International
Xinjiang: Berne et des dizaines de pays s'opposent à Pékin
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La Suisse et 46 autres pays s'en sont à nouveau pris à la Chine devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, notamment sur le Xinjiang. Face à eux, plus de 70 Etats ont défendu leur allié chinois.
Dans une déclaration commune mardi lue par les Pays-Bas, la Suisse et les dizaines d'autres Etats ont demandé davantage d'indications à la Haute commissaire aux droits de l'homme Michelle Bachelet sur sa récente visite en Chine. Notamment sur les restrictions d'accès auxquelles elle aurait pu être confrontée au Xinjiang et auprès de la société civile.
Ces Etats souhaitent encore savoir quand la Chilienne publiera son rapport attendu depuis l'année dernière sur la Chine. Lundi, Mme Bachelet avait garanti à la presse qu'elle le diffuserait avant de quitter l'organisation fin août prochain.
Dans leur déclaration, les dizaines de pays dénoncent à nouveau la situation au Xinjiang où seraient détenus plus d'un million d'Ouïghours dans des camps d'internement. Ils mentionnent des cas de torture présumés.
La réaction de la Chine n'a pas tardé. Dénonçant devant le Conseil des "mensonges", l'ambassadeur Chen Xu a lui rejeté à nouveau fermement les accusations contre son pays et estimé que "le rapport ne devrait pas être publié" parce qu'il dépasse le mandat de la Haute commissaire. Comme le président Xi Jinping avant lui, il a tenté d'utiliser la visite de Mme Bachelet en Chine, estimant que celle-ci avait pu observer la bonne situation dans laquelle se trouvent les Ouïghours.
Déclaration par des alliés
La Suisse ne s'associe pas pour la première fois à une déclaration commune sur la Chine. Par le passé, Pékin l'avait accusée d'interférer dans ses affaires intérieures. Un reproche que des dizaines d'Etats ont eux lancé mardi dans une déclaration commune à l'égard de ceux qui osent cibler leur allié.
La pression était montée ces derniers mois sur la Haute commissaire, notamment par les Etats-Unis, avant sa visite controversée en Chine. Mme Bachelet s'est notamment rendue au Xinjiang où plus d'un million d'Ouïghours seraient détenus dans des camps d'internement.
Elle a fait face ensuite à la réprobation de certains Etats et ONG qui ont accusé la Chilienne de s'être laissée instrumentaliser, des organisations appelant même à sa démission. Mais elle a assumé son approche qui lui permet, selon elle, d'aborder directement avec les autorités les critiques à leur égard et avait affirmé qu'elle ne se rendait pas dans ce pays pour une "investigation". Lundi, elle avait encore parlé plutôt de "préoccupations" que de condamnations.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le Pakistan a des preuves crédibles d'une frappe indienne imminente
Le gouvernement pakistanais a dit mercredi disposer de "renseignements crédibles" selon lesquels l'Inde prévoit une frappe militaire imminente après l'attentat au Cachemire. Le premier ministre indien Narendra Modi attribue la responsabilité de l'attaque au Pakistan.
"L'Inde a l'intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l'incident de Pahalgam comme prétexte", a déclaré le ministre pakistanais de l'Information, Attaullah Tarar, dans un communiqué.
"Toute agression entraînera une riposte décisive. L'Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région", a-t-il ajouté.
Mardi, au cours d'une réunion à huis clos, M. Modi "a dit aux forces armées qu'elles avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte indienne à l'attaque", a déclaré sous couvert d'anonymat à l'AFP une source gouvernementale.
S'exprimant devant les chefs d'état-major, il a "réaffirmé la détermination nationale à porter un coup déterminant au terrorisme et exprimé sa complète confiance dans les capacités des forces armées indiennes" à le faire, a poursuivi cette source.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a exhorté New Delhi et Islamabad à ne pas aggraver la situation, a déclaré sa porte-parole. "Nous tendons la main aux deux parties et leur demandons, bien sûr, de ne pas aggraver la situation", a-t-elle ajouté.
Attaques "inacceptables"
Un attentat contre des touristes a fait 26 morts il y a une semaine dans la ville touristique de Pahalgam, dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde. Avant même toute revendication, New Delhi a rendu Islamabad responsable de cette attaque, la plus meurtrière ayant visé des civils dans cette région en majorité musulmane depuis plus de vingt ans. Le Pakistan a aussitôt démenti toute implication et a réclamé une "enquête neutre".
Ces deux puissances nucléaires sont depuis sur le pied de guerre. Leurs gouvernements ont multiplié les sanctions diplomatiques réciproques et leurs ressortissants ont été priés de quitter le territoire du voisin au plus tard ce mardi.
Depuis plusieurs nuits, des tirs sont échangés entre soldats pakistanais et indiens le long de la "ligne de contrôle" (LoC), la frontière qui sépare le Cachemire entre leurs deux pays. Ces escarmouches n'ont pas fait de victimes, selon l'armée indienne.
Signe des tensions extrêmes dans la région, le Pakistan a de son côté annoncé mardi y avoir "abattu" un drone de surveillance indien, sans préciser la date de cet incident, sur lequel l'Inde a gardé le silence.
Les experts craignent depuis plusieurs jours une riposte militaire de New Delhi, tandis que les opinions publiques des deux camps sont chauffées à blanc. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l'Inde avait effectué un raid aérien sur le sol du Pakistan, qui avait riposté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: un mort et des dizaines de blessés dans des frappes russes
Au moins une personne est morte et 39 autres ont été blessées dans des bombardements russes sur les villes ukrainiennes de Dnipro (centre-est) et Kharkiv (nord-est), selon les autorités locales. Des frappes ukrainiennes ont également touché la Russie.
"Une attaque massive de drones sur Dnipro [...] Pour l'instant, nous avons connaissance d'une personne décédée", a déclaré dans la nuit de mardi à mercredi sur la messagerie Telegram le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk. Le maire de la ville a lui aussi fait état d'un mort lors d'une "attaque massive", sans plus de détails permettant d'affirmer qu'il s'agit de la même victime.
Longtemps préservée par rapport à l'est, la région de Dnipropetrovsk est dernièrement sous le feu des troupes russes, qui tentent d'y pénétrer pour la première fois après trois ans de combats. Des évacuations ont été annoncées dans la zone mardi.
A Kharkiv, le maire a rapporté un chiffre de "39 blessés", ayant évoqué auparavant "16 frappes" sur cette ville proche de la frontière.
Frappes de drones en Russie
Côté russe, le gouverneur par intérim de la région de Koursk (ouest) a dénoncé, également sur Telegram, des "frappes de drones en banlieue de Rylsk", faisant état de trois blessés dont deux hospitalisés.
Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début de l'offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.
Son homologue russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai, à l'occasion des célébrations de la victoire contre l'Allemagne nazie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une "tentative de manipulation".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ranch au Mexique: centre d'entraînement mais pas d'"extermination"
Le ranch découvert au Mexique au début mars était bien un centre d'entraînement de trafiquants de drogue, mais pas un centre d'exécution des recrues forcées, a indiqué mardi le parquet général.
Le site abandonné a été inspecté le 5 mars dans l'Etat du Jalisco (nord-ouest) à l'initiative d'un collectif de proches de personnes disparues. Ils ont retrouvé des petits morceaux d'os calcinés et des centaines d'habits et de chaussures dans ce ranch situé à Teuchitlan, à 80 km à l'ouest de la capitale Guadalajara.
Le collectif avait affirmé que le site était un "camp d'extermination" à l'usage du trafic de drogue dans cette zone dominée par le cartel Jalisco nueva generacion (CJNG). Aucun indice ne permet de parler de "crématoriums", a déclaré mardi le procureur général Alejandro Gertz. "On a trouvé un petit vase avec de très petits fragments d'os", a-t-il ajouté.
Plus de 127'000 disparus
Les proches des personnes disparues affirment que le ranch a abrité des crématoriums sous terre pour faire disparaître les corps de recrues du cartel, assassinées après avoir été recrutées de force. "Il n'y a pas une preuve qui accrédite cette thèse", a insisté le procureur.
Le Mexique compte d'après certaines statistiques plus de 127'000 personnes disparues, "une tragédie humaine" selon un comité spécialisé de l'ONU. La plupart des disparitions ont été enregistrées après 2006, quand l'armée fédérale a lancé une opération militaire provoquant la balkanisation des cartels. L'Etat du Jalisco est le plus touché par les disparitions avec plus de 15'000 cas.
Les enquêtes continuent pour déterminer combien de personnes ont pu être emmenées de force au ranch. Les autorités municipales vont aussi faire l'objet d'une enquête pour complicité présumée avec les criminels, a indiqué le procureur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Une première accusatrice témoigne au procès d'Harvey Weinstein
Un jour, il demandait un massage, une autre fois, il se montrait charmant ou lourdement insistant: la première des trois victimes présumées au procès pour viol d'Harvey Weinstein à New York a longuement témoigné mardi sur sa relation avec l'ex-producteur de cinéma.
Devant les jurés de la cour criminelle de Manhattan, l'ancienne assistante de production Miriam Haley a été interrogée pendant plus de trois heures par la procureure. Mais l'audience s'est terminée avant d'aborder ce jour de juillet 2006, lors duquel elle affirme que l'accusé lui a imposé une relation sexuelle par la force, dans son appartement du quartier chic de Soho à New York.
Le témoignage va se poursuivre mercredi. Harvey Weinstein est rejugé après l'annulation retentissante en 2024, par la cour d'appel de New York, de sa condamnation à 23 ans de prison pour viol et agression sexuelle.
Miriam Haley, âgée aujourd'hui de 48 ans, a raconté avoir croisé la route du patron des studios Miramax lors d'une avant-première à Londres, puis décroché un rendez-vous avec lui en marge du festival de Cannes, au printemps 2006.
"Humiliée"
"J'étais enthousiaste d'avoir l'opportunité de le rencontrer", a-t-elle expliqué. "Je voulais voir s'il y avait du travail pour moi". Mais elle raconte avoir rapidement déchanté dans une chambre de l'hôtel Majestic, où Harvey Weinstein, alors l'un des hommes les plus puissants d'Hollywood, lui demande un massage. Elle refuse, le rendez-vous ne s'éternise pas. "Je me sentais humiliée".
Pendant que les pages de son agenda de l'époque défilent sur des écrans du tribunal, Miriam Haley explique avoir revu Harvey Weinstein, le décrivant comme "charmant" à une occasion et très insistant pour qu'elle l'accompagne en voyage à Paris, toujours avant l'épisode au coeur des accusations.
"Etiez-vous intéressée par une relation sexuelle ou sentimentale", lui a demandé plusieurs fois la procureure. "Non", a réitéré à chaque fois Miriam Haley, qui avait été engagée comme assistante de production sur une émission produite par le magnat du cinéma indépendant.
Diminué par les problèmes de santé, pâle et chauve, Harvey Weinstein, 73 ans, comparaît détenu, car il a aussi été condamné en Californie. Il écoute le témoignage le plus souvent de manière impassible, un bras posé sur le dossier de sa chaise roulante.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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