International
Trump accuse les procureurs de vouloir le museler avant son procès
L'ex-président américain Donald Trump a demandé lundi au tribunal qui va le juger pour sa tentative d'inverser le résultat de la présidentielle de 2020 de rejeter une injonction réclamée par le procureur pour encadrer ses commentaires publics sur le dossier.
Le milliardaire républicain a accusé le procureur spécial Jack Smith de s'attaquer à sa liberté d'expression. "Non, je ne devrais pas être visé par une injonction parce que cela porte atteinte à ma liberté d'expression", a-t-il écrit lundi sur son réseau Truth Social.
"C'est plutôt Jack Smith-le-cinglé et le ministère de l'injustice qui devraient l'être parce qu'ils se répandent illégalement" dans les médias, a-t-il affirmé.
C'est un commentaire elliptique de M. Trump publié vendredi, au lendemain de sa comparution devant un tribunal fédéral de Washington, sur ce même réseau Truth Social, promettant "Si vous me cherchez, vous allez me trouver!", qui a suscité l'inquiétude des procureurs.
Limiter l'injonction
L'équipe du procureur spécial a alors saisi la juge qui présidera le futur procès de Donald Trump pour lui demander d'émettre une injonction au cas où le prévenu divulguerait illicitement des éléments-clés du dossier.
"L'inculpé a déjà fait des déclarations publiques sur des réseaux sociaux concernant des témoins, des juges, des avocats et d'autres personnes associées à des affaires judiciaires en cours contre lui", ont rappelé les procureurs dans leur requête.
La juge avait donné à la défense jusqu'à lundi 17h00 (01h00 mardi en Suisse) pour leur répondre. "Dans un procès sur les droits conférés par le 1er amendement, le gouvernement cherche à restreindre les droits accordés par le 1er amendement", écrivent les avocats de l'ancien président dans leur mémoire en réponse, l'accusant de vouloir "faire jouer au tribunal le rôle de censeur".
"Pire encore, il le fait à l'encontre du principal opposant politique de son administration, en période électorale", ajoutent-ils, reprenant l'argumentation de leur client qui dénonce une "persécution politique". Ses conseils appellent le tribunal à "limiter la portée de l'injonction aux éléments véritablement sensibles".
L'équipe de campagne de Donald Trump avait assuré samedi que son message visait ses adversaires politiques et non les témoins ou les enquêteurs dans son procès.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Russie: loi interdisant la promotion de la vie "sans enfants"
Les députés russes ont adopté mardi une loi bannissant la promotion d'un mode de vie sans enfants. Cela sur fond de crise démographique amplifiée par le conflit en Ukraine et de défense par le Kremlin des "valeurs traditionnelles".
Ce texte doit encore être validé par la chambre haute le 20 novembre et signé par le président Vladimir Poutine.
Selon la loi, les personnes physiques accusées de se livrer à cette promotion d'un mode de vie sans enfant, dans des médias, des films, des publicités, risqueraient 400'000 roubles d'amende (environ 4000 euros), les fonctionnaires le double, tandis que pour les personnes morales la sanction pourrait être portée à 5 millions de roubles (47'000 euros).
"Nous adoptons ce projet de loi pour protéger nos jeunes des idéologies inutiles", a commenté Nina Ostanina, présidente de la commission de la politique familiale de la Douma, la chambre basse du parlement russe.
Crise démographique
Outre la défense des valeurs dites "traditionnelles", le texte entend remédier à la profonde crise démographique de la Russie, héritée de l'époque soviétique, mais que les autorités ne sont jamais parvenues à enrayer malgré des mesures natalistes qui n'ont pas eu les effets escomptés.
Le Kremlin reconnaissait en juillet une situation "catastrophique pour l'avenir de la nation". En 2023, le taux de fécondité en Russie était de 1,41 enfant par femme en âge de procréer, selon de premières estimations de l'agence russe des statistiques (Rosstat), citées par le quotidien économique RBC
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Liban: série d'attaques israéliennes en banlieue sud de Beyrouth
Une série de frappes israéliennes ont visé mardi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Cela peu après des appels de l'armée israélienne à évacuer quatre quartiers, selon un média officiel libanais.
Sur les images de l'AFPTV, on peut voir d'épaisses colonnes de fumée grise s'élever des quartiers visés, qui jouxtent Beyrouth, alors que les explosions résonnaient dans la capitale.
Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), dix violentes attaques ont été menées par l'aviation israélienne sur la banlieue sud.
Dans les quartiers quasiment désertés par les habitants, des tirs nourris avaient été entendus auparavant, dans le but d'alerter les personnes qui ne seraient pas au courant de l'appel israélien à évacuer, ont indiqué des témoins à l'AFP.
Marché historique détruit, maire tué
Depuis fin septembre, l'aviation israélienne pilonne régulièrement la banlieue sud, où habitaient entre 600'000 et 800'000 personnes selon les estimations. Les dernières attaques sur la banlieue remontent à la nuit de vendredi à samedi.
L'armée israélienne a déclenché le 23 septembre une campagne de bombardements massifs visant notamment les bastions du Hezbollah. Mardi, des raids ont visé selon l'ANI la grande ville de Nabatiyé, dans le sud du pays, dont le marché historique a déjà été détruit et le maire tué.
Plus de 3200 morts
Des attaques ont également ciblé la région de Hermel dans la plaine orientale de la Békaa, frontalière de la Syrie, où le Hezbollah est implanté, d'après l'agence.
Plus de 3240 personnes ont été tuées selon les autorités libanaises depuis le début des affrontements en octobre 2023, quand le Hezbollah avait ouvert le front du sud du Liban avec Israël pour soutenir le Hamas dans la bande de Gaza où le mouvement islamiste palestinien est en guerre contre Israël.
La plupart des victimes ont été tuées depuis septembre dernier, quand Israël a lancé sa campagne de bombardements et une offensive terrestre au Liban.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A la COP29, l'Azerbaïdjan défend le pétrole
L'hôte de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, a défendu mardi le droit des pays à exploiter leurs ressources pétrolières et gazières, en ouverture d'un sommet de dirigeants mondiaux à Bakou.
Les dirigeants des pays en développement, très représentés à la COP29, plaident mardi pour un accord financier historique sur l'aide des pays riches, mais la plupart des chefs d'Etats du G20 sont absents, au début d'une des négociations climatiques les plus difficiles depuis l'accord de Paris en 2015.
Les pays en développement ne peuvent pas repartir "les mains vides", a lancé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Ces pays réclament le décuplement ou plus de l'aide financière annuelle versée par les pays développés aux pays du Sud, actuellement d'environ 116 milliards de dollars par an (en 2022). Des montants jugés irréalistes par des Occidentaux plutôt enclins à réduire en ce moment leurs dépenses publiques.
"Cadeau de Dieu"
Une semaine après le séisme de la réélection de Donald Trump aux Etats-Unis, quelque 75 dirigeants sont attendus en Azerbaïdjan, avec comme ordre du jour officieux de tracer la route de la diplomatie climatique sans la première puissance mondiale.
Cette COP29, organisée un an après la COP de Dubaï, s'est ouverte lundi sur de vibrants appels à la coopération internationale. Tout le monde s'attend à ce que les Etats-Unis de Donald Trump deviennent, l'an prochain, l'unique pays à sortir deux fois de l'accord de Paris.
"Notre processus est solide. Il est robuste et perdurera", veut croire Simon Stiell, le chef de l'ONU climat, qui coorganise la conférence avec l'Azerbaïdjan.
Mardi, Ilham Aliev, le président du pays, berceau historique du pétrole, a assumé son expression de "cadeau de Dieu", pour désigner les hydrocarbures qui ont fait la richesse de l'Azerbaïdjan. Il a rappelé que l'Union européenne lui avait demandé de fournir plus de gaz, après la crise énergétique de 2022.
"Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre: ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d'en avoir et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin", a dit Ilham Aliev. Les "media fake news" des Etats-Unis, "premier producteur mondial" d'énergies fossiles, "feraient mieux de se regarder dans le miroir".
Annonce britannique
L'émissaire du président démocrate Joe Biden, John Podesta, est présent pour rassurer ses partenaires. Mais la sortie anticipée du deuxième pollueur mondial affaiblit la parole de ses négociateurs sur la permanence des engagements américains.
Les Européens ont certes permis de persévérer, mais ils ne se bousculent pas à Bakou. Emmanuel Macron, Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne sont absents au sommet de mardi et mercredi. L'UE sera notamment représentée par le Hongrois Viktor Orban, qui assure la présidence tournante du Conseil, Andrzej Duda (Pologne), Pedro Sanchez (Espagne) et Giorgia Meloni (Italie).
Seuls quelques pays du G20 seront représentés par un chef d'Etat ou de gouvernement, dont le Royaume-Uni avec son Premier ministre travailliste Keir Starmer, attendu sur un nouvel engagement de réduction des gaz à effet de serre.
"Il est très important que le Royaume-Uni fasse preuve de leadership", a-t-il déclaré mardi matin à Bakou à des journalistes. M. Starmer s'est dit "réjoui de travailler avec le président Trump, bien sûr, comme nous le faisons avec tous les dirigeants internationaux".
Pour la Suisse, le ministre de l'environnement et de l'énergie Albert Rösti sera présent dans la deuxième partie de la conférence.
Premier projet d'accord financier rejeté
Quelque 52'000 participants sont attendus sur les deux semaines de la COP29, dans le stade olympique de Bakou, sur les bords de la Caspienne, mer dans laquelle l'Azerbaïjan prévoit une forte expansion de sa production de gaz naturel.
Certes, entre la réélection de Trump, le retard du premier jour et l'absence de plusieurs dirigeants majeurs, "ce n'est pas une situation idéale. (...) Mais en 30 ans de COP, ce n'est pas la première fois qu'on fait face à des obstacles" et "tout est encore tout à fait possible", a confié mardi à l'AFP le ministre canadien de l'Environnement, Steven Guilbeault.
Mardi, des pays en développement ont rejeté un premier projet d'accord financier. "Nous ne pouvons pas l'accepter", dit à l'AFP le négociateur ougandais Adonia Ayebare, qui préside le groupe G77+Chine, représentant plus d'une centaine de pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Homosexuel iranien: la Suisse est condamnée
La Suisse a violé l'interdiction des traitements inhumains en considérant qu'un Iranien homosexuel pouvait être renvoyé vers son pays. La Cour européenne des droits de l'homme accorde une indemnité de 7'000 euros au plaignant pour ses frais.
Insulté et battu par sa famille en raison de son orientation sexuelle, l'homme a demandé l'asile en Suisse en 2019. Le Secrétariat d'Etat aux migrations n'a pas jugé son récit crédible et a rejeté sa demande. Cette décision a été confirmée par le Tribunal administratif fédéral.
Dans sa décision publiée mardi, la cour estime que la décision de renvoi expose le requérant à des traitements inhumains de la part de sa famille, de tiers, voire de l'Etat iranien. L'interdiction de tels traitements prévue à l'article 3 de la convention serait alors violée. Ce constat vaut en soi une satisfaction équitable suffisante pour le dommage subi par le requérant, estime la CEDH. La Suisse est condamnée à lui verser 7'000 euros pour ses frais et dépens.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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