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International

Totalenergies cède 1600 stations-service en Europe

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Depuis 2015, Totalenergies a cédé ses réseaux de stations-service en Italie, en Suisse et au Royaume-Uni. (Photo/AP/Francois Mori) (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

Totalenergies a annoncé jeudi céder près de 1600 stations-service en Allemagne et aux Pays-Bas au groupe canadien de distribution d'alimentation et de carburants Couche-Tard, pour mieux se préparer à la fin des ventes de véhicules thermiques neufs en Europe en 2035.

Le vote du Parlement européen à la mi-février prévoyant l'interdiction des ventes de véhicules thermiques neufs en Europe en 2035, au profit notamment du développement des véhicules électriques, "incite Totalenergies à prendre des décisions quant au devenir de ses réseaux en Europe qui seront confrontés à une perte de leurs revenus liés aux carburants, alors que les véhicules électriques se rechargeront surtout au domicile ou au travail et moins en stations", explique le géant pétrolier français dans un communiqué.

En Allemagne et aux Pays-Bas, Totalenergies annonce qu'il "cédera à Couche-Tard l'intégralité de ses réseaux de stations-service, soit 1198 stations en Allemagne et 392 aux Pays-Bas", pays dans lesquels le groupe dit ne pas être leader et où "l'expertise d'un acteur du commerce de proximité est primordiale".

Totalenergies "se concentrera donc sur le développement des nouvelles mobilités (électrique et hydrogène) dans ces pays", précise le groupe, avant d'énumérer les activités de recharge électrique hors station, la distribution d'hydrogène, la vente en gros de carburants et le réseau de stations de distribution de carburants aux professionnels AS24.

En Belgique et au Luxembourg, où le géant français se dit leader, une coentreprise entre Totalenergies (40%) et Couche-Tard (60%) sera créée pour exploiter 619 stations-service et accélérer "la transformation de ces deux réseaux en maximisant leurs ventes hors carburants pétroliers".

Les stations des quatre pays garderont la marque Totalenergies tant qu'elles seront approvisionnées en carburants par le groupe pétrolier "durant au moins cinq ans", précise ce dernier.

Le projet de transaction entre les deux groupes "repose sur une valeur d'entreprise de 3,1 milliards d'euros", précise Totalenergies sans détailler ce montant, et "porte sur les réseaux de stations-service et les activités de cartes carburant pour clients professionnels".

Pour Totalenergies, cette opération s'inscrit donc dans sa stratégie de "transformation en compagnie multi-énergies et dans son ambition d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050", selon le communiqué.

Le projet devrait être finalisé avant la fin de l'année 2023, sous réserve de l'approbation des autorités de la concurrence.

Depuis 2015, Totalenergies a cédé ses réseaux de stations-service en Italie, en Suisse et au Royaume-Uni.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Crise des opiacés: McKinsey paie pour éviter un procès pénal

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McKinsey avait notamment conseillé Purdue Pharma pour l'aider à doper les ventes de l'OxyContin (archives). (© KEYSTONE/AP/Toby Talbot)

Le cabinet de conseil américain McKinsey a accepté de payer 650 millions de dollars (580 millions de francs) dans le cadre d'un accord de poursuites différées (DPA), afin d'éviter un procès pénal pour son rôle dans la crise des opiacés.

Selon l'accord conclu avec le gouvernement des Etats-Unis, enregistré vendredi auprès d'un tribunal de Virginie (Est), le cabinet va être sous surveillance pendant cinq ans pour avoir contribué à la crise des opiacés en conseillant des groupes pharmaceutiques comme Purdue Pharma, fabricant de l'anti-douleur OxyContin.

Le document précise que McKinsey a déjà déboursé près d'un milliard de dollars dans le cadre de plusieurs accords conclus hors tribunaux depuis 2019, dont plus de 640 millions avec les cinquante Etats et plusieurs territoires américains et plus de 345 millions au civil.

Le groupe a également été mis à l'amende par le gendarme américain de la Bourse (SEC), pour des contrôles internes déficients.

Sollicité par l'AFP, le cabinet n'a pas répondu dans l'immédiat.

D'après l'accord, McKinsey n'a pas bénéficié d'une certaine bienveillance des autorités américaines car il n'a pas révélé lui-même, ni dans les temps, les faits reprochés. En revanche, sa coopération a posteriori et les mesures entreprises par la suite ont joué en sa faveur pendant ces négociations.

Il s'est notamment engagé à ne plus conseiller d'entreprises sur le développement, la fabrication, la promotion, le marketing, la vente, l'utilisation d'un opiacé ou de tout autre narcotique.

Il avait également licencié deux salariés pour destruction de documents dans cette affaire.

McKinsey avait notamment conseillé Purdue Pharma pour l'aider à doper les ventes de l'OxyContin, affirmait l'Etat de New York dans une plainte. Le cabinet lui avait notamment recommandé de se concentrer sur les dosages élevés, considérés comme les plus lucratifs mais très addictifs.

La surprescription de ce médicament est généralement considérée comme ayant été le déclencheur de la crise des opiacés aux Etats-Unis.

Selon les données des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), plus de 700'000 personnes ont succombé entre 1999 et 2022 à une overdose liée à la prise d'opiacés, obtenus sur ordonnance ou de manière illégale.

Pour la première fois depuis 2018, le nombre de morts liées aux opiacés (principalement le fentanyl) a diminué en 2023 (81'083 décès) par rapport à l'année précédente (84'181 décès).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

La couronne d'épines retrouve Notre-Dame de Paris

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L'ancienne relique que de nombreux chrétiens vénèrent comme la "couronne d'épines" de Jésus-Christ est vue dans son reliquaire alors qu'elle est retournée vendredi à la cathédrale Notre-Dame, cinq ans après avoir été sauvée des flammes. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

La couronne d'épines, relique catholique la plus précieuse de Notre-Dame de Paris, qui avait échappé à l'incendie de l'édifice en avril 2019, a retrouvé vendredi la cathédrale, au cours d'une cérémonie en présence de nombreux prêtres et fidèles.

Elle a été rapportée à la cathédrale lors d'une procession constituée notamment de chevaliers du Saint-Sépulcre, qui a longé Notre-Dame jusqu'au parvis où se pressaient les fidèles.

Protégée par un tube de verre, lui-même posé sur un coussin de velours pourpre, la couronne a été déposée sur l'autel de la cathédrale, où l'archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, a célébré une cérémonie devant environ 2.000 fidèles.

"Pour nous, chrétiens, c'est un symbole de revoir la couronne du Christ. C'était un très beau moment", a expliqué sur le parvis Claudine Zorzi, 72 ans.

La couronne a ensuite été déposée dans la nouvelle châsse-reliquaire conçue par le designer Sylvain Dubuisson. Résolument moderne, ce "mur-reliquaire" contemporain se présente sous la forme d'un grand retable (3,60 X 2,60 m) en bois de cèdre et pavés de verre formant une auréole.

La relique y est exposée dans une demi-sphère d'un bleu profond.

La couronne d'épines, appelée Sainte Couronne ou couronne du Christ, est dans la tradition chrétienne la couronne qui avait été posée sur la tête du Christ avant sa crucifixion. Elle "est sans doute la plus précieuse et la plus vénérée des reliques conservées à Notre-Dame de Paris", souligne le diocèse sur son site internet.

Sauvée des flammes

Elle avait été sauvée des flammes qui avaient ravagé Notre-Dame le 15 avril 2019, tout comme la tunique de Saint-Louis, également conservée dans la cathédrale.

D'un diamètre de 21 centimètres, la couronne est constituée d'un cercle de joncs réunis en faisceaux et retenus par des fils d'or, sur lequel se trouvaient les épines (celles-ci ont été dispersées au cours des siècles). Cette relique est conservée en France depuis 1239, gardée à la Saint-Chapelle puis à la cathédrale Notre-Dame depuis 1806.

"C'était magnifique", a salué à la sortie de la cathédrale Béatrice, 56 ans, "contente" car, "même sans réservation", elle a "pu rentrer".

Cette cérémonie s'inscrit dans une semaine d'"octave" après la réouverture de Notre-Dame le weekend des 7 et 8 décembre, marquée par de nombreuses célébrations et offices religieux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Allemagne: des drones non identifiés au-dessus de sites sensibles

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Des drones non identifiés ont été observés ces dernières semaines au-dessus d'équipements industriels sensibles en Allemagne et de la base aérienne américaine de Ramstein. (© KEYSTONE/DPA/UWE ANSPACH)

Des drones non identifiés ont été observés ces dernières semaines au-dessus d'équipements industriels sensibles en Allemagne et de la base aérienne américaine de Ramstein, a indiqué vendredi une source policière, confirmant des informations de presse.

"Plusieurs vols de drones au-dessus d'infrastructures critiques ont été constatés ces derniers jours en Rhénanie-Palatinat", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police criminelle de cette région du sud-ouest de l'Allemagne.

"Dans un premier temps, le site de l'usine BASF à Ludwigshafen a été concerné par ces survols", puis "des survols de drones ont suivi au-dessus de la base aérienne américaine de Ramstein", ajoute la source.

Les vols ont eu lieu à la nuit tombée : "les drones ont pu être détectés au début du crépuscule et étaient bien visibles dans l'obscurité grâce à des signaux lumineux". Les appareils étaient "plus gros que les 'drones de loisirs' commerciaux habituels", ajoute la police régionale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Crise climatique: les pays vulnérables devant la CIJ

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Les pays vulnérables demandent à la Cour internationale de justice de La Haye (photo) que la responsabilité historique des grands pollueurs soit reconnue par la plus haute juridiction de l'ONU, qui clôt des audiences sur le climat. (© Keystone/AP INTERNATIONAL COURT OF JUSTIC)

Une représentante de pays vulnérables a fait part vendredi de son "immense déception" face à l'attitude de grands pollueurs et demandé à ce que leur responsabilité historique soit reconnue par la plus haute juridiction de l'ONU, qui clôt des audiences sur le climat.

"Nous ne pouvons pas nous contenter des traités sur le climat pour résoudre cette crise mondiale", a déclaré à l'AFP Cristelle Pratt, une représentante de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, un groupe de 79 nations.

"Nous devons nous référer à l'ensemble du droit international. Et nous devons le faire pour des raisons d'équité et de justice. Chaque être humain sur cette planète a le droit de vivre une vie digne", a-t-elle ajouté, dans le contexte d'audiences historiques ces deux dernières semaines à la Cour internationale de justice (CIJ), avec un nombre record d'États et d'organisations s'adressant aux juges.

Il y a une "immense déception" envers les pays développés mais cela n'est "pas du tout surprenant", a affirmé Mme Pratt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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