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Économie

USA: l'inflation ralentit en octobre, à 3,0% sur un an (Indice PCE)

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Aux Etats-Unis, même l'inflation sous-jacente - hors alimentation et énergie - qui a tiré les prix à la hausse pendant des mois, a baissé en octobre. (archives) (© KEYSTONE/AP/DAVID ZALUBOWSKI)

L'inflation a continué à ralentir en octobre aux Etats-Unis, tombant à 3,0% sur un an, contre 3,4% en septembre, au plus bas depuis le printemps 2021, selon l'indice PCE, jauge privilégiée par la Fed, et publié jeudi par le département du Commerce.

Sur un mois, les prix sont restés stables en novembre, alors qu'ils avaient augmenté de 0,4% le mois précédent. C'est mieux qu'attendu, puisque les analystes prévoyaient une légère hausse de 0,1%, selon le consensus de Briefing.com.

Cette mesure de l'inflation progresse dans la même direction qu'un autre indice, le CPI, publié plus tôt dans le mois, et sur lequel sont notamment indexées les retraites des Américains.

Celui-ci, en effet, a ralenti en octobre, à 3,2% sur un an, contre 3,7% en septembre, grâce notamment à la baisse des prix de l'essence à la pompe. Sur un mois, l'indice CPI est lui aussi tombé à zéro, avec des prix identiques à ceux de septembre.

Et même l'inflation dite sous-jacente, qui exclut l'alimentation et l'énergie, et a tiré les prix à la hausse pendant des mois, a baissé en octobre. Elle est tombée à 0,2% sur un mois et 3,5% sur un an.

Pour faire ralentir l'inflation, la banque centrale américaine (Fed) a relevé ses taux progressivement depuis mars 2022. Cela rend l'accès au crédit plus onéreux pour les ménages et les entreprises, les encourageant à moins consommer ou investir.

Et en effet, les ménages ont fortement ralenti leurs dépenses en octobre, celles-ci n'ont augmenté que de 0,2%, contre 0,7% le mois précédent. Leurs revenus, eux, ont progressé de 0,2% seulement en octobre, contre 0,4% en septembre.

"La légère hausse des dépenses de consommation en octobre (...) confirme que la croissance de la consommation réelle est sur la bonne voie pour ralentir au quatrième trimestre", a commenté Michael Pearce, économiste pour Oxford Economics, dans une note.

Ces chiffres, publiés deux semaines avant la prochaine réunion de la banque centrale américaine (Fed), devraient peser dans la balance, en faveur d'un maintien des taux à leur niveau actuel.

Ralentissement économique

L'inflation reste, cependant, supérieure à l'objectif de 2,0%.

"Nous prévoyons de nouveaux progrès réguliers en matière d'inflation des services au cours de l'année prochaine pour ramener l'inflation sous-jacente en dessous de 2,5% d'ici la fin de l'année prochaine, ce qui, selon nous, permettra à la Fed de commencer à réduire ses taux", anticipe cependant Michael Pearce.

Cela passera par un ralentissement économique attendu dès le 4e trimestre de cette année, après une croissance encore très vigoureuse au cours de l'été.

"La croissance devrait ralentir mais restera positive, et l'inflation devrait encore ralentir, ce qui constitue une évolution positive pour les responsables de la Fed", a commenté Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour HFE.

Selon elle, "la prochaine mesure de la Fed consistera en une baisse des taux, probablement d'ici le milieu de l'année prochaine".

Les taux de la Fed se situent actuellement dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, depuis juillet.

La Fed les a laissés à ce niveau lors de ses réunions monétaires de septembre et novembre, afin de ne pas peser trop fort sur l'activité économique, car les pleins effets des hausses de taux mettent du temps à se faire sentir entièrement dans l'économie réelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

France: le Premier ministre veut supprimer deux jours fériés

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Le chef du gouvernement français propose de travailler le lundi de Pâques et le 8-Mai, jours fériés. (archives) (© KEYSTONE/EPA/LUDOVIC MARIN / POOL)

Le gouvernement français veut supprimer deux des onze jours fériés officiels pour que "l'activité du pays dans son ensemble soit plus importante", a annoncé mardi le Premier ministre François Bayrou en présentant des mesures pour améliorer les finances publiques.

Le chef du gouvernement propose de travailler "le lundi de Pâques, qui n'a aucune signification religieuse, et le 8-Mai (commémoration de la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe, ndlr)", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse, estimant que cette mesure "rapportera plusieurs milliards au budget de l'Etat".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'inflation accélère en juin aux USA

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L'accélération de l'inflation aux Etats-Unis reflète la hausse des prix de l'énergie (archives). (© KEYSTONE/AP/DAVID ZALUBOWSKI)

L'inflation a poursuivi sa remontée au mois de juin aux Etats-Unis pour s'établir à 2,7% sur un an, après un premier rebond un mois plus tôt, alors que les experts anticipaient un impact des droits de douane imposés par Donald Trump sur les prix à la consommation.

En juin, l'indice CPI a progressé de 2,7% en rythme annuel, contre 2,4% en mai, en ligne avec les attentes des analystes, selon le consensus publié par MarketWatch. L'accélération est également marquée sur un mois, avec des prix en hausse de 0,3% en juin (contre 0,1% en mai), sous l'effet des prix de l'énergie, là encore conforme aux anticipations des analystes.

Hors prix de l'alimentation et de l'énergie, toujours volatils, l'indice a progressé de 0,2% sur un mois et 2,9% sur un an, soit une légère hausse dans les deux cas par rapport à mai. Juin a été marqué par le conflit entre Israël et l'Iran, qui avait entraîné une forte hausse des prix du pétrole, restés depuis à des nouveaux plus élevés que ce qu'ils étaient avant les douze jours d'échanges de tirs de missiles.

La hausse de l'énergie concerne également les prix de l'électricité et du gaz, qui ont connu une forte hausse d'un mois sur l'autre. Les Américains sont par ailleurs confrontés à une légère remontée des prix alimentaires ainsi que de ceux des services de santé, alors que les coûts du logement, qui a été l'un des principaux moteurs de l'inflation persistante ces derniers mois, marquent légèrement le pas.

Le président américain Donald Trump a imposé début avril 10% de droits de douane sur la quasi-totalité des produits entrant aux Etats-Unis, avec une taxe douanière pouvant monter à 25% sur l'automobile et les pièces auto et même 50% sur l'acier et l'aluminium. Les économistes ont insisté sur le risque que ces droits de douane allaient représenter en matière d'inflation. Le gouvernement américain, qui avait assuré dans un premier temps qu'il n'y aurait aucun effet, souligne désormais que l'effet devrait être mesuré et ne se faire ressentir que pour un temps limité.

La reprise de l'inflation devrait cependant pousser la banque centrale américaine (Fed) à continuer à faire preuve de prudence, alors qu'elle a maintenu ses taux inchangés depuis le début de l'année. Les analystes anticipent que cette tendance devrait se poursuivre lors de la prochaine réunion, prévue à la fin du mois, si l'on en croit l'outil de veille de CME, FedWatch.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

JPMorgan fait mieux qu'attendu au 2e trimestre

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L'économie américaine "reste résiliente" mais des "risques importants persistent", a averti le patron de la banque américaine JPMorgan, Jamie Dimon. (archives) (© KEYSTONE/EPA BLOOMBERG POOL/CHRIS RATCLIFFE / POOL)

La banque américaine JPMorgan Chase a annoncé mardi des résultats meilleurs qu'attendu au deuxième trimestre, malgré un recul du bénéfice net de 17% du fait de gains exceptionnels sur la même période de l'année précédente.

Le bénéfice net par action à données comparables - valeur privilégiée par les marchés - ressort à 4,96 dollars quand le consensus des analystes de FactSet anticipait 4,49 dollars.

Entre avril et juin, le groupe a engrangé un chiffre d'affaires de 44,91 milliards de dollars (35,8 milliards de francs), en recul de 11% sur un an, et le bénéfice net ressort à 14,99 milliards de dollars contre 18,15 milliards au deuxième trimestre de l'année précédente.

Le consensus avait tablé respectivement sur 43,90 milliards et 12,61 milliards.

Au deuxième trimestre 2024, JPMorgan avait notamment empoché un gain net de 7,9 milliards de dollars lié à la vente d'actions de l'émetteur de cartes de crédit Visa.

"Toutes nos lignes de métier ont réalisé de bonnes performances", a noté Jamie Dimon, patron de la banque, cité dans un communiqué, mentionnant la contrainte des clients à "naviguer dans des conditions de marchés volatiles au début du trimestre".

Dérégulation positive

L'économie américaine "reste résiliente" mais des "risques importants persistent", a ajouté celui qui est considéré comme l'un des plus puissants dirigeants au monde.

"La finalisation de la réforme fiscale et la potentielle dérégulation sont positives pour les perspectives économiques cependant, des risques importants persistent", a-t-il asséné, citant en exemple "l'incertitude liée aux droits de douane et au commerce, l'aggravation des conditions géopolitiques, les déficits budgétaires élevés et le prix élevé des actifs".

Il a assuré préparer la banque pour affronter "un grand nombre de scénarios".

Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action JPMorgan cédait 0,38%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Vaud: toujours moins de logements vacants

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La pénurie de logements sur le marché immobilier vaudois ne connait pas de répit (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le nombre de logements vacants a diminué par rapport à l’année dernière dans le canton de Vaud, Au 1er juin 2025, 3932 logements étaient annoncés vacants dans le canton, dont 1173 disponibles uniquement à la vente.

Par rapport à l’année dernière, le nombre de logements vacants baisse de 270 unités (190 objets à louer et 80 destinés à la vente), écrit Statistique Vaud mardi dans un communiqué. Le taux provisoire se monte 0,89% au 1er juin 2025 et sera définitif en fin d’année.

Les districts du canton vivent des situations contrastées. Le taux est le plus bas dans le district de l’Ouest lausannois avec 0,47% de logements vacants puis dans le district de Lausanne avec 0,63%. Les taux les plus élevés s’observent dans les districts de Nyon avec 1,37% et d’Aigle avec 1,36%, écrit Statistique Vaud mardi dans un communiqué.

Par rapport à l’année dernière, le taux de logements vacants diminue dans les districts du Jura-Nord vaudois, d’Aigle, de Lavaux-Oron, de Morges et de la Broye-Vully. Il est stable pour les districts, de Lausanne et de l’Ouest lausannois. Il augmente dans les districts du Gros-de-Vaud, de la Riviera-Pays-d’Enhaut et de Nyon.

La plupart des logements vacants sont des trois pièces (1007 unités) ou des quatre pièces (860 unités). Par rapport à l’année précédente, le nombre de logements vacants diminue pour les logements d’une à cinq pièces et augmente pour les six pièces et plus (+26 unités).

Le taux de logements vacants est le rapport mathématique entre l’effectif des logements offerts à la vente ou à la location et l’ensemble du parc de logements au 31 décembre 2024, rappelle Statistique Vaud.

L’enquête sur les locaux industriels et commerciaux vacants, effectuée conjointement à celle sur les logements vacants, chiffre à 285’288 m2 les surfaces industrielles et commerciales vacantes disponibles dans le canton, contre 201’826 m2 en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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