International
Le joli coup des deux meilleures amies
L'or pour Flury, le bronze pour Suter. Les deux amies ont brillé de manière inattendue lors de la descente des championnats du monde à Méribel, après des journées difficiles et ponctuées de doutes.
On ne les attendait pas, et pourtant. Jasmine Flury et Corinne Suter ont remis ça. Car les deux amies sont montées ensemble sur le podium pour la deuxième fois. A Garmisch voici un an, Suter avait remporté la descente devant Flury. Cette fois, c'est la Grisonne qui s'est imposée.
Ces médailles dans la course la plus importante de la saison ont de quoi surprendre. Corinne Suter s'est battue avec les séquelles d'une commotion survenue après sa chute il y a trois semaines à Cortina. Jasmine Flury a aussi connu une préparation difficile. Victime d'une grippe, la Grisonne est partie en camp d'entraînement avec ses coéquipières en Italie, mais elle n'avait pas passé une journée sur les skis, préférant rester au lit.
Des doutes à la pelle
Logiquement, les doutes ont commencé à germer dans les esprits. Jasmine Flury n'était pas sûre d'être rétablie à temps pour les courses de Méribel: "Je n'avais jamais été pareillement malade, même durant le covid ce n'était pas aussi grave." Deux jours avant la descente, son état de santé s'est nettement amélioré. "Lors du deuxième entraînement, j'ai senti l'énergie revenir, confie-t-elle. Cela m'a donné confiance. J'ai remarqué que la piste me convenait et que le matériel fonctionnait bien."
Jasmine Flury avait déjà connu les joies de la victoire. C'était il y a un peu plus de cinq ans à St-Moritz lorsqu'elle avait remporté son unique victoire en Coupe du monde en Super-G devant Michelle Gisin. Mais ce succès n'a pas été suivi de résultats constants. "Ce fut une succession de hauts et de bas, se souvient-elle. Les blessures m'ont fait reculer, mais j'ai toujours essayé de m'accrocher, de ne pas perdre la foi."
Touchée à la hanche avant sa victoire dans les Grisons en 2017, Jasmine Flury avait manqué toute une saison à cause de ça et une opération était même envisagée. Préférant renoncer à subir une intervention, elle a choisi un traitement conservateur avec des physiothérapeutes. La hanche demeure son point faible, mais elle ne se sent pas limitée. Elle a appris à vivre avec.
Corinne Suter est pour sa part passée par une période difficile et totalement nouvelle pour elle. "Je n'ai jamais été aussi bas", lance-t-elle. Vendredi, elle et son entourage n'avaient pas trouvé de solution au problème dans lequel elle se trouvait. "Je ne savais pas quoi faire, avoue la championne olympique. Rien ne se mettait en place. Je ne m'étais jamais sentie aussi peu préparée qu'avant cette descente." A tel point que la Schwytzoise avait même envisagé de ne pas prendre le départ. "Courir pour courir, ce n'est pas ce que je souhaitais, ce n'est pas moi", appuie-t-elle.
Des liens spéciaux
Tout s'est finalement mis en place pour Corinne Suter. Un processus incroyable en si peu de temps. L'expérience a sûrement joué un rôle, tout comme les réussites précédentes lors des grands événements. Elle a remporté l'argent en descente et le bronze en Super-G aux Mondiaux d'Are il y a quatre ans, l'or en descente et l'argent en Super-G deux hivers plus tard à Cortina et l'or en descente il y a douze mois aux JO.
Aujourd'hui la tenante du titre a décroché une nouvelle médaille. Et celle-ci jouit d'une valeur particulière, parce qu'elle intervient le jour où sa meilleure amie connaît son plus grand succès. "Notre relation est très spéciale, glisse Corinne Suter. Nous avons vécu tellement de choses ensemble. Nous avons traversé ensemble des hauts et des bas. Cela crée des liens."
Dans les heures qui ont suivi la course, les deux amies n'avaient pas encore pris la mesure de leur dernier exploit. Corinne Suter a parlé d'un moment irréel, alors que Jasmine Flury, les yeux rougis par des larmes de bonheur, a dit qu'il lui faudrait sans doute encore plusieurs jours avant de réaliser tout cela. "Championne du monde, cela semble encore tellement irréaliste", a-t-elle conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'interdiction des transgenres dans l'armée américaine suspendue
Une juge fédérale américaine a suspendu mardi l'interdiction ordonnée par le gouvernement américain des transgenres dans l'armée. Elle a invoqué le principe d'égalité.
Citant la déclaration d'indépendance des Etats-Unis selon laquelle "tous les êtres humains sont créés égaux", la juge fédérale de Washington a suspendu à partir du 21 mars un décret du président américain Donald Trump excluant les transgenres des forces armées.
"Pour nous assurer que nous disposons de la force combattante la plus létale au monde, nous allons débarrasser notre armée de l'idéologie transgenre", avait-il déclaré le 27 janvier en Floride, avant de préciser, dans l'avion du retour vers Washington, avoir signé un décret en ce sens.
"Exprimer une fausse 'identité de genre', divergente du sexe d'un individu ne peut satisfaire aux normes rigoureuses nécessaires au service militaire", peut-on notamment lire dans le décret. Un groupe de personnes transgenres, militaires ou souhaitant le devenir avaient alors contesté ce décret en justice.
15'000 transgenres dans l'armée
Le gouvernement américain pourrait avoir "défini une politique établissant un équilibre entre la nécessité pour le pays d'une armée préparée et le droit des Américains à l'égalité de protection devant la loi", écrit la juge.
Mais le décret contesté "n'est pas cette politique", estime-t-elle, lui reprochant d'être "empreint d'hostilité" envers les personnes transgenres, sans justification légale ou rationnelle à leur exclusion des forces armées.
En vertu de ce décret, le ministère américain de la défense a indiqué en février son intention non seulement d'arrêter le recrutement des transgenres dans les forces armées, mais aussi d'en expulser ceux qui en font déjà partie, sauf dérogation spéciale.
Le nombre de personnes transgenres dans l'armée américaine serait de 15'000 sur environ deux millions de militaires, d'après les estimations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le reste des archives sur l'assassinat de Kennedy rendu public
Le reste des archives du gouvernement américain sur l'assassinat du président américain John F. Kennedy en 1963 a été publié mardi. Cet événement, qui a bouleversé les Etats-Unis et le monde, a donné lieu à de nombreuses théories et spéculations.
La décision de les rendre publiques fait suite à un décret signé par l'actuel président américain Donald Trump en janvier, ordonnant la divulgation du reste des archives sur les assassinats de JFK, ainsi que de son frère Robert F. Kennedy et du chef des droits civiques Martin Luther King.
"Tous les documents non publiés pour des raisons de classification" sur l'assassinat du président Kennedy sont "rendus publics", ont annoncé les archives nationales des Etats-Unis dans un communiqué.
Des millions de pages de documents relatifs à cet événement majeur de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique ont déjà été publiés au cours des dernières décennies. Des milliers d'autres avaient été interdits de publication par la CIA et le FBI, invoquant des raisons de sécurité nationale.
La commission Warren, qui a enquêté sur l'assassinat du président démocrate charismatique alors âgé de 46 ans, a conclu qu'il avait été perpétré par un ancien tireur d'élite des Marines, Lee Harvey Oswald, agissant seul.
Pas de révélations à attendre
Mais cette conclusion officielle n'a guère fait taire les spéculations selon lesquelles un complot plus sinistre serait à l'origine de l'assassinat du président Kennedy à Dallas, au Texas. Et la lenteur de la publication par l'Etat des dossiers concernant l'affaire a alimenté les diverses théories du complot.
Plusieurs experts estiment peu probable que les documents encore en possession des archives contiennent des révélations fracassantes ou mettent un terme aux théories conspirationnistes omniprésentes autour de l'assassinat du 35e président des Etats-Unis.
Lee Harvey Oswald a été abattu par le propriétaire d'un club de strip-tease, Jack Ruby, le 24 novembre 1963, deux jours après l'assassinat de Kennedy, alors qu'il était transféré vers une prison.
Jusqu'ici, une grande partie des documents déjà rendus publics contenaient des éléments purement factuels, notamment des dizaines de rapports d'agents du FBI ayant suivi des pistes qui n'ont mené nulle part.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: frappes russes sur des infrastructures civiles
La Russie menait mardi soir des bombardements aériens contre des "infrastructures civiles" en Ukraine, a écrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram. Un hôpital a notamment été touché à Soumy par une frappe directe de drone Shahed.
"Il y a malheureusement des frappes et précisément contre des infrastructures civiles", a écrit le président ukrainien. M. Zelensky n'a toutefois mentionné aucune attaque directe contre des infrastructures énergétiques, objet de la trêve de 30 jours accordée entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine mardi.
"Ce sont précisément ces attaques nocturnes de la Russie qui détruisent notre énergie, nos infrastructures et la vie normale des Ukrainiens. Et le fait que cette nuit n'ait pas été une exception montre que nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour le bien de la paix", a poursuivi M. Zelensky.
"Poutine a, en réalité, refusé aujourd'hui la proposition d'un cessez-le-feu complet, a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'ATP et la WTA attaquées en justice par des joueurs
Une vingtaine de joueurs de tennis et un syndicat professionnel ont intenté mardi une série d'actions en justice visant plusieurs instances de gouvernance du sport, dont l'ATP et la WTA.
Elles sont accusées de promouvoir un "système corrompu, illégal et abusif".
Cofondée par l'ex-no 1 mondial Novak Djokovic et le Canadien Vasek Pospisil, l'Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA) et la vingtaine de joueurs en question "ont initié une série d'actions en justice aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne contre les instances de gouvernance du sport", a fait savoir le syndicat dans un communiqué de presse.
L'ATP et la WTA, qui régissent respectivement les circuits masculin et féminin, ainsi que la Fédération internationale de tennis (ITF) et l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) sont visées par ces actions.
Pour le directeur exécutif de la PTPA Ahmad Nassar, "le tennis est cassé. Les joueurs sont piégés dans un système injuste qui exploite leur talent, supprime leurs revenus et met en danger leur santé et leur sécurité. Nous avons épuisé toutes les options pour réformer par le dialogue", assène-t-il.
L'Australien Nick Kyrgios, la Française Varvara Gracheva ou l'Américain Reilly Opelka se sont associés à la procédure intentée par la PTPA aux Etats-Unis, le Français Corentin Moutet et le Japonais Taro Daniel se joignant pour leur part à l'action initiée au Royaume-Uni.
Dans le détail, les plaignants dénoncent "un calendrier insoutenable", avec des tournois programmées onze mois sur douze, et un "mépris envers les joueurs", contraints de "subir des matches qui s'achèvent à 3h du matin".
Ces derniers doivent "jouer avec des balles différentes d'une semaine à l'autre", ce qui conduit à des blessures chroniques "au poignet, au coude et à l'épaule", déplorent-ils. En outre, "les joueurs sont soumis (...) à des contrôles antidopage aléatoires au beau milieu de la nuit et à des interrogatoires" sans avocat pour les défendre, accusent les plaignants.
Alors que certains joueurs ont dénoncé l'indulgence de l'Itia dans les affaires de dopage visant Jannik Sinner et Iga Swiatek, l'instance est accusée d'avoir "suspendu des joueurs sur la base de preuves légères ou fabriquées de toutes pièces".
Les plaignants reprochent enfin aux instances de gouvernance "d'exploiter financièrement les joueurs", bien que les mieux classés d'entre eux amassent des millions d'euros chaque année.
Citée dans le communiqué, la Roumaine Sorana Cirstea (101e au classement WTA) juge que "les conditions actuelles - calendrier exigeant, incertitude financière, soutien inapproprié - sont insoutenables. Les joueurs actuels et les prochaines générations méritent mieux. Nous n'abandonnerons pas avant qu'un réel changement advienne!", conclut-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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