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International

La sombre litanie de fusillades se poursuit

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Une nouvelle fusillade a ensanglanté samedi les Etats-Unis: trois personnes sont mortes et onze autres ont été blessées à Philadelphie. (© KEYSTONE/AP/Michael Perez)

Au moins six personnes sont mortes dans la nuit de samedi à dimanche aux Etats-Unis au cours de fusillades. Ces événements s'ajoutent à une série de drames auxquels les élus peinent à répondre, car freinés par les réticences à réguler davantage le port d'armes.

A Philadelphie, dans le nord-est, des tireurs ont ouvert le feu sur la foule dans une rue bondée. "Quatorze personnes (...) ont été touchées par des tirs et hospitalisées", a déclaré aux journalistes l'inspecteur de police D.F. Pace. "Trois de ces personnes, deux hommes et une femme, ont été déclarées mortes après leur arrivée dans les hôpitaux, atteintes de multiples blessures par balle".

Et à Chattanooga, dans le Tennessee (sud), deux personnes sont mortes par balles et une troisième a succombé après avoir été percutée par un véhicule lors d'une fusillade, selon la police locale. "Plus d'un tireur était impliqué", a indiqué la cheffe de la police de Chattanooga, Celeste Murphy, à la presse.

Le pays est marqué par une flambée de violences par armes à feu, en particulier la tuerie dans une école au Texas le 24 mai (19 enfants et deux enseignantes tués). Depuis, plus d'une vingtaine de fusillades ont eu lieu, selon l'association Gun Violence Archive.

"Eclaboussures de sang"

L'inspecteur Pace, à Philadelphie, a précisé aux médias locaux que les policiers allés sur place avaient "observé plusieurs tireurs ouvrant le feu sur la foule" dans la zone animée de South Street. Selon lui, les policiers ont ouvert le feu sur l'un des tireurs qui a laissé tomber son arme et s'est enfui, mais l'on ne sait pas s'il a été touché.

D'après l'inspecteur Pace, deux armes semi-automatiques ont été retrouvées sur place, dont l'une avec un chargeur à grande capacité. Un témoin, Eric Walsh, a décrit au Philadelphia Inquirer les gens fuyant la fusillade "avec des éclaboussures de sang sur des baskets blanches et des genoux écorchés, des coudes écorchés".

Le président démocrate Joe Biden avait appelé jeudi le Congrès à restreindre les ventes de fusils d'assaut et fustigé les élus républicains qui s'y opposent, déplorant que "trop d'endroits du quotidien (soient) devenus des lieux de tuerie, des champs de bataille".

Le sénateur démocrate Chris Murphy travaille avec un groupe de parlementaires issus des deux grands partis américains sur des réformes, une tâche ardue car les républicains rejettent quasi systématiquement la plupart des mesures destinées à réguler les armes.

"Possibilité de succès"

M. Murphy a dit dimanche que le groupe espérait élaborer une série de lois qui pourrait avoir le soutien d'au moins dix républicains, en plus de l'accord attendu de presque tous les démocrates. "Je pense que la possibilité de succès est meilleure que jamais", a-t-il déclaré à CNN. "Mais je pense que les conséquences d'un échec pour toute notre démocratie sont plus importantes que jamais".

Les mesures en cours d'élaboration comprendraient probablement, selon lui, "un investissement important dans la santé mentale, des fonds pour la sécurité des écoles et quelques changements modestes mais forts dans les lois sur les armes à feu", y compris une expansion des vérifications des antécédents pour les achats d'armes à feu.

Selon un sondage de CBS News, une majorité d'Américains se disent favorables à un durcissement des règles sur la possession d'armes, 81% disant par exemple être pour une vérification des antécédents pour tous les acheteurs potentiels. Mais, d'après ce sondage, ils jugent que le passage de telles restrictions est notamment entravé par l'inaction des politiques.

"Assez"

Face à la répétition des violences, Joe Biden a encore dit "assez" dimanche. "Au Texas, vous pouvez avoir 18 ans et acheter une arme d'assaut - même si vous ne pouvez pas acheter de pistolet avant d'avoir 21 ans. Si nous ne pouvons pas interdire les armes d'assaut comme nous le devrions, nous devons au moins augmenter l'âge pour acheter des armes d'assaut à 21 ans", a-t-il tweeté.

Aux Etats-Unis, 393 millions d'armes à feu -- plus que la population -- circulaient en 2020. Outre la tuerie du Texas, une série de fusillades meurtrières se sont produites récemment. Le 14 mai, un homme blanc se définissant comme "raciste" et "antisémite" a ainsi tué dix personnes noires dans un supermarché de Buffalo, à la frontière entre les Etats-Unis et le Canada.

Et quatre personnes ont été tuées lors d'une fusillade dans un hôpital de Tulsa (Oklahoma). Le tireur visait le médecin qui l'avait opéré du dos et qu'il jugeait responsable de ses douleurs, selon la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Giorgio Armani n'exclut plus une vente de son empire

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"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré Giorgio Armani (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/DANIEL DAL ZENNARO)

Le maître de la mode italienne Giorgio Armani, 89 ans, qui a toujours défendu farouchement l'indépendance de son groupe de luxe, n'exclut plus une vente ou une entrée en Bourse une fois qu'il ne sera plus aux commandes.

"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré M. Armani dans une interview écrite avec l'agence Bloomberg publiée vendredi.

"Je n'envisage pas pour l'instant un rachat par un grand conglomérat du luxe" mais "je ne veux rien exclure a priori, car ce serait un comportement pas très entrepreneurial", explique-t-il.

Quant à une entrée en Bourse, "nous n'en avons pas encore discuté", mais "c'est une option qui pourrait être envisagée, espérons-le, dans un avenir lointain", commente M. Armani.

"Les grands groupes ont de plus en plus de marques historiques dans leur ligne de mire", déplore toutefois le vétéran de la mode italienne.

Si un rachat "peut assurer la croissance d'une part, cela entraîne d'autre part un inévitable changement de valeurs et des bouleversements importants, y compris pour le style", prévient-il.

Ces vingt dernières années, plusieurs groupes italiens se sont fait racheter par le géant français du luxe LVMH, comme Fendi, Bulgari et Loro Piana. Son rival Kering s'est emparé de Gucci et détient une part de 30% dans Valentino avec une option permettant de monter à 100%.

Interrogé sur sa succession, M. Armani estime que "la meilleure solution serait un groupe de personnes de confiance qui me sont proches et que j'ai choisies".

Giorgio Armani, qui n'a pas d'enfant, a évoqué dans ce contexte les dirigeants de la fondation de son groupe, en particulier Leo Dell'Orco, qui l'a aidé à gérer sa société pendant des années, ainsi que ses nièces Silvana et Roberta Armani et son neveu Andrea Camerana.

"La fondation décidera et gouvernera l'avenir du groupe Armani car ce sont les personnes les plus proches de moi qui sont aux commandes", souligne M. Armani.

Le groupe Armani a enregistré en 2022 un chiffre d'affaires de 2,35 milliards d'euros (2,28 milliards de francs au cours du jour), en hausse de 16,5%, et a vu son bénéfice opérationnel (Ebit) grimper de 30% à 202,5 millions d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

Julian Nagelsmann à la tête de l'équipe d'Allemagne jusqu'en 2026

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Julian Nagelsmann a trouvé son bonheur à la tête de l'équipe d'Allemagne. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

L'avenir de Julian Nagelsmann s'écrira toujours avec l'équipe d'Allemangne. Convoité par le Bayern Munich, le sélectionneur a prolongé son contrat jusqu'à la Coupe du monde 2026.

Après avoir été écarté à la surprise générale du Bayern Munich en mars 2023, Julian Nagelsmann (36 ans) a pris la tête de la sélection allemande six mois plus tard, pour un contrat initial qui allait jusqu'à l'Euro-2024 à domicile. On rappellera que l'Allemagne rencontrera la Suisse à Francfort le 23 juin lors de l'ultime journée de la phase de poules.

"C'est le coeur qui a parlé", indique Julian Nagelsmann dans un communiqué diffusé par la Fédération allemande (DFB). Sous sa férule, l'Allemagne a retrouvé un certain lustre avec deux succès probant le mois dernier contre la France (2-0) et les Pays-Bas (2-1).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Kiev revendique la destruction d'un bombardier russe

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Des secouristes ukrainiens à l'oeuvre à Dnipro vendredi après des frappes russes qui auraient fait au moins huit morts dans la région, dont deux enfants. (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE HANDOUT)

Au moins huit personnes, dont deux enfants, ont été tuées lors de frappes russes nocturnes visant la zone de Dnipropetrovsk (centre-est), ont indiqué vendredi les autorités ukrainiennes. Kiev affirme avoir pour la première fois abattu un bombardier stratégique russe.

De son côté, la Russie a annoncé la mort d'un membre d'équipage dans le crash d'un avion Tupolev-22M3 suite à une "défaillance technique", sans mentionner d'implication ukrainienne. Les deux pays semblent évoquer le même appareil.

Dans le district ukrainien de Synelnykové, au sud-est de Dnipro, capitale régionale, "plus de dix maisons ont été endommagées" et "six personnes sont mortes dont des enfants de six et huit ans", a indiqué le ministre ukrainien de l'Intérieur Igor Klymenko sur Telegram.

Dans la ville de Dnipro, où un immeuble résidentiel à quatre étages et "des infrastructures civiles" ont été touchés, deux personnes ont été tuées, a-t-il ajouté prévenant que le bilan risque de s'alourdir.

Au moins 25 personnes ont été blessées, selon le gouverneur de la région.

La compagnie publique ukrainienne des chemins de fer Ukrzaliznytsia a dénoncé vendredi "un bombardement massif" de ses infrastructures à Dnipro et sa région faisant état d'une employée tuée et des sept autres blessés.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau appelé ses partenaires à envoyer "des systèmes de défense aérienne à l'Ukraine".

Ces systèmes "ne doivent pas être stockés dans des entrepôts mais déployés dans des villes et des communautés confrontées à la terreur", a-t-il plaidé.

La Russie bombarde quotidiennement des villes ukrainiennes et Kiev dit éprouver un manque aigu de munitions pour repousser ces attaques, alors que l'aide occidentale se réduit ou arrive en retard.

Le patron de la CIA Bill Burns a ainsi prévenu jeudi que l'Ukraine peut perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de l'année 2024, à moins que les Etats-Unis ne lui fournissent davantage d'aide militaire.

La Chambre américaine des représentants a annoncé qu'elle voterait samedi sur une enveloppe de 61 milliards de dollars d'aide à Kiev, bloquée depuis des mois.

Au total, la Russie a tiré 22 missiles et 14 drones explosifs sur l'Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi, a déclaré dans la matinée l'armée de l'air ukrainienne, affirmant avoir abattu 29 de ces engins.

Abattu en mission de combat

Le commandant de l'armée de l'air ukrainienne Mykola Olechtchouk a affirmé vendredi que ses forces avaient, "pour la première fois", "détruit un bombardier stratégique à longue portée Tu-22M3, porteur de missiles de croisière X-22".

"Je remercie tous ceux qui ont rendu possible ce résultat aujourd'hui. Le mal sera puni!", s'est félicité le commandant Olechtchouk.

L'Ukraine avait déjà revendiqué la destruction d'un appareil de ce type en août, mais il se trouvait au sol et non dans les airs.

Selon le renseignement militaire ukrainien (GUR), il s'agit cette fois d'un avion qui a participé aux bombardements nocturnes et "a été abattu à la suite d'une opération spéciale".

L'impact dans les airs a eu lieu "à une distance d'environ 300 kilomètres de l'Ukraine", a affirmé le GUR selon lequel le bombardier, qui effectuait une "mission de combat", s'était écrasé dans la région de Stavropol, dans le sud de la Russie.

Le ministère russe de la Défense n'a lui pas confirmé de tirs ukrainiens visant un de ses avions, mais une source au sein de l'armée a indiqué à l'agence de presse d'Etat TASS qu'un bombardier supersonique Tupolev-22M3 "s'est écrasé dans la région de Stavropol après une mission de combat, en rentrant sur sa base".

L'appareil n'avait pas d'armements à bord, selon cette source.

Le gouverneur de la région de Stavropol a déclaré pour sa part qu'un Tupolev-22M3 s'était écrasé dans cette zone après un incident "technique", tuant au moins "un membre d'équipage".

"Un avion est tombé dans les champs dans le district de Krasnogvardeiskiï", a écrit Vladimir Vladimirov sur Telegram.

"Selon les données préliminaires, une défaillance technique est à l'origine de l'accident", a-t-il dit, sans donner plus de détails.

Deux autres membres d'équipage de l'appareil, un Tu-22M3, ont été retrouvés vivants, et les secours cherchent toujours le quatrième, a-t-il précisé.

Le district de Krasnogvardeiskiï, où est tombé l'avion russe, se situe à quelque 300 km de la frontière ukrainienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trois suspects d'agression contre un proche de Navalny arrêtés

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Leonid Volkov, ici en 2018, avait été attaqué le 12 mars à coups de marteau devant son domicile à Vilnius. (© KEYSTONE/AP/JEAN-FRANCOIS BADIAS)

Les autorités de Vilnius et Varsovie ont annoncé vendredi l'arrestation en Pologne de deux ressortissants polonais. Ils sont soupçonnés d'avoir agressé en mars Leonid Volkov, proche allié du défunt opposant russe Alexeï Navalny. Le commanditaire a aussi été arrêté.

Attaqué le 12 mars à coups de marteau devant son domicile à Vilnius, M. Volkov, âgé de 43 ans et ex-bras droit de l'opposant russe mort en prison Alexeï Navalny, avait dû être brièvement hospitalisé.

Les services de renseignement lituaniens, qui ont rapidement évoqué une attaque probablement "organisée par la Russie", ont ensuite soupçonné qu'elle avait été perpétrée par quelqu'un recruté au niveau local.

Expulsion prévue

"Deux personnes soupçonnées d'avoir agressé le chef de l'opposition russe Leonid Volkov sont détenues en Pologne", a déclaré vendredi le président lituanien Gitanas Nauseda à la presse, annonçant leur expulsion vers la Lituanie, sans donner d'autres détails.

"Les suspects ont été arrêtés le 3 avril en République de Pologne, à Varsovie, a déclaré pour sa part à la presse Justas Laucius, chef du bureau des procureurs de Vilnius.

"Il s'agit de deux citoyens polonais", a-t-il dit ajoutant que l'opposant avait été attaqué "en raison de ses activités politiques et de ses opinions"

Le premier ministre polonais a également annoncé vendredi l'arrestation du commanditaire bélarusse de l'attaque. "Un Bélarusse travaillant pour les Russes, qui a chargé deux Polonais de l'attentat contre le collaborateur de Navalny, a été placé en détention, a indiqué Donald Tusk sur le réseau social X, sans donner d'autres détails.

Lors d'une conférence de presse commune, la police et le parquet ont cependant refusé de dire s'ils disposaient de preuves permettant d'établir que l'agression de Volkov était liée aux services spéciaux russes.

La police polonaise a confirmé sur le réseau social X avoir interpellé deux personnes sous le coup d'un mandat d'arrêt européen, soupçonnées "d'attaque contre un opposant russe" et qui ont été conduites devant le parquet de Varsovie.

Leonid Volkov "heureux"

Leonid Volkov s'est aussitôt déclaré "heureux" de cette annonce. "Je ne connais pas encore d'autres détails, mais je peux dire que j'ai vu avec quelle énergie et quelle persévérance la police lituanienne a travaillé sur cette affaire au cours du mois dernier, et je suis très heureux que ce travail ait porté ses fruits", a écrit l'opposant russe sur le réseau Telegram.

"Nous connaîtrons bientôt les détails. J'ai hâte de les connaître!", a-t-il ajouté.

L'agression contre M. Volkov a eu lieu près d'un mois après la mort, le 16 février, d'Alexeï Navalny dans une colonie pénitentiaire de l'Arctique où il purgeait une peine de 19 ans pour "extrémisme" - mort imputée par ses proches au président russe Vladimir Poutine - et quelques jours avant l'élection qui a entériné le maintien au pouvoir du chef du Kremlin.

Attentat en préparation contre Zelensky?

L'arrestation des deux hommes suspectés d'attaque contre M. Volkov intervient après l'annonce jeudi de l'interpellation en Pologne d'un homme soupçonné d'aider le renseignement russe à préparer un éventuel attentat contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le ressortissant polonais, uniquement identifié comme Pawel K., avait pour tâche de "collecter et fournir des informations aux services de renseignement militaire de la Fédération de Russie" et les aider "à planifier une éventuelle tentative d'assassinat d'un chef d'Etat étranger, le président ukrainien Volodymyr Zelensky", selon un communiqué du parquet polonais paru jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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