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Barcelone accueillera la prochaine édition (avec Alinghi)

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Ernesto Bertarelli, le directeur d'Alinghi Red Bull Racing, lors de l'annonce en décembre dernier à Genève de la participation de son équipe à la prochaine Coupe de l'America. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La prochaine édition de la Coupe de l'America en 2024, qui verra la participation du nouveau projet Alinghi Red Bull Racing, aura lieu au large de Barcelone et non en Nouvelle-Zélande.

Le détenteur du titre, Team New Zealand, renonce à l'organiser à domicile, rapportent les médias espagnols et l'Agence de presse Efe.

C'est la deuxième fois dans l'histoire vieille de 170 ans de la compétition que le tenant cède ainsi son droit, après une édition 2017 organisée aux Bermudes par le "defender" américain Oracle. C'est la conséquence de l'échec des négociations avec les autorités néo-zélandaises. En 2007 et en 2010, l'Alinghi d'Ernesto Bertarelli avait certes organisé l'événement à Valence, mais la Suisse, sans débouché maritime, n'avait pas d'autre choix que de délocaliser.

Pour 2024 et la 37e édition du prestigieux rendez-vous, un accord financier a pu être trouvé avec le gouvernement catalan, rapportent les médias espagnols et l'Agence de presse Efe. Barcelone a été préférée à Malaga, Cork et Jeddah, également candidates.

Cinq équipes engagées jusqu'ici

L'America's Cup 2024, qui bénéficie du soutien de fonds publics locaux et de la communauté d'affaires catalane, nécessitera un investissement de plus de 70 millions d'euros (quelque 73 millions de francs). Les promoteurs estiment que les régates préliminaires et l'événement lui-même généreront un impact sur l'économie catalane de plus d'un milliard d'euros.

A ce jour, la flotte de cette 37e édition est composée de cinq équipes: l'italienne Luna Rossa Prada, l'anglaise Ineos Britannia, l'américaine American Magic, Alinghi, associé désormais à Red Bull, ainsi que la Team New Zealand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hong Kong: le militant prodémocratie Jimmy Lai coupable de sédition

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Disposant d'un passeport britannique, Jimmy Lai est emprisonné depuis 2020 et maintenu à l'isolement, "à sa demande" selon les autorités hongkongaises (archives). (© KEYSTONE/AP)

Le militant prodémocratie de Hong Kong Jimmy Lai a été reconnu coupable dans son procès pour atteinte à la sécurité nationale. Il risque la perpétuité. C'est l'une des décisions de justice les plus marquantes depuis la rétrocession du territoire à la Chine en 1997.

L'ancien magnat des médias a été reconnu coupable lundi d'un chef d'accusation de sédition et de deux chefs d'accusation de collusion avec l'étranger. Ces deux derniers chefs se basent sur la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin après les vastes manifestations prodémocratie ayant secoué Hong Kong en 2019.

"Il ne fait aucun doute que [M. Lai] a nourri sa rancoeur et sa haine envers la RPC pendant une grande partie de sa vie d'adulte et cela apparaît dans ses articles", a déclaré la juge à la cour, utilisant l'acronyme désignant la République populaire de Chine.

"Il est également clair pour nous que le premier accusé, bien avant l'adoption de la loi sur la sécurité nationale, réfléchissait à la manière dont les États-Unis pourraient faire pression sur la RPC", a-t-elle ajouté.

Lai impassible

Jimmy Lai, resté silencieux et impassible à l'énoncé du verdict, risque la prison à perpétuité pour ces chefs d'accusation. Les peines seront prononcées à une date ultérieure. Il pourra faire appel.

Le cas de Jimmy Lai, considéré par les défenseurs des droits comme emblématique de l'érosion des libertés politiques à Hong Kong, est devenu un sujet de discorde entre Pékin et de nombreux pays occidentaux. Le président américain Donald Trump avait appelé à sa libération lors d'une rencontre en octobre avec son homologue chinois Xi Jinping.

Disposant d'un passeport britannique, le fondateur du journal prodémocratie Apple Daily, aujourd'hui fermé, est emprisonné depuis 2020. Âgé de 78 ans, il est maintenu à l'isolement, "à sa demande" selon les autorités.

Il est apparu devant la cour plus mince qu'avant son emprisonnement, saluant silencieusement les personnes venues le soutenir d'un sourire et d'un hochement de tête.

"Condamnation parodique"

En plus des accusations de collusion, passibles de la prison à vie, l'ancien magnat est poursuivi pour 161 "publications séditieuses", parmi lesquelles des entretiens sur les réseaux sociaux et des éditoriaux signés de son nom.

Au cours de son procès, ouvert en décembre 2023, M. Lai a plaidé non coupable et affirmé n'avoir jamais prôné le séparatisme ou la résistance violente. Il a également nié avoir appelé à des sanctions occidentales contre la Chine et Hong Kong.

"Les valeurs fondamentales de l'Apple Daily sont, en fait, les valeurs fondamentales du peuple de Hong Kong", dont "l'Etat de droit, la liberté, la recherche de la démocratie, la liberté d'expression, la liberté de religion, la liberté de réunion", a-t-il affirmé.

"Cette condamnation parodique est un acte de persécution honteux", a dénoncé Beh Lih Yi, directrice Asie-Pacifique du Comité de Protection des Journalistes (CPJ), estimant que "la décision souligne le mépris total de Hong Kong pour la liberté de la presse".

État de santé incertain

Les autorités de l'ex-colonie britannique, désormais région chinoise à statut spécial, ont affirmé que cette affaire avait été "traitée uniquement sur la base de preuves et conformément à la loi".

Pékin "soutient fermement" Hong Kong dans "le maintien de la sécurité nationale conformément à la loi et la répression des actes criminels qui mettent en danger la sécurité nationale", avait affirmé vendredi le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Guo Jiakun.

Tout au long du procès, Jimmy Lai a répondu à des questions portant sur ses opinions politiques, son style de direction et ses contacts à l'étranger. Il s'est décrit au moins deux fois comme un "prisonnier politique", s'attirant des reproches des juges.

Les enfants du magnat, réfugiés aux Etats-Unis, ont fait part la semaine dernière d'inquiétudes concernant la santé de leur père en détention.

Le gouvernement de Hong Kong a souligné que M. Lai était soumis aux mêmes conditions de détention que "les autres détenus" et qu'il recevait des soins médicaux "adéquats et complets".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les Brésiliens crient "non" à une réduction de peine de Bolsonaro

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Près de 19'000 personnes ont envahi la plage de Copacabana à Rio de Janeiro avec des pancartes portant les slogans "Pas d'amnistie". (© KEYSTONE/AP/Bruna Prado)

Des dizaines de milliers de Brésiliens sont descendus dans les rues dimanche pour s'opposer à la volonté du Parlement brésilien de réduire la peine de l'ex-président Jair Bolsonaro. Il a été condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat.

L'appel à manifester dans les principales villes du Brésil a été lancé par des organisations de gauche après que la chambre basse du Parlement, aux mains des pro-Bolsonaro, a adopté une proposition de loi qui pourrait réduire la peine de l'ex-président à un peu plus de deux ans de prison. La loi doit encore être validée par le Sénat.

De grands rassemblements se sont tenus dans des dizaines de villes, dont Brasilia, Rio de Janeiro et São Paulo. A Rio, près de 19'000 personnes ont envahi la plage de Copacabana avec des pancartes portant les slogans "Pas d'amnistie" et "Congrès, ennemi du peuple", tandis que des grandes figures de la musique brésilienne comme Caetano Veloso, Gilberto Gil et Chico Buarque étaient présents sur une petite scène.

"La place du putschiste est en prison"

"Nous sommes toujours là pour réveiller le congrès [...] Nous sommes toujours là pour les forêts brésiliennes, pour les droits des femmes, pour la démocratie", a clamé sur la scène l'actrice Fernanda Torres, dont le film "Je suis toujours là", qui retrace les années de plomb de la dictature au Brésil (1964-1985), a valu au Brésil son premier Oscar.

A São Paulo, près de 14'000 personnes se sont rassemblées sur la célèbre avenue Paulista, selon les estimations du Monitor de l'université de São Paulo. "Nous sommes dans la rue pour dire que nous continuons à défendre notre démocratie et défendre la démocratie, c'est dire que la place du putschiste est en prison", a déclaré à l'AFP Keit Lima, conseillère municipale de São Paulo dans le bloc de gauche.

Plus tôt dans la capitale brésilienne, la foule s'est massée près du musée national et a marché vers le Parlement.

Président du Brésil de 2019 à 2022, M. Bolsonaro a été reconnu coupable par la cour suprême d'avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir "de façon autoritaire" quel que soit le résultat de l'élection de 2022, qu'il a finalement perdue au second tour face à son rival de gauche Lula.

Le plan avait échoué, selon les procureurs, en raison du manque de soutien de la hiérarchie militaire. Lui clame son innocence, se disant victime de "persécution politique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Deuil national: l'Australie va mettre ses drapeaux en berne

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Des agents de police scientifique examinent le corps d’une victime sur les lieux d’une fusillade à la plage de Bondi, à Sydney, lundi. (© KEYSTONE/EPA/DEAN LEWINS)

Deux hommes ont ouvert le feu dimanche sur la foule qui célébrait la fête juive de Hanouka sur la célèbre plage de Bondi à Sydney, en Australie, faisant 15 morts et 40 blessés, dans un acte "terroriste" et "antisémite" selon les autorités.

Le bilan est passé de 11 à 15 morts tôt lundi matin. Et 42 personnes restent hospitalisées.

Les deux assaillants étaient un père et son fils, a indiqué la police de l'État de Nouvelle-Galles-du-Sud. Le père a été tué et le fils, blessé, est hospitalisé dans un état critique.

"Cette attaque visait la communauté juive de Sydney le premier jour de Hanouka", fête juive qui était célébrée à ce moment-là sur la plage, a déclaré lors d'une conférence de presse le Premier ministre de l'État, Chris Minns.

Il s'agit d'un "acte terroriste", a affirmé le chef de la police locale, Mal Lanyon. "Nous avons découvert un engin explosif artisanal dans une voiture liée au criminel décédé".

L'attaque a eu lieu dimanche soir sur la plage de Bondi, la plus célèbre d'Australie, habituellement très fréquentée pendant le week-end par des foules de promeneurs, de nageurs et de surfeurs.

"Nous avons entendu les coups de feu. C'était choquant (...) dix minutes de détonations incessantes. On aurait dit une arme puissante", a déclaré à l'AFP sur les lieux Camilo Diaz, un étudiant chilien de 25 ans.

"Attaque ciblée"

"Il y a eu une fusillade, deux tireurs vêtus de noir et armés de fusils semi-automatiques", a déclaré à l'AFP Timothy Brant-Coles, un touriste britannique.

"Le mal s'est déchaîné sur la plage de Bondi au-delà de tout entendement", a affirmé le Premier ministre australien Anthony Albanese, qui a salué les "héros" qui sont intervenus lors de l'attaque pour tenter de maîtriser les meurtriers.

Les drapeaux vont être mis en berne en signe de deuil national, a précisé le Premier ministre.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, devenue virale, montre un passant qui se précipite sur un des assaillants et parvient à lui arracher son fusil.

"Il s'agit d'une attaque ciblée contre les juifs australiens le premier jour de Hanouka, qui devrait être un jour de joie, une célébration de la foi - un acte malveillant, antisémite et terroriste qui a frappé le coeur de notre nation", a poursuivi M. Albanese. "Une attaque contre les juifs australiens est une attaque contre tous les Australiens".

Des dirigeants du monde entier ont condamné cette fusillade, notamment aux États-Unis et en Europe. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dite choquée par cette violence, ajoutant: l'"Europe se tient au côté de l'Australie et des communautés juives partout dans le monde".

Le président israélien Isaac Herzog a condamné une "attaque très cruelle contre des juifs" perpétrée par "d'ignobles terroristes".

"L'antisémitisme est un cancer qui se propage lorsque les dirigeants restent silencieux et n'agissent pas", a fustigé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Du sang partout"

Le chef de la diplomatie israélienne Gidéon Saar a lui appelé son homologue australienne Penny Wong à "agir fermement" contre l'antisémitisme.

Sur la colline verdoyante surplombant la plage, un journaliste de l'AFP a vu de nombreux objets abandonnés dans la panique par les personnes fuyant la fusillade, dont une poussette d'enfant.

La télévision nationale ABC a montré des images de plusieurs personnes gisant dans l'herbe près de la plage. Il y avait "du sang partout", a déclaré à ABC un habitant du quartier, Harry Wilson.

À la tombée de la nuit, le quartier habituellement festif et bruyant a été évacué, la police armée bouclant les rues animées, les lumières clignotantes des boîtes de nuit laissant place aux sirènes stroboscopiques des véhicules d'urgence.

L'une des victimes est le rabbin Eli Schlanger, 41 ans, né à Londres et père de cinq enfants. "Comment un rabbin joyeux qui était allé à la plage pour répandre la joie et la lumière, pour rendre le monde meilleur, peut voir sa vie s'achever de cette façon ?" a déploré le rabbin Zalman Lewis auprès du média britannique Jewish News.

Le Conseil national des imams australien a condamné cette "attaque traumatisante". "C'est le moment pour tous les Australiens, y compris la communauté musulmane australienne, de se serrer les coudes dans l'unité, la compassion et la solidarité", a ajouté cette organisation.

"Attaque répugnante"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron ont exprimé leur solidarité. Un Français a été tué dans l'attaque.

Une série d'attaques antisémites a semé la peur parmi les communautés juives d'Australie depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre qui s'en est suivie à Gaza.

Le gouvernement australien a accusé l'Iran d'être à l'origine de deux de ces attaques et a expulsé l'ambassadeur de Téhéran il y a près de quatre mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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A Londres, un défilé canin vole la vedette au père Noël

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A Londres, la règle est simple: les teckels doivent être parés de leurs plus beaux habits de lumière (pulls douillets, bonnets de père Noël, guirlandes ...) pour défiler. (© KEYSTONE/AP/Jeff Moore)

Il y a ceux qui attendent la parade des Rois Mages, ceux qui veulent à tout prix apercevoir le traineau du père Noël et puis, à Londres, ceux qui se pressent chaque année pour voir le défilé des "chiens saucisse".

Propriétaires de teckels et amoureux des chiens étaient dimanche à Hyde park, un des grands parcs de la capitale britannique, pour assister à ce défilé canin haut en couleur.

La règle est simple: les teckels doivent être parés de leurs plus beaux habits de lumière (pulls douillets, bonnets de père Noël, guirlandes ...) pour défiler.

La première édition de cette atypique parade avait été lancée il y a huit ans par Ana Rodriguez afin d'aider son teckel Winston à mieux socialiser. Le succès a été immédiat.

Rencontre de teckels

Aujourd'hui, c'est l'occasion pour les teckels de la capitale de se rencontrer, de jouer et de participer à un concours du chien le mieux habillé pendant que leurs propriétaires dont connaissance.

Les vidéos de cette parade, postées sur les réseaux sociaux, font un carton. Sur les réseaux sociaux ou en IRL, tous racontent leur amour des teckels.

"Ils sont espiègles et têtus, très affectueux, très drôles et pleins de caractère", a assuré à l'AFP Nicky Bailey, propriétaire de trois teckels : Una et ses deux chiots de 19 semaines, Ember et Finnegan. Les trois étaient vêtus d'un manteau rouge.

Pour Jon Rummins, 43 ans, qui a amené son chien Bear habillé d'un manteau sur le thème de Noël, les teckels sont tout simplement des "guerriers", n'en déplaise leur petite taille.

Il a expliqué que leurs manières amusantes et leur caractère allaient de pair avec "le syndrome de Napoléon", à savoir qu'ils se "pensent grands et forts alors qu'ils ne le sont pas du tout".

Grace McCarthy, 19 ans, est d'accord avec Jon Rummins. Son chien qu'elle a baptisé Sausage est particulièrement "bruyant", a-t-elle raconté à l'AFP.

La jeune femme avait également amené son cockapoo mais a reconnu qu'il "ne semblait pas vraiment apprécier" l'événement, contrairement à Sausage.

"Il adore socialiser et être avec d'autres chiens", a-t-elle assuré tandis qu'il tirait joyeusement sur la laisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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