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International

Une émissaire américaine a rencontré les putschistes nigériens

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Selon Victoria Nuland, les discussions avec les putschistes nigériens ont été "par moments assez difficiles" (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Une émissaire américaine a eu lundi des discussions "difficiles" à Niamey avec les militaires auteurs du coup d'Etat au Niger. Les Etats-Unis disent cependant privilégier la voie diplomatique pour restaurer l'ordre constitutionnel, plutôt que l'intervention militaire.

Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO) vont à nouveau se réunir jeudi à Abuja, la capitale du Nigeria, pour évoquer la situation au Niger, deux semaines après le coup d'Etat. Lors d'un précédent sommet le 30 juillet, ils avaient donné une semaine aux militaires nigériens pour rétablir le président élu Mohamed Bazoum, actuellement retenu prisonnier.

Les chefs d'état-major de la région avaient même dessiné les "contours" d'une éventuelle intervention armée, mais elle n'a pas été déclenchée à l'expiration de l'ultimatum dimanche à minuit. Selon une source proche de la CÉDÉAO, une intervention n'est pas envisagée à ce stade.

"Désolant"

"Il est certain que la diplomatie est le moyen préférable pour résoudre cette situation. C'est la démarche de la CÉDÉAO, c'est notre démarche et nous soutenons les efforts de la CÉDÉAO pour rétablir l'ordre constitutionnel", a déclaré pour sa part à RFI le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

"Ce que nous voyons au Niger est désolant et n'offre rien au pays et au peuple du Niger", a-t-il poursuivi, estimant que les Etats-Unis et d'autres pays allaient se retrouver "dans une position où nous devons arrêter notre soutien au Niger".

Une haute responsable de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, a déclaré lundi avoir rencontré à Niamey les auteurs du coup d'Etat. "Ces discussions ont été extrêmement franches et, par moments, assez difficiles", a-t-elle dit à la presse par téléphone.

Mme Nuland a indiqué avoir rencontré le général de brigade Moussa Salaou Barmou, nouveau chef d'état-major de l'armée, et d'autres responsables, mais n'avoir pu s'entretenir ni avec le chef des militaires au pouvoir, le général Abdourahamane Tiani, ni avec le président renversé Mohamed Bazoum.

Wagner

Elle a dit avoir proposé "de nombreuses options" pour mettre fin au coup d'Etat, ainsi que les "bons offices" des Etats-Unis "s'il y avait un désir de la part des responsables de revenir à l'ordre constitutionnel", tout en ajoutant: "Je ne dirais pas que cette offre a été prise en compte de quelque manière que ce soit".

La responsable a par ailleurs précisé que le général Barmou était bien au fait de la coopération existant entre le Niger et les Etats-Unis, en raison de son engagement passé dans les forces spéciales.

Les auteurs du coup d'Etat "comprennent très bien les risques que fait courir à leur souveraineté une invitation de Wagner", a déclaré Mme Nulan, en référence au groupe paramilitaire russe Wagner, présent notamment au Mali voisin.

De son côté, "la junte a demandé à la délégation de la CÉDÉAO de revenir" d'ici à mardi au Niger, a déclaré lundi à TV5 Monde le premier ministre nigérien déchu Ouhoumoudou Mahamadou. Cette délégation, arrivée jeudi à Niamey, était repartie quelques heures plus tard sans avoir pu rencontrer ni le général Tiani ni M. Bazoum.

"Catastrophe"

Plusieurs voix africaines ont rejeté ces derniers jours l'option militaire. Une intervention militaire pourrait être "une catastrophe", a prévenu lundi à Bamako le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop.

L'Algérie, autre voisin du Niger et acteur majeur dans le Sahel, s'est également déclarée opposée à une intervention. Certains pays occidentaux, comme l'Allemagne et l'Italie, ont, eux aussi, plaidé pour une solution diplomatique.

Le Burkina Faso et le Mali, voisins du Niger et eux aussi gouvernés par des putschistes militaires et confrontés à la violence des groupes de djihadistes, ont souligné ces derniers jours qu'une intervention armée serait "une déclaration de guerre" à leurs deux pays.

Les militaires putschistes nigériens ont annoncé lundi soir la nomination d'un premier ministre, Ali Mahaman Lamine Zeine, ancien ministre des finances du président Mamadou Tandja, et celle d'Habibou Assoumane, nouveau commandant de la garde présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Coronavirus

Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire

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Le SARS-CoV 2 a tué plus de sept millions de personnes depuis 2019 et fait encore 1700 morts par semaine, selon l'OMS (archives). (© KEYSTONE/AP CDC/HANNAH A. BULLOCK, AZAIBI TAMIN)

Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.

La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.

Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.

Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.

La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.

"Consensus"

"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.

Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".

Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".

Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.

Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Au Sénégal, Ousmane Sonko choisit de rester Premier ministre

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Le Premier ministre du Sénégal Ousmane Sonko a choisi de rester à la tête du gouvernement plutôt que de devenir président de l'Assemblée (archives). (© KEYSTONE/EPA/JEROME FAVRE)

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé lundi avoir choisi de rester à la tête du gouvernement plutôt que de devenir président de l'Assemblée, coupant court aux spéculations sur son rôle après la victoire de son parti aux législatives.

M. Sonko, figure dominante de la politique sénégalaise ces dernières années, a indiqué à des journalistes qu'il renonçait au mandat de député remporté aux élections parlementaires du 17 novembre, à l'occasion de l'installation de la nouvelle Assemblée.

M. Sonko a été nommé Premier ministre en avril au lendemain de la victoire de son bras droit Bassirou Diomaye Faye à la présidentielle, succès dont il est l'architecte. En novembre, il était tête de liste de son parti, le Pastef, vainqueur des législatives, avec 130 des 165 sièges de l'Assemblée nationale.

"Je reste à la Primature (le poste de Premier ministre). J'étais venu déposer ma lettre de démission en tant que député", a-t-il dit à l'extérieur de l'Assemblée.

"Nous avons entamé un travail à la Primature. Le président a besoin de moi à ses côtés. On continue ce travail", a-t-il dit.

Les fonctions parlementaires et gouvernementales étant incompatibles, M. Sonko sera remplacé à l'Assemblée par le suivant sur la liste du Pastef.

La campagne des législatives a soulevé des interrogations sur la place de M. Sonko au sein des institutions. Des voix se sont élevées pour plaider qu'il occupe la présidence du Parlement pour parer les conséquences d'un éventuel conflit à la tête de l'exécutif avec un président qui lui doit sa position.

Malick Ndiaye, jusqu'alors ministre des Transports terrestres et aériens, a été élu dans la soirée président de l'Assemblée. Réputé proche de M. Sonko, il devient officiellement le deuxième personnage de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

L'ONU dénonce un usage "disproportionné de la force" en Géorgie

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Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a dénoncé les violences contre les protestataires pro-européens en Géorgie (archives). (© KEYSTONE/AP/Zurab Tsertsvadze)

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a exprimé lundi sa profonde inquiétude après les violences qui ont émaillé les manifestations des derniers jours en Géorgie, dénonçant un usage "disproportionné de la force" contre les protestataires.

"Le recours non nécessaire ou disproportionné à la force contre les manifestants et les employés des médias est extrêmement inquiétant", a déclaré M. Türk dans un communiqué.

"Tous les Géorgiens de l'ensemble du spectre politique devraient pouvoir exprimer leur point de vue sur l'avenir de leur pays librement et pacifiquement", a-t-il ajouté.

Des milliers de manifestants pro-européens ont manifesté de nouveau lundi à Tbilissi, pour le cinquième soir consécutif, pour dénoncer la décision du gouvernement de suspendre les pourparlers en vue d'une intégration de la Géorgie au sein de l'Union européenne jusqu'en 2028.

Produits irritants

Le communiqué de M. Türk se réfère aux informations selon lesquelles des dizaines de manifestants et employés des medias ont été blessés au cours des manifestations, les forces de sécurité ayant utilisé des bombes au poivre, des canons à eau et des produits chimiques irritants.

Selon les critères internationaux en matière de droits de l'homme, l'usage de la force par les forces de sécurité "doit rester une exception et être conforme aux principes de légalité, nécessité, proportionnalité, précaution et non discrimination", a-t-il souligné.

M. Türk a relevé que, selon les autorités géorgiennes, au moins 224 personnes ont été arrêtées en quatre jours de manifestations.

"Les informations selon lesquelles des enfants figurent parmi les personnes arrêtées sont particulièrement inquétantes", a-t-il souligné.

M. Türk demande la libération "immédiate et inconditionnelle" de toute personne "arrêtée pour l'exercice légitime de son droit à la liberté d'expression et au rassemblement pacifique".

Il a appelé dans le même temps les manifestants à exercer ces droits d'une manière pacifique, citant les rapports selon lesquels certains protestataires ont lancé des pierres, des feux d'artifices et des bouteilles sur les forces de l'ordre, et causé des dégâts au bâtiment du Parlement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Une cinquième victoire pour Belinda Bencic

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Un succès sans histoire pour Belinda Bencic. (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Belinda Bencic (WTA 913) a cueilli une cinquième victoire depuis son retour sur les courts. La jeune maman s’est qualifiée pour les huitièmes de finale du tournoi WTA 125 d’Angers.

Elle s’est imposée 6-4 6-1 devant la Roumaine Patricia Maria Tig (WTA 243) dans un match qu’elle a contrôlé de bout en bout. Sa prochaine adversaire sera la gagnante de la rencontre entre la Géorgienne Mariam Bolkvadze (WTA 197) et la Russe Anastasia Zakharova (WTA 112).

La Française Clara Burel (WTA 73) est la tête de série no 1 du tableau. Son premier tour l’opposera ce mardi à la Zurichoise Céline Naef (WTA 155).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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