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Mondial 2022: la Suisse dépassée et fessée par le Portugal

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Soirée difficile pour Xherdan Shaqiri et les Suisses. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Le rêve est passé pour l'équipe de Suisse ! Comme en 1994, en 2006, en 2014 et en 2018, son parcours en Coupe du monde s'est arrêté au stade des huitièmes de finale.

Au Lusail Stadium, l'enceinte de la finale du 18 décembre, la Suisse s'est inclinée 6-1 devant le Portugal, qui affrontera le Maroc en quart de finale. Cette défaite est sans appel. Elle punit à la fois les choix tactiques malheureux de Murat Yakin et des défaillances individuelles que l'on n'attendait pas, notamment celles des défenseurs.

Murat Yakin et Fernando Santos avaient réussi deux superbes contre-pieds avant le coup d'envoi. Le sélectionneur suisse a, en effet, fait le choix de jouer avec une défense à trois. L'absence de Silvan Widmer, malade, a peut-être conduit au recours d'une telle option qui donnait à Edimilson Fernandes et à Ruben Vargas le rôle essentiel des pistons sur les côtés. Dans le camp adverse, la non-titularisation de Cristiano Ronaldo était, bien sûr, "la" mesure forte prise par Fernando Santos.

Un premier but presque venu de nulle part

A la 17e minute, le sélectionneur portugais pouvait respirer. Gonçalo Ramos, le remplaçant de CR7, échappait à un Fabian Schär un peu trop statique pour trouver la lucarne de Yann Sommer. Ce but tombait presque de nulle part dans la mesure où c'est une simple remise en touche sur Joao Felix qui a été le fil déclencheur d'une action à priori si anodine.

La situation devenait encore bien plus compliquée pour la Suisse avec le 2-0 de Pepe à la 33e. Le capitaine portugais marquait de la tête sur un corner botté par Bruno Fernandes. Incapable de s'opposer à Pepe, Schär et Manuel Akanji endossent leur part de responsabilité sur ce but qui plaçait la Suisse devant un véritable Everest. Par quelle magie une équipe qui n'était pas parvenue à inscrire le moindre but lors des quatre huitièmes de finale de Coupe du monde qu'elle avait disputés à ce jour pourrait revenir au score ?

Un triplé pour le remplaçant de CR7

A la reprise, Murat Yakin changeait son fusil d'épaule avec le retour au 4-3-3 avec Eray Cömert à la place de Schär en défense centrale. Le joueur de Valence n'a pas vraiment eu le loisir de prendre ses marques. Il accusait, en effet, un temps de retard sur Gonçalo Ramos à la 51e minute pour le 3-0. L'attaquant du Benfica avait coupé un centre de son latéral Diogo Dalot pour placer le ballon entre les jambes de Sommer. Il devait signer un triplé à la 67e minute pour s'affirmer comme le grand homme du match. A 21 ans, il peut croire à un magnifique destin.

A 3-0, Murat Yakin lançait Haris Seferovic et Denis Zakaria pour Remo Freuler et Djibril Sow. Les Suisses passaient alors en 4-4-2. Le souci fut que le 4-0 de Guerrero est tombé juste dans la foulée. Ce huitième de finale tournait au jeu de massacre. Le but de l'honneur d'Akanji à la 58e ne rendait pas la soirée moins pénible pour une équipe de Suisse dépassée le soir où elle aurait pu écrire la plus belle page de son histoire.

A la 73e minute, Cristiano Ronaldo faisait son apparition sur la pelouse sous les acclamations d'un public en délire. Il endossait le brassard porté par Pepe sans toutefois pouvoir inscrire un goal qui aurait pu le consoler de son nouveau statut, le sixième but étant l'oeuvre de Leao. L'avènement de Gonçalo Ramos le condamne désormais à un rôle de "Super Sub" qui doit heurter son égo.

Une vérité qui fait mal

Seize mois après son exploit contre la France à l'Euro, la Suisse est restée très loin du compte. Pénalisée sans doute par ce choix de débuter en 3-5-2, l'équipe a trop vite renoncé. Elle n'était plus habitée par cette foi qui lui avait permis de déjouer tous les pronostics face aux Champions du monde à Bucarest.

Les Suisses entendaient en premier lieu ne pas nourrir de regrets à l'issue de leur parcours. Ce huitième de finale à sens unique ne peut pas en susciter de véritables. Il relève cependant une vérité qui fait mal. Dans une Coupe du monde, l'échéance suprême, la Suisse n'est toujours pas conviée à la table des grandes équipes.

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Tami: "La situation contractuelle de Yakin comporte des risques"

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Pierluigi Tami se confie à la presse en Espagne (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Après une qualification pour l'Euro réussie mais peu convaincante, l'équipe de Suisse poursuit sa route avec deux matchs amicaux.

Le directeur Pierluigi Tami a évoqué lors du point presse la situation actuelle autour de l'équipe.

-Pierluigi Tami, l'équipe nationale se prépare à La Manga en Espagne pour des matches amicaux contre le Danemark et l'Irlande. Pourquoi avoir choisi ce lieu?

"Les conditions sont agréables et nous profitons d'un beau centre d'entraînement. De nombreux joueurs ont dû jouer ces dernières semaines par des températures assez basses. Ca leur fait un peu de changement et le soleil est bon pour le moral."

-Le Danemark s'est également qualifié pour l'Euro, alors que l'Irlande a échoué. Sur quels critères les adversaires ont-ils été choisis?

"Après la qualification, où nous avons rencontré des adversaires qui ont surtout joué défensivement, nous voulions affronter deux équipes plus actives sur le terrain. C'est justement devant leur public que le Danemark et l'Irlande ont toujours montré de belles choses. Nous devons élever notre niveau de jeu. C'est un bon test en vue de l'Euro où des adversaires tout aussi redoutables nous attendent."

-On attend généralement de l'équipe un visage différent de celui qu'elle présentait à la fin des qualifications. Que doit-il se passer pour que vous soyez satisfait de l'évolution?

"J'attends une nette amélioration par rapport à la fin de la qualification. Bien sûr, j'espère aussi de bons résultats, mais en premier lieu, les joueurs doivent convaincre par leur comportement sur le terrain. C'est surtout en défense que nous avons rendu la tâche trop facile à nos adversaires. Nous devons à nouveau nous montrer plus dominateurs sur ce point."

-Qu'est-ce qui vous rend confiant?

"Notre équipe est déjà revenue plusieurs fois en force alors qu'elle était dos au mur. Je pense à la dernière campagne de la Ligue des Nations, lorsque nous avons commencé par trois défaites et que nous avons ensuite tout de même récolté les points nécessaires pour assurer notre maintien. Nous devons à nouveau faire preuve de ce type de caractère."

-Ce qui est plutôt inhabituel, c'est que le sélectionneur Murat Yakin n'a un contrat que jusqu'à la fin de la phase finale. De quoi avez-vous parlé au cours des dernières semaines?

"J'ai eu de bons entretiens avec Murat au cours desquels nous avons également discuté de son avenir en équipe nationale. Son souhait était toutefois de ne clarifier définitivement ce point qu'après l'Euro et j'étais d'accord avec cela. Après le tournoi, nous pourrons évaluer le développement de l'équipe et prendre les décisions nécessaires."

-Regardez-vous d'autres options ?

"Pour moi, Murat est la première option, et je suis également confiant que l'on continuera avec lui. Après la qualification, il s'est beaucoup penché sur les résultats et a cherché des solutions. Il est clair que cette situation contractuelle peu claire comporte des risques. Mais en fin de compte, on n'est jamais sûr de rien dans le football. Son prédécesseur, Vladimir Petkovic, avait un contrat valable lorsqu'il a décidé de s'en aller. Là aussi, j'ai dû trouver une solution en peu de temps."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Acerbi quitte le camp d'entraînement de la sélection

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Accusé d'insultes racistes, Francesco Acerbi a quitté l'équipe d'Italie lundi (© KEYSTONE/AP/ALESSANDRA TARANTINO)

Francesco Acerbi a quitté lundi le rassemblement de la sélection italienne, avant deux matches amicaux prévus aux Etats-Unis.

Le défenseur est accusé d'avoir proféré une insulte raciste à l'encontre du défenseur brésilien de Naples Juan Jesus, dimanche sous le maillot de l'Inter Milan.

La Fédération italienne (FIGC) a expliqué que le défenseur de l'Inter Milan, âgé de 36 ans, avait donné "sa version des faits" à ses coéquipiers en équipe nationale et au sélectionneur Luciano Spalletti "au sujet de la remarque raciste présumée".

La FIGC a ajouté qu'Acerbi (34 sélections) avait déclaré qu'il "n'avait pas l'intention d'être diffamatoire, dénigrant ou raciste", mais qu'il ne ferait pas partie du groupe de 28 joueurs convoqués pour affronter le Venezuela jeudi en Floride et l'Équateur dimanche à New York dans le cadre de la préparation de l'Italie à la défense de son titre de championne d'Europe.

Le défenseur central de la Roma Gianluca Mancini remplace Acerbi, qui devrait être interrogé par les autorités disciplinaires de la FIGC après que Jesus a accusé l'Italien d'avoir proféré une insulte raciste à son encontre, lors du match nul 1-1 de l'Inter contre Naples.

"Acerbi m'a traité de nègre", aurait signifié le Brésilien, ancien joueur de l'Inter, à l'arbitre Federico La Penna, en montrant l'insigne "Keep Racism Out" (laissons le racisme dehors) sur son maillot.

Excuses

Après le match, Jesus, qui a marqué le but égalisateur de Naples en fin de rencontre, a minimisé l'incident en déclarant qu'Acerbi avait "dépassé les bornes" et assuré que les deux hommes avaient mis les choses au clair. "Il s'est excusé parce qu'il s'est rendu compte qu'il était allé trop loin... ce qui se passe sur le terrain reste sur le terrain", a déclaré Jesus à la chaîne DAZN.

Le joueur risque une suspension de dix matches, et les instances dirigeantes du foot italien peuvent demander une suspension encore plus longue si elles le jugent nécessaire. Une telle sanction pourrait mettre fin à sa saison avec son club, l'Inter, qui est sur le point de remporter son 20e titre de champion, avec la possibilité d'une prolongation de la suspension au niveau international, l'Euro commençant le 14 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Servette à Lucerne pour oublier son élimination européenne

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Takuma Nishimura et Servette se rendent à Lucerne dimanche après-midi. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La lutte pour le titre de champion de Suisse se poursuit avec un nouveau duel à distance entre Servette et Young Boys. Les deux prétendants sont en déplacement dimanche (16h30) en Super League.

A Lucerne, Servette tentera d'oublier son élimination en 8es de finale de la Conference League. L'adversaire apparaît idéal pour se relancer, les Lucernois ayant essuyé un cuisant revers face à la lanterne rouge Stade Lausanne-Ouchy le week-end dernier (2-1).

De son côté, Young Boys cherchera à confirmer son renouveau après son large succès acquis devant Bâle (5-1) avec son entraîneur intérimaire Joël Magnin. Le champion en titre se rend au stade de la Tuilière, où il s'était chichement imposé le 3 février dernier.

Après avoir cédé contre Servette dimanche dernier, le LS doit donc affronter l'autre favori. Les Lausannois ne diraient pas non à un peu d'air supplémentaire, même s'ils conservent dix longueurs d'avance sur le SLO en queue de classement. Un SLO qui se déplacera à Zurich pour défier le FCZ à 14h15.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un match presque à sens unique au Cornaredo

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Jonathan Sabbatini prend de vitesse Niklas Gunnarsson dans un match parfaitement maitrisé par le FC Lugano. (© KEYSTONE/TI-PRESS/Samuel Golay)

Il n’y aura rien eu à faire pour Yverdon cette saison contre Lugano. Après deux lourdes défaites l’an dernier (6-1 et 5-0), les Vaudois sont tombés une troisième fois devant les Tessinois.

Au Cornaredo, la formation d’Alessandro Mangiarratti s’est inclinée 2-0 devant un FC Lugano qui a cueilli une quatrième victoire de rang pour consolider plus que jamais sa troisième place. Toujours privée de son meilleur joueur Varol Tasar et de ses tauliers William Le Pogam et Anthony Sauthier, elle n’a pas vraiment existé dans une rencontre presque à sens unique.

Après deux sauvetages de Paul Bernardoni devant Mattia Bottani, Lugano ouvrait logiquement le score à la 37e sur une frappe enroulée de Hadj Mahmoud. Buteur pour la cinquième fois cette saison en Super League, le Tunisien s’affirme de plus en plus comme l’un des cadres de l’équipe de Mattia Croci-Torti.

Le 2-0 est tombé peu avant l’heure de jeu avec la réussite de Milton Valenzuela, plus prompt que Marley Aké. L’Argentin a bénéficié d’un service en or de Renato Steffen pour tromper Bernardoni. Auteur de sa onzième passe décisive de la saison, Renato Steffen a rappelé combien il pouvait peser sur le jeu du FC Lugano. Et que sa sélection en équipe de Suisse pour le prochain rassemblement n’est de loin pas usurpée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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