Sport
Football: Servette gagne, défaite rageante pour Lausanne
Grâce à Servette, les Romands ont fait entendre leur voix en Super League ce week-end. Les Grenat ont réalisé l'exploit d'aller s'imposer au Wankdorf dimanche, là où Young Boys n'avait plus perdu depuis deux ans.
Le "Fussballgraben", un monde où les Alémaniques dicteraient le jeu aux Romands en Super League, n'existe pas. Ou alors il y a des exceptions qui desservent la théorie, laquelle est tout de même soutenue à raison ces dernières années. Mais dimanche, Servette s'est invité dans la Berne fédérale, et a fait sauter l'invincibilité de Young Boys à domicile en Super League: les Genevois ont brisé la cohésion nationale qui consistait depuis le 8 octobre 2018 à partir du Wankdorf sans connaître l'ivresse de la victoire.
Lucerne était en effet la dernière équipe à s'être imposée (3-2) sur la pelouse du triple Champion de Suisse. Plus de deux ans et trente-cinq matches plus tard, la série s'est arrêtée grâce à une performance de choix des Servettiens. "Pratiquement un exploit", a jugé Alain Geiger, l'entraîneur grenat. Presque modeste. Car la performance genevoise, magnifiée par un doublé d'Alex Schalk, a eu quelque chose de retentissant.
Une gestion payante
Ne serait-ce que par l'équipe alignée. L'heure est à la gestion en Super League: les matches s'enchaînent et les choix opérés doivent être assumés. Geiger a osé les faire et les défendre, en laissant un Miroslav Stevanovic encore fragile à la maison, ou en mettant sur le banc le capitaine Anthony Sauthier et le gardien Jérémy Frick. "Nous tirons quelque peu les leçons de l'année passée, où je ne changeais pas beaucoup et les joueurs accusaient de la fatigue, détaille le coach grenat. La rotation est en fait nécessaire et même en changeant, nous arrivons à être gagnants."
D'autant que certains lui ont donné raison. A l'image d'un Joël Kiassumbua, numéro deux habituel dans les buts servettiens, décisif par exemple devant Siebatcheu. Car il s'agit aussi de relever que Young Boys avait également fait tourner: Gerardo Seaone a procédé à huit changements dans l'équipe titulaire, par rapport à celle alignée en Europa League contre Cluj dans la semaine.
Signe que les temps sont aux calculs. Mais on ne sait pas si YB avait retenu dans l'équation les deux buts genevois. Reste qu'il y a constat répété: les Bernois sont souvent mis en difficulté par les Servettiens. Une explication ? "Leur jeu a plusieurs facettes: faire le jeu, jouer le contre, miser sur les coups de pied arrêtés, analyse Seoane. Si on leur enlève la construction, ils ont des variantes que d'autres équipes n'ont pas forcément." Et qui permettent à Servette de refaire entendre sa voix dans l'assemblée de la Super League, où il est désormais 6e.
Sion et Lausanne battus à domicile
Tous les Romands ne peuvent pas en dire autant. Sion n'engrange de l'attention que par sa capacité à ne plus gagner. Samedi, contre Lucerne, les Valaisans avaient les cartes en main pour y parvenir, pour se relever d'une série de trois défaites consécutives. La quatrième est finalement tombée, alors que Sion avait ouvert le score par Jan Bamert avant l'heure de jeu. Mais les réussites de Dejan Sorgic et Varol Tasar ont récompensé une équipe plus entrepreneuse.
Il n'y avait en effet rien de volé dans ce scénario. Même s'il a "frustré" Timothy Fayulu. Le jeune gardien de 21 ans avait été aligné par Fabio Grosso en lieu et place de Kevin Fickentscher. Coup de poker du technicien italien ? "J'avais fait des changements avec les joueurs, mais pas encore avec les gardiens, a-t-il expliqué. En ce moment, nous enchaînons les rencontres, et ce n'est pas facile de tester certaines choses. Il faut le faire en match, mais on voit que ce n'est pas facile depuis quatre rencontres. Mais Timothy a fait un grand match, c'est dommage pour lui." Fayulu avait en effet sorti une bonne dizaine de parades décisives avant de capituler. Il prétend donc à une place de titulaire, dès jeudi dans le derby à Servette. "J'espère bien être dans le onze", a même lancé le Genevois parti en Valais il y a trois ans. Le signal est donné.
Lausanne, de son côté, est également tombé dimanche. C'est Saint-Gall qui a ramené les trois points de son déplacement sur les bords du Léman. Pourtant, Aldin Turkes a eu ses occasions, au même titre que Cameron Puertas. Mais il a soit manqué de la précision, soit Lawrence Ati Zigi s'est montré une nouvelle fois à son avantage dans les cages des Brodeurs.
En revanche, dans un match équilibré et rythmé, Saint-Gall a été le plus efficace. Victor Ruiz a profité d'un très bon travail de Jérémy Guillemenot, lequel venait d'entrer, pour aller crucifier Mory Diaw et offrir un succès 1-0 aux hommes de Peter Zeidler. Lesquels montent sur le podium de la Super League, derrière YB et Bâle. Un endroit où les Romands seraient bien inspirés de s'inviter une fois ou l'autre.
Football
Dembélé et Nkunku de retour en équipe de France
Les attaquants Christopher Nkunku et Ousmane Dembélé reviennent en équipe de France pour les matches de qualifications à l'Euro 2024 contre Gibraltar et la Grèce, les 16 et 19 juin.
Le défenseur du Real Madrid Ferland Mendy fait également son retour dans le groupe.
Le co-meilleur buteur de la Bundesliga Christopher Nkunku avait dû déclarer forfait juste avant le Mondial 2022 et était blessé également en mars lors du précédent rassemblement des Bleus.
Présent au Mondial, le Barcelonais Ousmane Dembélé était aussi absent sur blessure il y a trois mois quand l'équipe de France a commencé son parcours qualificatif pour l'Euro par deux victoires contre les Pays-Bas (4-0) et en Irlande (1-0).
Un autre mondialiste effectue son retour dans le groupe, le défenseur monégasque Axel Disasi, qui pallie le forfait du joueur d'Arsenal William Saliba, comme il l'avait déjà fait en mars.
Le latéral Ferland Mendy lui n'avait plus été appelé depuis le 25 septembre 2022 et un dernier match perdu au Danemark (2-0).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Cory Emmerton quitte le Lausanne HC
L'attaquant canadien Cory Emmerton (34 ans) quitte le Lausanne HC annonce le club dans un communiqué. L'ancien joueur des Detroit Red Wings a passé cinq saisons sous les couleurs vaudoises.
Emmerton était arrivé au cours de la saison 2018-2019 en provenance du club russe de KHL de Novosibirk. Auparavant, il avait joué trois saisons pour Ambri-Piotta.
Au cours de son séjour lausannois, il a disputé 196 matches de National League pour 103 points (45 buts). Joueur discret et travailleur, il a su passer au travers d'un management curieux au cours des dernières saisons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'équipe de Suisse masculine en quête d'exploit à la Coupe du monde
La mission "JO 2024" est lancée pour l'équipe de Suisse masculine de 3x3. Celle-ci rêve d'exploit dans la Coupe du monde prévue de mardi à dimanche à Vienne.
Natan Jurkovitz, Arnaud Cotture et Paul Gravet étant encore engagés avec Fribourg Olympic en SBL, Swiss Basketball n'a guère eu le choix à l'heure de composer sa sélection. C'est l'intérieur de Vevey Riviera Jonathan Dubas, membre de la Team Fribourg en 3x3, qui accompagne les trois Suisses de la Team Lausanne.
Eliminé le 18 mai en quart de finale des play-off de SBL avec le VRB, Jonathan Dubas n'a guère eu le temps de préparer spécifiquement cette Coupe du monde. La Suisse devrait donc s'appuyer avant tout sur Westher Molteni, Marco Lehmann et Gilles Martin, qui évoluent ensemble depuis plusieurs années sur le circuit de 3x3.
Le trio était d'ailleurs en lice sur le circuit Challenger à Deqing Huzhou en Chine, où les deux premiers ont décroché un ticket pour le Masters d'Edmonton prévu à la fin juillet. La Team Lausanne, complétée par l'Espagnol Carlos Martinez, a pris la 3e place après s'être inclinée en demi-finale face au futur vainqueur Düsseldorf.
La tâche de la formation helvétique s'annonce délicate en Autriche, où les trois premiers du tournoi offriront à leur pays un ticket pour un Tournoi de Qualification Olympique. Il s'agira ainsi tout d'abord de terminer parmi les trois premiers de son groupe pour disputer la phase à élimination directe.
En outsider
Tête de série no 12, la Suisse figure dans une poule D où deux favoris se dégagent: les Pays-Bas (nos 4), vice-champions du monde de 3x3 en 2017 et en 2018, et la Mongolie (no 6), qui devraient se disputer la 1re place du groupe synonyme de qualification directe pour les quarts de finale prévus samedi.
Les Helvètes affronteront Néerlandais et Mongols vendredi, lors de la 2e journée de la phase préliminaire. Ils n'auront donc pas le droit à l'erreur mercredi à l'heure de se mesurer au Japon (no 13) puis à la Hongrie (no 19) s'ils entendent conserver leurs espoirs de jouer le podium final.
Une première opportunité
Cette Coupe du monde, pour laquelle l'équipe de Suisse dames n'est pas parvenue à se qualifier, constitue la première opportunité de décrocher un ticket pour l'un des trois TQO. Seules trois nations par genre décrocheront une place pour les JO de Paris sans avoir à disputer un Tournoi de Qualification Olympique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
L'AS Rome et Mourinho défient le spécialiste sévillan
Six fois vainqueur de la Ligue Europa depuis 2006, le Séville FC, grand spécialiste de la compétition, tente la passe de sept ce mercredi à Budapest face à l'AS Rome de José Mourinho.
Le Portugais se retrouve de nouveau sur le devant de la scène lors d'une finale de Coupe d'Europe.
Une saison sur un match. Les deux équipes, non qualifiées pour la Ligue des champions dans leurs championnats respectifs, ont l'occasion de sauver l'honneur à la Puskás Arena et d'obtenir, en cas de victoire, le sésame rêvé pour la prestigieuse C1.
"Mou n'a plus que Séville", a d'ailleurs titré le journal italien La Gazzetta dello Sport alors que le légendaire coach portugais essaiera d'offrir à la Roma sa deuxième coupe continentale en deux ans, après celle gagnée l'année dernière en Ligue Europa Conférence contre le Feyenoord Rotterdam.
José Mourinho pourrait ainsi collectionner son sixième titre européen après ses deux Ligues des champions (2004 avec le FC Porto, 2010 avec l'Inter Milan), ses deux Ligues Europa (2003 avec le FC Porto, 2017 avec Manchester United) et la Ligue Europa Conference glanée en 2022.
La science du technicien lusitanien fera-t-elle de nouveau la différence? Le Portugais est redoutable dans ces rencontres-couperet puisqu'il ne s'est jamais incliné au cours d'une finale européenne, hormis trois échecs en Supercoupe.
S'il parvenait à l'emporter, il rejoindrait Alex Ferguson et Giovanni Trapattoni, également sacrés six fois en Coupes d'Europe, juste derrière Carlo Ancelotti et ses neuf titres, offrant un deuxième trophée à la Roma après les deux finales perdues, en 1984 en C1 et en 1991 en C3.
Sept sur sept pour Séville ?
Cette nouvelle coupe permettrait surtout à la Louve de pouvoir faire son grand retour en Ligue des champions. Car la C1, objectif annoncé par ses dirigeants, n'est plus possible via le championnat après une fin de saison à l'envers: l'AS Rome reste sur une série de sept matches sans victoire (quatre nuls, trois défaites) et une 6e place de Série A, à une journée de la fin de saison.
La victoire du club italien en Coupe d'Europe pourrait être le prélude à un fabuleux triplé transalpin, avant la finale de la Ligue Europa Conference entre la Fiorentina et West Ham, le 7 juin, et celle de la Ligue des champions entre l'Inter Milan et Manchester City, le 10 juin.
Les Romains, portés par une dizaine de milliers de supporters à Budapest et les 50'000 prévus au Stadio olimpico de Rome, pourront compter sur le retour de l'Italien Leonardo Spinazzola, sorti sur blessure lors de la demi-finale face au Bayer Leverkusen. Tout comme sur la présence de Stephan El Shaarawy, qui avait senti une fatigue musculaire ce week-end. Touché à la cheville, l'Argentin Paulo Dybala pourrait également être aligné.
De son côté, le FC Séville s'appuie aussi sur des statistiques impressionnantes: le club rouge et blanc, tout proche de la relégation en Liga il y a de cela deux mois à peine, est invaincu en finale de Ligue Europa avec six sacres, un record.
En demi-finale, les hommes de José Luis Mendilibar, arrivé il y a quelques semaines après le départ de Jorge Sampaoli, ont déjà battu un club italien, venant à bout de la Juventus d'Allegri après prolongation (2-1) après un match nul ramené de Turin à l'aller (1-1).
Actuellement onzièmes de Liga et ressuscités en quelques semaines par le coach espagnol, les Sévillans avaient pu s'appuyer au match retour sur le soutien de 42'000 supporters en transe. Mercredi, environ 10'000 chanteront à la Puskás Arena pour rêver d'un septième sacre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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