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Washington révoque des licences d'exportation au chinois Huawei

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Huawei est depuis plusieurs années au centre d'une intense rivalité technologique entre Pékin et Washington, les Etats-Unis accusant l'entreprise - qui conteste fermement - de pouvoir espionner au profit des autorités chinoises. (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

L'administration Biden a retiré certaines licences d'exportation vers le géant chinois des télécoms Huawei, empêchant des fabricants américains de lui vendre des composants, une nouvelle étape dans les tensions entre Etats-Unis et Chine.

"Nous ne commentons aucune licence spécifique, mais nous pouvons confirmer que nous avons révoqué certaines licences d'exportation vers Huawei", a indiqué mercredi à l'AFP un porte-parole du département américain du Commerce.

"Nous évaluons en permanence la manière dont nos contrôles peuvent protéger au mieux notre sécurité intérieure et nos intérêts en matière de politique étrangère, en tenant compte de menaces et d'un paysage technologique en constante évolution", a-t-il ajouté.

"Dans le cadre de ce processus, comme nous l'avons fait par le passé, nous révoquons parfois les licences d'exportation", a-t-il précisé.

Selon le Financial Times, les licences qui ont été révoquées sont celles qui autorisaient jusqu'à présent les fabricants américains de semi-conducteurs Qualcomm et Intel, à vendre des composants à Huawei.

Huawei est depuis plusieurs années au centre d'une intense rivalité technologique entre Pékin et Washington, les États-Unis accusant l'entreprise - qui conteste fermement - de pouvoir espionner au profit des autorités chinoises.

Mesures côté chinois

"Les Etats-Unis ont trop étendu le concept de sécurité intérieure, politisé les questions économiques et commerciales, abusé des mesures de contrôle à l'export et adopté à plusieurs reprises des sanctions et des mesures de répression déraisonnables contre des entreprises chinoises spécifiques", a réagi un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué.

Ce porte-parole a averti que "la Chine prendrait toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder fermement les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises".

Depuis 2019, des sanctions de Washington coupent Huawei des chaînes d'approvisionnement mondiales en technologies et en composants américains.

Les sanctions américaines ont forcé le géant chinois des télécoms à se recentrer sur des secteurs comme les logiciels, les appareils connectés, l'informatique d'entreprise, mais aussi la voiture électrique avec sa marque Aito.

Les Etats-Unis cherchent aussi à convaincre leurs alliés de proscrire Huawei de leurs réseaux 5G, arguant que Pékin pourrait utiliser les produits du groupe pour surveiller les communications et trafics de données d'un pays.

En juin, la Commission européenne a estimé que les fournisseurs chinois d'équipements télécoms, dont Huawei, représentaient un risque pour la sécurité de l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Elections législatives: décompte en cours, la majorité ANC menacée

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Après trente ans d'une loyauté sans faille des électeurs à l'égard de l'ANC, pour avoir libéré l'Afrique du Sud du régime raciste de l'apartheid, le parti de Nelson Mandela devrait pour la première fois perdre sa majorité absolue au Parlement, selon experts et enquêtes d'opinion. (© KEYSTONE/AP/Uncredited)

De premiers résultats partiels des législatives en Afrique du Sud, avec environ 20% des votes comptabilisés, donnent jeudi l'ANC au pouvoir sous la barre fatidique des 50%. Cela au lendemain d'un scrutin qui pourrait marquer un tournant dans l'histoire du pays.

Après trente ans d'une loyauté sans faille des électeurs à l'égard de l'ANC, pour avoir libéré l'Afrique du Sud du régime raciste de l'apartheid, le parti de Nelson Mandela devrait pour la première fois perdre sa majorité absolue au Parlement, selon experts et enquêtes d'opinion.

A la mi-journée, le Congrès national africain (ANC) cumulait 43,3% des voix sur 19,87% des votes comptabilisés, contre près de 25% pour le plus grand parti d'opposition (Alliance démocratique, DA), selon la Commission électorale (IEC).

Mais les votes des grandes agglomérations - Johannesburg, Durban et Le Cap, n'étaient pas encore pris en compte. Les résultats définitifs ne sont pas attendus avant le week-end.

Participation élevée

Plus de 27 millions d'électeurs étaient appelés mercredi à désigner leurs 400 députés, qui éliront ensuite le président. Le dépouillement a commencé dès la fermeture des bureaux mercredi soir, certains ayant fini tard dans la nuit en raison d'une forte affluence.

L'IEC, qui s'adressera à la presse plus tard dans la journée, anticipe une participation plus élevée que les 66% obtenus en 2019 lors des dernières législatives.

Engagements pas tenus

Pour nombre des 62 millions de Sud-Africains, l'ANC, qui avait promis lors des premières élections multiraciales en 1994, l'éducation, l'eau et un toit pour tous, n'a pas tenu ses engagements: la criminalité atteint des records, la pauvreté et les inégalités vont croissant.

Le quotidien est aussi rongé par des coupures d'eau et d'électricité. Et les affaires de corruption impliquant ses hauts responsables a fini d'entamer une confiance déjà mise à mal.

"Plus besoin de l'ANC "

Dans le centre de Johannesburg, des télévisions allumées dans les boutiques font défiler en direct tendances et projections au lendemain du scrutin. Les clients affairés passent en jetant un rapide coup d'oeil.

"J'ai bon espoir que le parti au pouvoir va changer et que l'ANC se rendra compte qu'on n'a plus besoin de lui", dit à l'AFP Shaun Manyoni, un étudiant de 21 ans.

Dans la province zouloue (KZN, est) et bastion traditionnel de l'ANC où l'armée est déployée jeudi, le petit parti Umkhonto We Sizwe (MK) du sulfureux ex-président Jacob Zuma est pour le moment en tête avec plus de 43% des voix.

"Ma mère et moi avons voté MK", lance d'un air bravache Londi Mbatha, 20 ans. "Avec l'ANC, le chômage n'a fait qu'augmenter, la jeunesse et la formation ont été laissées de côté".

Zuma encore soutenu dans sa province

"Le MK est vraiment venu grignoter des voix à l'ANC", souligne le professeur en politique Siphamandla Zondi, interrogé par l'AFP. De nombreux observateurs prédisent que la province clef, qui rassemble plus de 20% de l'électorat du pays, tombera aux mains de Jacob Zuma.

L'ancien chef d'Etat (2009-2018) de 82 ans, déclaré inéligible quelques jours avant le scrutin, bénéficie encore d'un fervent soutien populaire particulièrement dans son fief du KZN.

Nouvelle ère en vue

L'ANC, qui détient actuellement 230 sièges de députés (57,5%) devrait rester le plus gros parti au Parlement. Mais s'il passait sous la barre des 50% des votes, il devrait se résoudre à nouer des alliances et se soumettre à des négociations pour la formation d'un gouvernement de coalition, dont les experts se disputent encore les contours.

Le chef de la DA, John Steenhuisen, a annoncé l'avènement d'une nouvelle ère après trente ans de scrutins où "il allait de soi que l'ANC allait gagner".

Le président Cyril Ramaphosa, 71 ans, qui compte sur un second mandat, a répété mercredi qu'une victoire de l'ANC ne fait "aucun doute". Mais la toute-puissante organisation ressortira affaiblie du scrutin, s'accordent à dire les spécialistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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C'est fini pour Golubic

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Pas l'ombre d'une chance Viktorija Golubic lors de son 2e tour à Roland-Garros (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BLUMBERG)

Viktorija Golubic (WTA 76) n'a pas passé le cap du 2e tour à Roland-Garros. La Zurichoise a été battue par 6-2 6-2 par Anastasia Potapova (WTA 41).

Au cours du premier set, la Zurichoise a cédé son engagement dès son deuxième jeu de service. Dans un fauteuil, la Russe a tout de même dû sauver une balle de break à 3-2 en sa faveur, mais elle a tenu et a ensuite ravi une nouvelle fois le service de Golubic, avant de conclure facilement la première manche.

Golubic a loupé le coche durant le deuxième set, surtout qu'elle a eu quatre occasions de faire le break alors qu'elle menait 2-1. Cette incapacité à mettre la Russe sous pression s'est retournée contre elle, puisque sur le jeu suivant elle a abandonné sa mise en jeu. Même l'interruption due à la pluie à 5-2 en faveur de Potapova n'a pas permis à Golubic de faire douter la Russe. La 41e joueuse mondiale a conclu sur sa deuxième balle de match après 62 minutes.

C'est la troisième fois en autant de duels que Golubic perd contre la joueuse russe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Indonésie: le volcan Marapi rejette des cendres à 2 km de hauteur

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Le volcan Marapi rejette des cendres jusqu'à 2 km (Archives). (© KEYSTONE/AP/GIVO ALPUTRA)

Le volcan Marapi, situé dans l'ouest de l'Indonésie, est de nouveau entré en éruption jeudi, projetant une colonne de cendres à 2 km au-dessus du sommet, selon les autorités qui ont mis en garde contre de possibles coulées de lave froide.

Situé dans l'ouest de la grande île de Sumatra, le Marapi est entré en éruption jeudi à 13h04 heure locale (08h04 suisses), projetant d'épais nuages de cendres 2 km au-dessus de son sommet, a indiqué l'agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), dans un communiqué.

Le volcan, l'un des plus actifs d'Indonésie, est depuis des semaines au deuxième niveau d'alerte d'une échelle qui en compte quatre. Les autorités conseillent à la population de rester en dehors d'une zone d'exclusion de 4,5 km autour de son cratère.

Les habitants sont invités à rester "à l'écart des cours d'eau qui proviennent du volcan Marapi et à être en alerte face aux dangers potentiels de lahar (lave froide, en langue indonésienne) en particulier lorsqu'il pleut", a indiqué Abdul Muhari, porte-parole du BNPB.

La lave froide est un mélange de matériaux volcaniques contenant des cendres, du sable et des roches entraînés par la pluie sur les pentes d'un volcan.

60 victimes en mai

A la mi-mai, de fortes pluies ont provoqué l'écoulement de débris volcaniques dans les districts proches du Marapi, tuant plus de 60 personnes, détruisant des dizaines de maisons et endommageant des routes et des mosquées.

L'Indonésie, un vaste archipel, connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur la "ceinture de feu du Pacifique".

Le mois dernier, le volcan Ruang, dans le nord de la province des Célèbes est entré en éruption plus d'une demi-douzaine de fois, forçant des milliers d'habitants des îles voisines à évacuer.

En décembre, au moins 24 randonneurs, en majorité des étudiants, sont morts sur les pentes du volcan Marapi à la suite d'une éruption.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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2023 a été la deuxième année la plus chaude, juste après 2022

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L'Espagne est confrontée à des épisodes de chaleur de plus en plus nombreux et rapprochés, parfois en dehors des mois d'été, qui inquiètent les scientifiques. (photo symbolique) (© KEYSTONE/AP/MANU FERNANDEZ)

L'Espagne a connu en 2023 sa deuxième année la plus chaude depuis le début des relevés, juste après 2022 qui avait représenté un record, a annoncé jeudi l'agence météorologique nationale.

La température moyenne a atteint 15,2°C (soit 1,2°C au-dessus de la normale) en 2023, année qui a connu 44 jours de records absolus de chaleur, a indiqué Rubén del Campo, porte-parole de l'Aemet lors d'une conférence de présentation du rapport annuel sur le climat dans le pays.

"Il s'agit de la deuxième année la plus chaude de la série" statistique entamée en 1961, après 2022, a-t-il insisté.

"1,2 degré au-dessus de la normale, ça peut sembler peu, mais (...) sur une année entière, c'est beaucoup, c'est beaucoup", a-t-il insisté.

En 2022, la température moyenne annuelle avait pour la première fois dépassé le seuil des 15 degrés avec près de 15,5°C.

"La température moyenne a augmenté de plus d'1,5°C en Espagne depuis 1961, début des relevés" et les dix années les plus chaudes de la série ont toutes été au XXIe siècle, a encore précisé l'agence météorologique.

Rubén del Campo a souligné le rôle "fondamental" joué dans ce réchauffement par les "émissions de gaz à effet de serre".

2024 semble suivre la même tendance : le pays a connu cette année son mois de janvier le plus chaud jamais enregistré avec une température moyenne en Espagne continentale de 8,4 degrés et un mercure ayant avoisiné les 30°C dans certaines régions lors d'une vague de chaleur digne du début de l'été et qualifiée d'"anomalie" par l'Aemet.

Habituée aux fortes températures, l'Espagne est confrontée à des épisodes de chaleur de plus en plus nombreux et rapprochés, parfois en dehors des mois d'été, qui inquiètent les scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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