Coronavirus
Trump change de ton, l'Europe travaille à sa relance
Le président Donald Trump a pour la première fois admis que la pandémie de coronavirus prenait des proportions "inquiétantes" dans une partie des Etats-Unis. L'Union européenne s'apprête quant à elle à mettre en oeuvre un plan de relance d'ampleur historique.
Les Etats-Unis ont enregistré mardi pour le huitième jour consécutif plus de 60'000 nouveaux cas de contamination au coronavirus en l'espace de 24 heures, selon le comptage de l'université Johns Hopkins. Le total atteint 3,89 millions de cas positifs.
"Cela va sûrement, malheureusement, empirer avant de s'améliorer. Je n'aime pas dire ça mais c'est comme ça", a déclaré le président Trump, changeant de ton après avoir longtemps été accusé d'être dans le déni face à la flambée du coronavirus.
"Ces dernières semaines, nous avons observé une hausse inquiétante des cas dans de nombreuses régions de notre Sud", a-t-il ajouté, évoquant de "gros incendies" et même une "situation très difficile" en Floride, a-t-il reconnu.
"Nous demandons à tout le monde de porter un masque quand la distanciation physique n'est pas possible", a-t-il lancé, alors qu'il avait lui-même défendu jusqu'ici la "liberté" individuelle en la matière.
Plus de 40'000 morts au Mexique
Si les Etats-Unis demeurent de loin le pays le plus touché au monde, le continent américain n'est pas en reste, a rappelé l'Organisation panaméricaine de la Santé (OPS). "La pandémie ne montre aucun signe de décélération dans la région", a mis en garde sa directrice Carissa Etienne.
Le Brésil, deuxième pays le plus touché du monde, a recensé mardi plus de 1300 décès supplémentaires, à presque 81'500 morts pour près de 2,160 millions de cas confirmés.
Les signaux sont également alarmants en Bolivie où la police a indiqué avoir collecté plus de 400 cadavres des rues et des maisons dans tout le pays au cours des cinq derniers jours, dont 85% de personnes victimes du virus.
Le bilan de l'épidémie a franchi les 40'000 morts au Mexique et les 7000 morts en Colombie, tandis que le Pérou a franchi la barre des 350'000 contaminations. Au Guatemala, c'est un ancien ministre de la Santé, Jorge Villavicencio, qui a succombé au coronavirus, contracté alors qu'il était en détention provisoire pour corruption.
Le Brésil va par ailleurs devenir le premier pays à lancer les tests de phase III du vaccin chinois Coronavac contre le virus, a annoncé à l'AFP le laboratoire Sinovac Biotech.
Clé sous la porte
En Europe, l'heure était à la satisfaction après l'adoption tôt mardi d'un accord "historique" sur un méga-plan de relance post-coronavirus d'un montant de 750 milliards d'euros, après quatre jours d'un sommet marathon sous haute tension à Bruxelles.
Il s'agit du "moment le plus important depuis la création de l'euro", a lancé le président français Emmanuel Macron, d'une "réponse à la plus grande crise de l'UE depuis sa création", a renchéri la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays préside actuellement l'Union.
Le plan prévoit une émission de dette commune, une première, malgré la farouche opposition initiale de la part des quatre pays dits "frugaux" (Pays-Bas, Autriche, Danemark, Suède), rejoints par la Finlande. Il bénéficiera essentiellement aux pays du sud comme l'Italie et l'Espagne.
Le plan de relance et le budget à long terme approuvés par les dirigeants des pays de l'UE doivent être examinés jeudi en séance plénière par le Parlement européen.
Il devrait permettre un retour de la croissance dans tous les pays de l'UE "d'ici 2021", a estimé mardi le ministre allemand de l'Economie Peter Altmaier, saluant une "bonne nouvelle pour des millions d'Européens".
Pour l'heure, la crise a déjà contraint 13% des cafés, bars, restaurants et hôtels d'Espagne à mettre définitivement la clé sous la porte, soit environ 40'000 établissements, a affirmé l'organisation patronale représentant le secteur.
Casques "intelligents"
Le virus continue par ailleurs de mettre à mal de nombreux événements comme le banquet des prix Nobel, prestigieux dîner organisé chaque année en décembre avec les lauréats à Stockholm, qui sera annulé pour la première fois depuis 1956. Les prix eux-mêmes seront néanmoins attribués en octobre, a annoncé mardi la Fondation Nobel.
La pandémie a également eu raison du tournoi de tennis de Washington qui devait marquer la reprise de la saison ATP, et pourrait menacer la tenue de l'US Open.
A Bombay, ville indienne la plus touchée par la pandémie de coronavirus, les autorités ont dévoilé des "casques intelligents" pour mesurer la température de dizaines de personnes par minute, un temps record. Déjà utilisés à Dubaï, en Chine et en Italie, ils pourraient devenir la clé pour stopper le Covid-19 dans les bidonvilles de cette ville tentaculaire de 18 millions d'habitants.
Coronavirus
Le peuple devrait une nouvelle fois se prononcer sur la loi Covid
Le peuple devrait à nouveau voter sur la loi Covid-19. Le comité référendaire a déposé jeudi quelque 60'000 signatures à la Chancellerie fédérale. Il s'oppose à la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 adoptées en décembre par le Parlement.
"Aujourd'hui, le peuple peut mettre un point final aux années sombres que nous avons vécues et enfin surmonter les divisions de la société", a indiqué devant la presse Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution. Il ne doit plus jamais y avoir de certificat Covid, a ajouté le président de Mass-Voll, Nicolas Rimoldi.
Pour le comité référendaire "Mesures NON", voter non à la prolongation de la loi Covid constituera "une contribution importante aux droits populaires, à la démocratie directe et à la réconciliation de la société". Le peuple a de bonnes chances de se prononcer le 18 juin, la date ayant été réservée à titre provisoire pour ce référendum par la Chancellerie fédérale.
En cas de nouvelle vague
La loi Covid-19 a été modifiée une nouvelle fois en décembre dernier. Le Parlement a prolongé jusqu'en juin 2024 certaines dispositions qui ont fait leurs preuves afin d'avoir une base légale en cas de nouvelle vague. La loi arrivait en effet à son terme le 31 décembre 2022.
Les dispositions sur le certificat Covid sont ainsi prolongées. Si le certificat n'est plus utilisé en Suisse, il peut encore être requis à l'étranger. Sa compatibilité internationale doit être garantie.
Les bases légales de l'application de traçage SwissCovid, désactivée depuis le 1er avril 2022, resteront aussi en vigueur. Le logiciel pourra ainsi être réactivé durant l'hiver 2023/2024 en cas de nécessité.
La prolongation concerne également la promotion du développement des médicaments contre le coronavirus et la réglementation pour protéger les personnes vulnérables. De même que des dispositions concernant les étrangers et les frontaliers en cas de fermeture des frontières.
Deux fois oui
La loi Covid-19 est en vigueur depuis le 26 septembre 2020. Elle a été modifiée à plusieurs reprises. Le peuple l'a déjà acceptée à deux reprises en juin et en novembre 2021 à plus de 60%, à la suite de référendums.
Hasard du calendrier, les signatures pour ce troisième référendum ont été déposées quasiment un an après la levée des dernières mesures prise contre la pandémie de coronavirus, notamment l'obligation de porter un masque dans les transports publics et celle d'isoler les personnes infectées.
La situation particulière a en effet pris fin au printemps dernier. La répartition usuelle des compétences a ainsi été rétablie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le Brésil passe le cap des 700'000 morts après trois ans
Le Brésil a passé mardi le cap des 700'000 morts du Covid-19, a annoncé le ministère de la Santé. Ce trois ans après le premier décès dû à la pandémie qui allait faire du pays latino-américain le deuxième Etat le plus endeuillé au monde.
Le premier décès au Brésil, celui d'une quinquagénaire de Sao Paulo (sud-est), était survenu le 12 mars 2020, marquant le début d'une longue crise sanitaire qui allait submerger les hôpitaux, morgues et cimetières du pays.
Seuls les Etats-Unis ont enregistré un pire bilan, avec 1,1 million de décès, d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'épidémie a fait au moins 6,8 millions de morts dans le monde. La gestion de la crise du Covid au Brésil a été marquée par un grand nombre de polémiques entre les milieux scientifiques notamment et l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro.
Celui-ci a longtemps dit que le Covid était une "grippette", préconisé des traitements inefficaces et s'est opposé à la vaccination. Il a refusé de confiner la population au nom de la préservation de la première économie d'Amérique latine, tout en multipliant les bains de foule, le plus souvent sans masque.
Son successeur, Luiz Inacio Lula da Silva, a qualifié Bolsonaro de "génocidaire" et prôné le recours au vaccin, dont il a reçu lui-même une 5e dose devant les caméras en février dernier. "Le vaccin qui est disponible gratuitement dans toutes les unités de santé aurait pu changer la vie des familles qui ont perdu des êtres chers pendant la pandémie", a estimé le ministère de la Santé dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP
L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.
Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.
Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.
L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.
L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid
Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.
Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.
"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.
Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.
"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.
Déjà deux fois oui
Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.
La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.
En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.
Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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