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International

Derrière le titre de Verstappen, une décision polémique

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Max Verstappen vient de dépasser Lewis Hamilton. Il s'adjuge son premier titre de champion du monde, mais la polémique enfle. (© KEYSTONE/AP/Hassan Ammar)

Un final incroyable et hautement controversé a offert au Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) son premier titre en Formule 1 dimanche.

Il suscite recours de l'équipe de son rival britannique Lewis Hamilton, Mercedes, et réactions d'anciens pilotes.

Au bout des 58 derniers tours de 2021, c'est probablement le meilleur sur la saison qui l'a emporté, mais pas le plus rapide du jour à Abou Dhabi. Et c'est une décision de la direction de course qui a fait la différence.

Tout a commencé par une passe d'armes dans le premier tour dont Hamilton a profité pour s'échapper en tête en coupant un virage, ce qui a fait grincer des dents chez Red Bull sans que la manoeuvre ne justifie une enquête aux yeux des commissaires sportifs. En tête, l'Anglais a ensuite fait parler sa vitesse pour creuser un écart que son rival semblait incapable de combler.

La victoire lui apparaissait promise, jusqu'à ce que le patron de Red Bull Christian Horner a décrit comme une intervention "des dieux de la course" dans les dix derniers tours, après le crash du Canadien Nicholas Latifi (Williams).

L'intervention de la voiture de sécurité a été nécessaire le temps de dégager sa monoplace. Verstappen s'est arrêté pour passer des pneus tendres, pas Hamilton.

Deux issues devenaient possibles: si la course reprenait, le Néerlandais aurait l'avantage au redémarrage, si elle se terminait derrière la voiture de sécurité, sans possibilité de doubler, c'était bon pour l'Anglais.

Chaque équipe a défendu ses intérêts dans des communications radio (qui n'étaient jusqu'à récemment pas diffusées à la télévision) avec le directeur de course Michael Masi, à qui revenait la décision.

"On appelle ça une course"

L'Australien de 42 ans, précipité à ce poste à la mort de son prédécesseur Charlie Whiting au début de la saison 2019, a tranché in extremis: le GP repartirait pour le dernier tour seulement, permettant le premier sacre de Verstappen à 24 ans.

"On appelle ça une course", a sèchement justifié Masi auprès du patron d'Hamilton, Toto Wolff, qui contestait son choix.

Mais le directeur de course a pris des libertés avec le règlement, selon lequel la voiture de sécurité aurait dû rester en piste un tour de plus, jusqu'à la fin de la course, ce qui aurait offert une victoire au ralenti à Hamilton.

Mercedes a déposé une réclamation, rejetée par les commissaires. Le constructeur allemand a notifié de son intention de faire appel, qui doit être formalisée ou abandonnée dans les 96 heures, soit d'ici jeudi soir... en même temps que la remise des trophées par la Fédération internationale de l'automobile (FIA)!

Au terme d'une saison chargée en incidents entre ses deux hommes forts, la direction et les commissaires de course (accusés d'être au choix trop ou pas assez cléments) n'en étaient pas à leur première polémique. Mais celle-là est d'une toute autre ampleur.

"Avec le recul, les commissaires auraient-ils pu faire un meilleur travail? Oui. S'est-il passé quelque chose de controversé? Oui", remarquait l'ancien pilote écossais David Coulthard dimanche au micro de la chaîne britannique Channel 4. "L'arbitrage était très difficile à comprendre pour les équipes", ajoutait l'Australien Mark Webber.

"Un peu de compassion"

"Je comprends très bien la réclamation de Mercedes", disait le Français Alain Prost sur Canal+. "On proteste sur la manière de gérer la voiture de sécurité (...) Ca devient une polémique supplémentaire, on n'avait pas besoin de ça car la faute a été commise par le pouvoir sportif."

Le Britannique Damon Hill allait dans le même sens sur Twitter: "C'est une nouvelle façon de gérer le sport où le directeur de course peut prendre ces décisions ad hoc. Ca penche un peu trop vers +devinez ce que je vais faire maintenant+".

Parmi les anciens pilotes devenus consultants, il y en avait quand même quelques-uns pour appeler à la clémence.

"Michael Masi veut qu'ils courent, il ne veut pas décider de l'issue du championnat du monde. C'est vraiment délicat mais on a vu une course", rappelait le Britannique Jenson Button.

"Il faut avoir un peu de compassion, plaidait aussi Nico Rosberg. Le monde entier le regarde et il doit décider en 15 secondes. C'est le dernier tour de la dernière course du championnat, la situation avec le plus de pression qui soit, et sa décision nous a offert un magnifique moment de course et un final incroyable."

Pour l'Allemand, un des points à revoir est la possibilité pour les patrons d'écurie de communiquer avec le directeur de course pour tenter d'influer sur ses décisions. "Ca ne se fait pas dans le football", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Cambodge appelle à un "cessez-le-feu immédiat" avec la Thaïlande

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Les affrontements ont fait au moins 16 morts et provoqué l'évacuation de près de 140'000 Thaïlandais en deux jours. (© KEYSTONE/EPA/KITH SEREY)

Le Cambodge a réclamé vendredi un "cessez-le-feu immédiat" et "inconditionnel" avec la Thaïlande lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur les affrontements entre les deux voisins. Les combats ont fait au moins 16 morts en deux jours.

"Nous avons également appelé à une résolution pacifique du conflit", a déclaré l'ambassadeur cambodgien à l'ONU Chhea Keo à quelques journalistes à l'issue de cette réunion à huis clos.

"Comment peuvent-ils [les Thaïlandais, ndlr] nous accuser, nous un petit pays avec une armée trois fois plus petite, sans force aérienne", d'attaquer "un grand voisin", a-t-il ajouté.

Le Conseil de sécurité a de son côté "appelé les deux parties à la retenue, la retenue maximum et à une solution diplomatique. C'est ce que nous demandons aussi", a-t-il indiqué.

Aucun autre participant à cette réunion d'urgence demandée par le Cambodge n'a souhaité s'exprimer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Trump en Ecosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce

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Donald Trump est arrivé vendredi en soirée à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, pour un week-end prolongé en Ecosse. (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Donald Trump est arrivé vendredi pour un week-end prolongé en Ecosse qui doit mêler golf, diplomatie et négociations commerciales. Un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations.

L'avion du président américain, Air Force One, a atterri peu avant 20h30 locale (21h30 en Suisse) à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, et Donald Trump doit ensuite se rendre à Turnberry, dans un des deux complexes de golf écossais appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils.

Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche. Jusqu'à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les Etats-Unis, annonce vendredi qu'elle le rejoindrait dimanche en Ecosse pour des discussions.

La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Edimbourg et à Aberdeen ainsi qu'à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d'une "opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours".

Rencontre avec Keir Starmer

Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu'ici évité que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le "peaufiner". "Nous allons parler de l'accord commercial que nous avons conclu et peut-être même l'améliorer", a déclaré le président américain avant son départ, ajoutant que lui et Starmer "s'entendent très bien".

Il a en revanche sembler doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douane durablement réduits sur l'acier et l'aluminium. Londres a jusqu'ici été exempté des 50% de droits appliqués aux importations vers les Etats-Unis. "Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous", a affirmé Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible "marge de manoeuvre" au bénéfice du Royaume-Uni.

Loin de la gronde trumpiste

En Ecosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'Etat de Palestine.

En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant d'être jugé.

Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement "MAGA" des turpitudes d'une élite protégée.

Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'Etat à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse.

Manifestations

Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir "à la maison" en Ecosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux Etats-Unis.

Son affection n'est pas forcément réciproque: des manifestations sont prévues samedi à Edimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg.

A l'aéroport de Prestwick vendredi, des dizaines de personnes s'étaient rassemblées, espérant apercevoir l'avion présidentiel. Comme Lisa Hart, admiratrice revendiquée du président américain. "Il dit ce qu'il pense, et je crois que quelques personnes pourraient s'inspirer un peu de lui", dit à l'AFP cette promotrice dans l'immobilier de 45 ans, qui se félicite aussi des emplois locaux créés par ses golfs.

Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l'Ecosse "entretient une amitié solide avec les Etats-Unis depuis des siècles".

La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d'élus écologistes.

Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Messi et Jordi Alba suspendus pour avoir snobé le All Star

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Jordi Alba et Lionel Messi sont suspendus un match en MLS pour avoir volontairement renoncé au All-Star Game (© KEYSTONE/AP/Wilfredo Lee)

Lionel Messi et son coéquipier à l'Inter Miami Jordi Alba ont été suspendus un match. Ceci après avoir manqué le match des étoiles de la Major League Soccer (MLS), a annoncé la ligue vendredi.

"Conformément aux règles de la ligue, tout joueur qui ne participe pas au match des étoiles sans l'accord préalable (de la MLS) n'est pas autorisé à disputer le prochain match de son club", a expliqué l'instance pour justifier la suspension.

Les deux joueurs, qui avaient été sélectionnés pour ce match de gala, joué mercredi soir, opposant les meilleurs joueurs de la MLS à ceux évoluant dans le championnat du Mexique, se sont retirés au dernier moment pour des raisons non révélées.

"En raison de leur absence", ils ont été privés du choc de samedi contre le FC Cincinnati, leader de la conférence Est (48 points) qui devance leur équipe de sept unités après la 24e journée.

Le patron de la MLS, Don Garber, a déclaré vendredi que la ligue n'avait eu d'autre choix que de suspendre les joueurs ce week-end, qualifiant cette décision de "très difficile".

S'exprimant mercredi en marge du match des étoiles, remporté par les joueurs de la MLS (3-1), Garber a estimé que la ligue aurait dû être informée plus tôt de l'absence de Messi, tout en exprimant une certaine compréhension quant au calendrier chargé auquel le joueur a dû faire face ces dernières semaines.

L'Inter Miami a enchaîné le Mondial des clubs où il a été éliminé en huitièmes de finale par le PSG (4-0) et le championnat.

Evoquant les cadences infernales, l'entraîneur de Miami, Javier Mascherano, avait indiqué le week-end dernier qu'il aurait préféré que ses deux stars soient dispensées des obligations au All-Star Game.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La présidente mexicaine lance une loterie pour aider les migrants

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Le présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a annoncé cette loterie lors de sa conférence de presse quotidienne. (© KEYSTONE/EPA/JOSE MENDEZ)

La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a lancé vendredi une loterie dont les gains serviront à venir en aide aux migrants mexicains aux Etats-Unis.

Près de 12 millions de Mexicains vivent aux Etats-Unis, où le président Donald Trump a engagé une sévère politique migratoire depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.

Les revenus de la loterie seront destinés "à renforcer le soutien aux migrants aux Etats-Unis de la part de nos consulats", a annoncé Mme Sheinbaum lors de sa conférence de presse quotidienne.

Le billet de cette loterie spéciale, dont les prix doivent atteindre un total de 424,5 millions de pesos (18,2 millions de francs), est illustré d'un coeur entouré des images d'agave et d'épis de maïs, accompagné de la légende "Mexique, avec M de migrant".

Le tirage aura lieu le 15 septembre, date à laquelle le Mexique fête le début de sa guerre d'indépendance contre l'Espagne, en 1810. Les célébrations de cette année seront "dédiées à nos frères migrants", a annoncé la présidente de gauche.

Mercredi, Mme Sheinbaum a indiqué que près de 75'000 Mexicains ont décidé de revenir volontairement au pays depuis le retour au pouvoir de M. Trump, alors que des rafles pour arrêter et expulser des migrants sans papiers se sont multipliées aux Etats-Unis, notamment à Los Ángeles où vit le plus grand nombre de Mexicains émigrés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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