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Une Argentine première femme à diriger l'OMM: revers pour Pékin

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L'Argentine Celeste Saulo va devenir la première représentante d'un pays du Sud à diriger l'Organisation météorologique mondiale (OMM) à Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une Argentine va devenir en janvier prochain la première femme à diriger l'Organisation météorologique mondiale (OMM) à Genève. Elle a été élue jeudi par les Etats membres au détriment d'un Chinois, preuve des luttes désormais pour faire obstruction à Pékin à l'ONU.

En 150 ans, jamais l'OMM n'avait été pilotée par une femme, ni par un représentant d'un pays du sud. Cette élection envoie un signal, alors que les pays émergents ou en développement veulent être davantage associés aux discussions sur le climat.

Le scrutin qui s'annonçait serré aura abouti au bout d'un seul tour seulement. La salle du vote était hermétiquement fermée aux regards extérieurs. Mais une clameur est montée des travées, provoquant une confusion auprès des responsables restés en dehors. Tant tout le monde s'attendait à une longue journée d'élection.

En plus de diriger son agence météo nationale, Mme Saulo, 59 ans, était la première vice-présidente de l'organisation. Avec 108 voix, elle a obtenu les deux tiers des suffrages requis.

Cette experte des nuages a encore promis d'oeuvrer à une institution égalitaire, avec un effort pour les plus vulnérables parmi les 193 Etats membres. Saluant une élection "historique" comme femme et représentante du Sud, elle a dit à Keystone-ATS vouloir être "la voix des pays en développement".

Elle souhaite notamment que les petits insulaires, très affectés par le changement climatique, soient davantage entendus. Avec ce large soutien, elle est "confiante" sur la possibilité d'entamer son mandat de quatre ans avec la "collaboration de tous" contre le réchauffement.

Russo-Suissesse également écartée

Les efforts américains contre tout accès d'un Chinois, cette fois-ci Zhang Wenjian, à la tête d'une agence onusienne importante se vérifient. Après l'élection pour la direction de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) il y a trois ans, Pékin subit un nouveau cuisant revers.

Cette rivalité n'explique pas tout. Selon un diplomate occidental, Mme Saulo était faite pour le poste, alors que le candidat chinois, numéro trois de l'institution, n'était pas aussi adapté à la situation. L'ambassadeur chinois à l'ONU à Genève Chen Xu ne se dit pas déçu, reconnaissant une élection "équitable" qui permettra à tous les membres de collaborer.

Preuve toutefois de la politisation grandissante des élections dans les agences onusiennes, la Russo-Suissesse Elena Manaenkova, numéro deux de l'organisation, était donnée avant le scrutin loin derrière les deux favoris. Revendiquant le soutien de Moscou, elle ne pouvait obtenir un succès dans la situation actuelle.

"Je suis très contente", dit-elle. "Unité, un seul tour, une femme, une représentante des pays du sud", elle salue aussi le profil solide de Mme Saulo. "Il ne s'agit pas de moi, pas de la Suisse, mais de l'organisation" dans ce scrutin, ajoute-t-elle. Le second vice-président de l'OMM Albert Matis était également candidat.

L'organisation a pris de l'importance ces dernières années avec la lutte contre le réchauffement climatique. Comme souhaité par le secrétaire général de l'ONU, elle est en première ligne pour armer tous les pays, notamment ceux en développement, d'un système d'alerte contre les situations météorologiques extrêmes.

Au total, plus de quatre désastres sur cinq sont liés aux situations météorologiques ou climatiques. De 1970 à 2021, ils ont fait environ deux millions de victimes, dont 90% dans les pays en développement, et provoqué pour environ 4300 milliards de dollars de pertes économiques (près de 3900 milliards de francs).

Organisation en charge du GIEC

De plus, important pour la Suisse, l'OMM souhaite augmenter, dans différents papiers, les efforts internationaux face aux effets de la diminution des glaciers.

Après deux mandats, le Finlandais Petteri Taalas va quitter dans quelques mois la direction de l'OMM. Il ne cachait pas qu'il aurait aimé continuer, mais lui-même avait lancé le scénario d'une limitation à deux périodes à la tête de l'organisation. En cas de blocage sur le vote, il était prêt à offrir une solution de secours si les membres le souhaitaient.

Outre Mme Saulo, le Congrès de l'OMM devait encore élire plusieurs autres responsables. L'Emirati Abdullah al-Mandous a été choisi comme président.

La prochaine secrétaire générale pilotera l'institution alors que l'année la plus chaude jamais observée aura très probablement lieu d'ici 2027. L'OMM est aussi l'agence en charge du GIEC dont les experts indépendants lancent les évaluations qui alimentent la réponse de la communauté internationale face au réchauffement climatique. Au total, elle rassemble près de 300 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lobalu remporte le bronze

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Dominic Lobalu, ici à Morat-Fribourg, a obtenu le bronze aux Européens de cross (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Dominic Lobalu a remporté la médaille de bronze aux Championnats d'Europe de cross à Lagoa. Il s'agit de la septième médaille remportée par la Suisse lors des Championnats d'Europe de la discipline.

Dominic Lobalu a remporté la médaille de bronze aux Championnats d'Europe de cross à Lagoa, en Algarve. Il s'agit de la septième médaille remportée par la Suisse lors des Championnats d'Europe de la discipline.

La dernière avait été remportée par Julien Wanders en 2019 à Lisbonne. Le Saint-Gallois a concédé 18 secondes à l'Espagnol Thierry Ndikumwenayo et 15 secondes au champion du monde du 10'000 m, le Français Jimmy Gressier.

Le champion d'Europe du 10'000 m a parfaitement géré sa course dans le Parque Urbano de Lagoa et a remporté sa deuxième médaille de bronze aux Championnats d'Europe après celle obtenue sur le tartan de Rome en 2024 sur 5000 m.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Meillard 2e du slalom de Val d'Isère, victoire pour Haugan

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Loïc Meillard tout de même satisfait de sa 2e place en slalom (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Victorieux du géant samedi, Loïc Meillard a pris la 2e place du slalom de Val d'Isère dimanche. Victoire pour le Norvégien Timon Haugan.

Pa de troisième victoire dans la discipline pour le skieur d'Héérmence et pas de week-end parfait. Mais 180 points en deux jours, cela reste un excellent score pour un Loïc Meillard qui semble avoir enfin lancé sa saison.

Premier sur le parcours matinal, Meillard a parfaitement répondu sur le deuxième tracé, pourtant marqué. Fluide, il n'a pas commis d'erreurs. Il a juste été battu de 0''28 par un Timon Haugan sans doute un poil plus agressif. Henrik Kristoffersen complète le podium à 0''34. Les Norvégiens ont réussi un carton avec encore Oscar Andreas Snadvik 5e et Hans Grahl-Madsen, 6e.

Et les Suisses? Sur les trois autres représentants de Swiss-Ski en deuxième manche, la surprise est venue de Matthias Iten. Dossard 61, le Zougois de 26 ans a réussi un joli coup en se qualifiant tout d'abord pour la deuxième manche. 30e sur le premier tracé, il a eu droit à une piste parfaite pour son deuxième effort et a effectué une jolie remontée pour se classer 10e et marquer au passage ses premiers points en Coupe du monde.

15e et 21e après le run du matin, Daniel Yule et Ramon Zenhäusern n'ont pas réussi à se sublimer en deuxième manche. Pas assez en confiance, le skieur de La Fouly a terminé au 21e rang, alors que le Haut-Valaisan a fini 25e.

Le Vaudois Marc Rochat a quant à lui connu l'élimination, tout comme Tanguy Nef. Le Genevois a enfourché à quelques portes de l'arrivée, et a remis ses rêves de premier podium en Coupe du monde à plus tard. Luca Aerni, 2e en géant la veille, a manqué la qualification en terminant à plus de 3 secondes de Meillard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Chili élit son président, l'extrême droite donnée favorite

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Alerte Info (© )

Les Chiliens votent dimanche pour élire leur président, lors d'un scrutin où l'extrême droite est donnée favorite pour la première fois depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet il y a 35 ans.

Crédité d'une large avance par les sondages, l'ultraconservateur José Antonio Kast, avocat de 59 ans, affronte Jeannette Jara, une communiste modérée représentant une vaste coalition de gauche.

M. Kast, catholique pratiquant et père de neuf enfants, a fait campagne sur la lutte contre la criminalité et la promesse d'expulser les près de 340'000 migrants en situation irrégulière, pour la plupart des Vénézuéliens ayant fui la crise dans leur pays.

En face, Jeannette Jara, 51 ans, ex-ministre du Travail du président sortant Gabriel Boric, promet l'augmentation du salaire minimum et la défense des retraites.

Les Chiliens ont commencé à voter dans la matinée, a constaté l'AFP. Les premiers résultats devraient être connus quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, prévue à 18h00 (22h00 suisses).

Au premier tour le 16 novembre, les deux candidats ont obtenu chacun un quart des suffrages, avec une légère avance pour la gauche. Mais l'ensemble des candidats de droite ont totalisé 70%.

Forte polarisation

Arturo Huichaqueo, un chauffeur de taxi de 57 ans, s'apprête à voter pour Mme Jara "pour ne pas perdre en matière sociale", face à un candidat d'extrême droite qui défend une baisse drastique de la dépense publique.

Francesca Duran, étudiante en anthropologie de 20 ans, fera le même choix, disant préférer Mme Jara à "un fasciste".

José Gonzalez, un transporteur de 74 ans interrogé dans la file d'attente d'un bureau de vote du centre de Santiago, votera pour M. Kast. "On a perdu la sécurité au Chili", estime cet électeur.

Un constat partagé par Gregorio Riera, un Vénézuélien de 49 ans autorisé à voter comme certains résidents au Chili. "Je suis venu du Venezuela à cause du communisme, ce n'est pas pour revenir à la même chose", explique-t-il en référence à Jeannette Jara. Il dit vivre légalement au Chili et soutenir les expulsions de migrants proposés par le candidat d'extrême droite.

La criminalité et l'immigration sont en tête des préoccupations des Chiliens, devant les difficultés économiques liées à une croissance atone.

"Le pays s'effondre", répète à l'envi José Antonio Kast, qui tente pour la troisième fois d'accéder à la présidence, sous la bannière du Parti républicain qu'il a fondé en 2019.

Lors de ses meetings, abrité derrière une vitre pare-balles dans l'un des pays pourtant les plus sûrs d'Amérique latine, il présente le Chili comme en proie au "chaos", attisant l'angoisse des électeurs.

Selon des experts, la peur a grandi bien plus vite que la criminalité.

Si le taux d'homicides a doublé au cours de la dernière décennie, il est en recul ces dernières années et est bien inférieur à la moyenne régionale. Les délits violents, comme les enlèvements et l'extorsion, ont cependant augmenté.

M. Kast, opposé à l'avortement même en cas de viol ainsi qu'au mariage homosexuel, a mis en sourdine pendant cette campagne ses positions conservatrices.

Frustrations

Le discours sécuritaire de la droite et de l'extrême droite au Chili trouve d'autant plus d'écho que le gouvernement sortant a généré des frustrations.

La cote de popularité du président Boric, ancien dirigeant étudiant arrivé au pouvoir après les manifestations massives de 2019 pour davantage d'égalité sociale, tourne autour de 30%.

La révolte sociale, marquée par des violences, a été "très traumatisante" et, conjuguée à la pandémie, elle a produit "un mouvement vers le conservatisme", ajoute la politologue Claudia Heiss.

Cecilia Mora, une retraitée de 71 ans, votera pour Jara afin de préserver les acquis sociaux. Kast lui apparaît comme "un Pinochet sans uniforme", dans un pays où la dictature a fait 3200 morts et disparus entre 1973 et 1990.

M. Kast a soutenu la dictature militaire et assuré que si Pinochet était en vie, il voterait pour lui.

Des enquêtes menées par des médias en 2021 ont révélé que son père, né en Allemagne, avait été membre du parti d'Adolf Hitler. José Antonio Kast affirme que son père a été enrôlé de force dans l'armée allemande et nie qu'il ait été un partisan du mouvement nazi.

Selon Robert Funk, professeur de sciences politiques à l'Université du Chili, les électeurs qui voteront pour Kast le feront "malgré, et non à cause, de son soutien à Pinochet".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Val d'Isère: Loïc Meillard en tête après la 1re manche du slalom

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Le Valaisan d'origine neuchâteloise Loïc Meillard est en tête au terme de la première manche du slalom de Val d'Isère. (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Loïc Meillard est en lice pour un 2e succès ce week-end à Val d'Isère. Le Suisse, vainqueur la veille en géant, fait course en tête devant trois Norvégiens au terme de la première manche du slalom.

Au lendemain d'un incroyable triplé sur la Face de Bellevarde, l'équipe de Suisse peut se permettre de rêver d'une nouvelle victoire avant la deuxième manche (13h00). Loïc Meillard a décroché la première place, juste devant les Norvégiens Timon Haugan (à 0''05), Atle Lie McGrath (à 0''14) et Henrik Kristoffersen (à 0''43).

Le skieur d'Hérémence, auréolé de son premier succès de l'hiver la veille, s'est fait l'auteur d'une manche solide, notamment sur la première moitié du parcours. Troisième du slalom l'an dernier sur cette piste, le Valaisan d'origine neuchâteloise a su profiter d'une piste encore peu marquée, avant que le soleil ne fasse son apparition sur le tracé.

Yule dans le top 15

Trois autres représentants de Swiss-Ski verront la 2e manche. Daniel Yule et Ramon Zenhäusern se sont qualifiés malgré une piste dégradée.

Le skieur de La Fouly a terminé au 15e rang (à 1''78), et le Haut-Valaisan 21e (à 2''04). Dernier Suisse en course, Matthias Iten a réussi un joli coup en terminant 30e (à 2''58) avec son dossard 61.

Déception pour Tanguy Nef

Le Vaudois Marc Rochat a quant à lui connu l'élimination, tout comme Tanguy Nef. Le Genevois a enfourché à quelques portes de l'arrivée, et a remis ses rêves de premier podium en Coupe du monde à plus tard.

Luca Aerni, qui s'est qualifié samedi pour les Jeux olympiques en géant à la faveur de sa 2e place, a manqué la qualification en terminant à plus de 3 secondes de Meillard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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