Sport
Football : de 3-0 à 3-3 face au Danemark
Douche froide sur Bâle ! A son tour, la Suisse pu mesurer combien le football peut parfois échapper à toute logique. Alors qu'elle menait 3-0 et qu'elle réalisait une prestation impressionnante, l'équipe de Suisse s'est effondrée en fin de matché.
Elle a encaissé trois buts pour finalement partager l'enjeu 3-3 avec le Danemark, son principal adversaire dans le groupe D des éliminatoires de l'Euro 2020.
84e: Mathias Jorgensen. 88e: Christian Gytkjaer. 93e: Henrik Dalsgaard. Et tout l'excellent travail fourni par la sélection de Vladimir Petkovic gâché. Tellement dommage, après une rencontre de haut vol. Mais pas complètement illogique non plus, l'équipe nationale ayant bénéficié d'un arbitrage discutable.
Peut-être plus que la révolte contre la Belgique, qui portait en elle une part trop importante d'irrationnel pour être érigée en canon, la première mi-temps livrée face aux Danois, dixièmes du classement mondial, est une référence sur laquelle les Suisses peuvent et doivent bâtir. Une maîtrise presque totale, illustrée par 64% de possession, 90% de passes réussies et seulement deux tentatives adverses, après 42 secondes (Eriksen) et 1'07 (Braithwaite).
La sélection de Vladimir Petkovic s'est longtemps hissée à un très haut niveau, dans un Parc Saint-Jacques qui ne lui faisait pourtant pas honneur (un piètre score de 18 352 spectateurs). Grâce à la science tactique de son Mister et à un collectif de grande valeur. Difficile dès lors d'imaginer une ouverture du score plus significative que celle de Remo Freuler à la 19e.
Bijou collectif
Disons-le d'emblée, ce but n'aurait pas dû être validé en raison d'une faute de main d'Albian Ajeti. Cela n'enlève rien à sa construction, admirable, qui a vu... dix joueurs toucher le ballon (seul Manuel Akanji a manqué à l'appel) au coeur d'une action partie de Yann Sommer, ayant transité par le flanc droit, puis l'axe et la gauche avant d'être conclue dans les seize mètres adverses.
Eteints par le dispositif helvétique en 3-5-2 avec Kevin Mbabu à la place de Stephan Lichtsteiner et Albian Ajeti à celle de Mario Gavranovic - tiens, le plan de secours serait-il devenu l'option no 1 de Petkovic? -, les Danois ont enfin pris leurs marques après une pause qui a vu Ricardo Rodriguez, touché au dos, être remplacé par Loris Benito. Les Scandinaves ont même cru avoir égalisé à la 48e par l'impressionnant Yussuf Poulsen, signalé peut-être à tort en position de hors-jeu.
Dominée vingt minutes durant, la Suisse a cru avoir trouvé son salut dans le pied non pas gauche mais droit de Granit Xhaka. Une frappe chirurgicale de la part du capitaine, placé dans un fauteuil par une passe de Steven Zuber après une nouvelle course décisive dans l'axe de Breel Embolo, comme cela avait été le cas sur le 1-0.
Place au Final Four!
Lundi, Xhaka avait expliqué que l'adoption d'une défense à trois offrait aux milieux de terrain la possibilité de presser et de jouer plus haut. Ce n'est donc pas un hasard si les deux buteurs de la soirée ont été des hommes de l'entrejeu ni que Denis Zakaria, bien que devant encore travailler sa technique notamment à la prise de balle, a beaucoup apporté dans ses projections vers l'avant.
Sa fougue a encore été récompensée par un corner qui a amené le 3-0 signé Breel Embolo à la 76e. Oui, la Suisse a passé trois buts à des Danois qui avaient croisé, en Russie, la route des deux finalistes de la Coupe du monde 2018, la France et la Croatie, en ne pliant qu'une seule fois en 210 minutes!
Mais ce n'était pas suffisant pour complètement désamorcer la Danish Dynamite. On pourra se demander longtemps si Petkovic n'a pas commis une erreur en lançant le peu expérimenté Benito en défense, plutôt qu'un Timm Klose qui avait fait ses preuves contre la Belgique.
L'avenir de l'équipe nationale passera par le Final Four de la Ligue des Nations en juin (demi-finale contre le Portugal) puis deux rencontres de ce groupe D des éliminatoires de l'Euro en septembre, à Dublin contre l'Irlande puis à Sion contre Gibraltar.
KEYSTONE-ATS
Football
La Ballon d'Or Aitana Bonmatí prolonge au Barça jusqu'en 2028
La Ballon d'Or 2023 Aitana Bonmatí, en fin de contrat à la fin de la saison, a prolongé de 3 ans au FC Barcelone jusqu'en 2028. Elle évolue depuis l'âge de 11 ans au sein du club catalan.
Un nouveau contrat qui devrait faire de la milieu de terrain espagnole de 26 ans la joueuse la mieux payée du monde, selon plusieurs médias spécialisés.
Considérée comme la meilleure joueuse de la planète, Bonmati s'est imposée comme la nouvelle étoile du football féminin, glanant 23 titres dont trois Ligues des champions et cinq Ligas avec le Barça, son club formateur, ainsi que la Coupe du Monde et la Ligue des nations avec l'Espagne.
Selon la presse catalane, le Barça a refusé plusieurs offres provenant de clubs anglais, dont Chelsea, pour conserver sa star et poursuivre son règne sur le football européen chez les femmes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Jeux olympiques
Coe et Lappartient rêvent de succéder à Bach
7 candidats, dont l'ancien champion olympique britannique Sebastian Coe et le Français David Lappartient, brigueront en mars 2025 la succession de Thomas Bach à la tête du CIO. L'instance l'a annoncé.
Bach, qui dirige depuis 2013 l'instance internationale, a annoncé après les JO de Paris son intention de passer la main. Coe est le patron de World Athletics et avait été l'organisateur des JO de Londres 2012. Lappartient est pour sa part président de l'Union cycliste internationale (UCI) et du comité olympique français.
Coe, double champion olympique du 1500 m, a pour lui son aura sportive, une surface médiatique renforcée par la puissance de la presse anglophone, ainsi qu'un long parcours de dirigeant.
Il s'est cependant attiré des inimitiés dans le monde olympique en décidant d'attribuer des primes aux athlètes médaillés d'or des JO de Paris, sans consulter personne, alors que la plupart des fédérations internationales ne peuvent pas suivre financièrement.
Ses positions sans concession, dont le bannissement pur et simple des athlètes russes depuis le début de la guerre en Ukraine, tranchent aussi avec la recherche du consensus de Thomas Bach.
Les autres candidats à s'être officiellement déclaré sont, dans l'ordre alphabétique: Le prince jordanien Feisal al Hussein, l'ancienne championne de natation zimbabwéenne Kirsty Coventry, le Britannico-suédois Johan Eliash, patron de la Fédération internationale de ski, Juan Antonio Samaranch junior, fils de l'ancien patron emblématique du CIO et Morinari Watanabe, président de la Fédération internationale de gymnastique.
"Les candidats, précise le CIO, présenteront leur programme par vidéo à l'ensemble des membres du CIO à l'occasion d'une réunion à Lausanne en janvier 2025."
Encadrée par des règles drastiques, la campagne pour succéder à Thomas Bach s'annonce très feutrée. La commission d'éthique, outre des règles anticorruption, édicte des règles de discrétion très strictes. Pour "prévenir les excès", les prétendants doivent "éviter toute comparaison" avec leurs rivaux et "ne doivent participer à aucun débat public entre eux", selon ces directives.
Non seulement les membres du CIO ne peuvent soutenir publiquement un candidat, mais cette neutralité s'applique à toute la famille olympique, notamment aux fédérations internationales et aux comités nationaux olympiques et à leur personnel: même un "j'aime" sur les réseaux sociaux leur est interdit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Zakaria dans le onze idéal de L'Equipe
Denis Zakaria connaît pour la première fois de la saison les honneurs du onze idéal du quotidien L'Equipe. Le Genevois a obtenu la note de 8 pour sa prestation de samedi lors de la 4e journée.
Le capitaine de l'ASM a sorti le grand jeu à Auxerre, où son équipe s'est imposée 3-0. Le capitaine s'est fendu d'une passe décisive sur le 2-0, signé Vanderson à la 25e, avant de sceller le score à la 89e pour sa deuxième réussite de la saison.
Zakaria est l'un trois joueurs à avoir obtenu un 8, la meilleure note attribuée dans cette 4e journée, avec son coéquipier Tilo Kehrer et l'attaquant du PSG Ousmane Dembélé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
“Même dans les contes imaginaires ça n’existe pas"
Ce weekend, les clubs de football suisses disputaient les 16e de finales de la Coupe de Suisse. Le Stade Nyonnais recevait à l’occasion le FC Bâle. Un match à l’issue cruelle pour les Vaudois qui se sont inclinés 0-1 à la 123e minute.
“J’ai vu Shaqiri!” C’est tout sourire qu'une petite fille a accueilli ses amis devant le Centre sportif de Colovray. Près de deux heures avant le coup d’envoi, les enfants (mais pas seulement) ont déjà des étoiles dans les yeux. En même temps, ce n'est pas tous les jours que le FC Bâle (et Xherdan Shaqiri!) vient se mesurer à l'équipe locale adorée.
Mais, même si le nom du numéro 10, fraîchement retraité de l'équipe nationale, est sur toutes les lèvres, la vraie star, c'était bien le Stade Nyonnais. Le public s'était déplacé en masse pour soutenir les Vaudois. Et on est passé à ça de l’exploit.
Quand ça ne veut pas…
Les Nyonnais ont eu besoin d'une bonne dizaine de minutes et une ou deux frayeurs pour entrer dans leur match. Ils ont vite compris qu'il fallait mettre un peu plus d'intensité pour pouvoir se créer des occasions.
À la 16e par exemple avec ce ballon mal contrôlé par les Bâlois et qui a permis à Ivann Strohbach de tenter une frappe. C'est malheureusement passé au-dessus. Quelques minutes plus tard, c’est Malik Deme qui a pu, dans un joli sprint, devancer les Bâlois pour avoir le champ libre devant le but. Mais sa frappe finira sur le poteau.
À la 44e encore après une multitude de passes, de pertes de balles et de récupérations dans la zone offensive nyonnaise, Tiago Escorza a pu tirer. Les 3’000 spectateurs ont malheureusement dû regarder le ballon passer juste à côté du but.
Le stade de Colovray a une dernière fois retenu son souffle juste avant la mi-temps avec une ultime action signée Pasche-Gaillard-Diomande qui a abouti à un ballon au-dessus de la cage.
L'espoir, puis le cruel dénouement
En deuxième période, c'était tout l’inverse. On a compté les occasions bâloises les unes après les autres. Et dans une autre colonne, on a comptabilisé tous les sauvetages du gardien vaudois sans qui le match aurait été plié en moins de deux.
Nyon a eu de la peine à monter devant son but et a subi la pression des visiteurs. Les hommes de Christophe Caschili arriveront tout de même à s’offrir deux shoots à la 70e et à la 85e, mais sans réussir à changer le score.
C'est donc en prolongations que les deux équipes se sont départagées. Le premier quart d’heure, le match s’est poursuivi sur la même ligne, avec des Bâlois peut-être un peu plus dominants. La deuxième prolongation aussi… Jusqu’à la 117e minute. Jusque-là, on ne prend pas beaucoup de risques en disant que tout le monde dans les tribunes était déjà prêt à voir les tirs au but.
C’était sans compter le deuxième carton jaune dont a écopé Leon Avdullahu, obligeant le milieu de terrain à quitter la pelouse et laissant ses coéquipiers à 10 contre 11. Là, on a senti un regain d’espoir dans le public. Mais en quelques instants, tout à basculé. À la 123e, dans le temps additionnel de la prolongation, Xherdan Shaqiri, entré à la 79e, obtient un penalty. Qu’il transforme, bien évidemment. Tout s’effondre alors à Nyon.
Et moins de deux minutes plus tard, ce sont les Vaudois qui ont droit à un penalty. On le sait tous, ce sera la dernière action du match. Franck Koré s’est avancé. Les supporters ont retenu leur souffle. Et le gardien bâlois a arrêté le ballon.
“Peur tout le match”
Après le coup de sifflet final, synonyme donc d’élimination pour les Romands, les émotions étaient en pagaille.
Du côté du gardien nyonnais, Melvin Mastil, c’est surtout la frustration qui prenait le dessus au moment de l’interview.
L’équipe lui doit beaucoup, notamment en deuxième mi-temps où, on l’a dit, il a arrêté un bon nombre de ballons. Mais impossible de ne pas évoquer ce penalty à la 123e. Lorsque c’est un joueur comme Xherdan Shaqiri qui se présente devant le but, y a-t-il plus de pression?
Côté bâlois, la victoire s’est arrachée dans la douleur, et le coach en est conscient.
Mais qu’est-ce qui a empêché le FC Bâle de prendre plus vite l’avantage dans cette rencontre?
Ce dimanche, sous un beau soleil et malgré la bise, les supporters ont répondu présents. Lorsque l’on interviewe les joueurs, il y a encore du monde autour du terrain, des proches, des enfants, des fans. L’ambiance a été chaleureuse du début à la fin. Il faut maintenant se nourrir de cela et aller de l’avant.
-
SuisseIl y a 2 jours
Accident à Thônex (GE): 1 mort et 2 enfants très grièvement blessés
-
SuisseIl y a 2 jours
Une femme tuée par la chute de morceaux d'arbre cassés
-
GenèveIl y a 3 jours
Un agenda étudiant contenant un slogan polémique crée des tensions
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Le marais d'Ardon et de Chamoson (VS) revitalisé
-
FootballIl y a 3 jours
Un premier but pour Andi Zeqiri avec le Standard
-
GenèveIl y a 2 jours
Du produit de détartrage contamine l'eau chaude de deux immeubles
-
SuisseIl y a 2 jours
Des flocons sont tombés en-dessous de 1000 mètres par endroits
-
ClimatIl y a 1 jour
La tempête Boris sème la dévastation en Europe centrale: huit morts