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Économie

Le compte d'épargne ne rapporte pas

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Les différences entre établissements bancaires sont importantes avec des taux d'épargne à 1,5% proposés par les plus généreux ou 0% pour les plus avares. (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Baisse des taux directeurs oblige, la rémunération des comptes d'épargne recule aussi. Et avec les futurs assouplissements monétaires attendus par la Banque nationale suisse (BNS), les taux d'intérêt des épargnants devraient encore fondre davantage.

En moyenne, un compte d'épargne standard en francs pour adulte est actuellement rémunéré à hauteur de 0,5%, contre 0,8% fin 2023, selon les données recueillies mardi par le portail comparatif Moneyland.ch. Avec une inflation plafonnant à 0,6% sur un an en octobre, l'épargnant perd donc de l'argent sur son placement.

Les différences entre établissements sont cependant importantes avec des taux à 1,5% proposés par les plus généreux ou 0% pour les plus avares. Les taux de rémunération élevés peuvent cependant être liés à des conditions particulières, comme un plafond de dépôt, prévient le comparateur en ligne.

La plupart des économistes tablant sur de nouvelles baisses du taux directeur par la BNS en décembre et mars, les taux des comptes d'épargne devraient aussi continuer à reculer. "Mais comme les taux sont aussi un instrument de marketing pour attirer de nouveaux clients, il existera toujours des banques qui proposeront des taux nettement supérieurs à la moyenne", ont souligné les experts de Moneyland.ch.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Chine: l'inflation continue de ralentir en novembre

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Contrairement à l'inflation élevée dans d'autres pays, la Chine fait face à une stagnation des prix, ce qui freine la croissance économique. (archive) (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

L'inflation en Chine a continué de ralentir en novembre, selon des données officielles publiées lundi, témoignant d'une consommation atone malgré les efforts de relance du gouvernement.

L'indice des prix à la consommation, baromètre clé de la vitalité de la consommation des ménages et de l'activité économique de la deuxième économie mondiale, n'a progressé que de 0.2 % en novembre sur un an, contre 0.3 % en octobre, selon le Bureau national des statistiques (BNS).

Ce chiffre est inférieur aux prévisions d'économistes sondés par l'agence Bloomberg (+0,4%).

Pékin a multiplié ces derniers mois les plans de relance dans l'espoir de donner un coup de fouet à l'activité domestique, et d'éloigner définitivement le spectre de la déflation.

Contrairement à l'inflation élevée observée dans de nombreux pays, la Chine fait face à une stagnation des prix, ce qui freine la croissance économique et augmente la valeur réelle des dettes.

Le géant asiatique a déjà plongé fin 2023 dans la déflation pendant quatre mois, enregistrant en janvier la plus forte contraction des prix à la consommation en 14 ans.

Depuis fin 2022, les prix "départ usine" - c'est-à-dire prix hors transport - ne cessent également de reculer. En novembre, ils ont chuté de 2,5% sur un an, après une baisse de 2,9% en octobre, a indiqué le BNS.

Les autorités ont annoncé ces derniers mois des baisses de taux d'intérêt, des assouplissements de restrictions sur l'achat de logements, ou encore un relèvement du plafond de la dette des gouvernements locaux.

Mais de nombreux économistes estiment qu'une relance budgétaire plus directe, ciblant le soutien à la consommation intérieure, est nécessaire pour conforter pleinement la santé économique chinoise.

"L'activité s'est stabilisée, mais la reprise n'est pas suffisamment forte pour stimuler l'inflation", affirme Zhiwei Zhang, économiste en chef de Pinpoint Asset Management, dans une note.

"Un soutien budgétaire beaucoup plus important est nécessaire pour sortir la Chine de cette conjoncture déflationniste", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les habitants de Zurich protestent contre le manque de logements

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Des Zurichois ont manifesté dimanche après que les habitants de 105 appartements dans trois immeubles, surnommés "Sugus" en raison de leurs couleurs, ont reçu la résiliation de leur baux. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Près de mille personnes ont manifesté dimanche à Zurich après que des habitants des "maisons Sugus" ont vu leur bail résilié. Elles ont exigé l'annulation de cette mesure en évoquant "l'appât du gain" et la "spéculation sur les logements".

Des habitants concernés, mais aussi de nombreuses personnes venues en soutien se sont retrouvés pour manifester dimanche sous la bannière "Sugus bleibt Heimat" (Sugus reste notre maison).

Ce rassemblement fait suite à l'annonce de l'évacuation de trois des immeubles, surnommés Sugus comme le bonbon helvétique en raison de leurs couleurs: leur propriétaire a récemment fait savoir aux habitants des 105 appartements qu'ils devraient déménager d'ici fin mars. Les trois immeubles devraient être rénovés de fond en comble.

La résiliation des baux a déjà fait l'objet d'un grand débat mercredi soir dernier au parlement de la ville de Zurich: il a été question de "pure maximisation du profit", de "dérapage", de "cruel cadeau de Noël" et d'"insolence" dans différentes déclarations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Notre-Dame a rouvert, cinq ans après avoir été sauvée des flammes

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Cinq ans après l'incendie, Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes samedi. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Détruite en partie par un incendie en 2019, la célèbre cathédrale Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes samedi devant un parterre de chefs d'Etat et de personnalités, point d'orgue d'un colossal chantier de reconstruction inédit dans l'histoire de France.

A 19H20, l'archevêque de Paris Laurent Ulrich, dans une tenue dessinée par le styliste français Jean-Charles de Castelbajac, a symboliquement fait ouvrir les portes sur lesquelles il a donné neuf coups de crosse, officialisant la renaissance de ce chef d'oeuvre gothique du XIIe siècle, sauvé in extremis des flammes le 15 avril 2019. "Notre-Dame, ouvre tes portes", a-t-il lancé.

A l'intérieur de l'édifice, niché en plein coeur de Paris, avaient pris place 2500 invités dont une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement (parmi lesquels le président élu des Etats-Unis Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky), des têtes couronnées mais aussi le milliardaire Elon Musk.

A son entrée, M. Zelensky a été longuement applaudi comme, plus tard, 160 des pompiers qui ont sauvé Notre-Dame des flammes et des artisans ayant participé à sa reconstruction.

A l'intérieur de la cathédrale, le président français a exprimé la "gratitude de la nation française". "Nous avons redécouvert ce que les grandes nations pouvaient faire: réaliser l'impossible", a salué Emmanuel Macron dans un discours.

"Choc d'espérance"

Avec cet évènement en mondovision, celui qui avait fixé le "défi insensé" d'une restauration en cinq ans au lendemain de l'incendie espère créer un "choc d'espérance" dans un pays plongé dans une profonde crise politique depuis la censure du gouvernement jeudi.

Un office religieux a ensuite été célébré pendant lequel un message du pape, qui a décliné l'invitation, a été lu.

François a plaidé pour "accueillir généreusement et gratuitement" la "foule immense" de visiteurs attendus à Notre-Dame, alors que la ministre démissionnaire de la Culture Rachida Dati a provoqué un débat en proposant d'en faire payer l'entrée.

"Puisse la renaissance de cette admirable église constituer un signe prophétique du renouveau de l'Église en France", a-t-il ajouté.

Entre 14 et 15 millions de visiteurs par an sont attendus à Notre-Dame, qui figurait parmi les monuments les plus visités en Europe.

"Un peu fou"

Au terme de la cérémonie, un dîner s'est tenu à l'Elysée avec plusieurs dirigeants étrangers, dont MM. Zelenksy et Trump.

Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron, fragilisé par la crise politique en France, avait réussi un coup diplomatique en accueillant ces deux dirigeants à l'Elysée pour une réunion trilatérale d'une trentaine de minutes, ponctuée d'accolades et de poignées de main.

M. Zelensky l'a qualifiée de "bonne et fructueuse". "Poursuivons l'action commune pour la paix et la sécurité", a réagi son homologue français.

Le président élu des Etats-Unis avait estimé, à son arrivée à l'Elysée, que le monde semblait devenir "un peu fou".

Les festivités se poursuivront dimanche avec les premières messes publiques célébrées depuis avril 2019 à Notre-Dame, magnifiée par Victor Hugo et célébrée dans les comédies musicales, les films ou un dessin animé Disney.

La première de ces messes, à 10H30, en présence de M. Macron, de chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que de personnalités religieuses, consacrera l'autel. La seconde, à 18H30, a été ouverte au public, sur inscription.

Gospel de Pharrell Williams

Pour clore l'hommage samedi à Notre-Dame, la chaîne France 2 a diffusé dans la soirée un concert réunissant une pléiade de stars du classique, dont le pianiste chinois Lang Lang, et des artistes pop comme la star américaine Pharrell Williams et la chanteuse franco-Béninoise Angélique Kidjo.

Au fil du concert, enregistré vendredi en raison des intempéries, les têtes d'affiche se sont produites sur le parvis de Notre-Dame, accompagnées à l'intérieur de la cathédrale par l'Orchestre philharmonique de Radio France, dirigé par le maestro vénézuélien Gustavo Dudamel.

Moment marquant, Pharrell Williams a interprété son tube planétaire "Happy" devant Notre-Dame accompagné d'un gospel de 60 choristes. Peu auparavant, l'actrice française oscarisée Marion Cotillard avait déclamé dans la nef un poème de Victor Hugo, accompagnée par le violoncelliste franco-américain d'origine chinoise Yo-Yo Ma.

Ce show hybride s'est terminé par le set du DJ electro français Michael Canitrot, qui a fait s'illuminer la façade ouest de Notre-Dame.

"Là, on la voit finie"

Bravant la météo samedi, des centaines de curieux avaient afflué pendant la journée vers la cathédrale, bouclée par un imposant dispositif de sécurité.

"On espérait s'approcher un peu plus de Notre-Dame, la voir toute belle, sans les échafaudages autour... Mais on ne peut pas", a regretté Aymeric Bourgarel, Parisien de 25 ans.

Arrivée à l'aube, Noëlle Alexandria, autrice canadienne, a fait part de son émotion. "Quand la cathédrale a brûlé, j'étais anéantie", s'est-elle souvenue, émerveillée par sa réouverture "vraiment inspirante".

L'incendie, dont les causes n'ont toujours pas été déterminées par l'enquête, a aussi marqué Dominique Terreran, postier de 62 ans qui a fait le voyage de Dijon (centre de la France) avec sa femme et sa fille.

"On était venu plusieurs fois voir les étapes de (la reconstruction) depuis l'extérieur. Là, on la voit finie", a-t-il savouré, même si "on aurait bien aimé voir l'intérieur".

Couleurs éclatantes

En 2019, les images de sa toiture dévorée par les flammes et de l'effondrement de sa flèche ont sidéré le monde, provoquant un vaste élan de générosité dans plusieurs pays.

Au fil des années, quelque 340'000 donateurs ont permis de récolter 846 millions d'euros, dont 700 millions ont financé la restauration.

La blondeur des pierres nettoyées, les couleurs éclatantes des vitraux partiellement restaurés et celles des décors peints des chapelles sont sublimées par un nouvel éclairage modulable.

L'axe central, où trône un nouveau mobilier liturgique minimaliste en bronze brun massif, donne la mesure de l'édifice, construit aux XIIe et XIIIe siècles, d'une longueur de près de 150 mètres, d'une largeur de quelque 50 mètres, dont la nef s'élance à plus de 40 mètres de hauteur sous toit.

Un nouveau dispositif de sécurité anti-incendie a également été installé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Suisse - UE: Unia veut une protection des salaires efficaces

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Les délégués d'Unia se sont déclarés favorables à la libre circulation des personnes avec l'UE, à condition de disposer d'une protection des salaires efficace (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les délégués du syndicat Unia sont favorables à la libre circulation des personnes avec l'UE, à condition que les salaires soient efficacement protégés. Lors de leur assemblée samedi à Berne, ils ont adopté un manifeste dans ce sens.

Intitulé "Des salaires et des droits égaux indépendamment de l’origine", ce manifeste réaffirme l'engagement d'Unia en faveur d'une Europe démocratique et sociale, dans laquelle on peut se déplacer librement, et qui garantit la protection des salariés avec de bonnes conditions de travail et de salaire, écrit Unia dans un communiqué.

Selon le syndicat, des relations réglées avec l’Union européenne (UE) et des Bilatérales III ne sont possibles que sur la base de droits du travail forts et égaux pour toutes et tous. Les délégués rejettent clairement le dumping salarial et les dérégulations d'une part, les discriminations et le discours démagogique sur une "Suisse à dix millions" d'autre part, ajoute le syndicat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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