible pour se détacher largement d'une opposition relevée et couper la ligne dans un chrono probant, avec un vent favorable d'1,5 m/s mais face aux températures fraîches de l'Oregon (environ 14 degrés),

Cheveux noirs sobrement attachés en queue de cheval, la fantasque sprinteuse a gonflé le buste de fierté après l'arrivée, toisant la tribune pour signifier son retour aux affaires. Elle devra répéter pareille performance dans ce même stade du Hayward Field le mois prochain pour les Trials (21-30 juin), avant d'espérer briller aux Jeux olympiques de Paris dans deux mois.

L'Américaine, qui avait été privée des JO à Tokyo en 2021 à cause d'un contrôle positif au cannabis lors des sélections, a répondu aux interviews des diffuseurs TV avant de choisir ses interlocuteurs en zone mixte. Elle y a passé à peine plus de temps que sur la piste, suites d'une relation conflictuelle avec la presse.

"Stressée"

"Bien sûr j'étais stressée pour ma rentrée (sur 100 m), mais comme mon coach me le demande j'ai utilisé ce stress comme motivation", a-t-elle expliqué, avant de résumer ses prochaines semaines avant les Trials: "m'affûter, me concentrer, progresser pour être prête".

"Je crois que ma performance reflète mon entraînement, mon état d'esprit et ma foi, je continue de comprendre qui je suis et de me développer en tant que personne, en tant qu'athlète et en tant que femme", a conclu Richardson, qui a devancé la championne du monde du 60 m en salle sainte-lucienne Julien Alfred (2e en 10''93) et la Britannique Dina Asher-Smith (3e en 10''98).

Sans blessure apparente, la championne olympique jamaïcaine Elaine Thompson-Herah a pris la dernière place en 11''30. Cette performance est inquiétante à un mois des relevées sélections olympiques (27-30 juin).

Record du 10'000 m féminin

La compétition s'était ouverte par le record du monde de la Kényane Beatrice Chebet sur 10'000 m (28'54''14). Les meilleures performances mondiales de la saison se sont ensuite multipliées avec notamment les Américains Grant Holloway sur 110 m haies (13''03) et Joe Kovacs au poids (23m13) ou la Britannique Keely Hodgkinson sur 800 m (1'55''78). Christian Coleman a, lui, dominé le 100 m en 9''95.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Paul McCartney donnera des concerts en Europe en décembre

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Paul McCartney lors de son concert au Hallenstadion de Zurich en 1989. (© Keystone/CHRISTOPH RUCKSTUHL)

Paul McCartney donnera des concerts en Europe en décembre. Il s'arrêtera à Paris, mais pas en Suisse.

"Salut la belle France !": c'est en français que Paul McCartney a annoncé lundi dans un message vidéo deux concerts les 4 et 5 décembre à Paris La Défense Arena. Après cette introduction, l'ex-Beatles, barbe de trois jours, poursuit son intervention malicieuse en anglais, envoyée en amont à la presse.

"C'est Paul ici, Paul McCartney, on vient jouer en France. On a passé un super moment la dernière fois qu'on est venus, c'est toujours génial en France. Alors venez, on va faire la fête". Les billets seront en vente le 21 juin.

Pas de concert en Suisse

Avec son "'Got back' tour", il se produira ensuite, toujours en décembre 2024, et chaque fois pour des doubles concerts, à Madrid, Manchester et Londres. Aucune date n'est annoncée en Suisse pour l'instant. Il a joué pour la dernière fois à Zurich en 2012.

Il aura auparavant joué en Amérique du Sud, en octobre prochain. Il s'arrêtera en Uruguay, Argentine, Chili et Pérou.

En novembre 2018, le bassiste gaucher et son groupe s'étaient produits devant 40'000 personnes à Paris La Défense Arena, plus grande salle fermée d'Europe, où est passée récemment Taylor Swift. Le natif de Liverpool avait promis de revenir.

"Macca", 81 ans, se produit dans le cadre de sa tournée mondiale "Got back". Un clin d'oeil à "Get back", nom originel du projet pour lequel les Beatles sont entrés en studio à Londres en janvier 1969.

Mais les bandes de cet album sont remisées au placard. Ces sessions fourniront ensuite des munitions pour "Abbey Road" (1969). Et, surtout, les pistes remaniées par le producteur Phil Spector, connu pour son fameux effet appelé mur du son, donneront "Let it be", ultime album paru (1970), avec un morceau intitulé "Get back".

Tournée lancée en 2022

La tournée "Got back" a été lancée aux États-Unis en 2022 puis est passée en 2023 par l'Australie, le Mexique et le Brésil. Pour ce tour de chant, "Sir Paul" et ses musiciens puisent dans le répertoire des Beatles, des Wings, autre projet de McCartney, et dans les albums solo de l'ex-Beatles.

Il y a toujours une actualité autour de Paul McCartney. Vendredi, "One hand clapping", album des Wings enregistré dans les conditions du live en 1974 et jamais exhumé, a enfin été publié.

Les ultra-fans de Paul McCartney connaissent déjà cet album, dont des versions pirates ont circulé. Un DVD était paru en 2010, en bonus de la réédition de l'album des Wings "Band on the run", mais pas avec la totalité des morceaux captés.

"One hand clapping" en contient 26, 27 même en comptant le medley en solo au piano de "Macca" fusionnant "The long and winding road" et "Lady Madonna".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Chine: les ventes au détail augmentent en mai

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La croissance de la production industrielle chinois a ralenti en mai en Chine, signe d'une reprise inégale de la deuxième économie mondiale. (archive) (© KEYSTONE/EPA/FREDDY CHAN)

Les ventes au détail ont augmenté en mai en Chine. En revanche, la croissance de la production industrielle a ralenti, selon des chiffres officiels publiés lundi, signe d'une reprise inégale de la deuxième économie mondiale.

En mai, les ventes au détail - un indicateur clé des dépenses de consommation - ont progressé de 3,7% en glissement annuel, après une hausse de 2,3% en avril, selon le Bureau national des statistiques (BNS). Une augmentation supérieure aux prévisions des analystes de Bloomberg, qui l'avaient évalué à 3%.

La production industrielle a néanmoins ralenti, avec certes une hausse de 5,6% en mai, mais au-deçà de l'augmentation de 6,7% en avril et de la prévision de Bloomberg à 6,2%. Le BNS a qualifié les chiffres du mois de mai de "généralement stables", ajoutant que "l'économie nationale a continué à se redresser et à s'améliorer".

Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé fin mai sa prévision de croissance pour la Chine à 5% pour 2024, en ligne avec l'objectif fixé par Pékin, mais il s'inquiète des défis qui demeurent sur le plan industriel et budgétaire. L'économie chinoise doit notamment surmonter la crise du secteur du logement et de la construction, qui souffre depuis 2020 d'un durcissement par Pékin des conditions d'accès au crédit pour les promoteurs immobiliers, afin de réduire leur endettement.

Selon Zhang Zhiwei, président de Pinpoint Asset Management, une société de gestion d'actifs basée à Hong Kong, la série de mesures introduites en mai par le gouvernement pour relancer l'immobilier "n'a pas encore stimulé la demande des acheteurs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Au moins cinq morts dans une collision de trains en Inde

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Au moins cinq personnes ont été tuées lundi dans l'est de l'Inde après la collision entre un train de passagers et un convoi de marchandises dans l'État du Bengale occidental. Photo prétexte : gare à New Delhi. (© Keystone/AP/TSERING TOPGYAL)

Au moins cinq personnes ont été tuées lundi dans l'est de l'Inde après la collision entre un train de passagers et un convoi de marchandises dans l'État du Bengale occidental, a annoncé la police. On dénombre à ce stade entre 25 à 30 blessés.

"Trois compartiments du train express ont déraillé", a déclaré à l'AFP Abhishek Gupta, officier supérieur au sein de la police, depuis le lieu de l'accident.

La ministre en chef de cet Etat situé dans l'est de l'Inde, Mamata Banerjee, a qualifié cet accident de "tragique" dans un message publié sur les réseaux sociaux.

"Des médecins, des ambulances et des équipes de secours ont été dépêchés sur place", a écrit Mme Banerjee sur les réseaux sociaux, en qualifiant l'accident de "tragique" mais sans fournir de bilan.

L'accident s'est produit à Phansidewa, dans le district de Darjeeling, lorsque le train Kanchenjunga Express a été heurté par un train de marchandises.

Le ministre des Chemins de fer, Ashwini Vaishnaw, a indiqué que les "blessés sont transférés à l'hôpital".

Epaves enchevêtrées

Des images diffusées par des médias indiens montrent des épaves enchevêtrées de wagons renversés sur le côté, et l'un d'entre eux propulsé vers le ciel, en équilibre précaire sur un autre.

L'Inde, qui possède l'un des réseaux ferroviaires les plus vastes du monde, a connu un grand nombre d'accidents de train meurtriers dans son histoire.

La sécurité s'est toutefois améliorée ces dernières années à la faveur d'investissements pour moderniser le réseau en le dotant de gares modernes et de systèmes de signalisation électronique.

L'accident le plus meurtrier de l'histoire du pays reste celui du 6 juin 1981 quand, dans l'État de Bihar (est), sept wagons d'un train qui traversait un pont étaient tombés dans le fleuve Bagmati, faisant entre 800 et 1000 morts.

En juin de l'année dernière, près de 300 personnes ont péri dans une collision entre trois trains dans l'Etat d'Odisha (est).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les salaires des patrons américains grimpent

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Les actionnaires de Tesla ont récemment validé le plan massif de rémunération d'Elon Musk, évalué à un peu moins de 50 milliards de dollars. (archive) (© KEYSTONE/AP/Ebrahim Noroozi)

Les salaires des patrons de grandes entreprises américaines augmentent beaucoup plus vite que la moyenne des rémunérations, sans que les actionnaires n'y trouvent à redire. Ces derniers se satisfont de l'évolution des marchés boursiers et d'une transparence accrue.

Entre 2017 et 2023, la rémunération médiane d'un dirigeant d'une entreprise cotée au S&P 500, qui réunit 500 des plus grandes sociétés américaines, a progressé de près de 40%, selon le cabinet Equilar, contre seulement 27% pour la moyenne des salariés aux Etats-Unis, pour atteindre 16,3 millions de dollars.

Ce bond n'a pas ému les actionnaires, qui n'ont rejeté, cette année, les plans de rémunération du patron que deux fois lorsque la question leur a été posée en assemblée générale, soit 0,5% des cas, selon le cabinet ISS-Corporate. En 2021 et 2022, une série de revers avait frappé plusieurs grands noms de Wall Street, de Starbucks à JPMorgan Chase, en passant par Intel et General Electric.

"Les investisseurs se rebellent enfin contre les hausses de salaires massives des patrons", titrait le magazine Time en juin 2022, avant que ce semblant de mouvement ne disparaisse aussi vite qu'il avait pris forme. "Les actionnaires ont tendance à voter contre des plans après une mauvaise performance de l'entreprise ou du prix de l'action", explique Kevin Murphy, professeur à l'université USC et expert en rémunération de dirigeants.

50 milliards pour Elon Musk

Or, à l'époque de la fronde, la pandémie de coronavirus avait durement secoué l'économie et les marchés financiers. "Certains cours avaient rebondi, mais pas tous", rappelle-t-il. A l'inverse, le contexte de marché actuel, qui a vu Wall Street signer des dizaines de records depuis le début de l'année, n'incite pas à la contestation. Les actionnaires de Tesla ont même validé, jeudi, le plan massif de rémunération d'Elon Musk, évalué à un peu moins de 50 milliards de dollars.

La loi Dodd-Frank, née de la crise financière de 2008, oblige, depuis 2011, les sociétés cotées à soumettre la rémunération de leurs dirigeants au vote des actionnaires au moins une fois tous les trois ans, une disposition appelée "Say on Pay" (avis sur la rémunération). Le scrutin n'est que consultatif, mais en cas de refus, l'immense majorité des conseils d'administration renonce et modifie le package.

Le "Say on Pay" a introduit de la transparence dans le monde des affaires, qui "a abandonné les mauvaises pratiques. De ce point de vue, je pense que les choses vont beaucoup mieux", estime Rosanna Landis Weaver, de l'association de défense des actionnaires As You Sow.

Faire "comme les autres"

La loi Dodd-Frank impose aussi aux sociétés de publier le ratio entre la rémunération du principal dirigeant et le salaire médian au sein de l'entreprise. En 2023, un patron a reçu, en moyenne, 196 fois le salaire médian de sa compagnie, contre 158 cinq ans plus tôt, selon Equilar.

Selon une enquête publiée cette semaine par l'université Bentley en partenariat avec l'institut Gallup, 82% des Américains estiment "un peu" ou "extrêmement" important "d'éviter un écart de salaire très important entre patrons et employés moyens". "C'est un sujet sensible", rappelle, dans l'enquête, Kristina Minnick, professeure de finances à Bentley. "Les salaires élevés peuvent attirer les meilleurs profils, mais ils peuvent aussi être vus comme excessifs."

Pour autant, les partisans d'une limitation de la rémunération des dirigeants ne trouvent pas d'écho au sein d'un électorat élargi. Des propositions de loi déposées ces derniers mois par Alexandria Ocasio-Cortez ou Bernie Sanders, deux figures de la gauche américaine, restent bloquées à la Chambre des représentants.

Le "Say on Pay" a incité beaucoup d'entreprises à se tourner vers des sociétés de conseil spécialisées et à utiliser des référentiels pour comparer leurs plans à ceux du reste du marché. Dès lors, "il y a très peu d'exemples récents d'un directeur général qui ait reçu une somme énorme une fois écarté", fait valoir David Yermack, professeur de finances à l'université NYU.

Ces cabinets d'analyse sont aussi rémunérés par des investisseurs, à qui ils recommandent d'approuver ou non la rémunération d'un patron avant une AG. Les plus connus sont Institutional Shareholder Services (ISS) et Glass Lewis. Résultat, "en dix ans, les programmes de rémunération sont devenus plus homogènes, plus similaires les uns par rapport aux autres", que ce soit en montant ou en structure, selon Marc Hodak, du cabinet Farient Advisors.

Ils minimisent ainsi le risque de contestation, souligne Kevin Murphy. "Le meilleur moyen de ne pas faire de vagues, c'est de s'aligner sur ce que font tous les autres."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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