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Macron évoque les retraites, Le Pen appelle à contenir l'inflation

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Comme Marine Le Pen, Emmanuel Macron est parti sur le terrain lundi, en vue du deuxième tour de l'élection présidentielle française. (© KEYSTONE/AP/Lewis Joly)

Emmanuel Macron s'est dit prêt lundi, au premier jour de la campagne du second tour, à "bouger" sur sa réforme des retraites, un sujet qu'il a évoqué lors d'un déplacement dans le nord de la France. Marine Le Pen a elle mis en garde contre la montée de l'inflation.

A Carvin, dans le Pas-de-Calais, M. Macron a déclaré être prêt à "ouvrir la porte" à un report de l'âge de départ à 64 ans, plutôt qu'à 65 ans comme cela figure dans son programme, "s'il y a trop de tensions" et que cela peut "bâtir un consensus".

"Je suis prêt à bouger le rapport au temps et dire qu'on ne fait pas forcément une réforme jusqu'en 2030 si je ressens trop d'angoisse chez les gens. Parce qu'on ne peut pas dire le dimanche soir 'je veux rassembler' et quand on va écouter les gens dire 'je ne bouge pas'", a-t-il souligné.

Plus tôt, à Denain, une des villes les plus pauvres de France, il a été assailli d'interpellations et de questions sur le sujet. Une femme lui a lancé: "J'ai voté pour vous mais je le regrette, vous n'aimez pas beaucoup les retraités".

Turbo

Bains de foule sous un soleil printanier, interviews à la chaîne, notamment sur la banquette d'un bistrot, rencontre avec des ouvriers: après une campagne de premier tour jugée trop légère, le président-candidat a mis le turbo.

"Je me battrai de toutes mes forces et j'irai convaincre", a-t-il dit à la Voix du Nord. Et d'étriller au passage sa rivale, une "démagogue qui dit aux gens ce qu'ils ont envie d'entendre au moment où ils veulent l'entendre", et qui est "dépendante de la Russie", a-t-il accusé.

M. Macron est arrivé en tête du premier tour dimanche avec 27,85% des voix, plus de quatre points devant la candidate RN (23,15%). Il a lancé dès dimanche soir un appel au rassemblement.

"Convaincre et écouter"

Le candidat a dit vouloir "convaincre, écouter aussi", pour "clarifier mon programme en montrant qu'il est juste et social. J'ai vu beaucoup de jeunes qui m'ont dit 'j'ai voté M. Mélenchon', j'essaie de les convaincre", a-t-il affirmé à Denain.

Avec 21,95% des voix, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a fait, de très loin, le meilleur score de gauche avec un électorat jeune et populaire, très courtisé par les deux qualifiés du second tour.

Image lissée

Pour sa rivale d'extrême droite, pas question de laisser le champ libre à son adversaire. Elle a effectué un déplacement surprise dans l'Yonne lundi, pointant la montée de l'inflation.

Après une rencontre avec un agriculteur céréalier, elle a appelé à prendre "des mesures d'urgences" contre l'inflation qui va s'aggraver. Elle a rappelé sa proposition de baisser la TVA de 20 à 5,5% sur les produits de l'énergie.

Marine Le Pen a accusé son adversaire d'être "100%" responsable des crises, comme celle des "gilets jaunes", et de ne pas anticiper celle de l'inflation. "On est clairement au bout du système", a-t-elle assuré. "Il faut vraiment remettre tout à plat".

La candidate RN, qui a lissé son image tout en gardant un programme radical sur l'immigration, a fait de la défense du pouvoir d'achat l'axe prioritaire de sa campagne.

"Critique"

Pour le directeur d'Ipsos, Brice Teinturier, "Emmanuel Macron part avec un petit avantage. Mais on est loin de ce que nous avions en 2017. Et là, très clairement, c'est Jean-Luc Mélenchon, ou plutôt son électorat, qui détient en grande partie la clé de ce second tour".

Selon un sondage Ifop-Fiducial publié lundi soir, M. Macron l'emporterait le 24 avril avec 52,5% des suffrages contre 47,5% pour Mme Le Pen. Le premier tour a, par ailleurs, consacré la relégation des deux partis de gouvernement de la Ve République, LR et PS, qui réalisent le pire score de leur histoire, Valérie Pécresse ayant récolté 4,78% des voix et Anne Hidalgo 1,75%.

Pour Les Républicains, la situation financière est "critique", selon leur candidate Valérie Pécresse. Le parti ne sera pas remboursé de "7 millions d'euros" de frais et ne peut pas "faire face à ces dépenses", a-t-elle ajouté depuis le siège du mouvement.

Mme Pécresse a aussi déclaré être "endettée personnellement à hauteur de 5 millions d'euros". C'est pourquoi "j'ai besoin de votre aide, d'urgence, d'ici le 15 mai" car "il en va de la survie des Républicains, et au-delà de la survie de la droite républicaine", a-t-elle lancé devant la presse.

Les dirigeants du parti sont parvenus à se mettre d'accord sur une position commune en vue du second tour: "Aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen" dont "le projet politique et économique nous conduirait au chaos", a rapporté le président de LR Christian Jacob.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'armée israélienne bombarde des sites au Liban

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Les bombardements israéliens au Liban se sont intensifiés ces dernières semaines malgré un cessez-le-feu (archives). (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban. Les bombardements israéliens au Liban se sont intensifiés ces dernières semaines malgré un cessez-le-feu.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Hezbollah affaibli

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé au début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer". Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis lors, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les affrontements se poursuivent entre la Thaïlande et le Cambodge

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Les nouveaux affrontements ont fait un mort et 18 blessés dans les rangs de l'armée thaïlandaise. (© KEYSTONE/EPA/ROYAL THAI ARMY / HANDOUT)

Malgré les appels internationaux à la désescalade, les affrontements se poursuivaient mardi à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge. Un nouveau bilan fait état d'au moins sept victimes civiles.

Les deux pays voisins d'Asie du Sud-Est s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des combats dimanche soir, moins de deux mois après un accord de cessez-le-feu cosigné par le président américain Donald Trump.

Le Cambodge affirmait jusqu'ici ne pas avoir répondu aux attaques de la Thaïlande, qui a notamment mené lundi des frappes aériennes sur les zones frontalières. Mais l'ancien premier ministre cambodgien Hun Sen a fait savoir mardi que l'armée cambodgienne avait engagé une riposte "après avoir fait preuve de patience pendant plus de 24 heures afin de respecter le cessez-le-feu et pour avoir le temps de mettre la population à l'abri".

"Nos forces doivent se battre partout où l'ennemi a attaqué", a écrit mardi matin sur le réseau social Facebook l'influent ex-dirigeant, invitant ses troupes à "détruire les forces ennemies".

Des milliers de déplacés

Le ministère cambodgien de la défense a par ailleurs annoncé la mort de trois nouveaux civils, dont deux dans des bombardements thaïlandais au cours de la nuit sur la province frontalière de Banteay Meanchey. Cela porte à sept, selon Phnom Penh, le nombre de civils cambodgiens tués depuis la reprise des hostilités, ainsi qu'une dizaine de blessés, dont un journaliste local.

L'armée thaïlandaise a avancé de son côté mardi un bilan d'un soldat tué et de 29 autres blessés, alors que des dizaines de milliers de personnes ont été évacuées des deux côtés de la frontière.

Dans la province thaïlandaise de Surin, Sutida Pusa, gérante d'une petite épicerie, a hésité avant de quitter sa maison, située à une vingtaine de kilomètres seulement de la frontière avec le Cambodge.

"Je voulais d'abord constater la situation par moi-même, car les combats ne sont pas aussi bruyants qu'en juillet", a raconté à l'AFP cette femme de 30 ans. "On ne fait pas toujours confiance à ce qu'on nous dit".

Tracé frontalier contesté

La reprise des combats inquiète la communauté internationale. Le secrétaire général de l'ONU António Guterres et l'Union européenne ont notamment appelé lundi les deux pays à la "désescalade" et à "la plus grande retenue".

Opposés de longue date concernant le tracé de leur frontière, la Thaïlande et le Cambodge s'étaient déjà affrontés pendant cinq jours en juillet, faisant 43 morts et contraignant 300'000 personnes à évacuer.

Les deux voisins ont signé le 26 octobre, sous l'égide de Donald Trump, un accord de cessez-le-feu qui a été suspendu quelques semaines plus tard par la Thaïlande après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats.

Les deux parties s'étaient engagées à retirer leurs armes lourdes, à déminer les zones frontalières et à poursuivre le dialogue, mais rien n'a été réglé sur le fond.

Le conflit repose sur un différend ancien concernant le tracé de certaines parties de leur frontière, longue de 800 kilomètres et datant de la colonisation française.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

2025 en passe d'égaler la 2e année la plus chaude jamais mesurée

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La température mondiale est supérieure de 0,6 degré Celsius à la moyenne de 1991-2020 sur les onze premiers mois de l'année 2025 (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN MCCONNICO)

L'année 2025 est en lice pour devenir la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, à égalité avec 2023, selon des données publiées mardi par Copernicus. Novembre 2025 est "le troisième mois de novembre le plus chaud à l'échelle mondiale".

"2025 est pratiquement certaine de finir deuxième ou troisième année la plus chaude enregistrée, possiblement à égalité avec 2023", indique l'observatoire européen Copernicus dans un communiqué publié mardi.

"L'anomalie de température moyenne mondiale pour la période de janvier à novembre 2025 est de 0,6 degré Celsius au-dessus de la moyenne de 1991-2020, ou 1,48 degré au-dessus de la référence préindustrielle de 1850-1900", avant que le climat ne se réchauffe durablement sous l'effet de l'activité humaine, poursuit-il.

L'année 2025 présente un niveau identique à celui de 2023, en attendant la publication des statistiques pour décembre et le bilan annuel, qui pourrait donc placer 2025 derrière le record historique de température établi en 2024.

Le dérèglement climatique généré par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs. Et novembre "a été marqué par plusieurs phénomènes météorologiques extrêmes, notamment des cyclones tropicaux en Asie du Sud-Est, qui ont provoqué des inondations catastrophiques à grande échelle et causé des pertes humaines", détaille Copernicus.

Dépassement de 1,5 degré

A l'échelle mensuelle, novembre 2025 a été le troisième mois de novembre le plus chaud de l'histoire après 2023 et 2024, avec une température moyenne à la surface du globe de 14,02 degrés, soit 0,65 degré au-dessus de la moyenne sur la période située entre 1991 et 2020.

Selon les statistiques de l'observatoire européen, la moyenne des températures sur la période entre 2023 et 2025 pourrait dépasser 1,5 degré de plus par rapport à la période pré-industrielle, pour la première fois sur une échelle de temps de trois ans.

Il y a dix ans, l'accord de Paris sur le climat ambitionnait de limiter le réchauffement bien en dessous de 2 degrés Celsius et de poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5 degré.

Le dépassement de ce dernier seuil "est désormais inévitable", juge maintenant le secrétaire général de l'ONU António Guterres, tout en appelant à ce qu'il soit temporaire.

Faibles ambitions

"Ces bornes ne sont pas abstraites: elles reflètent l'accélération du changement climatique et le seul moyen d'atténuer la hausse future des températures est de réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre", a souligné Samantha Burgess, stratège pour le climat de Copernicus, citée dans le communiqué.

L'ambition est toutefois faible à l'échelle multilatérale, les pays réunis à la COP30 de Belém au Brésil en novembre ayant adopté un modeste consensus sur l'action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles et en l'absence des Etats-Unis.

Le président brésilien Lula n'a pas pu aller jusqu'à convaincre les pays pétroliers du Nord et du Sud et les économies émergentes d'envoyer un message collectif ambitieux pour accélérer la sortie des énergies fossiles.

Dans le détail des chiffres de Copernicus, les températures ont été en novembre supérieures à la moyenne dans le monde entier, mais en particulier dans le nord du Canada, au-dessus de l'océan Arctique et dans toute l'Antarctique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Honduras demande d'arrêter l'ex-président gracié par Trump

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L'ex-président du Honduras Juan Orlando Hernández, qui a dirigé le pays de 2014 à 2022, avait écopé en 2024 aux Etats-Unis de 45 ans de réclusion pour trafic de drogue, après avoir été extradé par le Honduras (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/GUSTAVO AMADOR)

Le parquet général du Honduras a demandé lundi à Interpol de faire arrêter l'ex-président hondurien Juan Orlando Hernández, gracié fin novembre par le président américain Donald Trump. Il avait été condamné à 45 ans de réclusion aux Etats-Unis pour trafic de drogue.

"J'exhorte [...] Interpol à exécuter le mandat d'arrêt international contre l'ancien président Juan Orlando Hernández, accusé de blanchiment d'argent et de fraude", a indiqué le procureur général sur le réseau social X.

L'ex-président de droite, qui a dirigé le pays de 2014 à 2022, avait écopé en 2024 aux Etats-Unis de 45 ans de réclusion pour trafic de drogue, après avoir été extradé par le Honduras.

Il avait été reconnu coupable d'avoir protégé des trafiquants de drogue et permis l'expédition de centaines de tonnes de cocaïne vers les Etats-Unis. Gracié par Donald Trump, il est sorti de prison le 1er décembre et a exclu tout retour dans son pays jusqu'à nouvel ordre.

Election présidentielle

Cette grâce ainsi que le soutien apporté par M. Trump au poulain de l'ancien chef d'Etat, Nasry Asfura, pour la présidentielle du 30 novembre, ont conduit le parti Libre de la présidente sortante Xiomara Castro à réclamer une "annulation totale" des élections, invoquant une "ingérence" des Etats-Unis.

Marqué par plusieurs suspensions, le dépouillement du scrutin n'est toujours pas achevé. Des résultats intermédiaires avaient montré M. Asfura au coude à coude avec le candidat libéral Salvador Nasralla.

Ce dernier a dénoncé lundi sur X un "vol" du scrutin en faveur de son rival Nasry Asfura, dénonçant une manipulation du système informatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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