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Trois morts, 33 blessés dans deux "attentats-suicide" à Kampala

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Les forces de sécurité ougandaises ont sécurisé le site de la double attaque. (© KEYSTONE/AP/Hajarah Nalwadda)

Au moins trois personnes ont été tuées et 33 blessées mardi lors d'un double "attentat-suicide" dans la capitale ougandaise Kampala, a affirmé la police. Ces attaques ont été revendiquées par le groupe Etat islamique (EI).

Dans un communiqué diffusé sur ses chaînes Telegram, l'EI a affirmé que le premier attentat visait le quartier général de la police et que le deuxième avait eu lieu près du siège du Parlement qui devait se réunir.

Un peu plus tôt, un porte-parole de la police avait indiqué que les "caractéristiques" de ces attaques "correspondent aux Forces démocratiques armées (ADF)", un mouvement islamiste que l'EI désigne comme sa "province d'Afrique centrale" (Iscap en anglais).

Le gouvernement avait déjà attribué deux attaques à la bombe menées fin octobre à Kampala aux ADF, groupe né en Ouganda et qui a fait souche depuis plus de 25 ans dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, où il est accusé de nombreux massacres de civils.

A trois minutes d'intervalle

Les deux explosions se sont produites à trois minutes d'intervalle peu après 10h00 locales (08h00 suisses) dans le quartier d'affaires de Kampala. La première attaque a été menée à un check-point situé près du quartier général de la police par un homme transportant une bombe dans un sac à dos. La deuxième par deux hommes "déguisés en moto taxis" à proximité de l'entrée du Parlement, selon la police.

Les forces contre-terroristes ont arrêté un quatrième kamikaze et "récupéré un engin explosif artisanal non explosé" chez lui, a précisé le porte-parole de la police, Fred Enanga. Ces attentats interviennent trois semaines après deux autres attaques à la bombe, une contre un restaurant de la capitale le 23 octobre revendiquée par l'Iscap et un attentat suicide mené dans un bus près de Kampala deux jours plus tard.

Corps "déchiquetés" et "dispersés"

Les attaques de mardi ont semé la panique dans le quartier d'affaires, où des corps "déchiquetés" et "dispersés" jonchaient le sol, selon M. Enanga.

Le Parlement a annulé sa session prévue mardi, demandant à ses membres d'éviter le secteur "car les forces de sécurité travaillent dur à rétablir l'ordre". En début d'après-midi, les alentours du Parlement étaient bouclés par des soldats lourdement armés alors que des membres de la police scientifique inspectaient le site.

Ces attaques "montrent clairement que les groupes liés aux ADF ont toujours la volonté de mener des attaques meurtrières contre des cibles faciles (...) avec des kamikazes et des engins explosifs artisanaux", a déclaré Fred Enanga.

Arrestations

La police ougandaise avait arrêté le mois dernier un certain nombre de membres présumés des ADF, affirmant soupçonner une attaque contre des "installations majeures".

En avril 2019, l'EI a commencé à revendiquer des attaques des ADF sur les réseaux sociaux. Les ADF sont considérés par les experts comme le plus meurtrier des quelque 120 groupes armés qui arpentent l'est de la RDC, beaucoup d'entre eux étant le produit de deux guerres régionales menées il y a un quart de siècle.

En 2010, deux attentats à la bombe avaient visé à Kampala des supporters assistant à la finale de la Coupe du monde de football, faisant 76 morts. Ils avaient été revendiqués par les islamistes somaliens shebab.

Ces attaques, les premières commises par les insurgés somaliens en dehors de leur pays, ont été perçues comme une vengeance après l'envoi par l'Ouganda de troupes dans ce pays déchiré par la guerre, dans le cadre de l'Amisom, mission de l'Union africaine destiné à épauler les autorités somaliennes dans le combat contre les shebab.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Bondi: hommage aux victimes de l'attentat des sauveteurs en mer

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Les sauveteurs en mer de Bondi ont rendu hommage aux victimes de l'attentat de Bondi, à Bondi Beach. (© KEYSTONE/EPA/BIANCA DE MARCHI)

Des centaines de sauveteurs en mer australiens ont rendu hommage samedi aux 15 personnes tuées lors de l'attentat antisémite de la plage de Bondi, à Sydney.

L'Australie se prépare à observer une journée de recueillement national dimanche, une semaine après avoir connu sa pire tuerie depuis près de 30 ans.

Dès samedi, des centaines de sauveteurs en mer, équipés de leur surf et vêtus de leur uniforme rouge et jaune, se sont rassemblés sur cette plage mythique, emblématique du mode de vie australien.

Ils y ont observé trois minutes de silence, certaines personnes en larmes se serrant dans les bras, alors qu'un hélicoptère de leurs clubs et associations survolait la plage.

Ces secouristes, dont certains qui n'étaient pas en service dimanche dernier ont mis des enfants à l'abri lorsque les assaillants tiraient sur la foule, ont rendu hommage aux victimes.

Dans des messages, ils ont dénoncé la "tragédie qui s'est déroulée à Bondi" et fait part de leur "compassion pour la communauté juive prise pour cible par l'attaque".

"Nous rendons hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie, qui ont risqué la leur et qui en ont sauvé: nous n'oublierons jamais", est-il encore écrit.

Deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, ont tué 15 personnes et blessé des dizaines d'autres en ouvrant le feu contre un rassemblement pour la fête juive d'Hanouka.

L'attentat commis dimanche soir "semblerait avoir été motivé par l'idéologie du groupe djihadiste État islamique", selon les autorités, alors que l'enquête se poursuit.

Après avoir annoncé qu'il comptait durcir la législation australienne contre l'extrémisme, le Premier ministre Anthony Albanese a annoncé vendredi un programme de rachat des armes à feu en circulation.

Dimanche, une semaine après l'attentat qui a provoqué le choc et la stupeur dans le pays, la population est invitée à allumer des bougies à 18h47 (08h47 en Suisse), à l'heure où tout a basculé sur la plage.

Ce sera "un moment pour faire une pause, réfléchir et affirmer que la haine et la violence ne définiront jamais qui nous sommes en tant qu'Australiens", a déclaré M. Albanese.

Une journée de deuil national se tiendra par ailleurs en 2026, a-t-il dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Descente de Val d'Isère: duel Vonn-Goggia

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Lindsey Vonn sera l'une des favorites de la descente de Val d'Isère samedi (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Duel de légendes pour la descente de Val d'Isère samedi sur la piste Oreiller-Killy. Lindsey Vonn et Sofia Goggia devraient jouer les premiers rôles et les Suissesses le rôle de spectatrices.

Vonn-Goggia, on se croirait revenu en 2018 lors des JO de Pyeongchang. A l'époque, Goggia avait remporté l'or et l'Américaine le bronze. Ce ne sera pas sur une piste olympique cette fois-ci, mais en prévision du rendez-vous de février à Cortina.

Bluffante à St-Moritz, Lindsey Vonn a réussi à 41 ans l'un des plus grands exploits du sport. Sa mission se poursuit et avec son coach Aksel Lund Svindal, la dame aux 83 succès en Coupe du monde dispose d'un allié de poids.

Côté suisse, les entraînements n'ont pas permis de distinguer une athlète capable de se glisser au moins dans le top 10. Avoir comment les anciennes Joana Hählen et Jasmine Flury vont se comporter, ainsi que la Valaisanne Malorie Blanc.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Descente de Val Gardena: Odermatt veut sa 51e victoire

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Marco Odermatt espère bien signer sa 51e victoire samedi (© KEYSTONE/AP/Alessandro Trovati)

Vainqueur jeudi de la descente sprint, mais battu par Jan Zabystran lors du Super-G de Val Gardena, Marco Odermatt veut sa revanche. Et ce dès samedi avec la vraie descente de la Saslong.

Vainqueur des deux dernières descentes italiennes, Odermatt sera le grandissime favori à sa propre succession. Dominateur lors de l'entraînement, le patron de la Coupe du monde va quand même devoir s'employer et prier que les conditions météorologiques n'avantagent pas trop les dossards élevés.

Car jeudi dans le Ciaslat, "Super Marco" a appuyé sur le champignon comme personne. Mais le Nidwaldien sait qu'il peut faire encore mieux. Sorti en Super-G mais 2e de la descente, Franjo von Allmen sera gonflé à bloc. Le champion du monde de la spécialité peut aussi profiter de la possible fatigue du skieur d'Hergiswil, qui aura encore le géant d'Alta Badia dimanche pour clore une fin de semaine dantesque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Opération de "vengeance" US contre l'EI en Syrie

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Pete Hegseth, secrétaire à la Défense des Etats-Unis, a annoncé une opération de "vengeance" en Syrie, après l'attaque attribuée à l'EI qui a coûté la vie à deux soldats américains et un interprète. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

L'armée américaine a débuté vendredi une opération en Syrie pour "éliminer des combattants du groupe Etat islamique, des infrastructures et des sites d'armement", a annoncé le chef du Pentagone Pete Hegseth sur X.

Il s'agit d'une "réponse directe" et d'une "déclaration de vengeance" après l'attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur à Syrie, a-t-il ajouté, en affirmant: "Aujourd'hui nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d'ennemis. Et nous allons continuer."

Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le Centcom, a lui évoqué sur la même plateforme une frappe "massive", sans donner davantage de détails.

Des frappes ont été menées dans le désert près de la ville de Homs et dans des zones rurales près de Deir ez-Zor et Raqqa, a affirmé à l'AFP une source sécuritaire syrienne.

Aux explosions ont succédé "des éclats de tirs de calibre moyen dans le désert" au sud-ouest de Raqqa, a déclaré un responsable de la province, ajoutant qu'il s'agit de zones sous le contrôle du gouvernement syrien.

L'homme qui a tué trois Américains dans la région désertique de Palmyre a été identifié comme étant un membre des forces de sécurité syriennes. C'est la première fois qu'un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir, il y a un an, d'une coalition islamiste qui a effectué un rapprochement avec les Etats-Unis.

Le groupe djihadiste Etat islamique avait contrôlé la région de Palmyre avant d'être défait en Syrie par une coalition internationale en 2019.

Malgré sa défaite, ses combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques.

Lors de la visite du président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, à Washington le mois dernier, Damas avait rejoint la coalition internationale antidjihadiste menée par les Etats-Unis.

Les forces américaines en Syrie sont notamment déployées dans les zones sous contrôle kurde dans le nord, ainsi que dans la base d'Al-Tanf, près de la frontière jordanienne.

Le retour au pouvoir de Donald Trump, sceptique de manière générale sur les déploiements de soldats américains à l'étranger, pose la question du maintien de cette présence militaire.

Le Pentagone avait annoncé en avril que les Etats-Unis réduiraient de moitié le nombre de soldats américains en Syrie, dont l'effectif total actuel n'est pas officiellement connu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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