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International

Zelensky abaisse l'âge de la mobilisation de 27 à 25 ans

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Dès mercredi, les jeunes hommes ukrainiens pourront être mobilisés dans l'armée dès leurs 25 ans, contre 27 ans actuellement. (Photo symbolique) (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé mardi un projet de loi prévoyant l'abaissement de l'âge de la mobilisation militaire de 27 à 25 ans. Cette décision intervient alors que les forces armées manquent d'hommes pour faire face à l'invasion russe.

Ce projet de loi, qui avait été voté il y a un an par les députés et qui était jusque-là en attente de promulgation à la présidence, entre en vigueur à partir de mercredi, a indiqué la Rada, le Parlement ukrainien, sur son site internet.

Le gouvernement ukrainien doit ensuite mettre dans un délai de six mois les divers textes réglementaires en conformité avec le nouvel âge de la mobilisation.

L'enrôlement dans l'armée fait débat depuis des mois en Ukraine. L'armée ukrainienne a subi des pertes dont l'ampleur est gardée secrète et peine aujourd'hui, contrairement au début du conflit, à trouver des volontaires pour le front.

Critiques contre le système d'enrôlement

La Rada avait voté en première lecture en février une série de mesures destinées à faciliter la mobilisation, après qu'une première mouture préparée par le gouvernement a été renvoyée pour réécriture quelques semaines plus tôt.

Volodymyr Zelensky avait affirmé en décembre 2023 que l'armée lui avait proposé de mobiliser jusqu'à 500'000 personnes supplémentaires, un nombre depuis revu à la baisse par le nouveau commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky.

Le système d'enrôlement actuel est jugé par de nombreux Ukrainiens injuste, inefficace et souvent corrompu. Et des voix s'élèvent également pour réclamer une démobilisation de ceux qui sont au front depuis longtemps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Boeing annonce réduire ses dépenses, envisage du chômage technique

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Boeing assure avoir gelé tous les recrutements et les hausses salariales liées à des promotions, et aussi avoir mis fin aux voyages en première classe et en classe affaires, y compris pour les membres de sa direction (archives). (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

Le constructeur aéronautique américain Boeing, en proie depuis vendredi à une grève paralysant notamment la production du 737 MAX - son best-seller - et du 777, a annoncé lundi réduire ses dépenses, envisageant du chômage technique "dans les prochaines semaines".

"Nous travaillons de bonne foi pour parvenir à un nouvel accord de convention collective qui tienne compte des réactions et qui permette à l'activité de reprendre", a indiqué Brian West le directeur financier de l'avionneur, dans un message aux employés.

"Cependant, notre groupe traverse une période difficile", a-t-il poursuivi, assurant que le débrayage "menace notre reprise d'une manière importante".

Par conséquent, la direction a pris des "mesures nécessaires pour préserver les liquidités et protéger notre avenir commun" et pour assurer le financement de la "sécurité, de la qualité et de l'assistance directe aux clients".

Boeing a ainsi gelé tous les recrutements et les hausses salariales liées à des promotions, suspendu tous les voyages non essentiels, éliminé les voyages en Première classe et en classe Affaires y compris pour les membres de sa direction.

Il a également mis sur pause toutes les dépenses de conseil, caritatives, publicitaires et marketing, parmi les nombreuses actions déjà entreprises.

Par ailleurs, le groupe se prépare à réduire "de manière importante" les dépenses d'approvisionnement et en particulier à ne plus passer de commandes liées aux programmes du 737, du 777 et du 767 qui sont fabriqués dans les usines de Renton et d'Everett, dans la région de Seattle (nord-ouest), dont la production est à l'arrêt depuis vendredi.

Brian West a ajouté que le groupe envisageait une "étape difficile": la mise en place "dans les prochaines semaines" de mesures temporaires de chômage technique pour de nombreux employés, responsables et dirigeants".

Les négociations entre Boeing et l'antenne locale du syndicat international des machinistes et des ouvriers de l'aérospatial (IAM) doivent reprendre mardi, sous l'égide d'une médiation fédérale.

Les plus de 33'000 adhérents représentés par le IAM-District 751 (sur quelque 170'000 employés du groupe) ont rejeté jeudi le projet de convention collective annoncé le 8 septembre à 94,6% et approuvé un débrayage à 96%. La dernière grève, en 2008, avait duré 57 jours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Empêcher la police des moeurs de "déranger" les femmes (Pezeshkian)

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Pour sa première conférence de presse, le nouveau président iranien Masoud Pezeshkian promet de ne plus s'en prendre aux femmes non voilées. (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis lundi d'oeuvrer afin que la police des moeurs ne "dérange" pas les femmes ne portant pas le voile obligatoire en public, à l'occasion de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet.

"La police des moeurs n'est pas censée affronter (les femmes), je veillerai à ce qu'elle ne (les) dérange pas", a promis le président réformiste, devant les médias à Téhéran.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La BCE vise une baisse "progressive" des taux

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La prochaine réunion de la Banque centrale européenne pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.

La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.

"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.

L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.

La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.

"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.

"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.

Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.

À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.

Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.

Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Sinner recrute l'ancien préparateur physique de Djokovic

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Jannik Sinner a un nouveau préparateur physique (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

Jannik Sinner a recruté Marco Panichi qui a longtemps travaillé avec Djokovic. Ceci afin de remplacer son préparateur physique, remercié après la retentissante affaire de dopage dont il a été blanchi.

"Bienvenue dans l'équipe", a écrit lundi le joueur italien sur ses réseaux sociaux en légende d'une photo le montrant aux côtés de son compatriote Panichi et d'un nouveau physiothérapeute, Ulises Badio.

Ils remplacent respectivement Umberto Ferrara et Giacomo Naldi, dont Sinner s'est séparé avant l'US Open qu'il a remporté, pour leur rôle dans les deux contrôles antidopage positifs dont Sinner a fait l'objet en mars.

L'Italien avait expliqué à l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) que les quantités infimes de clostébol (anabolisant) retrouvées dans ses urines étaient dues à "une contamination par un membre de son staff (Naldi, NDLR), qui avait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol pour soigner une petite blessure".

L'Itia a accepté les explications de Sinner et l'a officiellement blanchi, ce qui a suscité des réactions outragées de certains joueurs, dont l'Australien Nick Kyrgios.

Panichi a notamment travaillé avec son compatriote Fabio Fognini, l'Allemande Angelique Kerber et la Chinoise Li Na, avant de faire partie de l'équipe de Novak Djokovic de 2019 à cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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