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La haine des parieurs n'épargne pas le tennis suisse

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"On est constamment exposés" aux paris, juge Johan Nikles (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Leurs messageries privées débordent d'insultes et de menaces. Depuis quelques années, les pros n'hésitent plus à dénoncer la haine des parieurs frustrés qui inonde leurs réseaux sociaux.

Ce phénomène n'épargne pas les joueurs suisses, même ceux évoluant dans l'anonymat des circuits secondaires, comme le révèle une enquête de Keystone-ATS.

Les Français Caroline Garcia et Gaël Monfils, l'Ukrainienne Elina Svitolina ou plus récemment la Saint-Galloise Belinda Bencic: nombreuses sont les stars des circuits masculins (ATP) et féminins (WTA) à avoir mis en lumière le harcèlement lié aux paris sportifs dont ils sont victimes depuis plusieurs années.

Le scénario se répète inlassablement: un individu mise de l'argent sur la victoire d'un joueur ou d'une joueuse, il perd son pari, puis se défoule en insultant ou menaçant l'athlète sur ses réseaux sociaux - que ce soit en public (espace commentaire des publications) ou par message privé (MP) -, parfois sans même chercher à cacher son identité.

Mais cette réalité touche également celles et ceux qui écument bien plus souvent les qualifications des Challengers - pour simplifier, le circuit secondaire - et les tournois ITF - le circuit tertiaire - que les ATP et WTA 500, les Masters 1000 et les tournois du Grand Chelem. Ces professionnels du tennis, généralement classés au-delà du top 300, peinent à vivre de leur métier. Ils voyagent souvent sans entraîneur ni community manager pour gérer leurs réseaux sociaux, et font donc face tout seuls à des torrents de haine après des défaites suffisamment dures à encaisser.

"Meurs."

"Dégage, pédé", "Bien joué, connard !", "Putain, t'es vraiment à chier", "T'es une merde", ou encore le bref, mais non moins glaçant: "Meurs." Voilà quelques messages que le Genevois Johan Nikles a découverts en ouvrant Instagram après une défaite au Challenger de Liberec (Tchéquie), en juillet dernier - des messages, traduits majoritairement de l'anglais, que Keystone-ATS a pu consulter.

Agé de 28 ans, Johan Nikles est désormais un habitué du fait. Des insultes, il en a vus, et celles de ce genre ne le touchent plus vraiment. "Les messages comme ceux-là, je m'en fous. Les mecs sont complètement ridicules. Ils ont juste perdu le sens de la réalité", dit-il.

Le Genevois, actuel 577e mondial, n'est pas le plus connu des tennismen suisses. Il avait atteint le 352e rang en octobre 2022, son meilleur classement. Pourtant, cela n'empêche pas de nombreux parieurs de miser leur argent sur lui, même lorsqu'il dispute un match du premier tour des qualifications d'un tournoi Challenger.

Des dizaines de matches par jour

Les joueurs et joueuses de tennis sont particulièrement exposés à la haine en ligne, et ce pour trois raisons. Premièrement, par la nature individuelle de leur sport, qui fait qu'un parieur frustré ne voit qu'un seul responsable de sa perte. Deuxièmement, par le format en un contre un, particulièrement propice aux paris. Troisièmement, du fait que la planète tennis ne s'arrête jamais vraiment de tourner: la saison dure de janvier à décembre et des centaines de rencontres se déroulent chaque jour dans les dizaines de tournois organisés chaque semaine.

"On est constamment exposés, car il est possible de parier sur presque tous les matches", résume Johan Nikles, qui explique toutefois recevoir davantage de messages lorsqu’il participe à des Challengers, diffusés gratuitement sur Internet, qu’à des ITF : "Bien sûr, plus tu joues des gros tournois, plus tu as de risques d'être ciblé."

Swiss Tennis s’inquiète

Le Neuvevillois Damien Wenger (ATP 616) fait, lui aussi, face au harcèlement depuis ses débuts sur le circuit professionnel en 2019. "Ça arrive même parfois après une victoire, par exemple si la personne avait misé sur une victoire en deux sets plutôt qu’en trois sets", témoigne le joueur formé au TC Neuchâtel.

A 25 ans, Damien Wenger a retrouvé les courts cette saison après une pause de quelques mois. Et le phénomène n’a pas diminué entre-temps. "Honnêtement, c’est parfois vraiment violent. J’essaie de ne pas les lire et surtout de ne pas répondre, car ça ne sert à rien. Mais quand ils commencent à insulter toute ta famille, ta copine, là ça devient grave", lâche-t-il.

Contactée par Keystone-ATS, Swiss Tennis assure prendre très au sérieux cette problématique. La fédération suisse organise des formations sur l’usage des réseaux sociaux pour ses jeunes athlètes et indique à qui ils peuvent s’adresser lorsqu’ils sont victimes de harcèlement. Mais selon Damien Wenger, les discussions avec les instances "tournent davantage autour des paris truqués et du fait que les joueurs ne doivent jamais accepter une sollicitation de quelqu’un qui mise sur eux."

La pointe de l’iceberg

La Fédération internationale de tennis (ITF) a pourtant fait de la lutte contre la haine en ligne l’une de ses priorités ces dernières années. Depuis janvier 2024, elle recense les publications et commentaires abusifs grâce à un outil de détection. Ce système protège automatiquement les joueurs et joueuses participant à des tournois organisés par l’ITF, la WTA ainsi qu’à deux tournois du Grand Chelem: Wimbledon et l’US Open.

Au total, plus de 8000 athlètes sont concernés, selon un rapport de la fédération mondiale, laquelle a détecté en 2024 "environ 12'000 messages" problématiques sur X, Instagram, YouTube, Facebook et TikTok. L’ITF ajoute que ces publications ont été signalées aux responsables des plateformes et que quinze propriétaires de comptes ont ensuite été dénoncés à la justice de leurs pays respectifs.

L’ATP, qui a développé son propre système pour protéger les 250 meilleurs joueurs mondiaux, a annoncé dans un rapport publié en août avoir repéré "162'000" commentaires abusifs au cours de la première année d’existence de son nouveau dispositif. Ce dernier a été lancé en juillet 2024 et a passé au crible plus de trois millions de commentaires sur les réseaux sociaux.

Mais tous ces messages identifiés et automatiquement masqués ne forment sans doute que la pointe de l’iceberg, car on parle ici de commentaires visibles de tous sous les publications des athlètes. Le véritable fléau, ce sont les messages privés, et ceux-ci sont bien plus difficiles à faire remonter aux autorités, malgré les efforts de l’ITF.

"Nous proposons également un service de surveillance et de gestion des messages privés pour tous les joueurs, mais nous avons besoin de l’accord du détenteur du compte", explique à Keystone-ATS Stuart Miller, responsable de l’intégrité et du développement à l’ITF. Mais on peut comprendre que peu d’athlètes acceptent de laisser les clés de leur sphère privée à une organisation internationale.

"Nous les joueurs, on ne touche rien"

Certains estiment toutefois que l’instance du tennis mondial contribue indirectement à la promotion des paris sportifs, en autorisant des tournois organisés sous son égide à être sponsorisés par des bookmakers. "Les boîtes de paris se font de l’argent, l’ATP et l’ITF se font de l’argent, et nous les joueurs, on ne touche rien", déplore Johan Nikles.

Le Genevois estime qu’une partie de l’argent généré par les paris sportifs devrait être reversée aux principaux protagonistes, ce que n’envisage pas l’ITF: "L'ITF réinvestit déjà une grande partie des ressources provenant de la vente des données de score (réd: données nécessaires à la mise en place des paris en temps réel) dans la protection de l'intégrité des joueurs", argumente Stuart Miller, qui évoque notamment l’outil de détection automatique lancé en janvier 2024.

Pour l’instance mondiale, collaborer avec les entreprises de paris, ce qu’elle fait depuis une quinzaine d’années, permet de "contrôler le risque". "ll y a toujours eu des paris sur le tennis. Auparavant, les joueurs étaient victimes d’abus - souvent en personne - mais l’ITF ne percevait aucun revenu", ajoute M. Miller. En nouant des relations avec des sociétés de paris - "uniquement des opérateurs réglementés", insiste le responsable -, l’ITF dispose désormais d’une source de revenus qui lui permet "d’aider les joueurs".

Cette aide reste cependant largement limitée. Hormis détecter le harcèlement et faire de la prévention, l’ITF semble vraiment impuissante. "Nous n’avons que peu d'influence sur les plateformes qui hébergent les auteurs d'abus. Et nous dépendons également de ce qui est légal ou non dans les différents pays", rappelle Stuart Miller. C’est pourquoi l’ITF appelle ses partenaires - en premier lieu les réseaux sociaux et les opérateurs de paris - à "prendre leurs responsabilités".

Légalisation à but non lucratif

En Europe, la majorité des entreprises proposant des paris sportifs sont des acteurs privés. La Suisse fait partie des rares pays, avec la Norvège, où les paris sportifs sont exclusivement gérés par des organismes publics qui reversent la totalité de leurs bénéfices à l’utilité publique. La Loterie Romande (LoRo) et Swisslos sont les deux seules entreprises autorisées à proposer des paris sportifs sur le territoire helvétique. En 2024, ceux-ci représentaient 12,5% du produit brut des jeux (chiffre d’affaires) de la Loterie Romande, qui s’élevait à 438,2 millions de francs selon le rapport annuel de l’association.

La Loterie Romande est bien consciente des problématiques liées aux paris sportifs. Au-delà du seul harcèlement des joueurs et joueuses de tennis, elle combat activement l'addiction et le surendettement. Mais elle se doit de proposer des paris, car elle a reçu un mandat clair de la part du législateur.

Avant 2019, elle ne proposait que des jeux de pronostics à cotes fixes. De nombreux parieurs suisses avaient alors recours à des sites illégaux établis dans des paradis fiscaux. Le développement des cotes dynamiques et des paris en temps réel proposés par ces acteurs privés a forcé l’Etat à une révision du cadre légal.

"Le Conseil fédéral a estimé qu’entre 200 et 300 millions de francs étaient joués chaque année illégalement et sans aucune protection pour les joueurs suisses", explique Jean-Luc Moner-Banet, le directeur général de la Loterie Romande, à Keystone-ATS. Il s’agissait alors "d'orienter ces personnes qui jouaient sur le marché illégal vers le marché légal."

Mais dans un contexte de boom global du pari sportif, la frontière entre régulation abusive et promotion excessive est fine. "Nous devons rester attractifs, mais pas trop, tout en protégeant les personnes vulnérables, comme les mineurs. Et ne pas faire trop dans la restriction, sinon les joueurs risquent de repartir vers le marché illégal", détaille M. Moner-Banet.

Le directeur général de l’association connaît bien les défis liés aux paris. "Nous sommes soucieux de la question du cyberharcèlement, mais elle s'insère dans un contexte complexe", assure celui qui préside depuis peu ULIS (United Lotteries for Integrity in Sports), une association internationale d’opérateurs étatiques de paris sportifs. Mais cette structure a une autre priorité que la haine en ligne: elle veut surtout lutter contre la manipulation des résultats sportifs, le "match fixing". Dans ce but, ULIS collabore avec les grandes fédérations sportives (CIO, FIFA, UEFA, ITF, etc.) et des organisations policières comme Interpol, Europol ou encore le FBI.

Un sentiment d’impuissance

Pour l’instant, les harceleurs, insaisissables dans les messageries privées des athlètes, continuent donc de sévir plus ou moins librement. Les pros de la petite balle jaune, eux, ont appris à vivre avec cette réalité. "Moi je n’en parle plus, car j’ai l’impression que ça ne sert à rien", concède Johan Nikles, qui ne voit qu’une seule solution: "Arrêter les paris, mais ça n’arrivera jamais."

En 2021 déjà, le Genevois s’était publiquement indigné après avoir reçu des menaces particulièrement inquiétantes. Un parieur lui avait exigé un versement sur son compte en banque avec un ultimatum, arguant qu’il venait de "détruire sa vie" et qu’il devait "être prêt à être puni". Une tentative de chantage restée sans conséquence.

"Le problème, c’est qu’on est très facilement traçables. Les parieurs savent où on se trouve en permanence, quel tournoi on joue, sur quel court. Mais tant que cela génère beaucoup d'argent, tant qu’aucun joueur ne se fait agresser physiquement, ce n’est pas trop grave...", conclut Johan Nikles, non sans amertume. Car nombreux sont ceux qui, comme lui, redoutent le jour où la haine virtuelle dépassera l’écran.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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1 commentaire

1 commentaire

  1. Marek Kowalczyk

    4 novembre 2025 à 15:03

    Fajny tekst, dzięki za poruszenie tematu. Czy masz może więcej danych o tym, jak federacje/organizatorzy starają się chronić niżej notowanych zawodników przed takimi atakami? I czy ktoś monitoruje to systemowo (np. współpraca z bukmacherami)?

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International

Julia Simon suspendue pour avoir volé des cartes bancaires

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Julia Simon devrait quand même être de la partie aux JO malgré sa suspension (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La biathlète française Julia Simon a été suspendue six mois dont cinq avec sursis, jeudi soir par la Fédération française de ski. Elle avait volé les cartes bancaires d'une coéquipière.

Cette "interdiction temporaire de six mois de participer aux compétitions et entrainements organisés ou autorisés par la FFS et l'IBU (réd: la Fédération internationale de biathlon), dont cinq mois avec sursis", prend effet le 7 novembre, a indiqué la FFS.

Cette dernière a évoqué dans un communiqué une sanction "d'une grande sévérité" qui permettra donc toutefois à la championne de 29 ans de s'aligner aux Jeux d'hiver de Milan-Cortina.

Avant cela, cette sanction lui fera uniquement manquer la première manche de la Coupe du monde de biathlon le 29 novembre à Östersund, en Suède. La seconde manche aura lieu à Hochfilzen, en Autriche, du 12 au 14 décembre.

Le 24 octobre, la biathlète avait reconnu avoir utilisé à plusieurs reprises à partir de 2021 les cartes bancaires de sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet et d'une kinésithérapeute de l'équipe de France, pour des achats d'un montant maximum de 2400 euros (environ 2200 francs suisses), et de leur avoir dérobé de petites sommes d'argent (entre 20 et 50 euros).

Quadruple championne du monde

Devant le tribunal correctionnelle d'Albertville, Julia Simon avait reconnu "la totalité" des faits mais s'était déclarée incapable de les expliquer. Elle avait été condamnée à trois mois de prison avec sursis et 15'000 euros d'amende.

Jeudi, à l'issue de son audition par la Commission nationale de discipline de la FFS, elle a également été condamnée à 30'000 euros d'amende dont 15'000 avec sursis. La Fédération a souligné qu'elle ne ferait "aucun autre commentaire" sur cette affaire qui empoisonne l'équipe de France depuis fin 2022.

La native d'Albertville, licenciée au club des Saisies, avait achevé la saison en février dernier par un quadruplé historique aux Mondiaux de biathlon de Lenzerheide: médaillée d'or en individuel et en relais, relais mixte et mixte simple.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Lausanne manque de peu une troisième victoire

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Francis Uzoho et ses coéquipiers après l'arrêt du gardien nigérian sur le penalty de Custodio à la dernière minute (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne a dû se satisfaire d'un nul contre l'Omonia Nicosie jeudi en Conference League (1-1). A la Tuilière, le capitaine du LS Olivier Custodio a manqué un penalty dans le temps additionnel.

La tentative de Custodio a été renvoyée par le gardien nigérian de l'Omonia, Francis Uzoho, alors que la VAR avait offert un penalty généreux au LS pour une faute de main chypriote (90e+9). Les Lausannois, qui sont passés proches d'une troisième victoire en trois matches, peuvent donc avoir des regrets, même s'ils ont longtemps été en difficulté dans ce match.

Theo Bair buteur

La vitesse des attaquants chypriotes a en effet très vite surpris le LS, qui a assez logiquement concédé l'ouverture du score à la 34e. A la réception d'un centre parfait du latéral sénégalais Alpha Diounkou, l'avant-centre chypriote Angelos Neophytou, abandonné par la défense lausannoise, a eu tout le temps d'ajuster Karlo Letica.

Le ballon majoritairement dans leurs pieds, les Vaudois ont eu le mérite de redoubler d'efforts avant la pause. Tout en abnégation, Theo Bair a ainsi égalisé dans un angle improbable, profitant d'une déviation malheureuse qui a pris à contre-pied Francis Uzoho (40e).

Le Canadien, déjà buteur contre Breidablik en ouverture de la phase de ligue (3-0), a bien failli être imité par son compagnon d'attaque Gaoussou Diakité. Mais le talentueux Malien a vu sa belle frappe du droit être détournée par la main ferme d'Uzoho (45e+3).

Pas de sauveur

Diakité, qui a une nouvelle fois alterné entre génie et maladresse, a encore failli faire se lever le bruyant public de la Tuilière (9873 spectateurs) au retour des vestiaires (47e). Le joueur prêté par le RB Salzbourg a bien pallié le départ d'Alvyn Sanches à YB en devenant le nouveau facteur X de la formation lausannoise.

Le no 70 n'a toutefois pas endossé son costume de sauveur. Ni son coéquipier Karim Sow, qui a lui aussi buté sur Uzoho à la 69e à la suite d'un corner. Et il a fallu un solide Letica devant Panagiotis Andreou (93e), contre lequel le gardien croate avait déjà sorti le grand jeu en première période (29e), pour sauver le point du nul.

A mi-parcours, Lausanne compte donc 7 points, un total qui pourrait suffire pour terminer parmi les 24 premiers de la phase de ligue et ainsi rejoindre la phase à élimination directe. Mais le reste du menu européen du LS s'annonce plus relevé, avec des déplacements en Pologne (27 novembre face au Lech Poznan) et en Finlande (11 décembre contre le KuPS Kuopio). Avant le bouquet final, la réception de la Fiorentina à la Tuilière (18 décembre).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

YB laminé par le PAOK

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Alessandro Bianco célèbre son but (© KEYSTONE/EPA/ACHILLEAS CHIRAS)

YB n'est pas parvenu à imiter Bâle lors de la 4e journée d'Europa League. A Thessalonique, les Bernois ont été humiliés 4-0 par le PAOK.

Le deuxième match de Gerardo Seoane sur le banc d'YB ne s'est pas passé comme prévu. Après avoir obtenu un bon nul contre Bâle en championnat de Super League, les joueurs de la capitale ont sombré.

Il faut dire qu'ils ont dû disputer presque toute la rencontre à dix contre onze, puisque Gigovic a été expulsé dès la 5e. Les Grecs ont sagement attendu leur moment et ouvert le score à la 54e par Bianco. Le 2-0 est tombé à la 67e, le 3-0 à la 72e et le 4-0 à la 76e.

Les Jaune et Noir espéraient certainement récolter secrètement le point du nul dès le moment où Gigovic a rejoint les vestiaires prématurément, mais les Grecs ont su profiter de leur évidente supériorité dans le jeu.

Ce deuxième revers fait reculer YB au classement. Avec six points et un mauvais goal average, les joueurs de Seoane sont au-delà de la 20e place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Johan Manzambi et Simon Sohm buteurs

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Johan Manzambi buteur pour Freiburg à Nice (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

Johan Manzambi et Simon Sohm ont marqué jeudi soir en Coupe d'Europe. Freiburg l'a emporté 3-1 à Nice en Europa League, alors que la Fiorentina a perdu 2-1 à Mayence en Conference League.

Manzambi a initié le retournement de situation lors de la victoire à l'extérieur contre l'OGC Nice. Le Genevois a égalisé à 1-1 à la 29e après une erreur défensive des Français, avant que Vincenzo Grifo et Derry Scherhant ne portent le score à 3-1 avant la pause.

Simon Sohm a inscrit son premier but sous le maillot de la Viola. Le joueur de 24 ans, qui a quitté Parme l'été dernier pour la Toscane, a ouvert le score contre Mayence, où Silvan Widmer a été remplacé à la mi-temps. En deuxième période, les Allemands ont réussi à renverser la situation et à s'imposer 2-1 à domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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