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International

Venezuela: prime américaine de 50 millions pour arrêter Maduro

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Nicolás Maduro est inculpé par la justice américaine de trafic de drogue (archives). (© KEYSTONE/AP/Cristian Hernandez)

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir doublé à 50 millions de dollars la prime pour l'arrestation du président vénézuélien Nicolás Maduro, inculpé par la justice américaine de trafic de drogue. Sa réélection avait été qualifiée d'illégitime en janvier par Washington.

"Aujourd'hui, le ministère de la justice et le département d'Etat annoncent une récompense de 50 millions de dollars pour toute information conduisant à l'interpellation de Nicolás Maduro", a écrit sur le réseau social X la ministre de la justice Pam Bondi. La précédente prime en janvier était de 25 millions de dollars.

"C'est la prime la plus importante de notre histoire, et le double du montant offert pour Oussama ben Laden", a écrit sur X le numéro 2 de la diplomatie américaine, Christopher Landau.

Caracas n'a pas tardé à répondre et à qualifier de "pathétique" cette décision du gouvernement de Donald Trump. "Nous rejetons cette grossière opération de propagande politique", a affirmé dans un communiqué le ministre vénézuélien des affaires étrangères, Yvan Gil.

Le 10 janvier dernier, le gouvernement du président américain d'alors, Joe Biden, avait dénoncé le "simulacre" et le caractère "illégitime" de l'investiture de Nicolás Maduro, réélu six mois plus tôt à un troisième mandat, pour six ans.

Le secrétaire d'Etat d'alors, Antony Blinken, et le trésor américain avaient imposé de nouvelles sanctions à Caracas, portant de 15 à 25 millions de dollars la récompense pour toute information permettant de traduire en justice le dirigeant vénézuélien.

"Cirque médiatique"

Washington estimait que Nicolas "Maduro a[vait] clairement perdu l'élection présidentielle de 2024 et n'a[vait] pas le droit de prétendre à la présidence". Le successeur d'Antony Blinken, le républicain Marco Rubio, a repris jeudi les mêmes accusations.

"Depuis 2020, M. Maduro a étranglé la démocratie et s'est accroché au pouvoir au Venezuela", a déclaré le chef de la diplomatie américaine dans un communiqué.

Le président vénézuélien, fort du soutien de l'armée et d'une administration aux ordres, avait prêté serment pour un troisième mandat de six ans lors d'une cérémonie qualifiée de "coup d'Etat" par l'opposition, qui revendique la victoire à la présidentielle.

"Pendant que nous démantelons les complots terroristes orchestrés depuis son pays, cette dame sort avec un cirque médiatique pour plaire à l'extrême droite vaincue du Venezuela", a déclaré jeudi le ministre Yvan Gil, en réponse à Pam Bondi.

La récompense américaine portée jeudi de 25 à 50 millions de dollars concerne toujours toute information conduisant à l'arrestation de Nicolás Maduro et de son ministre de l'intérieur pour qu'ils soient jugés pour "trafic de drogue et corruption", selon Washington.

Cartel

Cette inculpation, notamment pour participation et complicité de trafic de drogue international, remonte à 2020, à la fin du premier mandat du président américain Donald Trump.

Le parquet fédéral américain, qui a déjà fait condamner ces dernières années plusieurs ex-dirigeants d'Amérique latine, accuse Nicolás Maduro d'être derrière un cartel qui aurait envoyé des centaines de tonnes de drogue aux Etats-Unis. Les autorités américaines soupçonnent le cartel d'avoir travaillé main dans la main avec l'organisation colombienne des FARC, que Washington considère comme "terroriste".

La ministre de la justice a enfin accusé Nicolás Maduro d'avoir collaboré avec le gang criminel vénézuélien Tren de Aragua et le cartel mexicain Sinaloa.

Le président américain veut évincer Nicolás Maduro du pouvoir et asphyxier économiquement le Venezuela. IL a notamment durci l'embargo pétrolier, mais il a aussi autorisé le géant pétrolier Chevron à opérer de manière limitée au Venezuela et négocié la libération d'Américains détenus dans le pays.

Nicolás Maduro dénonce lui de longue date une ingérence des Etats-Unis dans les affaires vénézuéliennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Scandale 1MDB: Najib Razak reconnu coupable d'abus de pouvoir

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Des partisans de l'ancien Premier ministre malaisien Najib Razak se sont réunis devant la Haute Cour de Kuala Lump, réunie à Putrajaya, la capitale administrative du pays, pour la lecture du verdict. (© KEYSTONE/EPA/FAZRY ISMAIL)

Déjà emprisonné, l'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak a été reconnu coupable vendredi d'abus de pouvoir et de blanchiment d'argent dans son procès lié au tentaculaire scandale de corruption du fonds souverain 1MDB en Malaisie.

Fils de l'un des pères fondateurs de la Malaisie, l'ancien dirigeant de 72 ans était jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars, 471 millions d'euros) provenant du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent.

Le détournement de centaines de millions de dollars de ce fonds censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme l'achat d'un yacht géant ou des toiles de Monet ou Van Gogh, avait déclenché des enquêtes aux États-Unis, en Suisse et à Singapour.

"Au-delà de tout doute raisonnable"

L'audience de vendredi s'est ouverte vers 09h00 (02h00 en Suisse) devant la Haute Cour de Kuala Lumpur, réunie à Putrajaya, la capitale administrative de la Malaisie.

Le président de la cour, Collin Lawrence Sequerah, a écarté les arguments de la défense selon lesquels de l'argent versé sur le compte de l'ex-Premier ministre provenait de dons du Moyen-Orient.

"Je considère que l'accusation a prouvé au-delà de tout doute raisonnable la culpabilité de l'accusé pour le premier chef d'accusation", a déclaré Collin Lawrence Sequerah.

"Je déclare donc l'accusé coupable", a poursuivi le magistrat, qui a interrompu la lecture du long jugement pour la prière du vendredi après-midi. A la reprise de l'audience, le juge l'a également déclaré "coupable des 21 chefs d'accusation (de blanchiment d'argent) et le condamne en conséquence". On ignore si le prononcé de la peine suivra immédiatement la lecture du jugement.

Dans ce procès, chaque chef d'accusation d'abus de pouvoir est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison et d'une amende pouvant atteindre cinq fois le montant du pot-de-vin.

"Contrôle absolu"

Najib Razak, au pouvoir de 2009 à 2018, purge déjà une peine de six ans de prison, après avoir été condamné dans une autre affaire liée à ce scandale. L'ex-dirigeant a présenté des excuses pour le scandale 1MDB qui s'est déroulé pendant son mandat, mais maintient qu'il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds, aujourd'hui dissous.

Selon le parquet, Najib Razak a pourtant profité de ses positions de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer d'importantes sommes de la société vers son compte personnel il y a plus de 10 ans.

L'accusation a présenté des relevés bancaires, les déclarations de plus de 50 témoins et d'autres documents à charge, tout en réfutant les arguments de la défense qui imputaient à l'homme d'affaires Jho Low (de son vrai nom Low Taek Jho) l'essentiel de la responsabilité de l'affaire. Longtemps très proche de Najib Razak, il est considéré comme le cerveau du pillage du fonds d'investissement, mais il est actuellement en fuite.

Le président de la cour a souligné vendredi que "les preuves (...) témoignent d'une relation dans laquelle Jho Low agissait comme un prête-nom ou un agent de l'accusé en ce qui concerne la gestion des affaires de 1MDB".

Les avocats de M. Razak ont assuré que leur client ignorait que la direction de 1MDB travaillait main dans la main avec Jho Low pour détourner d'importantes sommes d'argent du fonds.

L'avocat Muhammad Shafee Abdullah a affirmé à la presse la semaine dernière que Najib Razak n'avait "jamais bénéficié d'un procès équitable" et a réitéré ses accusations contre Jho Low.

Revers

L'ancien dirigeant a néanmoins subi un revers lundi, se voyant refuser sa demande de commutation de sa peine existante en assignation à résidence.

Le scandale a joué un rôle majeur dans la défaite aux élections de 2018 de Najib Razak et de l'Organisation nationale unifiée des Malais (Umno), le plus ancien parti de Malaisie, qui était au pouvoir depuis l'indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025

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Selon une étude, le président américain Donald Trump a été plus médiatisé en France en 2025 que le président français Emmanuel Macron (archives). (© KEYSTONE/AP Pool EPA/YOAN VALAT)

Le président américain Donald Trump est la personnalité dont les médias ont le plus parlé en France en 2025, selon une étude publiée vendredi. Cette première place revient d'ordinaire au chef de l'État français.

"Pour la première fois depuis le lancement de cette étude en 2013, ce n'est pas le président français en exercice qui est la personnalité la plus citée dans les médias du pays", souligne le quotidien régional Ouest-France dans l'article qui accompagne les résultats d'un baromètre réalisé par Tagaday, plateforme de veille sur les médias.

Selon ces résultats, Donald Trump "a vu son nom écrit ou prononcé dans près d'un million de contenus en 2025 (précisément 947'294) contre 671'125 pour" Emmanuel Macron, deuxième.

Le top 5 est complété par l'ex-Premier ministre français François Bayrou, le président russe Vladimir Poutine et l'ex-ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.

Marine Le Pen, présidente des députés d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, est la seule femme du top 10 (8e). Le top 20 n'en compte que deux (l'autre est la chanteuse française Santa (19e) et le top 50 que neuf. Le capitaine de l'équipe de France de foot, Kylian Mbappé, est le premier sportif (13e).

La politique domine ce classement: le top 50 compte trente figures politiques nationales ou étrangères, contre douze issues de la culture et des médias, six du sport et deux du monde économique et des affaires.

Ce classement des 1000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 15 décembre. Il est fondé sur l'analyse informatique de plus de 5500 programmes d'information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2400 heures quotidiennes) et d'une sélection de 3000 publications de presse écrite (papier et en ligne).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zelensky affirme qu'il rencontrera Trump "dans un avenir proche"

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Les deux dirigeants se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises (archives). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi qu'il rencontrerait prochainement le dirigeant américain Donald Trump, dans le cadre des efforts visant à mettre fin à la guerre avec la Russie.

"Nous avons convenu d'une rencontre au plus haut niveau - avec le président Trump dans un avenir proche. Beaucoup de choses peuvent être décidées avant le Nouvel An", a déclaré M. Zelensky sur les réseaux sociaux.

Le président ukrainien avait révélé mercredi la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, négociée depuis des semaines entre Washington et Kiev.

Ce texte prévoit un gel du front aux lignes actuelles tout en n'offrant aucune solution immédiate sur l'épineuse question des territoires occupés par la Russie, qui représentent plus de 19% de l'Ukraine. Il avait plaidé pour une rencontre au niveau des dirigeants avec les Américains pour évoquer ce sujet.

"Contact téléphonique" russo-américain

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui indiqué vendredi qu'un "contact téléphonique a eu lieu" entre Russes et Américains, mais a refusé d'en dévoiler les détails car "la diffusion de ces informations pourrait avoir un impact négatif sur le processus de négociation". "Il a été convenu de poursuivre le dialogue", a-t-il ajouté aux journalistes lors d'un briefing auquel participe l'AFP.

M. Peskov avait précédemment dit que Moscou "formulait sa position" en réponse au plan américain remanié avec Kiev.

Contrairement à la version originale de ce document, rédigée par les Américains, la nouvelle mouture laisse de côté deux exigences majeures de Moscou: un retrait des forces ukrainiennes des territoires du Donbass encore sous leur contrôle et un engagement juridiquement contraignant de Kiev à ne pas adhérer à l'Otan.

Pour cette raison, un accord de Moscou à cette nouvelle version semble improbable. Jeudi, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les progrès vers la fin de la guerre étaient "lents mais réguliers".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Wemby et les Spurs gâchent le Noël du champion

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Wembanyama (à gauche) et les Spurs ont à nouveau battu le Thunder jeudi (© KEYSTONE/AP/Gerald Leong)

Les Spurs ont battu pour la troisième fois en moins de deux semaines le Thunder, champion en titre. San Antonio a dominé Oklahoma City 117-102 lors de la traditionnelle journée NBA de Noël jeudi.

A Las Vegas le 13 décembre (111-109), à San Antonio mardi (130-110) puis en Oklahoma jeudi, les parquets changent mais le résultat reste le même en faveur des San Antonio Spurs, équipe en progrès devenue la bête noire du champion, pourtant intraitable avec les autres formations NBA.

Pour ce nouveau choc de la Conférence Ouest, les Texans, en noir, ont joué le rôle du Père Fouettard, ont pris 17 points d'avance dans le troisième quart. Victor Wembanyama, toujours en sortie de banc depuis son retour de blessure il y a deux semaines, a été sifflé par le public et ciblé par les défenseurs locaux, qui n'ont pas retenu leurs coups, avec plus ou moins de subtilité.

Sans faire une immense impression sur la feuille de statistiques, "Wemby" (19 points, 11 rebonds, 2 assists, 1 contre) a été déterminant notamment dans le quatrième quart-temps en enchaînant une bonne passe pour Stephon Castle, un tir à trois points et un lay-up malgré une glissade.

Le meneur All-Star De'Aaron Fox a été excellent pour les Texans (29 points). Le MVP canadien d'OKC Shai Gilgeous-Alexander a en revanche été contenu à 22 points, 6 rebonds et 4 passes décisives, lors d'un match où le Thunder s'est montré maladroit de loin (11/44 à 3 points).

Les Spurs, avec ce huitième succès d'affilée, ont ainsi consolidé leur 2e place à l'Ouest (23 victoires-7 défaites), derrière Oklahoma City qui compte 26 succès pour 5 revers, dont 3 contre le nouveau rival texan.

Les Rockets matent les Lakers

Les Rockets de Clint Capela ont quant à eux conforté leur 6e place à l'Ouest en battant les Lakers 119-96 jeudi en fin d'après-midi à Los Angeles. Les Texans ont mis fin à une série de deux revers, infligeant une troisième défaite consécutive aux Lakers de Luka Doncic (25 points) et LeBron James (18 points).

La franchise californienne a été totalement dépassée en défense, notamment par Kevin Durant (25 points, 9 passes décisives) et Amen Thompson (26 points, 7 rebonds, 5 assists). L'intérieur genevois Clint Capela est entré en jeu à 2'40 de la fin du match, réussissant 6 points - dont les 2 derniers de cette partie - et 3 rebonds.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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