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Football : victoire suisse en Islande

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Yvon Mvogo a fait un grand match (©KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Suisse aura droit à sa "Finalissima" le 18 novembre à Lucerne face à la Belgique. Victorieuse 2-1 à Reykjavik, elle peut toujours espérer disputer le "Final Four" de la Ligue des Nations.

Une "simple" victoire 1-0 face aux Diables Rouges lui ouvrira les portes de cette phase finale de la première Ligue des Nations. Trois jours après sa défaite 2-1 à Bruxelles, la formation de Vladimir Petkovic a pris son temps en Islande. Sauvée en première période par le néophyte Yvon Mvogo, elle a livré une seconde mi-temps plus aboutie pour signer un succès arraché finalement dans la souffrance. L'Islande a caressé, en effet, le fol espoir d'une remontada après le missile d'Alfred Finnbogason pour la réduction du score à la 81e minute. Il aura fallu un sauvetage sur la ligne de Fabian Schär à la 88e et un dernier miracle de Mvogo à la 90e pour préserver cette victoire. Une victoire synonyme de maintien en première division de cette Ligue des Nations et de rang de tête de série pour le tirage au sort du tour préliminaire de l'Euro 2020 le 2 décembre prochain à Dublin. Ce périple à Reykjavik ne fut donc pas vain.

Le brio du néophyte

Le froid, le vent et la pluie: rien n'aura été épargné à l'équipe de Suisse au Laugardalsvöllur de Reykjavik. Le piège était vraiment parfait et il aurait pu très vite se refermer sans le brio d'Yvon Mvogo. Titularisé pour la première fois, le Fribourgeois a sorti les deux arrêts qu'il fallait devant le capitaine Gylfi Sigurdsson (9e et 30e) pour maintenir son équipe à flot.

Dans l'air depuis mercredi, cette titularisation récompense un gardien de 24 ans qui témoigne d'une très grande implication en sélection depuis trois ans. Ses performances en Ligue Europa avec Leipzig ont sans doute fini par convaincre Vladimir Petkovic de lui donner sa chance. Une chance qu'il a su saisir pleinement avec deux autres parades qui ont compté après l'ouverture du score face à Traustason et Finnbogason.

Yvon Mvogo fut, pour le camp suisse, la grande satisfaction d'une première mi-temps qui ne restera pas dans l'histoire et dont le seul moment fort fut le clapping déclenché par le public à la 13e minute. Articulée à nouveau dans un schéma en 4-2-3-1 avec un Haris Seferovic préféré curieusement à Edimilson Fernandes ou à Renato Steffen pour tenir le flanc droit, la Suisse fut bien loin de convaincre. Avec un Granit Xhaka qui n'a toujours pas fait les bons choix et un Xherdan Shaqiri peu en réussite, le jeu offensif proposé fut proche du néant malgré la résolution évidente affichée par les joueurs.

Un but et une ouverture en or pour Seferovic

On ne sait pas quel discours a bien pu tenir Vladimir Petkovic à la pause. Mais son équipe a montré un tout autre visage avec un Xhaka et un Shaqiri qui sont montés en puissance pour démontrer, une fois de plus, qu'ils étaient bien les "tauliers". Après une frappe de Steven Zuber à la 51e - la première cadrée pour les Suisses -, Xhaka délivrait un centre parfait pour la tête de Seferovic. Si décevant à Bruxelles, l'attaquant du Benfica logeait le cuir sous la transversale pour sa quatorzième réussite en sélection. Ni la plus belle et ni la plus marquante mais une réussite qui vaut tout de même son petit pesant d'or.

Un quart d'heure plus tard, le Lucernois était à l'origine du 2-0. Il basculait le jeu pour Zuber dont la remise prolongée par Shaqiri permettait à Michael Lang de marquer dans le but pratiquement vide. On croyait que la messe était dite. Mais c'était sans compter sur la furia islandaise dans les dix dernières minutes. Lors de ce final bien tendu,Yvon Mvogo a pu démontrer qu'il avait vraiment l'étoffe d'un grand gardien. Sa "malchance" demeure toutefois d'occuper un poste où la concurrence est véritablement féroce.

 

(KEYSTONE-ATS / PHOTO : ENNIO LEANZA)

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Football

"Il faut l'accepter et repartir de l'avant"

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Une soirée bien difficile pour Murat Yakin et l'équipe de Suisse. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'arbitrage n'était pas de notre côté cette semaine. Il faut l'accepter et repartir de l'avant !" Murat Yakin la joue sobre. Le coach national ne veut pas faire un roman de l'arbitrage.

"Ce soir, le premier but de l'Espagne n'est peut-être pas valable. Qui peut dire que le ballon a complètement franchi la ligne ? Ensuite, on nous prive de l'égalisation pour une main, explique le sélectionneur. Je veux bien. Mais il y a aussi une main dans la surface espagnole qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty pour nous offrir une chance de revenir à 2-2..."

Murat Yakin reconnaît toutefois que son équipe aurait dû défendtre d'une manière bien plus intelligente en fin de match. "Surtout à onze contre dix, fulmine-t-il. Nous avons aussi eu de la peine à tenir le rythme qui était le nôtre en première mi-temps durant tout le match. Il y a des joueurs qui ont dû prendre la place des absents et qui n'étaient peut-être pas armés pour jouer avec une telle intensité. L'absence de Xhaka a, par ailleurs, pesé. Avec la qualité de ses passes et sa faculté de trouver les bonnes solutions, il aurait pu nous apporter énormément ce soir. Et il ne faut pas oublier que Dan Ndoye était également absent. On a vu tout ce qu'il a pu apporter lors du dernier Euro."

"Je ne sais pas pourquoi nous n’avons pas été en mesure d’enchaîner après la pause, se désole également le capitaine d’un soir Manuel Akanji. Nous aurions dû exploiter notre supériorité numérique, notamment sur les côtés. En première période, nous avions su trouver Breel (Embolo). Ruben (Vargas) a fait mal dans les un-contre-un et Zeki (Amdouni) a su jouer entre les lignes."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Le Portugal bat l'Ecosse grâce à Ronaldo

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Cristiano Ronaldo a inscrit le but de la victoire face à l'Ecosse dimanche (© KEYSTONE/EPA/JOSE SENA GOULAO)

Le Portugal a beaucoup souffert pour s'imposer face à l'Ecosse (2-1) pour le compte de la deuxième journée de la Ligue des nations.

La Seleçao a fait la différence grâce à un but décisif de Cristiano Ronaldo, sur le banc en début de match dimanche à Lisbonne.

Les Ecossais ont ouvert le score sur une tête de Scott McTominay (7e, 1-0). Bruno Fernandes, qui fêtait dimanche son 30e anniversaire, a rétabli l'égalité d'une frappe lointaine du gauche (54e, 1-1). Entré à la mi-temps, Ronaldo a délivré les siens peu avant le coup de sifflet final, en marquant à bout portant sur un service de Nuno Mendes (88e, 2-1).

Après avoir battu la Croatie (2-1) jeudi, également à Lisbonne, le Portugal est donc en tête du classement de sa poule, où la Croatie a battu la Pologne (1-0) dans l'autre match du soir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Trop naïve, la Suisse s'incline 4-1 face à l'Espagne

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Gregor Kobel a concédé deux buts dans le premier quart d'heure dimanche (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Valeureuse mais bien trop naïve en défense, la Suisse n'a pas signé l'exploit face à l'Espagne. Elle a été battue 4-1 à Genève par la Roja malgré une supériorité numérique de plus de 70 minutes.

Trois jours après avoir perdu 2-0 au Danemark, cette défaite place la Suisse en fâcheuse posture dans cette Ligue des nations. Elle devra impérativement faire un résultat le mois prochain en Serbie pour repousser la menace d'une relégation directe en Ligue B. Battre deux fois les Serbes et une fois le Danemark serait, par ailleurs, souhaitable pour assurer son rang de tête de série lors du tirage au sort le 13 décembre à Zurich du tour préliminaire de la Coupe du monde 2026.

Sans Granit Xhaka dont l'absence a été cruellement ressentie lors d'une seconde période bien trop monocorde, la Suisse a laissé passer sa chance dans une première mi-temps riche en rebondissements. Elle a, malheureusement, été incapable de poursuivre avec le même élan au retour des vestiaires pour concéder au final sa défaite la plus lourde depuis le 6-1 du funeste huitième de finale de la Coupe du monde 2022 face au Portugal.

Une première mi-temps déroutante

Trois buts, une réussite annulée par la VAR pour une faute de main de Remo Freuler à l'aube d'une action splendide de Breel Embolo conclue par l'appelé de la dernière heure Becir Omeragic et, enfin, une main de Lamine Yamal qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty: la première mi-temps fut déroutante, mais elle fut un régal pour tous les amateurs de football malgré la pluie et la qualité de la pelouse.

Menée 2-0 après seulement 13 minutes de jeu sur des réussites qui ont souligné les limites actuelles des deux joueurs de Bologne Remo Freuler et Michel Aebischer, la Suisse a eu l'immense mérite de ne pas lâcher prise face sans doute à la meilleure équipe au monde du moment.

Le grand tournant de cette rencontre fut l'expulsion de Robin Le Normand, coupable d'une faute de dernier recours à la 21e minute sur Embolo qui avait pris la profondeur sur une ouverture du capitaine Manuel Akanji. Sur le coup franc sifflé après la faute du défenseur de l'Atletico Madrid, Zeki Amdouni trouvait la transversale de David Raya comme pour sonner la révolte. Titularisé à la place de Fabian Rieder, le Genevois était plus heureux à la 41e minute pour réduire la marque. Sur un corner de Ruben Vargas, il surgissait au second poteau après une déviation involontaire de Dani Carvajal.

L'arbitrage à nouveau en question

L'ouverture du score de Joselu à la 4e minute avait planté le décor de cette mi-temps pas vraiment comme les autres. La tête de l'ancien attaquant du Real Madrid avait-elle été vraiment détournée derrière la ligne par Gregor Kobel comme l'a indiqué le juge de ligne ? En l'absence de la "goal line technology" et d'une image qui aurait pu lever le doute, l'arbitre ne pouvait que suivre son assistant. Déjà lésée par l'arbitrage à Copenhague, la Suisse peut se croire maudite dans cette Ligue des nations.

La seconde période fut une véritable attaque/défense avec une Roja désormais incapable de sortir de ses 30 mètres. Avec les remplacements de Lamine Yamal et de Nico Williams, les Champions d'Europe basculaient vraiment en mode combat avec comme unique ambition de conserver ce 2-1. Murat Yakin attendait l'heure de jeu pour redonner un second souffle à son équipe avec les introductions de Fabian Rieder et de Vincent Sierro. "Epargné" par le coaching du sélectionneur, Gregory Wüthrich héritait de la première chance dans cette mi-temps cadenassée avec une tête qu'il ne pouvait cadrer.

La tentative du joueur du Sturm Graz fut malheureusement la seule action à porter au crédit des Suisses après le repos. Cette seconde période tournait à la confusion avec les réussites de Ferran Torres (77e) et de Fabian Ruiz (80e) inscrites sur deux ruptures face à une défense suisse aux abonnés absents. A onze contre dix, on n'a pas vraiment le droit de se faire piéger de la sorte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Trois changements dans l'équipe de Suisse

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Zeki Amdouni déborde David Raum lors de l'Allemagne - Suisse de l'Euro à Francfort.. Ce soir contre l'Esoagne, le Genevois sera titulaire. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Murat Yakin a apporté trois changements pour affronter l’Espagne ce soir par rapport à l’équipe battue 2-0 au Danemark. La titularisation de Zeki Admouni est le choix fort arrêté par le sélectionneur.

Le nouveau joueur de Benfica sera aligné en attaque aux côtés de Breel Embolo et de Ruben Vargas. Les deux autres entrants sont Gregoiry Wüthrich et Denis Zakaria. Le Bernois et le Genevois remplacent Nico Elvedi et Granit Xhaka, qui ont tous les deux vu rouge jeudi à Copenhague.

Introduit à quatre reprises à l’Euro, Zeki Amdouni prend la place de Fabian Rieder. Dans sa ville le Genevois bénéficie ce soir d’une occasion en or pour reprendre la main en sélection.

Enfin, Embolo honorera sa 70e sélection ce soir, Vargas sa 50e.

La Suisse évoluera dans la composition suivante ce soir contre l’Espagne : Kobel ; Wüthrich, Akanji, Rodriguez ; Widmer, Freuler, Zakaria, Aebischer : Amdouni, Embolo, Vargas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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