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Sport

Faut-il casser sa tirelire pour faire carrière dans le sport?

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En 2024, Charles Devanaty (gauche) a notamment participé aux Championnats d'Europe d'athlétisme à Rome ainsi qu'aux Jeux Olympiques à Paris. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Le financement est un point central dans la vie des sportifs d'élite. Aides étatiques, associations, fondations, sponsors: c'est parfois un équilibre fragile pour les athlètes.

Si les grandes stars arrivent à vivre de leur sport, la plupart des athlètes de haut niveau doivent travailler à côté. Le nouveau Chef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud, Cédric Bovey, a une grande expérience, notamment dans le milieu associatif. Alors, quelle place prend le financement dans la vie des sportifs?

Cédric BoveyChef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud

Charles Devantay a choisi de concilier travail et sport. Avec un emploi à 50%, le sprinteur  parvient à maintenir un niveau semi-pro. Mais cela signifie qu'il faut trouver des sponsors.

En fin d’année, le Vaudois a perdu un soutien important. Pour pouvoir continuer sa carrière sportive, il avait alors deux solutions: augmenter son taux de travail, ce qui ne faisait pas forcément sens, ou compenser cette perte financière. Il a opté pour la seconde option en lançant un crowdfunding.

Au final, pour les sportifs d’élite, cette recherche de sponsors représente presque un travail à part entière.

Charles DevantaySprinteur

Pour ceux qui répondent par la négative, les raisons qui sont le plus souvent évoquées sont le fait qu'ils soutiennent déjà d'autres athlètes. "Il en a aussi pour qui ça ne fait simplement pas partie de leur stratégie commerciale. Et des fois, c'est juste 'on a pas envie', sans qu'il y ait vraiment de raison. Des fois c'est un peu dur à accepter." Le sprinteur constate aussi que certaines entreprises sont plus réticentes à sponsoriser des sportifs depuis la pandémie de Covid. "Les gens osent moins", résume le Vaudois.

Dans cette recherche de sponsors, la popularité joue également un rôle.

Charles DevantaySprinteur

S'ajoute à cela la pression de devoir faire de bons résultats. Des aides existent également. Elles passent principalement via des associations ou des fondations. Quel serait le monde idéal pour Charles Devantay en matière de financement?

Charles DevantaySprinteur

Cédric Bovey n'est pas tout à fait d'accord avec ces propos.

Cédric BoveyChef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud

Mais est-ce que l'État pourrait faire plus pour aider les sportifs? Oui, répond Cédric Bovey, mais on en revient aux associations et fondations.

Cédric BoveyChef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud

Pour rappel, l'initiative populaire “Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse !” demande que le Canton alloue 1% de son budget au sport, soit 100 millions de francs. Le contre-projet propose d'investir près de 72 millions.

Un problème aussi culturel

Et s’il est si compliqué de vivre uniquement grâce au sport, c’est aussi par manque de reconnaissance.

Charles DevantaySprinteur

Le Chef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud, Cédric Bovey, confirme et ajoute que la politique joue un rôle là-dedans.

Cédric BoveyChef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud

 

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Football

Le FC Sion n'a pas pesé lourd au Wankdorf

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Timothy Fayulu battu d'entrée de jeu par la frappe de Ryan Raveloson. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le FC Sion n'a pas réédité l'exploit du 21 juillet dernier, cette victoire 2-1 au Wankdorf lors des trois coups de la saison. Il s'est incliné cette fois 5-1 face à des Young Boys retrouvés.

Comme pour faire oublier au plus vite cette mortifiante défaite qui n’a jamais vraiment été digérée, les Bernois ont tué très vite le suspense. Après 62 secondes de jeu, la nouvelle recrue Ryan Raveloson ouvrait le score d’une frappe armée de près de 30 mètres. Seize minutes après le but du Malgache, Chris Bedia signait le 2-0 pour rappeler qu’il demeurait un sacré buteur.

Avec l’apport de l’ex-Servettien, les Bernois sont peut-être redevenus une machine à empiler les goals. Les onze buts inscrits en l’espace de trois jours, six contre Yverdon et cinq contre Sion, sonnent vraiment le réveil d’une attaque qui avait été muette lors des quatre premiers matches de l’année.

Même si le match aurait pu épouser un autre scénario si Marvin Keller avait écopé d’un carton rouge pour sa sortie un brin inconsidérée face à Théo Bouchlarhem et même si Benjamin Kololli a inscrit un but superbe, son troisième de la semaine, le FC Sion n’a vraiment pas pesé lourd. Avec un seul point récolté en cinq matches, le néo-promu traverse un début d’année pour le moins "compliqué". Sa défense en souffrance ne lui permet pas de nourrir de grands espoirs pour la suite de cette saison.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Lausanne fait couler Yverdon à la Tuilière

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Alvyn Sanches a marqué le 4-1 de manière... peu conventionelle. ©KEYSTONE/Cyril Zingaro

Le derby vaudois opposait Lausanne à Yverdon ce samedi à la Tuilière. Les hommes de Ludovic Magnin l'ont remporté haut la main en s'imposant 4-1.

Ce sont deux équipes en difficulté qui se retrouvaient sur la pelouse synthétique de la Tuilière ce samedi. Yverdon a cru entrapercevoir le bout du tunnel il y a une semaine en battant largement Winterthour. Mais les Nord-vaudois n’ont pas réussi à capitaliser là-dessus et ils ont pris une violente baffe mercredi à Berne (défaite 6-1).

Lausanne de son côté fait globalement du bon travail sur le terrain, mais ces efforts n'ont pas encore été récompensés en 2025. Les hommes de Ludovic Magnin n'ont pris que deux points en quatre matchs. Les Lausannois n'ont donc pas encore retrouvé l’excellent chemin qu'ils avaient emprunté en fin d'année.

Alors le match de cette semaine était important pour tout le monde. Encore plus vu qu'il s'agissait d'un derby.

Des buts et encore des buts

Évidemment, les Lausannois n'étaient pas là pour dérouler le tapis rouge aux Yverdonnois. Après quelque minutes où les deux équipes se sont jaugées, ils ont même fait tout l'inverse, enfonçant leurs adversaires dans le bourbier.

Tout d'abord avec l'ouverture du score à la 27e. Dans les pieds de Karim Sow, Noë Dussenne, Alvyn Sanches et Alban Ajdini, le ballon a patiemment fait le tour des 16m avant que le n°7 du LS ne l'envoie au fond des filets.

Cinq minutes plus tard, Teddy Okok a servi Alvyn Sanches pour le 2-0. Le milieu de terrain a présenté l'un de ses tours de magie dont il a le secret pour se défaire de Niklas Gunnarsson et Christian Marques et shooter (32e).

Pas encore suffisant pour le LS qui a surfé sur cette vague de réussite pour inscrire un troisième but pratiquement dans la foulée. Après un un coup franc tiré par Koba Koindredi presque au point de corner, il y a eu un joli cafouillage devant le but et le ballon est passé outre Paul Bernardoni. On a d’abord cru que c’était la cabriole de Noë Dussenne qui était responsable du but, mais ce sera finalement un autogoal attribué à Moussa Baradji.

Yverdon était au bord du gouffre, mais Lausanne a encore remué le couteau dans la plaie en deuxième mi-temps. Sanches a signé un doublé en gagnant son duel avec Bernardoni (72e). Ronaldo Tavares a tout de même sauvé l’honneur des Nord-vaudois avec sa puissante frappe qui a envoyé le ballon sur la latte avant qu’il ne rebondisse à l’intérieur de la cage.

Lausannois récompensés

Ce weekend, même si la seconde période a été un peu moins excitante, les plus de 5’000 spectateurs présents à la Tuilière peuvent se targuer d’avoir vu un grand Lausanne-Sport. Et avec une victoire au bout, c’est toujours mieux.

Karlo LeticaGardien du Lausanne-Sport

Quand au fait d’avoir encaissé un but et d’avoir manqué un nouveau blanchissage, Karlo Letica ne perd pas le sourire. “C’est dommage mais voilà, je suis content, c’est pas un problème, relativise le gardien. Ce qui compte c’est la victoire, et c’était une victoire d’équipe.”

Un point que soulève aussi Ludovic Magnin. “Le collectif. C'est ça que j'aime dans le foot, quand tu dis que t'as besoin d'une équipe et qu'il y a une équipe.” Quant aux pépites qu’a montré Alvyn Sanches sur le terrain, le coach lausannois donne là-aussi du crédit à l’entier du vestiaire. “L'équipe met en valeur Alvyn. La manière dont l'équipe l'entoure lui permet de jouer comme ça.”

"Changer notre mentalité"

Côté yverdonnois, ce n’est évidemment pas le même son de cloche. Ce derby a presque été un remake du match de mercredi au Wankdorf. “Après un but, il y a cette impression qu’on s’écroule, décrit l’entraîneur Paolo Tramezzani. Je suis déçu parce que parfois j'ai l'impression qu'on est un peu fragile. Une équipe qui doit se sauver doit toujours montrer qu'elle y croit.”

William LePogam lui ne parle pas d’impression. “Après le premier but, on craque trop vite et on les encaisse à la suite”, lâche le capitaine d’YS. Mais comment expliquer ces buts en cascades? Des passages à vide?

William LePogamCapitaine d'Yverdon Sport

Les hommes de Paolo Tramezzani restent donc enlisés au bas du tableau. Avec Grasshopper qui a pris un point à Lugano, les Nord-vaudois retrouvent la place de barragiste. Lausanne de son côté reste à flots à la 4e position.

Dimanche prochain, Yverdon recevra St-Gall et le LS se déplacera à Bâle.

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Football

Un nouveau bijou pour Alvyn Sanches

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Alvyn Sanches trompe Paul Bernardoni pour le 4-1. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Troisième derby vaudois et troisième victoire du Lausanne-Sport ! Cette saison, il n’y a vraiment pas photo entre le club de la capitale olympique et Yverdon-Sport.

A la Tuilière, Lausanne s’est imposé 4-1 pour cueillir son premier succès de l’année après deux nuls et deux défaites. Le prodige Alvyn Sanches a, une fois de plus, tenu un rôle déterminant. Il a été à l’origine de l’ouverture du score d’Alban Ajdini à la 27s avec une passe décisive bien... involontaire avant de signer un petit chef-d’½uvre sur le 2-0 de la 32e. Son enchaînement dans la surface fut à la fois irrésistible et merveilleux. C’est lui, enfin, qui devait sceller le score à la 72e avec, encore une fois, une certaine réussite. La chance dans ce derby a bien souri au joueur le plus talentueux.

S’il peut, apparemment, offrir des salaires de ministre à ces nouvelles recrues, Yverdon demeure toujours aussi vulnérable. Trois jours après le 6-1 de Berne contre les Young Boys, ce 4-1 dans le derby cerne bien les limites d’une équipe qui se retrouve désormais seule à la 11e place, celle de barragiste, avec un point de retard sur les Grasshoppers.

Au Cornaredo, les Zurichois ont, en effet, enchaîné un... neuvième match sans défaite en championnat. Les joueurs de Tomas Oral ont tenu le GC Lugano en échec (1-1). Ils ont même mené au score jusqu’à la 86e et l’égalisation de la tête d’Antonios Papadopoulos qui avait, enfin, répondu au but de... l’ex-Yverdonnois Evans Maurin à la 7e. Battus jeudi soir à St. Gall, les Tessinois ne peuvent pas vraiment se satisfaire de ce résultat. Un candidat au titre ne peut pas laisser échapper cinq points de la sorte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Regez s'impose devant Fiva, comme à Pékin 2022

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Ryan Regez a cueilli la victoire samedi à Val di Fassa (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Suisses ont dominé les débats samedi en Coupe du monde à Val di Fassa.

Ryan Regez a triomphé devant Alex Fiva, le Bernois et le Grison signant ainsi le même doublé que lors des JO de Pékin 2022. Chez les dames, Fanny Smith doit se contenter d'un 5e rang dans une épreuve gagnée par la leader de la Coupe du monde Marielle Thompson.

Respectivement 5e et 6e des qualifications, Ryan Regez (32 ans) et Alex Fiva (39 ans) ont maîtrisé leur sujet tout au long de la phase à élimination directe. Regez s'est imposé en patron en finale, devançant de 0''41 Fiva pour cueillir sa première victoire depuis son sacre olympique de février 2022, la première en Coupe du monde depuis janvier 2022.

Fanny Smith n'est quant à elle pas parvenue à se mêler à la lutte pour la victoire. La Vaudoise, auteure du meilleur temps des qualifications et victorieuse de son quart de finale, a été stoppée pour quelques centièmes en demi-finale. Sa 1re place dans la petite finale ne l'a pas franchement consolée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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