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Football : de 3-0 à 3-3 face au Danemark

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Yann Sommer a vécu un véritable cauchemar en fin de match. (©KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Douche froide sur Bâle ! A son tour, la Suisse pu mesurer combien le football peut parfois échapper à toute logique. Alors qu'elle menait 3-0 et qu'elle réalisait une prestation impressionnante, l'équipe de Suisse s'est effondrée en fin de matché.

Elle a encaissé trois buts pour finalement partager l'enjeu 3-3 avec le Danemark, son principal adversaire dans le groupe D des éliminatoires de l'Euro 2020.

84e: Mathias Jorgensen. 88e: Christian Gytkjaer. 93e: Henrik Dalsgaard. Et tout l'excellent travail fourni par la sélection de Vladimir Petkovic gâché. Tellement dommage, après une rencontre de haut vol. Mais pas complètement illogique non plus, l'équipe nationale ayant bénéficié d'un arbitrage discutable.

Peut-être plus que la révolte contre la Belgique, qui portait en elle une part trop importante d'irrationnel pour être érigée en canon, la première mi-temps livrée face aux Danois, dixièmes du classement mondial, est une référence sur laquelle les Suisses peuvent et doivent bâtir. Une maîtrise presque totale, illustrée par 64% de possession, 90% de passes réussies et seulement deux tentatives adverses, après 42 secondes (Eriksen) et 1'07 (Braithwaite).

La sélection de Vladimir Petkovic s'est longtemps hissée à un très haut niveau, dans un Parc Saint-Jacques qui ne lui faisait pourtant pas honneur (un piètre score de 18 352 spectateurs). Grâce à la science tactique de son Mister et à un collectif de grande valeur. Difficile dès lors d'imaginer une ouverture du score plus significative que celle de Remo Freuler à la 19e.

Bijou collectif

Disons-le d'emblée, ce but n'aurait pas dû être validé en raison d'une faute de main d'Albian Ajeti. Cela n'enlève rien à sa construction, admirable, qui a vu... dix joueurs toucher le ballon (seul Manuel Akanji a manqué à l'appel) au coeur d'une action partie de Yann Sommer, ayant transité par le flanc droit, puis l'axe et la gauche avant d'être conclue dans les seize mètres adverses.

Eteints par le dispositif helvétique en 3-5-2 avec Kevin Mbabu à la place de Stephan Lichtsteiner et Albian Ajeti à celle de Mario Gavranovic - tiens, le plan de secours serait-il devenu l'option no 1 de Petkovic? -, les Danois ont enfin pris leurs marques après une pause qui a vu Ricardo Rodriguez, touché au dos, être remplacé par Loris Benito. Les Scandinaves ont même cru avoir égalisé à la 48e par l'impressionnant Yussuf Poulsen, signalé peut-être à tort en position de hors-jeu.

Dominée vingt minutes durant, la Suisse a cru avoir trouvé son salut dans le pied non pas gauche mais droit de Granit Xhaka. Une frappe chirurgicale de la part du capitaine, placé dans un fauteuil par une passe de Steven Zuber après une nouvelle course décisive dans l'axe de Breel Embolo, comme cela avait été le cas sur le 1-0.

Place au Final Four!

Lundi, Xhaka avait expliqué que l'adoption d'une défense à trois offrait aux milieux de terrain la possibilité de presser et de jouer plus haut. Ce n'est donc pas un hasard si les deux buteurs de la soirée ont été des hommes de l'entrejeu ni que Denis Zakaria, bien que devant encore travailler sa technique notamment à la prise de balle, a beaucoup apporté dans ses projections vers l'avant.

Sa fougue a encore été récompensée par un corner qui a amené le 3-0 signé Breel Embolo à la 76e. Oui, la Suisse a passé trois buts à des Danois qui avaient croisé, en Russie, la route des deux finalistes de la Coupe du monde 2018, la France et la Croatie, en ne pliant qu'une seule fois en 210 minutes!

Mais ce n'était pas suffisant pour complètement désamorcer la Danish Dynamite. On pourra se demander longtemps si Petkovic n'a pas commis une erreur en lançant le peu expérimenté Benito en défense, plutôt qu'un Timm Klose qui avait fait ses preuves contre la Belgique.

L'avenir de l'équipe nationale passera par le Final Four de la Ligue des Nations en juin (demi-finale contre le Portugal) puis deux rencontres de ce groupe D des éliminatoires de l'Euro en septembre, à Dublin contre l'Irlande puis à Sion contre Gibraltar.

KEYSTONE-ATS

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Football

René Weiler: "Un mental extraordinaire"

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Rene Weiler (au premier plan): un mauvais tour joué à José Mourinho. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"Fier et heureux", René Weiler peut savourer le moment : son Servette FC a bien été à la hauteur de l’événement face à la Rome pour prolonger son parcours européen l’an prochain.

"Nous avons mesuré ce soir tous les progrès accomplis depuis la défaite 4-0 à Rome, lâche le Zurichois. J’ai toujours pensé que le mental battait le talent. Le mental de mes joueurs est vraiment impressionnant. Ils ont défendu de manière solidaire. Tout le monde est également impliqué dans le jeu offensif."

"Jouer un match dans une telle ambiance est extraordinaire, poursuit-il. Nous aurons la chance d’en rejouer au moins un de plus l’an prochain." Mais dans l’immédiat, c’est le choc de Berne dimanche qui se profile pour les Grenat avec l'ambition de cueillir une huitième victoire de rang en championnat. "On veut gagner aussi au Wankdorf, glisse René Weiler. Ce rendez-vous de dimanche a influencé mon coaching. J’ai, ainsi, sorti très tôt Kutesa pour qu’il garde de la fraîcheur pour dimanche."

Quant à Jose Mourinho, il regrettait l’apathie des siens au retour des vestiaires. "Ce n’est pas la première fois que l’on perd le fil après la pause alors que nous menons au score, lance le "Special One". Notre performance était malgré tout suffisante pour gagner cette rencontre même si plusieurs joueurs n’ont pas évolué à leur meilleur niveau."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Un nul qui vaut toutes les victoires

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La joie de Chris Bedia après son égalisation. (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Le Servette FC s’est inventé un destin européen. Au stade de Genève devant... 28'554 spectateurs, il a assuré sa qualification pour les seizièmes de finale de la Conference League avec un réel panache.

Les Grenat ont tenu en échec la Roma (1-1) pour officialiser leur troisième place dans ce groupe G de l’Europa League avant la dernière journée qui leur proposera un déplacement à Prague face au Slavia. Ils ne peuvent plus, en effet, être rejoints par le Sheriff Tiraspol, battu 3-2 à domicile par le Slavia.

Même si Jose Mourinho a forcé le trait en affirmant que le Servette FC sera un candidat à la victoire en Conference League, cette rencontre a rappelé une évidence : le Servette FC, qui reste sur une série de sept victoires de rang en Super League, évolue bien cet automne à des hauteurs qu’il n’a plus côtoyées depuis près de quarante ans. Oui, ces Grenat qui auraient vraiment mérité la victoire face au finaliste de la dernière édition de l'Europa League, rappellent leurs glorieux ainés des années quatre-vingt. Il leur reste maintenant à transformer l’essai en quelque sorte dimanche à Berne face aux Young Boys dans un choc au sommet qui promet tant.

Une frappe imparable de Lukaku

L’entame des Grenat fut celle que l’on espérait. Sans complexe aucun, les Servettiens ont tenté de bousculer les Romains dans un premier quart d’heure emballant. Malheureusement, ils ne parvenaient pas à dessiner l’action qui aurait pu changer le cours de la partie. Les Romains, en revanche, marquaient sur leur première véritable offensive, une percée de Diego Llorente, lequel trouvait Romelu Lukaku pour une frappe imparable. Le Belge a pu déjouer le piège du hors-jeu en raison du placement défaillant de Keigo Tsunemoto.

Forts de leur avantage, les Romains ont pris les commandes du match avec un jeu qui autorise de penser que Jose Mourinho n’est pas uniquement l’entraîneur défensif que l’on se plait parfois à décrire. Les Genevois devaient attendre les derniers instants de cette première période pour se défaire de l’emprise romaine. Ils y parvenaient de la plus belle des façons avec la frappe enroulée de Dereclk Kutesa que le portier serbe Mile Slivar détournait au prix d’une parade stupéfiante.

Bedia abuse Cristante

L’occasion de Kutesa a sans doute agi comme un déclic. Les Grenat revenaient sur le terrain comme des morts de faim pour obtenir très vite une juste récompense : l’égalisation de Chris Bedia sur une action où il ne fut pas loin de ridiculiser le capitaine romain Bryan Cristante.

Sonnée par ce but qu'elle n'avait sans doute pas vu venir, la Roma perdait de sa superbe pour abandonner le contrôle de la partie. Même si Paolo Dybala fut à deux reprises très proche de redonner l'avantage à ses couleurs, la jouerie, l'envie et même une douce folie étaient pour ce Servette FC qui a su répondre présent lors de cette soirée de gala. En revanche pour la Roma, ce résultat lui ôte pratiquement tout espoir de se qualifier directement pour les huitièmes de finale. A moins que Servette ne cueille au moins un point à Prague..

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Pierluigi Tami: "Aucune raison de rompre le contrat de Murat Yakin"

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Le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami, soutient Murat Yakin. En tout cas, jusqu'au printemps prochain. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Pressé par la proximité du tirage au sort ce samedi à Hambourg de la phase finale de l’Euro 2024, l’Association Suisse de Football (ASF) a confirmé mardi Murat Yakin à son poste de sélectionneur.

Pierluigi Tami évoque le pourquoi de cette décision.

"Il n’y avait aucune raison de rompre le contrat de Murat Yakin. Comme il n’y en aucune de le prolonger aujourd’hui", explique le directeur des équipes nationales. On rappellera que le contrat du Bâlois, qui courait jusqu’au 31 décembre, a été automatiquement reconduit jusqu’à l’été prochain après la qualification de l’équipe de Suisse pour la phase finale de l’Euro 2024. Pierluigi Tami souligne que tout est ouvert quant à la finalisation d’un nouveau contrat avec le sélectionneur.Il n’exclut pas ainsi que le sujet soit abordé au printemps déjà.

"Murat Yakin a fait son autocritique. Il a présenté un plan très clair pour l’avenir qui concerne le cadre et le staff, poursuit Pierluigi Tami. Nous sommes prêts à le soutenir dans les directions qu’il entend prendre." Le directeur des équipes nationales précise qu’aucun contact n’a été noué avec Urs Fischer ou Lucien Favre avant les discussions menées ces derniers jours avec Murat Yakin.

Vincent Cavin sur le départ

Murat Yakin devra, ainsi, ½uvrer avec un nouvel assistant en raison du départ annoncé de Vincent Cavin. Le Vaudois a annoncé à l’ASF son intention de répondre positivement à une offre du Lausanne-Sport qui lui propose la place de directeur sportif. Sa succession sera, l’espère Pierluigi Tami, réglée d’ici la fin de l’année.

Devant la presse, Pierluigi Tami est, bien sûr, revenu sur les relations pour le moins tourmentées entre Murat Yakin et son capitaine Granit Xhaka. "Les deux hommes se sont parlés après les critiques émises par Granit au soir du match de Pristina, explique-t-il. Ils m’assurent qu’ils veulent faire cause commune."

"Le choix de l'entraîneur ne leur appartient pas"

Seulement, Granit Xhaka a rappelé lors de l’ultime rassemblement qu’il n’évoluait pas en sélection à son poste de prédilection, en no 6 devant la défense. "Il est normal que l’on ne soit pas à 100 % sur la même ligne que l’entraîneur, glisse Pierluigi Tami. Cela vaut pour tous les joueurs, pas seulement pour Granit !" Le directeur national est toutefois convaincu que tous les joueurs tirent à la même corde que leur entraîneur. Il précise toutefois que les cadres de l’équipe n’ont pas été impliqués dans la décision de maintenir Murat Yakin à son poste. "Le choix de l’entraîneur ne leur appartient pas", lâche-t-il.

Enfin, Pierluigi Tami s’inscrit en faux contre l’interprétation des critiques qu’il a formulées au soir de la défaite en Roumanie. Non, il n’a pas voulu scier la branche sur laquelle Murat Yakin est assis. "Mes critiques ont été interprétées de manière trop négative, dit-il. J’étais seulement déçu par notre fin de campagne. Mais les joueurs et l’entraîneur l’étaient aussi."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

L'Argentine toujours en tête, la Suisse rétrogade au 18e rang

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Les piètres performances des Suisses ces dernières semaines se payent par un recul au classement mondial. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'Argentine championne du monde en titre occupe toujours la première place du classement FIFA publié jeudi. La Suisse recule de la 14e à la 18e place.

La France est deuxième et l'Angleterre, qui a chassé du podium le Brésil (5e), passe au troisième rang.

En gagnant en qualifications au Mondial 2026 au Maracana (1-0), les partenaires de Lionel Messi ont fait reculer la "Seleçao" et gardé leur avance sur la France, leur adversaire en finale à Doha (3-3, 4-2 tab) il y a presque un an.

Les "Bleus" n'avaient de toutes façons pas réussi à battre la Grèce (2-2) lors des matches de novembre, alors qu'il leur fallait faire mieux que l'"Albiceleste" pour la doubler au classement.

A deux jours du tirage au sort de l'Euro, cinq des six têtes de série occupent le top 10 (Belgique, Portugal et Espagne en plus de la France et de l'Angleterre), seule l'Allemagne, pays hôte, recule à la 16e place, après avoir perdu ses deux derniers matches amicaux, contre la Turquie (3-2) et l'Autriche (2-0).

La Suisse a payé ses piètres résultats lors des trois derniers matches de qualification pour l'Euro 2024 contre Israël (1-1), le Kosovo (1-1) et la Roumanie (1-0).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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