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Économie

USA: baisse de l'inflation attendue en août

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Un nouveau ralentissement de l'inflation serait bienvenu pour le président américain Joe Biden à deux mois des cruciales élections de mi-mandat. (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

L'inflation pourrait avoir légèrement ralenti en août aux Etats-Unis, grâce notamment à la baisse du prix de l'essence, mais la hausse des prix, toujours très forte, pénalise ménages et entreprises et reste une épine dans le pied de Joe Biden.

L'indice des prix à la consommation (CPI), qui fait référence et est utilisé pour, notamment, indexer les retraites, sera publié mardi à 08H30 (12H30 GMT) par le département du Travail.

L'évolution des prix est attendue à +8% sur un an et en léger recul (-0,1%) par rapport au mois précédent, selon le consensus d'analystes de MarketWatch.

"Nous anticipons une chute des prix de l'énergie, entraînée par l'essence, mais nous nous attendons à ce que cela soit en partie compensé par une inflation toujours élevée de l'alimentation et du logement", ont commenté Pooja Sriram et Jonathan Hill, économistes pour Barclays Research, dans une note.

Depuis un an et demi, les prix flambent, érodant le pouvoir d'achat des ménages.

Après avoir atteint en juin son plus haut niveau depuis plus de 40 ans, l'inflation avait ralenti en juillet, à 8,5% sur un an. Elle était même à zéro sur un mois, ce qui signifie que les prix étaient en moyenne restés les mêmes qu'en juin.

Un nouveau ralentissement de l'inflation serait bienvenu pour Joe Biden à deux mois des cruciales élections de mi-mandat et alors que l'opposition républicaine lui reproche régulièrement d'avoir, par sa politique, largement contribué à cette flambée inflationniste.

"L'inflation est beaucoup trop élevée et il est essentiel de la réduire", a martelé dimanche sur CNN la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, reconnaissant qu'il existe "un risque" de récession, en raison des actions menées par la banque centrale américaine (Fed) pour ralentir l'économie et ainsi contenir l'inflation.

Mais "nous avons un marché du travail solide, et je crois qu'il est possible de le maintenir", et, "à plus long terme, nous ne pouvons pas avoir un marché du travail solide sans une inflation sous contrôle", a ajouté la ministre de l'Economie et des Finances de Joe Biden.

Atterrissage en douceur peu probable

La Fed a averti qu'elle continuerait à fortement relever ses taux directeurs. Cela pousse les banques commerciales à proposer des crédits plus onéreux à leurs clients particuliers et entreprises, moins enclins alors à consommer et investir, ce qui doit permettre de desserrer la pression sur les prix.

"Le temps presse", a mis en garde jeudi son président, Jerome Powell.

Un autre responsable de la Fed, le gouverneur Christopher Waller, a indiqué vendredi qu'il "est encore trop tôt pour dire que l'inflation ralentit de manière significative et pérenne".

La Fed privilégie une autre mesure de l'inflation, l'indice PCE, qui a également ralenti en juillet (+6,3% sur un an), et la ramener autour des 2% considérés comme sains pour l'économie "prendra du temps". Mais les craintes de récession qui selon lui "se sont estompées", ainsi que la robustesse du marché du travail, donnent à la Fed "la flexibilité pour être agressifs".

Le marché de l'emploi reste très tendu avec une pénurie de travailleurs. Le taux de chômage a cependant augmenté un peu en août, à 3,7%.

Il est "peu probable" cependant, mais "pas impossible", que la Fed réalise l'"atterrissage en douceur" qu'elle espère, c'est-à-dire juguler l'inflation en ne faisant augmenter que faiblement le chômage, estiment les économistes Laurence Ball de l'Université Johns Hopkins, et Daniel Leigh et Prachi Mishra du FMI, dans un papier publié mercredi par la Brookings Institution.

Selon eux, la Fed "devra probablement pousser le chômage bien au-dessus de sa projection de 4,1%".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Branle-bas de combat face à une paralysie budgétaire inévitable

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Fort risque de paralysie budgétaire, le Capitole sous tension à Washington. (© KEYSTONE/AP/J. Scott Applewhite)

Les Etats-Unis fonçaient tête baissée vendredi vers une paralysie de l'Etat fédéral. De quoi plonger le pays dans une pagaille logistique et une bataille politique, le président Biden et les républicains s'imputant tour à tour la faute.

Sauf accord de dernière minute, désormais quasiment impossible, la première économie du monde devrait dès dimanche fonctionner au ralenti: 1,5 million de fonctionnaires seront privés de salaire, le trafic aérien sera perturbé, tandis que les visiteurs des parcs nationaux trouveront porte close.

"Il y a encore une chance" que les Etats-Unis y échappent, voulait cependant croire la directrice du Bureau du budget de la Maison Blanche (OMB), Shalanda Young vendredi.

"Je reste optimiste, car nous avons un jour et demi" pour que les élus démocrates et républicains au Congrès trouvent un accord, a-t-elle déclaré lors du point presse quotidien de la Maison Blanche.

Mais aucune des deux chambres du Congrès -- ni le Sénat aux mains des démocrates, ni la Chambre des représentants contrôlée par les républicains -- n'est pour l'instant parvenue à adopter une loi de finances pour prolonger le budget de l'Etat fédéral, qui expire le 30 septembre, à minuit.

L'aide à l'Ukraine, source de tensions

A près d'un an de l'élection présidentielle, les deux camps se rejettent la responsabilité de cette situation, très impopulaire auprès des Américains.

Pour le président démocrate Joe Biden, nul doute: la balle est dans le camp des républicains de la Chambre des représentants.

C'est en effet dans cette chambre que se situe le noeud du blocage: l'aide à l'Ukraine, qu'une poignée d'élus républicains trumpistes refusent catégoriquement d'attacher à quelconque loi de finances.

Ces lieutenants de Donald Trump, qui disposent d'un pouvoir disproportionné en raison de la très fine majorité des républicains à la Chambre, avaient déjà poussé les Etats-Unis au bord du précipice politico-financier il y a quatre mois sur le dossier du relèvement du plafond de la dette.

Et ont reçu l'ordre de la part de l'ancien président, qui pourrait affronter Joe Biden en 2024, de "paralyser" l'Etat fédéral, à moins d'obtenir gain de cause sur "tous" les dossiers budgétaires en débat.

"Shutdown" de 2018

C'est déjà sous la présidence de Donald Trump que les Etats-Unis avaient traversé leur plus long "shutdown", à l'hiver 2018. Selon plusieurs estimations, le PIB des Etats-Unis avait alors été amputé de plus de 3 milliards de dollars.

A moins de 40 heures désormais de l'échéance, le pays se prépare donc à cette nouvelle fermeture des services. Les fonctionnaires ont été notifiés jeudi de l'imminence de cette paralysie.

Ils devront en effet attendre la fin du "shutdown" pour toucher leur salaire. Certains, considérés comme "travailleurs essentiels", seront toutefois réquisitionnés, les autres auront interdiction d'accéder à leurs dossiers et emails. Les militaires ne seront pas non plus payés.

La plupart des célèbres parcs nationaux américains comme Yosemite et Yellowstone fermeront leurs portes. Le trafic aérien devrait également être très perturbé.

Et certains bénéficiaires d'aide alimentaire pourraient se les voir temporairement refuser.

Outre l'aide à l'Ukraine, un porte-parole du département d'Etat a aussi cité les risques sur les fonds dédiés aux "besoins humanitaires mondiaux", à l'aide à la crise migratoire, ou à la lutte "contre les acteurs malveillants, en particulier en Afrique", avertissant que cela met "en péril la sécurité nationale des Etats-Unis et (fait céder) du terrain à la Chine et à la Russie".

Une fonctionnaire, qui requiert l'anonymat car elle n'est pas autorisée à communiquer, a indiqué à l'AFP qu'elle est inquiète pour les semaines à venir, et devra compter sur le salaire de son mari pour assurer les dépenses courantes.

"Je vais regarder les informations, c'est certain. Mais je vais essayer de me concentrer sur mes enfants, passer du temps avec eux", souligne-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Biden autorise de nouveaux forages pétroliers

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L'industrie pétrolière soutenue par Joe Biden et l'administration démocrate, qui ont autorisé de nouveaux forages, au grand dam des écologistes. (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Le gouvernement américain de Joe Biden a annoncé la délivrance prochaine de permis d'exploitation de pétrole et de gaz dans le Golfe du Mexique, au grand dam des associations écologistes.

Le président démocrate brise ainsi, une fois de plus, sa promesse de campagne de ne pas autoriser de nouveaux forages d'énergies fossiles sur les terres fédérales.

La décision annoncée vendredi est aussi vivement critiquée par l'industrie des hydrocarbures, parce qu'elle concerne un nombre de forages plus réduit que ce qui avait été prévu sous le président Donald Trump.

L'autorisation inclut la possible délivrance de permis pour trois zones de forages, le chiffre "le plus faible" de l'histoire à ce propos, selon l'administration Biden.

Selon le département de l'Intérieur, qui gère les terres fédérales, l'Etat est contraint par la législation d'ouvrir des permis d'exploitation d'hydrocarbures pour pouvoir autoriser davantage de projets éoliens.

"L'administration Biden-Harris est déterminée à construire un futur basé sur les énergies propres et qui assure une indépendance énergétique à l'Amérique", a ajouté Deb Haaland, ministre de l'Intérieur.

Plus tôt cette année, l'administration Biden avait interdit toute nouvelle exploitation de gaz ou de pétrole dans une immense zone du nord de l'Alaska pour répondre à "la crise climatique", cinq mois après avoir pourtant approuvé un projet d'hydrocarbures dans ce même Etat, proche de l'Arctique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

USA: l'inflation s'est accélérée en août

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Hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, l'inflation dit sous-jacente a ralenti aux Etats-Unis à 3,9% en août sur un an, contre 4,3% en juillet, au plus bas depuis près de deux ans. (archives) (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

L'inflation s'est accélérée en août aux Etats-Unis pour le deuxième mois d'affilée, tirée par la hausse des prix de l'essence à la pompe, selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce, qui est la mesure privilégiée par la Fed.

L'inflation s'établit à 3,5% sur un an, contre 3,4% en juillet (donnée révisée en hausse). Sur un mois seulement, la hausse des prix est de 0,4%, comme attendu, contre 0,2% en juillet.

Mais, hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, l'inflation dit sous-jacente ralentit, à 3,9% sur un an contre 4,3% en juillet, au plus bas depuis près de deux ans.

L'inflation PCE est celle que regarde tout particulièrement la banque centrale américaine (Fed), qui veut la ramener à 2,0% sur un an. Elle est publiée plus tard dans le mois qu'un autre indice, le CPI, qui fait référence et sur laquelle sont indexées les retraites.

Ces deux mesures ont évolué dans la même direction en août, puisque l'indice CPI a également connu un deuxième mois de hausse, à 3,7% sur un an, avec un ralentissement de l'inflation sous-jacente.

Par ailleurs, les dépenses des ménages américains ont ralenti le mois dernier, en croissance de 0,4%, après un rebond de 0,9% en juillet. Leurs revenus, eux, sont repartis à la hausse, +0,4% contre +0,2%.

La Fed s'est montrée, à l'issue de sa dernière réunion, le 20 septembre, moins optimiste qu'auparavant sur la trajectoire de l'inflation, dont le ralentissement pourrait être moins rapide que prévu.

Elle a ainsi annoncé un maintien des taux à leur niveau actuel, le plus élevé depuis 22 ans, mais prévoit une hausse supplémentaire des taux d'ici fin-2023, et les voit rester en 2024 plus haut que ce qu'elle anticipait auparavant.

Car le ralentissement de l'inflation pourrait être moins rapide qu'espéré. Après avoir ralenti pendant un an, la hausse des prix a rebondi cet été aux États-Unis, en raison notamment de la hausse mondiale des prix du pétrole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Zone euro: l'inflation tombe au plus bas en deux ans en septembre

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L'inflation est au plus bas dans la zone euro depuis octobre 2021 quand elle avait atteint 4,1%. (Archives) (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/BERND SETTNIK)

Le taux d'inflation annuel de la zone euro a chuté à 4,3% sur un an en septembre, après 5,2% en août, atteignant son niveau le plus bas depuis deux ans, a annoncé vendredi Eurostat.

Le chiffre est meilleur qu'attendu par les analystes de Factset qui tablaient en moyenne sur un ralentissement à 4,5%.

L'inflation dans les 20 pays partageant la monnaie unique reste néanmoins toujours très au-dessus de l'objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne (BCE). La hausse des prix à la consommation a été divisée par plus de deux depuis le record de 10,6% atteint en octobre 2022 quand les effets de la guerre en Ukraine sur les prix du gaz et du pétrole se faisaient sentir à plein.

Elle est au plus bas depuis octobre 2021 quand elle avait atteint 4,1%. La nette amélioration du mois de septembre concerne toutes les composantes de l'indicateur.

La flambée des prix de l'alimentation (y compris alcool et tabac) a reculé à 8,8% sur un an, après 9,7% en août. Même tendance pour les tarifs des services, en progression de 4,7% après 5,5% en août, et pour ceux des biens industriels (4,2%, comparé à 4,7%). La baisse des tarifs de l'énergie s'est, elle, accélérée (-4,7%, contre -3,3%).

Au sein de la zone euro, les meilleures performances ont été enregistrées aux Pays-Bas, où les prix ont reculé de 0,3% en glissement annuel en septembre, ainsi qu'en Belgique (hausse de 0,7%). L'Allemagne, première économie européenne, est dans la moyenne, avec un taux d'inflation de 4,3%, en chute de 2,1 point par rapport au mois précédent, selon les données harmonisées publiées par Eurostat.

En revanche, la France, qui faisait jusqu'ici mieux que ses voisins, affiche désormais l'un des taux les plus élevés, à 5,6% sur un an, en recul de seulement 0,1 point par rapport à août. Elle est uniquement dépassée par l'Italie (5,7%), l'Autriche (5,8%), la Slovénie (7,1%) et la Slovaquie (8,9%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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