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Lausanne

Fraser-Pryce et Rojas illuminent la Pontaise

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Shelly-Ann Fraser-Pryce a signé un chrono stratosphérique à la Pontaise (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Principale attraction de l'édition 2021 d'Athletissima, le 100 m dames a offert un magnifique spectacle. Shelly-Ann Fraser-Pryce a pris sa revanche de Tokyo en réussissant 10''60

La piste magique de la Pontaise allait-elle encore favoriser les sprinteuses? Allait-on assister à une course folle compte tenu du plateau réunissant les six premières de la finale olympique, dont les deux Suissesses Ajla Del Ponte et Mujinga Kambundji?

Pour la faire courte, oui. Parce que les deux fusées jamaïcaines ont sorti les réacteurs. Battue à Tokyo par sa compatriote Elaine Thompson-Herah, Shelly-Ann Fraser-Pryce voulait sa revanche. Et elle l'a eue. Moins crispée que sa compatriote, la championne olympique 2008 et 2012 a coupé la ligne en 10''60, soit la 3e meilleure performance de l'histoire sur la ligne droite. Elaine Thompson-Herah a fini 2e en 10''64. L'île des Caraïbes signe une fois encore le triplé avec Shericka Jackson en 10''92.

Ajla Del Ponte a elle à nouveau couru sous les 11''. Avec un temps de 10''96, elle a pris la 6e place, juste devant Mujinga Kambundji (11''01). "C'était une belle course, a glissé la Tessinoise. Les conditions ne sont pas difficiles avec un public pareil, c'était juste génial." La Bernoise était un peu plus sur la retenue au moment de l'interview: "Les sensations n'étaient pas super bonnes, donc le chrono n'est pas mal. C'est OK. Je me sentais pourtant bien à l'échauffement et j'espérais quand même courir plus vite."

Le concours fou de Rojas

Une autre grande dame s'est illustrée à la Pontaise: Yulimar Rojas. La championne olympique du triple saut a sorti trois bonds de folie. Elle a commencé par 15m56 avec un vent favorable de 3,5 m/s, 15m42 et 15m52. Il s'agit tout simplement des 2e et 5e meilleures performances de tous les temps! La Vénézuélienne a remporté le concours lors de ce fameux dernier saut entre les trois meilleures avec un quatrième bond au-delà des 15m10 (15m11).

Le 110 m haies a offert un joli spectacle avec un très beau chrono de Jason Joseph, 2e de la course en 13''11. La victoire est revenue à l'Américain Devon Allen (13''07). Le Bâlois aurait battu son record de Suisse d'un centième si le vent n'avait pas été trop porteur (+2,9). "Je me suis super bien repris après un départ difficile, a-t-il confié. Malheureusement, il y avait beaucoup trop de vent. Je suis en forme un peu tard dans la saison, mais mieux vaut tard que jamais."

Warholm déçoit

Au poids, Ryan Crouser n'a pas été trop dérangé par les conditions fraîches. Le recordman du monde et champion olympique a remporté le concours lors de la finale du top 3. Mais il a réussi son meilleur jet lors de son premier essai avec 22m81.

Placé juste avant le signal international, le 400 m messieurs n'a pas été au niveau escompté. On attendait Karsten Warholm, on imaginait le Norvégien capable d'aller titiller le record d'Europe, mais il a fallu déchanter. L'extraterrestre du 400 m haies, responsable d'un stratosphérique record en 45''94, n'a pu faire mieux que 4e en 45''51. Cela signifie qu'avec dix haies sur son parcours, le Viking n'a perdu que 43 centièmes par rapport à son chrono lausannois! Déception aussi pour le Tessinois Ricky Petrucciani, seulement 7e en 46''42 et bien loin de ses standards.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le CHUV à Lausanne sous enquête du Contrôle cantonal des finances

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Dans une interview à 24 heures, Rebecca Ruiz indique que des audits sont menées dans deux départements du CHUV (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Deux audits du Contrôle cantonal des finances (CCF) ont été lancés au sein du CHUV à Lausanne. Ils concernent le Département d'oncologie et la Direction des ressources humaines.

"Depuis un an, des alertes sont remontées jusqu'à moi et deux dossiers ont fait l'objet d'audits", indique la ministre vaudoise de la santé Rebecca Ruiz, dans une interview publiée mercredi dans le 24 heures.

Concernant le Département d'oncologie, c'est le Centre des thérapies expérimentales qui est visé. La conseillère d'Etat explique que des analyses ont montré que "le nombre de patients qui bénéficient de traitements expérimentaux contre le cancer, qui n'existent donc pas encore sur le marché, est plus faible qu'attendu." Corollaire, le coût par patient est plus élevé qu'annoncé au moment où les crédits ont été votés par le Grand Conseil, souligne-t-elle.

Des analyses sont en cours. "Il s'agit maintenant de déterminer de quelle manière des traitements performants pourront être développés à des conditions raisonnables", relève la cheffe du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS), sans pouvoir encore se prononcer sur le fond de l'enquête.

Salaires problématiques

Pour l'audit visant la Direction des ressources humaines, la ministre parle de "problématiques" en lien avec les salaires fixés lors de certains engagements, mais aussi des promotions, des augmentations annuelles individuelles et des conventions de départ. Cela concerne "une quarantaine de situations" qui ont été révélées par "plusieurs signalements" puis un audit du CCF.

"Il m'a semblé qu'une analyse globale était nécessaire pour vérifier l'application des processus et savoir si d'autres entités du CHUV étaient concernées", dit Mme Ruiz. Et de préciser qu'une enquête administrative a démarré en juin sous la houlette de l'ancien juge cantonal Jean-François Meylan.

La cheffe du DSAS ajoute encore que ces deux affaires n'ont aucun lieu entre elles, hormis le fait qu'elles ont été portées à sa connaissance "plus ou moins de manière simultanée". Elle note aussi que plusieurs membres du Grand Conseil sont au courant de ces enquêtes, notamment les présidentes des Commissions des finances et de gestion ainsi que les députés qui surveillent le DSAS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'actrice espagnole Marisa Paredes à Lausanne mardi prochain

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L'actrice espagnole Marisa Paredes a accédé à la célébrité en tournant six fois pour le réalisateur Pedro Almodovar entre 1983 et 2011 (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/ALEJANDRO GARCÍA)

La comédienne espagnole Marisa Paredes sera à la Cinémathèque suisse le mardi 17 septembre prochain à l'occasion d'une soirée spéciale en marge de la projection de "Hors saison" du cinéaste helvétique Daniel Schmid. La Madrilène y joue le rôle de l'actrice Sarah Bernhardt.

"Marisa Paredes sera présente au Capitole pour évoquer ses souvenirs de tournage et la personnalité du réalisateur suisse", écrit l'institution mardi dans un communiqué. "Hors saison", sorti en 1982, est le 8e long métrage du cinéaste disparu en 2006. Il s'agit d'une fiction qui a pour cadre un hôtel semblable à celui que les parents de Daniel Schmid tenaient à Flims dans les Grisons.

Née en 1946, Marisa Paredes a commencé comme actrice de théâtre et de cinéma dans les années 1960. Elle a accédé à la célébrité en tournant six fois pour le réalisateur Pedro Almodovar entre 1983 et 2011, notamment dans "Todo sobre mi madre" (Tout sur ma mère). Elle est l'une des sept actrices à avoir reçu le Prix national de cinéma du Ministère espagnol de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le groupe lausannois Be WTR commercialise l'eau de Paris

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Basé à Lausanne, le fabricant de filtres Be WTR a été autorisé à commercialiser l'eau de Paris (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Plate ou gazeuse votre eau de Paris? Filtration optimisée, bouteille design en verre consigné: une petite entreprise vaudoise, la toute première autorisée à embouteiller l'eau de la capitale française, cible hôtels et palaces désireux de limiter le plastique et de consommer local.

Dans son entrepôt d'à peine 300 mètres carrés dans le 18e arrondissement de Paris, qui sera inauguré mercredi, la firme lausannoise Be WTR vient tout juste de lancer la production sur sa ligne d'embouteillage automatisée où s'entrechoquent tout doucement des flacons prêts à être remplis puis fermés par une capsule.

"Alors que la Ville de Paris traite des millions et des millions de litres à une vitesse très élevée, nous avons beaucoup moins de volume et donc un temps de contact plus long avec nos filtres spécifiques qui permettent d'enlever encore plus de choses et de perfectionner le goût de l'eau", résume à l'AFP Jonathan McNicol, directeur général France de Be WTR.

Outre les "résidus de pesticides et les Pfas (polluants éternels, ndlr) dont on peut encore trouver des traces dans l'eau du réseau" - sans pour autant qu'ils dépassent les seuils réglementaires - "le chlore et les métaux polluants" sont aussi filtrés, "ce qui donne un meilleur goût, plus soyeux et doux. Il y a une vraie différence avec l'eau du robinet. On a une matière première qui est très bonne et qu'on valorise", dit-il.

Quant à la minéralité de l'eau, "elle est conservée pour avoir la spécificité locale: c'est elle qui donne son goût à l'eau, notre but n'est pas d'avoir la même eau partout", tient à souligner le fondateur de Be WTR, Mike Hecker.

L'entreprise basée à Lausanne est la première à avoir obtenu une autorisation préfectorale pour embouteiller l'eau de Paris, issue de captages d'eau souterrains.

Elle a investi un million d'euros sur son site parisien qui peut produire jusqu'à 6 millions de bouteilles par an, et compte parmi ses premiers clients plusieurs acteurs de l'hôtellerie dont le géant Accor à Paris.

Réutilisable plus de 200 fois

"Nous payons notre mètre cube d'eau comme tout le monde, et il n'y a pas de taxe supplémentaire pour le fait d'embouteiller cette eau", précise M. McNicol.

Le produit final, une bouteille épurée sans étiquette et seulement gravée des lettres de la marque, "n'est pas forcément moins chère qu'une eau minérale: les coûts de base sont là, la main d'oeuvre, les investissements... on arrive à être à peu près équivalent voire un peu moins cher" que les eaux des grands groupes minéraliers qui dominent le marché, indique-t-il.

Au-delà de l'aspect "vertueux" de la bouteille en verre consignée "réutilisable plus de 200 fois", le groupe souligne aussi l'importance d'implanter ses petits sites d'embouteillage en centre-ville (comme elle l'a fait à Lausanne et va le faire dans d'autres localités prochainement) ou carrément au sein d'un établissement (c'est le cas à Dubaï au sein d'un "resort" de trois hôtels) afin de limiter au maximum le transport pour la livraison.

Dans l'industrie des eaux minérales, "le modèle classique est une grosse usine à proximité de la source d'eau, mais ensuite il y a le transport, et on sait que c'est un élément très important dans l'empreinte carbone. On peut innover dans le secteur de l'eau en cassant les codes, tout en étant respectueux de l'environnement", estime Mike Hecker qui a été un des cofondateurs de Nespresso et d'Eden Springs (fontaines à eau).

Au Bristol, hôtel de luxe parisien, Mike Hecker indique que les bouteilles de sa marque sont présentes aussi bien dans les chambres et les salles de conférence qu'à la table des deux restaurants étoilés.

Pour l'établissement, ce choix "apporte une alternative durable aux bouteilles en plastique" tout en portant l'expérience culinaire "à de nouveaux sommets".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Exportations vaudoises: recul de 6% en 2023

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Dans le canton de Vaud, le secteur de l'horlogerie a tiré son épingle du jeu avec une progression de 14% des exportations (archives). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Après le rebond de 2021 et 2022, les exportations vaudoises ont subi une baisse de 6% en 2023. La montée de l'inflation et le resserrement monétaire à l'échelle mondiale ont en effet pénalisé les exportations suisses et vaudoises, a indiqué mardi Statistique Vaud dans un communiqué.

Si la baisse la plus forte concerne les produits chimiques et pharmaceutiques (-13%), presque toutes les catégories de biens ont marqué le pas, mis à part l’horlogerie (+14%) qui a encore progressé, précise le Canton. Le recul touche principalement l'Europe (-10%), qui reste le principal débouché pour les produits vaudois (46% des exportations en 2023). Le recul est plus contenu sur le continent américain (-2%) et pratiquement stable pour l'Asie.

Les exportations vaudoises ont atteint 15,7 milliards de francs en 2023, soit 1 milliard de moins qu'en 2022, mais 330 millions de plus qu'en 2021. Les importations ont aussi reculé dans des proportions semblables (-8%), passant de 11,1 à 10,2 millions de francs.

Septième canton exportateur

"Septième canton exportateur en 2023 avec une part de 6%, Vaud se distingue par un niveau de diversification très élevé conférant davantage de solidité à son économie", note le Canton via Statistique Vaud. Ainsi, derrière les ventes de produits chimiques et pharmaceutiques (25% du total en 2023), l'horlogerie (19% du total) affiche une croissance positive pour la 3e année consécutive.

Viennent ensuite les aliments, boissons et tabac transformés industriellement (16% du total) et les articles et équipements à usage médical (13% du total). Vaud reste par ailleurs le principal canton exportateur pour ces deux dernières catégories, cumulant respectivement 27% et 18% des exportations suisses en 2023.

L'importance du commerce extérieur se mesure également par la balance commerciale - différence entre le total des exportations et des importations. Celle-ci est excédentaire pour le canton de Vaud. En 2023, avec 5,4 milliards de francs, elle a reculé de 1,7% par rapport à 2022 et se classe au 4e rang des cantons derrière Bâle-Ville, Neuchâtel et Genève. Plus de la moitié de la balance commerciale est réalisée par l'horlogerie (2,7 milliards de francs).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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