International
Trump à nouveau condamné pour diffamation contre une auteure
L'ex-président américain Donald Trump a été reconnu coupable vendredi à New York par un tribunal civil de diffamation contre l'auteure E. Jean Carroll, sur fond d'accusation de viol dans les années 1990. Il doit lui verser un dédommagement de 83,3 millions de dollars.
En campagne pour être réélu à la Maison-Blanche, M. Trump a immédiatement fustigé sur son réseau social Truth Social une condamnation "ridicule". Il a promis de faire appel.
Le grand favori des primaires républicaines et très probable adversaire à la présidentielle de novembre de l'actuel chef d'Etat américain Joe Biden a dénoncé une nouvelle fois "une chasse aux sorcières dirigée par Biden contre [lui] et le parti républicain".
Ce montant astronomique de plus de 83 millions de dollars, décidé par un jury populaire, comprend notamment 65 millions de dollars de dommages et intérêts "punitifs".
Les jurés ont pointé l'intention de "nuire" de M. Trump, 77 ans, déjà reconnu responsable par le juge de propos diffamatoires à l'encontre de Mme Carroll, 80 ans, qui réclamait au moins 10 millions de dollars de dédommagements pour préjudice moral et professionnel.
Trump déjà condamné
Elizabeth Jean Carroll est une ancienne chroniqueuse de l'édition américaine du magazine Elle, qui a accusé Donald Trump de viol en 1996 dans une cabine d'essayage d'un grand magasin new-yorkais. Sur la foi d'une autre plainte au civil en 2022 pour viol et diffamation, elle l'avait déjà fait reconnaître responsable en mai dernier au civil d'agression sexuelle il y a 28 ans et de propos diffamatoires tenus en 2022. M. Trump avait été alors condamné à verser cinq millions de dollars de réparation.
Le total de ce qu'il doit verser après les procès de 2023 et 2024 s'élève donc à plus de 88 millions de dollars.
Ce second procès, uniquement pour diffamation, découle d'une première plainte civile en 2019. Les audiences avaient commencé le 16 janvier, dans une ambiance électrique, en présence le plus souvent de l'ex-locataire de la Maison-Blanche.
Trump quitte le prétoire
A peine avaient commencé les plaidoiries finales que l'homme d'affaires s'était soudainement levé vendredi de sa chaise et avait bondi hors de la salle d'audience, selon un journaliste de l'AFP. Donald Trump était toutefois revenu dans le prétoire.
L'avocate de Mme Carroll venait de dire que l'ancien président des Etats-Unis d'Amérique avait "continué durant tout le procès à diffamer" sa cliente. "L'homme qui a agressé sexuellement [Mme Carroll] fait ce qu'il veut: il ment, il diffame", a tonné l'avocate, pour qui, le septuagénaire "continue de lui faire du mal sur sa puissante plateforme", Truth Social et ses dizaines de millions d'abonnés.
De fait, le magnat a posté vendredi une vingtaine de messages accusant une nouvelle fois Mme Carroll d'avoir monté "une fausse histoire à la Monica Lewinsky", du nom du scandale de la stagiaire de la Maison-Blanche qui avait failli emporter le président américain Bill Clinton à la fin des années 1990, et de "chercher à extorquer" de l'argent.
"Tarée", "malade", "histoire bidon"
Jeudi, l'ex-président s'était brièvement défendu au procès, mais sa liberté de parole était strictement limitée par le juge pour éviter tout dérapage verbal. Il a simplement indiqué par un "oui" qu'il avait tenu les propos visés par une première plainte en 2019 contre des accusations de viol que venait de lancer, pour la première fois publiquement, E. Jean Carroll dans un livre.
"Elle a dit quelque chose que j'ai considéré comme faux", a dit M. Trump. Mais encore mercredi soir, il avait lancé sur Truth Social 37 attaques contre Mme Carroll qu'il continue de dénigrer et d'insulter en la traitant de "tarée", à l'"histoire bidon", qu'il n'a "jamais vue de [sa] vie". "Elle est malade", avait-il répété durant la procédure.
Le juge avait ordonné que ce second ne porte que sur les propos diffamatoires de Donald Trump et pas sur les accusations de viol de la plaignante.
En plus de cette affaire, quatre procès au pénal attendent l'ancien président américain.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A 40 ans, Lindsey Vonn réintègre l'équipe américaine
Après Marcel Hirscher, une autre grande figure du ski alpin pourrait bien revenir en Coupe du monde. A 40 ans, Lindsey Vonn a réintégré l'équipe des Etats-Unis.
Dans un article du "New York Times", on apprend qu'avec un genou droit tout neuf, l'ancienne speed queen ne ressent plus de douleurs et qu'elle ne verrait pas d'un mauvais oeil une éventuelle participation aux JO de 2026 à Cortina.
Lorsqu'elle a arrêté la compétition voici cinq ans, elle était la femme qui comptait le plus grand nombre de victoires avec 82 succès en Coupe du monde. Depuis, l'ouragan Mikaela Shiffrin est passé par là et lui a subtilisé ce record en le portant pour l'heure à 97.
Lindsey Vonn réintègre l'équipe nationale américaine avec l'ambition de revenir en Coupe du monde. Cela ne sera évidemment pas ce week-end à l'occasion du slalom de Levi, mais la Coupe du monde s'envolera pour l'Amérique du Nord et notamment des épreuves de vitesse à Beaver Creek. Elles utiliseront pour la première fois la piste Birds of Prey, traditionnellement dévalée par les messieurs, et c'est peut-être ce défi qui attire particulièrement Lindsey Vonn.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
A 58 ans, Tyson remonte sur un ring contre le YouTubeur Jake Paul
Agé de 58 ans, la légende des poids lourds Mike Tyson remonte sur un ring. Ceci pour un combat professionnel aux allures d'exhibition vendredi contre le YouTubeur Jake Paul.
Porté par le géant du streaming Netflix et par la société de promotion de Jake Paul, Most Valuable Promotions (MVP), l'évènement programmé à 19h heure locale (02h en Europe) fait remonter Mike Tyson sur un ring, à un âge avancé, face à un YouTubeur de 27 ans devenu boxeur, qui n'était donc pas né du temps de la splendeur de son adversaire.
De nombreux observateurs, notamment l'ancien champion du monde américain de boxe Deontay Wilder, ont fait part de leur préoccupation de voir un quasi-sexagénaire aligné dans un combat professionnel, disant redouter une blessure grave.
Tyson avait dû repousser le combat initialement prévu le 20 juillet, après avoir reçu un traitement médical le 26 mai à bord d'un avion dans lequel il s'était plaint de nausées et de vertiges.
Les organisateurs insistent sur le caractère professionnel du combat, disputé avec l'aval de la commission texane chargée des licences pour les combats de boxe, pour huit reprises de 2 minutes, au lieu des douze rounds de 3 minutes souvent pratiqués par les pro. Tyson n'a plus boxé chez les professionnels depuis juin 2005 et une défaite contre l'Irlandais Kevin McBride.
Au cours de sa carrière tumultueuse débutée en 1985, "Iron Mike", champion du monde des poids lourds, avait remporté 50 victoires dont 44 par KO, mais avait aussi subi six défaites, sa première en 1990 contre James "Buster" Douglas à Tokyo, et deux autres restées célèbres contre Evander Holyfield en 1996 et 1997.
Son dernier championnat du monde remonte à 2002, à Memphis, où le Britannique Lennox Lewis l'avait envoyé au tapis au huitième round.
Jake Paul, YouTubeur aux 20,8 millions d'abonnés, a déjà disputé dix combats professionnels, en remportant neuf. Il avait déjà affronté une vieille gloire des rings, l'Américain Floyd Mayweather Jr., lors d'une exhibition en juin 2021.
Ancien sport très populaire, la boxe peine à rester dans la lumière, et multiplie ces dernières années les affiches non conventionnelles, comme celles de Jake Paul, ou les affrontements entre le roi du MMA Francis Ngannou et les lourds Tyson Fury et Anthony Joshua.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les consommateurs ne sont plus aussi friands de luxe
Les dépenses mondiales dans le secteur du luxe devraient atteindre près de 1500 milliards d'euros (1405 milliards de francs) en 2024, soit une stagnation par rapport à l'année dernière, indique une étude de spécialistes du domaine.
Selon elle, les consommateurs, aux prises avec l'incertitude macroéconomique et la hausse continue des prix des marques, réduisent leurs achats d'articles discrétionnaires. Le taux de croissance des dépenses dédiées au luxe est estimé à entre -1 et 1% d'une année sur l'autre, selon le dernier rapport sur le luxe du cabinet de conseil américain Bain & Company, en partenariat avec Altagamma, l'association professionnelle des fabricants italiens de produits de luxe.
Le marché des produits de luxe personnels devrait donc connaître son premier ralentissement, hors Covid, depuis la Grande Récession de 2008 avec une érosion de 2%, aux taux de change actuels, par rapport à 2023.
L'adhésion aux marques de luxe continue de diminuer, avec une baisse de la clientèle d'environ 50 millions de consommateurs au cours des deux dernières années. Cette tendance est particulièrement marquée chez la génération Z, souligne l'étude.
"Pour reconquérir les clients, en particulier les plus jeunes, les marques devront faire preuve de créativité et élargir les sujets de conversation", soutient l'auteure principale, Claudia D'Arpizio, responsable de la pratique mondiale Mode et Luxe du cabinet, citée dans un communiqué.
Les consommateurs ont en effet changé leurs habitudes: ils orientent désormais leurs dépenses vers les voyages et les événements sociaux, privilégiant les soins personnels et le bien-être par rapport aux biens matériels. Les biens expérientiels comme les yachts, les voitures et les jets, suscitent également un vif intérêt.
Alors qu'ils ne fréquentent plus autant les magasins de luxe physiques, ils sont attirés par les outlets qui "surperforment". Leur utilisation du commerce en ligne elle se normalise après les fluctuations post-pandémie.
Des "petits plaisirs" et du vintage
Par secteurs, les produits de beauté, notamment les parfums, continuent de bien se porter, les clients étant de plus en plus attirés par les "petits plaisirs". Les lunettes connaissent également une dynamique positive, tout comme la joaillerie, grâce à la haute joaillerie et "à une performance remarquablement positive sur le marché américain".
Quant aux montres, à la maroquinerie et les chaussures, elles ont connu un ralentissement, les acheteurs "se tournant vers des produits de moindre qualité et étant de plus en plus sélectifs dans leurs achats, même si les petits accessoires en cuir et les articles d'entrée de gamme intéressent toujours la génération Z". Le marché de l'occasion gagne pour sa part du terrain, avec une forte dynamique sur les bijoux, les vêtements traditionnels et les pièces en cuir.
En Asie, la Chine continentale a connu un net ralentissement cette année, les dépenses intérieures ayant reculé en raison de la confiance terne des consommateurs et de l'exode des touristes chinois vers les régions voisines et l'Europe. Le Japon, qui continue de dominer le marché mondial du luxe, a lui aussi récemment ralenti en raison du réalignement des prix.
Sur le continent américain, les États-Unis montrent des signes de reprise avec une trajectoire trimestrielle ascendante, note l'étude. Ailleurs, les performances sont plus polarisées: le Canada continue de lutter contre le manque de touristes chinois, tandis que le Mexique et le Brésil enregistrent des résultats positifs.
Des dizaines de millions de clients en vue
Dans les pays d'Europe, du Moyen-Orient et de l'Afrique (EMEA), l'Europe affiche une croissance plus forte mais qui se normalise au fil des trimestres, la demande étant soutenue par les flux touristiques dans le sud. Le Royaume-Uni et l'Europe du Nord connaissent un tourisme de luxe plus limités. La situation varie au Moyen-Orient, les tensions régionales ayant un impact sur les dépenses.
Le rapport souligne par ailleurs que les marchés émergents devraient ajouter "plus de 50 millions de consommateurs de luxe de la classe moyenne supérieure d'ici 2030".
Il se montre en outre positif pour le futur. En 2025 le marché du luxe devrait connaître "une légère amélioration, même si cela dépend fortement de l'évolution des scénarios macroéconomiques dans les régions clés et, à l'horizon 2030, s'engager sur une trajectoire positive à long terme."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
International
Moscou "ne se fait aucune illusion" sur l'administration Trump
La Russie "ne se fait aucune illusion" sur l'administration du prochain président américain Donald Trump, ni sur le Congrès républicain qui l'accompagnera. Washington va continuer à vouloir bloquer Moscou, a dit jeudi l'ambassadeur russe à l'ONU à Genève.
"L'Occident continue à chercher des avantages unilatéraux", a affirmé Guennadi Gatilov aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU). Selon lui, la nouvelle administration "ne fera pas grand-chose pour changer" la relation avec la Russie.
Mais Moscou répète être prête à reprendre un dialogue établi sur "un respect mutuel" et un "équilibre des intérêts". L'ambassadeur réitère aussi qu'une paix en Europe ne sera pas possible sans "neutralisation" de l'Ukraine.
Le plan de paix du président ukrainien Volodymyr Zelensky ou son "plan de victoire" n'aboutiront "jamais" à des négociations avec Moscou, a-t-il aussi dit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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