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International

Doublé italien en descente, Suter 3e

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Corinne Suter a terminé 3e en descente à Garmisch (© KEYSTONE/AP/Giovanni Maria Pizzato)

Corinne Suter est montée sur le podium samedi à Garmisch. La Schwytzoise a terminé troisième de la descente derrière les deux Italiennes Federica Brignone et la grande favorite Sofia Goggia.

Troisième du super-G de Cortina six jours plus tôt, Corinne Suter fête ainsi son deuxième podium de la saison et le 26e au total en Coupe du monde. Lara Gut-Behrami finit pour sa part au cinquième rang, à 0''18 de sa compatriote et à 0''37 de la gagnante.

En feu cette saison, Brignone a remporté la course avec 1 centième d’avance sur Goggia et 19 sur Suter. Avec cette victoire, l'Italienne, qui est déjà montée à six reprises sur le podium cet hiver dont quatre victoires, confirme qu’elle est l’une des grandes favorites pour le globe du classement général de la Coupe du monde. Et aussi pour celui de la descente.

Vainqueure en 2022 à Garmisch-Partenkirschen dans la discipline, Corinne Suter a parfaitement skié sur le haut, avec le meilleur temps dans le deuxième secteur, avant de perdre du temps dans la partie technique.

Victorieuse à quatre reprises sur cette piste du Kandahar (mais en super-G), Lara Gut-Behrami a certainement manqué le podium sur le haut du parcours. La Tessinoise accusait déjà sept dixièmes de retard sur Corinne Suter qui était en tête au moment de son passage. La skieuse de Comano a ensuite profité pleinement de la partie technique où elle a pu tirer de longues courbes. Mais le retard accumulé en début de course était trop important pour espérer mieux.

Longue interruption

La course a par ailleurs été interrompue plus de trente minutes juste avant le départ de Michelle Gisin (17e samedi) en raison d’une lourde chute de l’Autrichienne Nina Ortlieb. Celle-ci a été évacuée en luge avant d'être héliportée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Tchèques et Slovaques dans la rue par milliers pour la démocratie

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De nombreux Tchèques sont descendus dans les rues de Prague. (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Les Tchèques et les Slovaques se sont rassemblés par milliers lundi à l'occasion des commémorations de la Révolution de Velours. Ils accusent les dirigeants Andrej Babis et Robert Fico de trahir l'héritage de la transition vers la démocratie.

Le 17 novembre 1989, les communistes tchécoslovaques avaient réprimé une marche pacifique, déclenchant une riposte qui a renversé le régime affidé à Moscou, après quatre décennies de dictature. Cette révolution a restauré la démocratie en Tchécoslovaquie, qui s'est ensuite scindée en République tchèque et en Slovaquie quatre ans plus tard. Puis les deux pays ont intégré l'Union européenne (UE).

Une partie de la population tchèque s'oppose au milliardaire Andrej Babis, arrivé en tête des élections en octobre et qui cherche à monter un gouvernement avec deux partis eurosceptiques.

Le rassemblement dans le centre de Prague avait pour mot d'ordre "La République tchèque n'est pas à vendre", et des banderoles hostiles à M. Babis étaient nombreuses.

"Je ne veux pas perdre la liberté acquise", a déclaré à l'AFP Jachym Prokop, un étudiant de 19 ans, drapeau de l'UE sur ses épaules. Andrej Babis "nous entraîne vers l'Est plutôt que vers l'Ouest", a-t-il ajouté.

"Pacte mafieux"

En 2019, ce même mouvement avait réuni 250'000 personnes contre M. Babis lors de son premier mandat, dans un pays qui compte 10,9 millions d'habitants. Mais il a remporté les élections une seconde fois et cet admirateur du président américain Donald Trump, âgé de 71 ans, s'est allié au parti d'extrême droite SPD. Il a offert à son responsable, Tomio Okamura, poursuivi pour incitation à la haine, la présidence du parlement.

Anciennement communiste, M. Babis est aussi accusé de fraude aux subventions européennes. Il nie tout acte répréhensible, dénonçant une campagne de diffamation.

Selon l'un des organisateurs, Mikulas Minar, son retour au pouvoir émerge donc sur un possible "pacte mafieux", deux inculpés étant à présent en position de s'offrir mutuellement l'immunité contre la justice.

"Cheval de Troie"

En Slovaquie, c'est contre le Premier ministre Robert Fico que se sont mobilisés des dizaines de milliers d'opposants dans plusieurs localités, dont la capitale, Bratislava. "La liberté n'est pas un cadeau mais un droit", ont écrit les manifestants sur des panneaux.

Le dirigeant revenu au pouvoir en 2023 "prend des mesures contraires à la démocratie qui nous ramène avant 1989", estime un organisateur, Marian Kulich.

M. Fico, 61 ans, anciennement communiste lui aussi, exerce son quatrième mandat également grâce au soutien d'un parti d'extrême droite, le SNS. Sur le modèle de la Hongrie voisine, il combat les ONG, remplace les élites culturelles et sape l'indépendance des médias. Il a aussi fait renouer la Slovaquie avec la Russie, malgré l'invasion russe de l'Ukraine, pays qu'il refuse de soutenir.

"En 89, j'étais sur la place luttant contre le communisme et aujourd'hui, j'ai peur que cela ne se répète", a déclaré à l'AFP Lubos Dobsovis, un entrepreneur de 60 ans. "Je veux que nous nous en tenions à notre espace naturel, l'Union européenne", et "je refuse que nous devenions un cheval de Troie pour la Russie".

Gabriela Marienkova, une fonctionnaire de 52 ans, a aussi une impression de déjà-vu. "On était déjà dans la rue à l'époque et maintenant, c'est une véritable catastrophe, ce qui se passe ici. Nous nous battons aussi pour nos enfants", a-t-elle dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Paul McCartney sort un morceau silencieux pour s'opposer à l'IA

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Paul McCartney va sortir un morceau silencieux pour s'opposer à un projet de loi assouplissant le droit d'auteur lié à l'IA. Photo: l'ex-Beatle au Hallenstadion à Zurich en 1989. (© KEYSTONE/CHRISTOPH RUCKSTUHL)

Paul McCartney va sortir un morceau silencieux en décembre, à l’occasion de la réédition d’un album lui aussi muet. Des artistes comme Hans Zimmer ou Kate Bush participent pour dénoncer un projet assouplissant le droit d’auteur lié à l’IA.

Le titre de McCartney intitulé "(Bonus Track)", le premier depuis cinq ans, est un enregistrement d'un "studio vide", avec une succession de bruits de bande magnétique et de cliquetis, d'une durée de deux minutes et 45 secondes.

Il sortira à l'occasion de la réédition en vinyle de l'album "Is This What We Want" ("Est-ce bien cela que nous voulons?") le 8 décembre, a annoncé dimanche le collectif du même nom sur son site.

"Ne pas légaliser le pillage musical"

Plus d'un millier d'artistes dont Annie Lennox, Damon Albarn, Jamiroquai ou Max Richter ont collaboré à cet album muet, sorti en février 2025, qui exhorte le gouvernement britannique à "ne pas légaliser le pillage musical au profit des entreprises d'IA".

"L'album comporte des enregistrements réalisés dans des studios et des salles de spectacle vides, illustrant l'impact que les propositions du gouvernement auraient, selon nous, sur les moyens de subsistance des musiciens", affirment-ils. Seulement un millier de copies en vinyle seront éditées, ont-ils ajouté.

L'ex-Beatle de 83 ans

L'ex-Beatle de 83 ans avait déjà, avec 400 artistes dont Elton John, Coldplay ou Dua Lipa, signé une lettre ouverte exhortant le gouvernement à protéger l'industrie musicale britannique.

L'exécutif travailliste défend un projet de loi, a priori présenté en 2026, visant à appliquer une exception à la loi sur le droit d'auteur pour faciliter l'utilisation des contenus créatifs afin d'entraîner des modèles d'IA.

Ces entreprises technologiques n'auraient plus besoin d'obtenir l'autorisation des auteurs ni de les rémunérer, ce qui suscite la colère de l'industrie musicale.

Selon une étude menée auprès d'artistes et de producteurs par l'association UK Music, publiée mercredi dernier, deux sondés sur trois estiment que l'IA constitue une menace à leur carrière.

Plus de neuf sur dix veulent que leur image et leur voix soient protégées, et demandent aussi à être rémunérés par les entreprises d'IA qui utilisent leurs créations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Une galerie du Louvre ferme à cause d'une "fragilité" de l'édifice

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Une des galeries du Louvre va être fermée au public "par mesure de précaution" après qu'un audit a alerté sur la "particulière fragilité" de certaines poutres. (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Une des galeries du Louvre va être fermée au public "par mesure de précaution". Un audit a révélé la "particulière fragilité" de certaines poutres d’une aile du bâtiment, a annoncé lundi le musée dans un communiqué.

Abritant neuf salles dédiées à la céramique grecque antique, la galerie Campana sera fermée le temps que des "investigations" soient menées "sur la particulière fragilité de certaines poutres portant les planchers du deuxième étage de l'aile sud" du quadrilatère Sully, qui enserre la cour carrée du Louvre. Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée.

Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'établissement n'a pas pu préciser quand cette décision prendrait effet ni pour combien de temps.

Dans son communiqué, le musée le plus visité au monde précise également que les bureaux situés au 2e étage de cette aile sud et réservés à des agents du musée seront, eux, évacués "au cours des trois prochains jours".

A l'appui de cette décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi, et assure avoir "immédiatement lancé une campagne complémentaire d'investigations afin de déterminer les causes de ces évolutions récentes et mener au plus tôt les travaux nécessaires".

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables.

Grande vétusté du musée parisien

En janvier 2025, la présidente du Louvre Laurence des Cars, sous pression depuis ce spectaculaire casse, avait alerté le ministère de la Culture de l'état de grande vétusté du musée parisien, évoquant notamment "la multiplication d'avaries dans des espaces parfois très dégradés".

Peu après cette alerte, le président Emmanuel Macron avait annoncé le lancement d'un vaste chantier de rénovation et de modernisation du Louvre, centré notamment sur le quadrilatère Sully. Ces travaux ont été estimés par l'entourage du chef de l'Etat à quelque 800 millions d'euros, un montant revu nettement en hausse dans un récent rapport de la Cour des comptes qui évoque un coût d'au moins 1,15 milliard d'euros.

Après avoir été interrogée par des sénateurs dans la foulée du casse du 19 octobre, Laurence des Cars est entendue mercredi matin par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'UE défend sa taxe carbone aux frontières à la COP30

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C'est par la voix de son commissaire au climat Wopke Hoekstra que l'UE a défendu sa taxe carbone aux frontières. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

L'heure est venue d'imposer une tarification du carbone la plus large possible, a défendu l'Union européenne lundi à la COP30, une réponse implicite aux attaques de la Chine et d'autres pays contre sa taxe carbone aux frontières.

"La tarification du carbone est une mesure que nous devons mettre en oeuvre avec le plus grand nombre possible, et le plus rapidement possible", a dit Wopke Hoekstra, commissaire européen au climat, à son arrivée à Belem, en Amazonie brésilienne, pour la seconde semaine de la conférence sur le climat de l'ONU.

"Vous connaissez tous la citation de Victor Hugo selon laquelle rien n'est plus puissant qu'une idée dont l'heure est venue. Et c'est quelque chose que nous devons poursuivre", a encore affirmé le dirigeant, faisant semble-t-il allusion à cette citation de l'écrivain: "On résiste à l'invasion des armées; on ne résiste pas à l'invasion des idées".

Le mécanisme environnemental européen qui irrite nombre de pays étrangers s'est invité à la COP30. Pour verdir ses importations, l'UE a lancé en 2023 un "mécanisme d'ajustement carbone" aux frontières (CBAM), en phase de test avant de devenir pleinement opérationnel à partir de 2026.

Cette "taxe carbone" s'appliquera à l'acier, à l'aluminium, au ciment, aux engrais, à l'électricité et à l'hydrogène, des secteurs extrêmement polluants et exposés à une forte concurrence internationale. Elle vise à imposer aux importations un prix du carbone similaire à celui en vigueur en Europe, où les entreprises payent déjà pour polluer.

L'Europe met en avant un mécanisme "vertueux", qui incite le reste du monde à être plus exigeant en matière environnementale. Mais il est perçu par d'autres pays comme une barrière commerciale déguisée. Il est notamment dans le viseur des Etats-Unis et d'autres Etats tels que la Chine, l'Inde et la Bolivie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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