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International

Combattants pro-Kiev en Russie et frappes russes en Ukraine

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Une frappe russe sur un immeuble résidentiel a coûté la vie à trois personnes et fait des dizaines de blessés dans une ville du centre de l'Ukraine mardi. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/EPA/IGOR TKACHENKO)

Moscou a affirmé mardi avoir "repoussé" des incursions armées menées sur son territoire par des combattants russes pro-Ukraine qui ont fait un mort. Une frappe russe sur la ville ukrainienne de Kryvyï Rig a elle tué au moins trois personnes, selon Kiev.

Cette frappe russe qui a touché un immeuble d'habitation à Kryvyï Rig (centre), ville natale du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a également fait près de 40 blessés, dont des enfants.

"Trois morts et 38 blessés. Il y a des enfants blessés", a indiqué sur Telegram le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko, précisant que le bilan pourrait encore grimper.

Sur le front diplomatique, les Etats-Unis ont annoncé mardi une nouvelle aide militaire de 300 millions de dollars à l'Ukraine, bien loin toutefois de la grande enveloppe réclamée par le président Biden, toujours bloquée au Congrès.

Un mort et dix blessés sur sol russe

Mardi matin, selon le ministère russe de la Défense, des combattants venus d'Ukraine ont tenté de pénétrer dans les régions frontalières de Belgorod et de Koursk, équipés de chars et de blindés et après un "pilonnage intensif" au cours de la nuit. Cette offensive survient trois jours avant le début de la présidentielle russe, qui doit voir triompher Vladimir Poutine en l'absence de toute opposition.

"Grâce à l'abnégation des militaires russes, toutes les attaques des formations terroristes ukrainiennes ont été repoussées", a affirmé le ministère russe. Un membre de la défense territoriale a toutefois été tué et dix civils blessés mardi dans l'incursion dans la région de Belgorod, a annoncé son gouverneur.

Moscou, qui affirme avoir infligé de lourdes pertes à son adversaire, a affirmé avoir "repoussé" une attaque de saboteurs venus d'Ukraine sur le village frontalier de Tiotkino, dans la région de Koursk.

La capture de ce village avait été revendiquée quelques heures plus tôt sur Telegram par les combattants d'une unité pro-Ukraine baptisée "Légion Liberté de la Russie", à l'origine de précédentes incursions armées. Ces combattants, qui se disent russes, avaient annoncé dans la matinée avoir traversé la frontière depuis l'Ukraine, publiant une vidéo sur laquelle on peut voir trois blindés rouler dans le noir sur un chemin de campagne.

Dépôts énergétiques en feu

Cette incursion armée survient après une importante attaque de drones ukrainiens en Russie dans la nuit de lundi à mardi, notamment sur deux sites énergétiques qui ont été ravagés par des incendies, dont l'un à des centaines de kilomètres du front.

Un drone s'est également écrasé dans la journée sur la mairie de Belgorod, ville proche de l'Ukraine régulièrement visée, et un autre sur le toit d'un centre commercial, sans faire de victimes, selon le gouverneur Viatcheslav Gladkov.

Confronté depuis plus de deux ans à des bombardements quotidiens, Kiev réplique régulièrement en frappant des régions frontalières à l'aide d'artillerie ou de drones. Les incursions terrestres sont rares.

Selon les autorités russes, des drones ukrainiens ont visé notamment Orel, dans la région du même nom, et Kstovo (région de Nijni-Novgorod), deux villes russes situées respectivement à 160 et 800 km de la frontière ukrainienne, y incendiant des dépôts énergétiques.

Village capturé dans l'Est

Sur le front en Ukraine, les forces russes ont affirmé continuer leur progression avec la capture du village de Nevelské, dans l'Est, près de la ville de Donetsk qui est déjà sous contrôle russe. Cette revendication intervient au lendemain de propos optimistes du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a assuré que ses militaires avaient "stoppé" l'avancée russe.

La marine ukrainienne a de son côté revendiqué mardi la destruction d'un "poste de commandement" russe installé sur un pétrolier échoué sur l'isthme de Kinbourn, en mer Noire, près de l'estuaire du fleuve Dnipro. . Les forces russes grignotent du terrain depuis des semaines dans l'est de l'Ukraine, notamment avec la chute mi-février de la ville-forteresse d'Avdiïvka.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Rafah: l'Algérie prépare une résolution au Conseil de sécurité

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Le bombardement israélien de lundi à Rafah a mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés, faisant des dizaines de morts. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

L'Algérie prépare un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU "pour arrêter le massacre à Rafah", a annoncé mardi son ambassadeur à l'issue d'une réunion d'urgence à huis clos. Il n'a pas précisé quand il espérait pouvoir mettre le texte au vote.

"L'Algérie va faire circuler cet après-midi un projet de résolution sur Rafah [...] Ce sera un texte court, un texte clair, pour arrêter le massacre à Rafah", a déclaré Amar Bendjama à la presse.

Alger avait réclamé lundi cette réunion d'urgence du Conseil, au lendemain d'une frappe israélienne nocturne à Rafah qui a mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés, faisant 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la santé à Gaza.

Depuis, la défense civile de la bande de Gaza a annoncé mardi la mort de 21 personnes dans une autre frappe israélienne sur un camp de déplacés dans le sud du territoire palestinien.

L'ambassadeur chinois Fu Cong a dit espérer un vote sur la résolution cette semaine, car "des vies sont en jeu".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Dernières joutes oratoires au procès Trump à New York

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En arrivant mardi au tribunal de Manhattan, Donald Trump a évoqué un "jour dangereux" pour les Etats-Unis d'Amérique, se présentant une nouvelle fois comme une victime. (© KEYSTONE/AP/Spencer Platt)

Défense et accusation se sont livrées mardi à une passe d'armes finale lors de leur plaidoirie au procès de l'ancien président américain Donald Trump à New York. C'est le dernier acte avant que les douze jurés se retirent pour décider d'un verdict historique.

Après six semaines de débats, dominés par des histoires de sexe, d'argent et de politique, le jury va se retrouver à huis clos, peut-être dès mercredi. L'ancien président des Etats-Unis, qui aspire à revenir à la Maison-Blanche, est accusé de 34 falsifications de documents comptables, destinées à cacher un paiement de 130'000 dollars à l'actrice pornographique Stormy Daniels visant à éviter un scandale sexuel à la toute fin de sa campagne présidentielle de 2016.

Pour l'accusation, ce paiement est une dépense de campagne dissimulée et il a servi à Donald Trump à "corrompre" l'élection remportée sur le fil contre Hillary Clinton. "Le coeur de cette affaire, c'est un complot et une dissimulation", a martelé mardi le procureur Joshua Steinglass, lors de son réquisitoire.

"Référendum"

L'argent avait servi à acheter le silence de l'actrice sur une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec le milliardaire républicain, un épisode nié par Donald Trump et qu'elle a longuement évoqué pendant le procès, en parlant d'un acte "consenti", mais où le "rapport de forces" était déséquilibré.

L'histoire de Stormy Daniels "est tortueuse. Elle met les gens mal à l'aise. C'est ce déballage devant le peuple américain que l'accusé voulait éviter", a assuré M. Steinglass.

Mais pour l'avocat de Donald Trump, Todd Blanche, "il n'y avait pas d'intention de frauder et aucun complot pour influencer" le scrutin. Et le paiement à Stormy Daniels n'était que le résultat d'une "extorsion" du candidat républicain. Au bout d'une plaidoirie de trois heures, l'avocat a mis en garde les jurés contre toute tentation de faire de leur verdict un "référendum" pour ou contre Donald Trump.

"Si vous vous en tenez" aux preuves, "c'est un verdict de non-culpabilité, vite fait, bien fait", a-t-il ajouté.

"Jour dangereux"

S'il est jugé coupable, le candidat des républicains à la présidentielle, 77 ans, pourra faire appel et, dans tous les cas, se présenter à l'élection du 5 novembre, mais avec le poids considérable d'une condamnation pénale, alors que son duel avec Joe Biden, 81 ans, s'annonce serré.

L'enjeu est d'autant plus important que ce procès sera probablement le seul à avoir lieu avant la présidentielle, parmi les quatre affaires dans lesquelles Donald Trump est inculpé.

En arrivant mardi au tribunal de Manhattan, Donald Trump a évoqué un "jour dangereux" pour les Etats-Unis d'Amérique, se présentant une nouvelle fois comme une victime de poursuites politiques. Trois de ses enfants sont venus le soutenir, Tiffany, Eric et Donald Jr.

Durant sa plaidoirie, la défense a ciblé le témoin-clé de l'accusation, l'ancien homme de confiance devenu l'ennemi juré de Donald Trump, Michael Cohen. C'est lui qui a payé Stormy Daniels à la toute fin de la campagne de 2016.

Décision à l'unanimité

Une fois Donald Trump à la Maison-Blanche, en 2017, Michael Cohen s'était fait rembourser à l'aide, selon l'accusation, de fausses factures et d'entrées maquillées en "frais juridiques" dans les comptes de la Trump Organization, d'où les poursuites pour falsifications comptables.

Mais Michael Cohen, "c'est le plus grand menteur de tous les temps [...] un champion du mensonge", a assuré Todd Blanche, en rappelant que le témoin a été condamné pour parjure devant le congrès américain et qu'il fait maintenant commerce de son combat contre Donald Trump, avec son podcast.

Le procureur, durant son réquisitoire, a au contraire assuré qu'il existait un plan bien huilé, décidé en amont de la campagne, entre Michael Cohen, Donald Trump et un ancien patron de tabloïd, ami du milliardaire, pour faire disparaître toute révélation embarrassante, quitte à sortir le carnet de chèques.

La défense n'a besoin de convaincre qu'un seul juré de ne pas condamner Donald Trump, car le jury doit prendre sa décision à l'unanimité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Novak Djokovic: une victoire en trois sets pour lancer son tournoi

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Un Novak Djokovic toujours aussi "élastique". (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Quatre jours après son élimination au Geneva Open devant Tomas Machac, Novak Djokovic a entamé la défense de son titre à Paris de bon pied. Sans convaincre pleinement toutefois.

Le no 1 mondial s’est imposé 6-4 7-6 (7/5) 6-4 devant le Jurassien d’adoption Pierre-Hughes Herbert (ATP 142). Même s’il ne fut jamais réellement en danger, Novak Djokovic aurait sans doute aimé forcer la décision bien plus tôt dans les deux derniers sets.

Après ce match en "night session", une programmation que les ténors n'apprécient vraiment pas à Paris , Novak Djokovic espère retrouver le soleil et aussi la lumière jeudi. Il rencontrera au 2e tour l’Espagnol Roberto Carballes Baena (ATP 63).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Au Bangladesh, le cyclone Remal a mis en danger l'habitat des tigres du Bengale

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C'est l'immense forêt de mangroves des Sundarbans, à cheval sur le Bangladesh et l'Inde, où les fleuves Gange, Brahmapoutre et Meghna se jettent dans la mer, qui a été la plus touchée par le cyclone. (image d'archive) (© KEYSTONE/AP/MAHMUD HOSSAIN OPU)

Les experts forestiers du Bangladesh ont manifesté mardi leur préoccupation quant à l'état de l'habitat naturel des tigres du Bengale. Celui-ci a été submergé en profondeur par de l'eau de mer après le passage d'un cyclone.

Le puissant cyclone Remal, qui a ravagé lundi le Bangladesh, a été l'un des plus longs que le pays ait jamais connu, selon un météorologiste bangladais qui accuse le changement climatique d'être à l'origine de cette durée exceptionnelle.

C'est l'immense forêt de mangroves des Sundarbans, à cheval sur le Bangladesh et l'Inde, où les fleuves Gange, Brahmapoutre et Meghna se jettent dans la mer, qui a été la plus touchée.

Forêt submergée

La forêt, qui abrite l'une des plus grandes populations de tigres du Bengale, a été submergée, a précisé Mihir Kumar Doe, directeur du département des forêts du sud du Bangladesh.

"L'ensemble des Sundarbans s'est retrouvé sous l'eau pendant plus de 36 heures lors du cyclone, a précisé M. Doe à l'AFP. "Tous ses étangs d'eau douce, au nombre de plus de 100, ont été emportés par l'eau salée de la marée".

Selon des chiffres officiels, au moins 114 tigres du Bengale vivent dans la partie des Sundarbans située au Bangladesh. Abu Naser Mohsin Hossain, haut responsable des forêts du Bangladesh pour les Sundarbans, s'inquiète pour la faune et la flore si les lacs d'eau douce s'avèrent contaminés.

"Ces étangs étaient la source d'eau douce pour toute la faune des mangroves, y compris les tigres du Bengale, une espèce en voie de disparition", note-t-il.

Dizaines de cerfs et de sangliers morts

M. Doe a précisé que ses équipes avaient retrouvé des dizaines de cerfs tachetés morts, ainsi que des sangliers, principale proie des tigres.

"Nous sommes très inquiets pour les animaux sauvages, y compris les tigres", dit-il, sans être en mesure de dire "si des tigres ou des animaux sauvages ont été emportés par les eaux".

Monirul Khan, spécialiste des tigres et professeur de zoologie à l'université de Jahangirnagar, craint surtout pour les cerfs.

"Les cerfs tachetés sont impuissants face aux fortes marées des cyclones ou aux inondations prolongées de la forêt. Mais les tigres du Bengale, eux, peuvent grimper aux arbres", indique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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