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Berset appelle à être "efficace" pour préparer aux météos extrêmes

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La communauté internationale doit aider tous les pays à pouvoir s'appuyer sur des données météorologiques adaptées pour anticiper les situations extrêmes selon le président de la Confédération Alain Berset. (© KEYSTONE/GABRIEL MONNET)

Le président de la Confédération Alain Berset demande "des mesures efficaces" pour préparer aux situations météorologiques extrêmes. Lundi au début du Congrès de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) à Genève, il a répété que la Suisse ferait sa part.

"Il en va de notre responsabilité de prendre des mesures efficaces" pour réduire la menace de crises humanitaires, a affirmé le chef du Département fédéral de l'intérieur (DFI) devant les 193 Etats membres. De l'élévation des mers et des océans aux inondations en passant par les vagues de chaleur, les effets sont déjà observés.

Face à cette situation, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a mandaté l'OMM pour faire en sorte que tous les pays soient dotés d'ici 2027 d'un système d'alerte. Actuellement, seuls la moitié d'entre eux peuvent s'appuyer sur des infrastructures adaptées.

Le Congrès de l'OMM, réuni pendant une dizaine de jours, doit avancer sur cette initiative à laquelle des dizaines d'organisations sont associées. "Grâce aux vastes réformes menées ces quatre dernières années, nous avons une organisation forte pour relever ce défi", estime le président de la Confédération.

Au total, plus de quatre désastres sur cinq sont liés aux situations météorologiques ou climatiques. De 1970 à 2021, ils ont fait environ deux millions de victimes, dont 90% dans les pays en développement, et provoqué pour environ 4300 milliards de dollars de pertes économiques (près de 3900 milliards de francs).

Election très serrée

Le succès pour aboutir à des alertes le plus rapidement possible dépendra de dispositifs nationaux "forts", insiste M. Berset. L'OMM, qui fête cette année ses 150 ans, oeuvre pour tenter d'aider à combler les lacunes dans les pays pauvres et en développement.

Et la Suisse également, réitère le président de la Confédération. Elle vient d'alimenter de quatre millions de francs une initiative sur cette question. Elle participe encore au dispositif de l'OMM pour améliorer l'accès aux données météorologiques et climatiques et accompagner la communauté humanitaire pour anticiper des situations extrêmes.

Outre les avancées sur cette question, le Congrès doit nommer le 1er juin le nouveau secrétaire général ou la nouvelle secrétaire générale de l'OMM pour succéder à Petteri Taalas. L'élection s'annonce serrée entre quatre candidats en lice. En cas de blocage, le scénario d'un troisième mandat de quatre ans pour le Finlandais n'est pas exclu. Alors même que l'année la plus chaude jamais observée aura très probablement lieu d'ici 2027, avait annoncé la semaine dernière l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La France annonce des actes antisémites en hausse de "300%"

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Le Premier ministre français Gabriel Attal a évoqué "366 faits antisémites" enregistrés dans le pays au premier trimestre 2024 (archives). (© KEYSTONE/EPA/VALERY HACHE / POOL)

Le gouvernement français a annoncé lundi "une hausse de 300%" des actes antisémites en France au premier trimestre 2024 par rapport à la même période de 2023. Il évoque une "déferlante".

"Personne ne peut nier cette déferlante antisémite", a déclaré le chef du gouvernement, Gabriel Attal, dans un discours lors du 38e dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris.

"Personne ne peut nier le fait qu'on estime que les Français juifs représentent 1% de la population française, mais que plus de 60 % des actes antireligieux sont des actes antisémites", a-t-il ajouté. Il a évoqué "366 faits antisémites" enregistrés en France au premier trimestre 2024.

Face à cette hausse, "pas un acte ne doit rester impuni, pas un antisémite ne doit avoir l'âme tranquille", a affirmé le Premier ministre en promettant de "faire preuve d'une fermeté exemplaire à chaque acte".

Déplorant qu'il ne soit pas possible, dans la loi française, de connaître précisément le nombre et les condamnations pour des actes commis en raison de la religion, il a annoncé avoir demandé au ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, "de trouver les moyens de mettre en oeuvre un recensement de ces cas et de ces condamnations partout en France".

"L'islamisme est un péril grave pour notre République et un des visages les plus dangereux, les plus destructeurs de l'antisémitisme", a-t-il aussi affirmé, promettant de "s'attaquer frontalement à l'islamisme et au séparatisme".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le premier sprint pour Tim Merlier

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Tim Merlier peut lever les bras: le premier sprint du Giro est pour lui. (© KEYSTONE/AP/Gian Mattia D'Alberto/)

Le Belge Tim Merlier a enlevé au sprint la 3e étape du Tour d’Italie disputée sur 166 km entre Novara et Fossano. Tadej Pogacar, qui a tenté d’anticiper le sprint, conserve le maillot rose de leader.

Lors du premier sprint de ce Giro, Tim Merlier a devancé l’Italien Jonathan Milan et l’Erythréen Binam Girmay pour cueillir une huitième victoire en 2024. Cette étape a été marquée par le contre de Pogacar après une attaque du Danois Mikkel Honoré dans l’ultime bosse.

Le Slovène a insisté avec dans sa route Geraint Thomas, le deuxième du général et sans doute son unique rival dans ce Tour d’Italie. Les deux hommes ont été repris à 300 m de la ligne. Mais comme lors des deux premières étapes, Tadej Pogacar a payé de sa personne pour faire de ce Giro un véritable show à sa gloire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Singapore Airlines passe commande de carburant durable à Neste

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Singapore Airlines compte mélanger ce carburant dit durable avec du kérosène (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Singapore Airlines va être le premier client de la compagnie pétrolière finlandaise Neste, qui a construit la plus grande usine de production de carburant d'aviation durable (SAF) du monde sur l'aéroport de Singapour, ont annoncé lundi les deux entreprises.

Le premier transporteur asiatique a signé un accord avec Neste pour acheter et mélanger 1000 tonnes de SAF avec du kérosène, qu'il utilisera avec sa branche low-cost Scoot, selon un communiqué.

Numéro un du secteur, Neste a agrandi l'an dernier une raffinerie sur l'aéroport de Singapour-Changi, pour en faire, selon ses dires, la plus importante unité de production de SAF au monde, avec une capacité d'un million de tonnes par an.

Le carburant d'aviation durable est fabriqué à partir de déchets et résidus de matières premières renouvelables, permettant de réduire de 80% des émissions de CO2 par rapport au kérosène classique sur l'ensemble de leur cycle d'utilisation.

Cité dans le communiqué Alexander Kueper, vice-président pour l'aviation durable chez Neste, dit espérer que cet accord encouragera "une plus grande utilisation adoption des SAF dans toute la région Asie-Pacifique".

Singapour a déclaré en février vouloir demander progressivement à partir de 2026 aux compagnies desservant la cité-Etat d'utiliser des carburants bas carbone. Les compagnies devront utiliser du carburant mélangé avec 1% de SAF en 2026, une teneur qui devra augmenter graduellement jusqu'à 3 à 5% d'ici 2030.

Le SAF est utilisable directement dans les avions actuels, certifiés pour accepter des mélanges à 50% dans le kérosène fossile, et 100% d'ici à 2030. Mais ce carburant bas carbone reste 3 à 5 fois plus cher, et les autorités singapouriennes doivent instaurer une surtaxe sur les billets pour amortir le différentiel de coût.

L'aviation est responsable de 2 à 3% des émissions totales de CO2 mais reste un des secteurs les plus difficiles à décarboner. L'utilisation de carburants durables est vue comme une solution incontournable, mais sans doute insuffisante pour couvrir les besoins de tous les avions.

L'objectif de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), est d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le Hamas accepte une proposition de trêve, Israël bombarde Rafah

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En Israël, des manifestants ont à nouveau appelé lundi pour la libération immédiate des otages israéliens. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dit lundi soir avoir accepté une proposition de trêve soumise par les médiateurs, après le début d'une opération israélienne d'évacuation de dizaines de milliers de personnes de Rafah, au sud de la bande de Gaza assiégée.

Après l'annonce du Hamas, l'armée israélienne a mené d'intenses bombardements sur l'est de la ville surpeuplée de Rafah, d'où les habitants avaient été exhortés à partir, selon l'AFP.

L'évacuation doit préparer le terrain, selon Israël, à une opération militaire terrestre à Rafah, à laquelle s'opposent de nombreux pays, dont les Etats-Unis, principal allié d'Israël, et organisations internationales.

Le Hamas a annoncé dans un communiqué avoir informé l'Egypte et le Qatar, pays médiateurs avec les Etats-Unis, qu'il avait "approuvé leur proposition pour un accord de cessez-le-feu" avec Israël dans la bande de Gaza, dévastée par sept mois de guerre.

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que cette proposition était "loin des exigences israéliennes", tout en ajoutant qu'Israël allait envoyer une délégation "auprès de la médiation pour épuiser les possibilités de parvenir à un accord" de trêve.

Selon un haut responsable du Hamas, Khalil al-Hayya, la proposition comprend trois phases, chacune d'une durée de 42 jours, et inclut un retrait israélien complet de la bande de Gaza, le retour des déplacés et un échange d'otages toujours retenus à Gaza et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, dans le but d'un "cessez-le-feu permanent".

Le secrétaire général de l'ONU a appelé Israël et le Hamas "à faire l'effort supplémentaire nécessaire" pour parvenir à une trêve, selon son porte-parole.

"Le moment est venu"

En Israël, le Forum des familles, une association de proches d'otage, a estimé que "le moment était venu pour toutes les parties concernées (...) de transformer cette opportunité en un accord pour le retour de tous les otages".

"Le 'oui' du Hamas va accroître la pression sur Israël (...) pour conclure un accord", estime Mairav Zonszein, analyste pour l'International Crisis Group (ICG).

A Rafah, devenue un refuge pour plus d'un million de personnes dont une majorité de déplacés, était le théâtre lundi soir de scènes de joie et de tirs en l'air après l'annonce du Hamas sur une trêve.

Des négociations indirectes menées par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte, visant à arracher une trêve associée à la libération d'otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens, avaient débuté samedi au Caire mais s'étaient achevées dimanche sans avancée.

Le Hamas réclamait un cessez-le-feu définitif tandis qu'Israël se dit décidé à détruire le mouvement palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007, considéré comme une organisation terroriste par ce pays, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Malgré les objections internationales, Benjamin Netanyahu a promis de lancer l'offensive sur Rafah, quelle que soit l'issue des négociations, l'armée israélienne affirmant lundi qu'elle était indispensable pour "détruire les quatre derniers bataillons" du Hamas.

Dans cette perspective, elle a dit avoir commencé "une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah", estimant à "environ 100'000" le nombre de personnes concernées.

"Terreur et panique"

Dans des tracts largués sur les quartiers est de Rafah, l'armée israélienne a averti qu'elle "s'apprête à agir avec force contre les organisations terroristes" et demandé aux habitants "d'évacuer immédiatement vers la zone humanitaire élargie d'al-Mawasi", à une dizaine de kilomètres de Rafah.

"Les habitants évacuent dans la terreur et la panique", a déclaré à l'AFP Ossama al-Kahlout, un responsable du Croissant-Rouge palestinien dans l'est de Rafah, précisant que les zones désignées abritaient environ 250'000 personnes.

Des "milliers" de personnes ont quitté l'est de Rafah, a-t-il ajouté plus tard.

Des habitants ont raconté à l'AFP avoir appris la nouvelle après une nuit rythmée par des frappes israéliennes. Certains préparaient leurs affaires, dans leurs tentes inondées par une pluie abondante, ou les entassaient dans des remorques.

L'"évacuation massive" d'une partie de la population est "impossible" à faire de façon "sûre", a souligné le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, alors que le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme jugeait "inhumain" l'ordre d'évacuation.

Washington, Ryad, Amman ou Paris ont répété leur opposition à l'offensive sur Rafah.

Dans un entretien téléphonique, le président américain Joe Biden a réitéré lundi sa "position claire" à M. Netanyahu contre toute offensive à Rafah, selon la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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