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Coronavirus

Le coronavirus n'est pas la maladie la plus crainte des Suisses

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Environ 33% des sondés se vaccineraient certainement contre le coronavirus. (Image symbolique - ©KEYSTONE/EPA/ANDREY RUDAKOV HANDOUT)

Les Suisses ne se sentent pas malades de la même façon selon leur âge et leur région de domicile, d'après une étude de la caisse-maladie CSS. La pandémie de coronavirus joue un rôle plutôt mineur dans la perception des risques pour la santé de la population.

Bien que l'enquête principale ait été menée début juin, soit juste après le pic de la première vague de la pandémie, le Covid-19 ne représente la maladie globalement la plus crainte que pour 0,6% des personnes interrogées, révèle jeudi la CSS dans son étude. Seulement 0,3% estiment que l'infection par ce virus est la maladie la plus grave qu'elles aient connu à ce jour.

Environ 33% des sondés se vaccineraient toutefois certainement contre le coronavirus et 30% supplémentaires le feraient probablement si un vaccin était disponible. La disposition à se faire vacciner est particulièrement élevée chez les personnes âgées.

Succès des mesures de prévention

En raison notamment du succès des mesures de prévention, le Covid-19 représente pour très peu de gens une expérience de maladie grave directe ou vécue dans leur entourage. En tout, 38% sont d'avis que les pandémies constituent un risque important pour la société.

Ce chiffre semble modeste par rapport à d’autres défis de santé publique, note la CSS. En comparaison, 72% affirment que la résistance aux antibiotiques représente un grand risque pour la société, et plus de la moitié (53%) voient ce risque dans la pollution de l'eau potable par des hormones ou des pesticides.

L'endiguement à grande échelle du coronavirus dans un laps de temps relativement court semble avoir renforcé la confiance dans la santé publique, mais aussi la perception de la résilience personnelle. Ce constat s'applique aussi au risque de résistance aux antibiotiques, perçu comme moins grave que trois mois plus tôt.

Les jeunes se sentent souvent malades

D'après l'étude, les jeunes sont globalement en meilleure santé, mais se sentent plus souvent malades. Dans toutes les tranches d’âge interrogées à partir de 18 ans, plus de 90% affirment avoir déjà été gravement malades une fois.

Chez les jeunes, les maladies psychiques, les blessures et les infections figurent au premier plan. Pour les personnes âgées, ce sont davantage les maladies cardiovasculaires, le cancer et les maladies de l'appareil locomoteur qui dominent.

Chez les plus de 65 ans, environ quatre personnes sur cinq sont préoccupées par la maladie, au moins occasionnellement. Cette proportion est de deux sur trois chez les 18 à 35 ans. Tandis que les jeunes interrogés craignent particulièrement le cancer, la peur se déplace avec l'âge vers la démence, juste devant la mort biologique.

Peur des réactions

De nombreuses personnes s'inquiètent des maladies par peur des réactions de leur entourage et de la société. Un peu plus d'un cinquième des personnes interrogées estiment que la Suisse dispose d'une connaissance suffisante de tous les types de maladies.

La crainte d’un manque de compréhension est particulièrement répandue parmi la jeune génération. Chez les 18 à 35 ans, 58% disent cacher potentiellement une maladie parce qu'ils craignent les réactions. Chez les plus de 64 ans, ce chiffre est encore de 34%.

Le médecin de famille reste l'une des sources d’information les plus importantes pour toutes les tranches d’âge (72%), suivi d'internet (46%). Près de 60% des personnes sondées déclarent toutefois s'être déjà senties mal informées par ce canal. C’est particulièrement le cas pour les 18 à 25 ans.

Les Tessinois consultent davantage

Les Tessinois consultent plus rapidement un médecin qu'en Suisse alémanique, où environ la moitié des personnes présentant des symptômes inconnus attendent de voir s’ils disparaissent d'eux-mêmes. Cette pratique s'élève à 37% en Suisse romande et à un quart en Suisse italienne.

Les conséquences des maladies mentales sont les plus redoutées. Pour 61% des sondés, on comprend trop peu ce type de maladie en Suisse, devant les affections douloureuses (36%). En pleine crise du coronavirus, en juin, les maladies mentales étaient davantage perçues comme un danger pour la société (63%) que les pandémies (39%).

L'institut sotomo a sondé au total 4217 personnes en Suisse romande, en Suisse alémanique et en Suisse italienne. Un premier échantillon a été interrogé début mars, suivi d'un deuxième début juin afin de pouvoir évaluer l'influence de la pandémie de coronavirus.

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Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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