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Moscou et Kiev s'accusent de bombarder la centrale de Zaporijjia

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Les autorités contrôlées par Moscou mènent une politique de russification intense dans la région de Zaporijjia, introduisant le rouble et poussant les habitants à prendre des passeports russes (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/SERGEI ILNITSKY)

Moscou a accusé lundi les forces ukrainiennes de bombarder la plus grande centrale nucléaire d'Europe, celle de Zaporijjia en Ukraine, occupée par l'armée russe. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a brandi, lui, le spectre de la catastrophe de Tchernobyl.

Les deux belligérants s'accusent mutuellement depuis vendredi de bombarder cette centrale située dans le sud de l'Ukraine et tombée au début mars aux mains des soldats russes, sans qu'aucune source indépendante ne puisse confirmer

Moscou a souligné lundi que le bombardement de la centrale de Zaporijjia "pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour une vaste zone, y compris pour le territoire européen", tandis que le président Zelensky a mis en garde contre une répétition de la plus grande catastrophe du nucléaire civil, survenue dans son pays en 1986.

"Le monde ne doit pas oublier Tchernobyl [...] La catastrophe de Tchernobyl, c'est l'explosion d'un réacteur et la centrale de Zaporijjia est dotée de six réacteurs", a-t-il martelé dans la soirée.

Région minée

"Il devrait y avoir une mission de gardiens de la paix qui inclurait aussi des experts de l'AIEA", l'agence internationale de l'énergie atomique, a jugé le patron de la compagnie ukrainienne Energoatom, Petro Kotine, à la suite des frappes de vendredi et samedi dont la Russie et l'Ukraine s'imputent mutuellement la responsabilité.

"Des Ukrainiens contrôlent les installations des réacteurs" et "il n'y a aucune information sur le fait qu'elles aient été minées", a-t-il assuré, mais "les Russes ont miné la côte près de la centrale" et "il y a probablement des voitures chargées d'explosifs près du premier et du second réacteur".

Le ministère russe de la défense a affirmé que le dernier bombardement, ce week-end, avait endommagé une ligne à haute tension fournissant de l'électricité à deux régions ukrainiennes.

"Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine", a exhorté lundi la Maison-Blanche. "Heureusement, nous n'avons aucune indication d'une augmentation anormale des niveaux de radioactivité", a-t-elle ajouté.

Traité de désarmement mis à mal

L'AIEA avait jugé samedi "de plus en plus alarmantes" les informations en provenance de Zaporijjia, dont l'un des réacteurs avait dû être arrêté après un bombardement la veille.

En pleine offensive russe en Ukraine, Moscou "a officiellement informé" lundi Washington que tous les sites militaires russes soumis à des inspections américaines dans le cadre du traité de désarmement New Start en seraient "temporairement exemptés". Il s'agit notamment des bases de tir de missiles, ainsi que des bases aériennes et navales où se trouvent des engins nucléaires.

"La Fédération de Russie est obligée de recourir à cette mesure [...] en raison des réalités existantes qui [...] privent la Russie de son droit d'effectuer des inspections" aux Etats-Unis, a déclaré la diplomatie russe.

New Start, qui limite les arsenaux des deux principales puissances nucléaires de la planète à un maximum de 1550 ogives déployées chacune, est le dernier accord bilatéral du genre les liant.

Nouvelle aide américaine

Washington a de son côté annoncé une nouvelle aide militaire d'un milliard de dollars à l'Ukraine, comprenant des munitions pour les systèmes d'artillerie de précision Himars, des missiles de courte et moyenne portées pour les systèmes de défense antiaérienne NASAMS, ainsi que les redoutables Javelin, des armes antichars.

La Banque mondiale fournira par ailleurs 4,5 milliards de dollars à l'Ukraine grâce à des fonds apportés par les États-Unis, afin d'aider le gouvernement à faire face aux "besoins urgents engendrés par la guerre".

Sur le terrain, l'armée ukrainienne a affirmé avoir de nouveau frappé dans la nuit de dimanche à lundi le pont stratégique d'Antonivski enjambant le Dniepr à Kherson, une ville du dud prise le 3 mars par l'armée russe.

L'état-major ukrainien a en outre signalé des attaques repoussées "dans la direction de Sloviansk" et contre Bakhmout, dans l'est, tandis que "les Russes continuaient de bombarder" dans plusieurs autres régions, dont celles de Kharkiv et de Zaporijjia.

Plus de 70'000 Russes tués ou blessés

Dans cette dernière province en partie occupée, les autorités nommées par Moscou ont annoncé lundi officiellement entamer des préparatifs en vue de l'organisation d'un référendum sur son rattachement à la Russie.

Par ailleurs, des missiles Himars ont frappé les forces russes à Melitopol, une autre cité qu'elles ont conquise dans le sud de l'Ukraine, selon son maire Ivan Fedorov. Au total, selon le Pentagone, "70'000 à 80'000 soldats" russes ont été tués ou blessés depuis le début, le 24 février, de l'invasion de l'Ukraine.

Les services de sécurité ukrainiens ont par ailleurs affirmé avoir déjoué une tentative d'assassinat du ministre de la Défense et du chef du renseignement militaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Expulsions des Etats-Unis: le Mexique prêt à coopérer

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Les Etats-Unis ont arrêté 538 migrants clandestins et en ont expulsé des centaines lors d'une opération de masse ces derniers jours (archives). (© KEYSTONE/EPA/GRAHAM HUGHES)

Le gouvernement mexicain s'est dit prêt vendredi à coopérer pour accueillir ses citoyens expulsés des Etats-Unis. Selon la Maison-Blanche, le Mexique a accepté "quatre vols en un jour" de ressortissants expulsés.

"Nous accepterons toujours l'arrivée de Mexicains sur notre territoire à bras ouverts", a déclaré le ministère mexicain des affaires étrangères dans un communiqué. Il n'a confirmé ni l'arrivée de vols ni un accord pour recevoir un nombre défini d'avions transportant des personnes expulsées.

La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, s'est félicitée que "le Mexique a accepté hier [jeudi ndlr] un nombre record de quatre vols d'expulsion en une journée", dans un message sur le réseau social X.

"Ces mesures s'ajoutent aux reconduites illimitées à la frontière terrestre, à l'expulsion des non-Mexicains" et au rétablissement d'un programme américain encourageant les migrants à rester au Mexique en attendant une réponse à leur demande d'asile.

"Assistance humanitaire"

"Le Mexique entretient de très bonnes relations avec le gouvernement des États-Unis et nous coopérons dans le respect de notre souveraineté sur un large éventail de questions, y compris les migrations", a ajouté le ministère mexicain.

La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a proposé cette semaine de fournir une "assistance humanitaire" puis d'organiser le "rapatriement" des étrangers cibles des premières mesures du gouvernement américain.

Le président américain Donald Trump s'était engagé à une vaste offensive contre les migrants clandestins durant sa campagne électorale. Il a entamé son second mandat présidentiel lundi avec une série de décrets destinée à enrayer leur afflux aux Etats-Unis.

Il a ainsi décrété "un état d'urgence nationale" à la frontière sud, avec le Mexique, et annoncé le déploiement de troupes tout en promettant l'expulsion des "étrangers criminels".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le plus grand iceberg menace l'île de Géorgie du Sud

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Long de 80 km et haut de 40 à 50 mètres, le plus grand iceberg au monde, appelé A23a, s'étend sur 3500 km carrés. (© KEYSTONE/AP/Cpl Tom Cann RAF)

Traqué par les satellites, le plus grand iceberg au monde, long de 80 kilomètres, dérive actuellement depuis l'Antarctique vers une île britannique reculée. Dans le pire des cas, il pourrait s'y échouer et bloquer les manchots et otaries qui s'y reproduisent.

Cet immense plateau de glace, 30 fois plus vaste que Paris, s'éloigne depuis des années de l'Antarctique. Il se dirige désormais vers l'île de Géorgie du Sud, un site important pour la reproduction de la faune sauvage.

L'iceberg, contrairement à des cas précédents identiques, ne semble pas se fragmenter en de plus petits morceaux en dérivant, a expliqué vendredi Andrew Meijers, océanographe au British Antarctic Survey. Selon l'expert, il est difficile de prévoir avec exactitude sa trajectoire, mais les courants dominants laissent penser que ce colosse atteindra les abords du plateau continental autour de la Géorgie du Sud d'ici deux à quatre semaines.

La suite reste incertaine. L'iceberg pourrait éviter le plateau continental et être emporté vers les eaux profondes de l'océan Atlantique Sud, au-delà de la Géorgie du Sud, un territoire britannique situé à environ 1400 km à l'est des îles Falkland.

Un mur comme "Game of Thrones"

Mais il pourrait aussi heurter le fond incliné, rester bloqué pendant des mois, voire se briser en plusieurs morceaux et créer des obstacles pour les otaries et manchots. "Ce serait assez dramatique, mais pas sans précédent", dit l'expert. "Des icebergs se sont déjà échoués à cet endroit par le passé, causant une mortalité importante parmi les poussins de manchots et les jeunes otaries".

Mais pour un expert chilien, Raul Cordero de l'université de Santiago, "les chances de collision ne sont pas très élevées", de l'ordre de "moins de 50%", l'île ayant tendance à dévier l'eau et les courants océaniques qui, à leur tour, pourraient dévier l'iceberg.

"Des morceaux" pourraient, peut-être, heurter l'île, "mais l'iceberg dans son ensemble, ce serait étonnant", juge ce membre du programme de recherche antarctique chilien.

S'étendant sur environ 3500 kilomètres carrés, l'iceberg baptisé A23a est le plus vieux au monde. Il s'est détaché de la plateforme glaciaire de l'Antarctique en 1986. Il est ensuite resté coincé sur le plancher marin pendant plus de 30 ans avant de se libérer en 2020, entamant alors sa lente dérive vers le nord. En 2024, il est resté plusieurs mois au même endroit à tourner sur lui-même.

Selon Andrew Meijers, c'est "une immense falaise blanche, haute de 40 à 50 mètres, qui s'étend à perte de vue". "C'est comme un gigantesque mur blanc qui rappelle 'Game of Thrones'", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Sénat américain confirme Hegseth à la tête du Pentagone

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Pete Hegseth, un ancien major de l'armée de 44 ans, est actuellement présentateur de Fox News. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le Sénat américain a confirmé vendredi, de justesse, la nomination de Pete Hegseth comme ministre de la défense. La candidature de l'ancien major devenu présentateur de Fox News a été acceptée malgré l'opposition des démocrates et de trois sénateurs républicains.

La nomination au Pentagone de cet ancien major de l'armée de 44 ans, devenu présentateur de Fox News, avait été vivement contestée à gauche en raison notamment d'une accusation d'agression sexuelle, datant de 2017, de son manque d'expérience et de soupçons sur une consommation d'alcool excessive.

En raison des trois défections républicaines, le nouveau vice-président des Etats-Unis d'Amérique, J.D. Vance, a dû, chose rare, se rendre dans la chambre haute du congrès pour départager un décompte de 50 voix contre 50 avec sa voix décisive.

Parmi les trois élus républicains ayant voté contre figure, avec une certaine surprise, Mitch McConnell, ancien responsable du parti. Lisa Murkowski, qui a aussi voté contre, avait plus tôt affirmé que cette nomination suscitait "des inquiétudes considérables" sur lesquelles elle ne pouvait pas "fermer les yeux".

Elle cite aussi l'opposition exprimée par Pete Hegseth à la présence de femmes dans les troupes combattantes. Depuis ses déclarations en novembre, l'ancien militaire a affirmé être revenu sur cette opposition.

Armée trop "woke"

Pete Hegseth s'est fait connaître des Américains ces dix dernières années comme présentateur chez Fox News, la chaîne télévisée préférée des conservateurs aux Etats-Unis. A 44 ans, il doit prendre la tête d'un ministère doté d'un budget annuel pharaonique de 850 milliards de dollars et employant quelque trois millions de soldats, réservistes et civils.

Sa mission principale, a-t-il déclaré à la mi-janvier lors de son audition de confirmation devant une commission du Sénat, sera de "ramener la culture du guerrier" au Pentagone. Pete Hegseth a assuré à de nombreuses reprises vouloir réformer le Pentagone de fond en comble, devenu trop "woke" et acquis à une idéologie trop à gauche selon lui.

L'annonce de la nomination de Pete Hegseth en novembre avait suscité une levée de boucliers dans l'opposition. Face à la commission des forces armées, les sénateurs démocrates l'avaient notamment interrogé sur une accusation d'agression sexuelle.

Datant de 2017 en Californie, elle avait émergé après l'annonce de sa nomination. L'ancien militaire, qui dément toute relation non consentie, était parvenu à un accord financier de 50'000 dollars quelques années plus tard avec celle qui l'accusait, pour empêcher des poursuites.

"Pas qualifié"

Les élus de l'opposition avaient également décrié lors de l'audition son manque d'expérience pour diriger un portefeuille aussi important. "M. Hegseth, vous n'êtes pas qualifié", avait lancé la sénatrice Tammy Duckworth.

Cette ancienne pilote d'hélicoptère de combat dans l'armée, amputée des deux jambes après que son appareil fut visé par une roquette en Irak en 2004, a critiqué dans un communiqué mercredi son opposition à la présence de femmes dans les troupes combattantes.

Pete Hegseth est aussi soupçonné d'avoir une consommation d'alcool régulièrement excessive. "L'un de vos collègues a dit que vous étiez tellement bourré à un événement dans un bar que vous avez chanté 'Tuez tous les musulmans'", a asséné la sénatrice Elizabeth Warren lors de l'audition.

Malgré les polémiques, le président américain Donald Trump a maintenu son choix. Vendredi encore, il l'a qualifié d'"homme bien".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Dernières courses de vitesse pour les dames avant Saalbach

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Lara Gut-Behrami vise un 5e succès à Garmisch en super-G (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Les femmes font étape à Garmisch-Partenkirchen ce week-end en Coupe du monde. Les deux dernières courses de vitesse avant les Mondiaux figurent au programme en Allemagne.

Leader du classement général avec une marge de 55 points sur sa dauphine Lara Gut-Behrami, Federica Brignone remet aussi en jeu sa tunique rouge de leader de la Coupe du monde de descente samedi. L'Italienne ne compte que 9 longueurs d'avance sur sa compatriote Sofia Goggia, qui reste sur un succès à Cortina dans la discipline-reine.

5e et meilleure Suissesse au classement de la discipline, Lara Gut-Behrami aborde aussi ce week-end en confiance après ses deux 2es places d'affilée (en super-G à Cortina et en géant à Plan de Corones). La Tessinoise, 3e de la première descente de l'hiver à Beaver Creek, est toujours en quête d'une première victoire cette saison.

Mais c'est forcément dimanche en super-G que Lara Gut-Behrami abattra sa meilleure carte. La championne olympique en titre de la discipline s'est déjà imposée à quatre reprises en Bavière en super-G. En descente, elle n'y compte qu'un podium, en 2017 où elle avait terminé 2e derrière Lindsey Vonn.

A noter que les Suissesses restent sur un doublé en descente à Garmisch-Partenkirchen, où Corinne Suter avait devancé Jasmine Flury en janvier 2022. Une Corinne Suter qui reste sur une 3e place en super-G à Cortina, où elle a cueilli son premier podium depuis mars 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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