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Serena Williams n'en a pas fini

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Mais jusqu'où pourra aller Serena Williams ? (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

"Je suis une assez bonne joueuse": tel est tout simplement le secret Serena Williams capable de battre la no 2 mondiale au deuxième tour de l'US Open malgré son manque de compétition.

Portée par 23'800 spectateurs déchaînés, l'Américaine s'est imposé 7-6 (7/4) 2-6 6-2 devant Anett Kontaveit pour rester en vie dans l'ultime tournoi de sa formidable carrière. Son refus de tirer le rideau oblige la fédération américaine à adapter son programme d'hommages. Comme lundi, le cérémonial était le même mercredi: son entrée sur le court a été précédée du même discours de Queen Latifah et les mêmes mots d'Oprah Winfrey ont salué sa grandeur, une fois le match terminé. Les organisateurs seraient inspirés de trouver des idées supplémentaires car il reste potentiellement cinq matches à Serena.

"Je suis Serena"

Depuis sa défaite en huitième de finale de Roland-Garros en juin 2021, l'Américaine qui aura 41 ans le 26 septembre n'avait remporté qu'un match (à Toronto début août) en arrivant à New York. Et elle a eu une interruption d'un an après sa défaite au premier tour de Wimbledon 2021, avant son retour surprise sur le gazon londonien cet été. Alors la voir enchaîner des victoires étonne. Son niveau surprend tout le monde... sauf elle: c'est par un simple sourire qu'elle a répondu mercredi soir à la question de savoir si elle était étonnée de jouer aussi bien. "Je suis Serena, vous savez", a-t-elle ajouté pour ceux qui n'auraient pas compris.

"Je n'ai pas joué beaucoup de matches mais je me suis bien entraînée. Pourtant tout ne se mettait pas en place lors de mes derniers matchs et je me disais +Mais, ce n'est pas moi ça!+ Et ces deux rencontres, ici à New York, ça s'est effectivement mis en place", a-t-elle expliqué en soulignant à quel point elle aimait "relever les défis".

Motivée comme à ses plus belles heures, Williams a lâché ses missiles. Mais Anett Kontaveit, même longtemps affaiblie cet été par le Covid-19, n'est pas aussi tendre que l'a été Danka Kovinic au premier tour et l'Estonienne a contenu la puissance de l'Américaine, lui rendant coup pour coup. Jusqu'à provoquer des gestes d'impuissance chez Williams dans le deuxième set. Alors proche du KO, l'Américaine s'est relevée et a repris le combat.

Ajla Tomljanovic prochaine victime ?

Les deux joueuses ont frappé, les balles ont fusé, et Serena a fait le break d'entrée dans la manche décisive pour mener 2-0. Avant de se détacher irrémédiablement et de conclure sur un superbe retour gagnant long de ligne. "Honnêtement, après la perte du deuxième set, je me suis dit qu'il fallait maintenant donner tout ce que j'avais parce que sinon ce serait la fin", a-t-elle reconnu. Prochain épisode: un seizième de finale vendredi contre Ajla Tomljanovic (WTA 46). On souhaite bon courage à l'Australienne face à la folie qui l'attend.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Montée des eaux: l'Australie envisage d'évacuer les îles Cocos

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Le gouvernement australien d'Anthony Albanese a proposé de déplacer les habitants des îles Cocos dans le futur. (© KEYSTONE/EPA/LUKAS COCH)

Le gouvernement australien a proposé de déplacer des centaines d'habitants des îles Cocos dans les décennies à venir en raison de la montée des eaux, un projet qui suscite l'indignation des résidents.

Les îles Cocos, territoire de l'océan Indien rattaché à l'Australie, sont menacées par l'érosion des côtes et la montée des eaux provoquées par le changement climatique.

Ce groupe de 27 petits atolls situé à quelque 2900 kilomètres de la côte ouest de l'Australie culmine à seulement cinq mètres d'altitude environ.

Parmi les 600 habitants figurent de nombreux descendants de travailleurs malaisiens emmenés sur les îles pour travailler dans les plantations de noix de coco dans les années 1830.

Les Britanniques ont colonisé ces îles en 1857 avant que la souveraineté sur le territoire ne soit transférée à l'Australie en 1955.

La proposition, qui émane du gouvernement fédéral, a été rendue publique en janvier et suggère que les résidents et les équipements comme les centrales électriques, les routes et les commerces soient déménagés dans les 10 à 50 prochaines années

Cette "retraite gérée sur le long terme" est l'option la plus "viable pour protéger les vies d'une manière socialement, économiquement et écologiquement respectueuse", écrit le rapport, sans préciser le lieu où seraient déplacées ces populations.

Selon les projections du gouvernement, le niveau des eaux pourrait monter de 18 centimètres en 2030 sur les îles Cocos, comparé au niveau de 1992.

"Pas une décision à prendre à la légère"

Frank Mills, le directeur général du comté des îles Cocos a indiqué être "déçu" que le gouvernement n'envisage pas des stratégies à long terme qui permettraient aux personnes de rester définitivement sur l'île. Il n'exclut pas des recours légaux pour contrer le gouvernement.

De nombreux habitants vivent sur les îles Cocos depuis trois à cinq générations et la décision de partir ne sera pas facile pour eux, explique M. Mills. Un porte-parole du gouvernement a assuré que la proposition n'avait pas encore été finalisée et que la communauté serait consultée.

Les îles Cocos font partie des nombreuses nations insulaires de faible altitude contraintes de réfléchir à leur avenir. L'année dernière, l'Australie, un pays gros émetteur de gaz à effet de serre, a conclu un traité historique avec les Tuvalu, un micro-Etat du Pacifique, proposant à ses habitants de vivre en Australie si la montée des eaux submergeait leur pays d'origine.

Les îles Fidji ont d'ores et déjà transféré des populations sur des terrains plus élevés depuis 2014.

"L'Australie devrait faire tout son possible pour que les gens qui vivent sur ces îles depuis plusieurs générations puissent y rester et y maintenir leur culture", a déclaré M. Morgan.

Ce qui inclut, souligne-t-il, de réduire ses émissions et de sortir du gaz et du charbon, dont le pays est un des principaux exportateurs mondiaux.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a déterminé avec un degré élevé de certitude que la hausse moyenne du niveau des mers augmentait à des rythmes inédits depuis au moins 3000 ans, sous l'influence du changement climatique induit par les activités humaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mélanie Meillard, un exemple de résilience

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Mélanie Meillard revoit la vie en rose après avoir avoir broyé du noir (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Ultra régulière en slalom cette saison, Mélanie Meillard aborde les Mondiaux de Saalbach avec des ambitions légitimes. Pourquoi ne fêterait-elle pas son premier podium dans la discipline samedi?

Voir Mélanie Meillard tout sourire avant une grande compétition est significatif. Grand espoir du ski suisse, la Valaisanne d'origine neuchâteloise avait vu sa carrière stoppée net à Pyeongchang à 20 ans en 2018, lors d'un entraînement juste avant ses premiers JO. Plateau tibial, ménisque, ligament et une rééducation gâchée par une réopération quelques mois plus tard, ou quand la vie se charge de rappeler que tout n'est pas rose dans la carrière d'une athlète, qui plus est en ski alpin.

Sept ans plus tard, la skieuse d'Hérémence voit la vie en rose, au propre comme au figuré. "Le pull, les ongles, la montre, le natel, je n'ai pas fait les choses à moitié", dit-elle en laissant éclater un rire sonore qui envahit l'hôtel des Suissesses à Saalbach. Cette saison, la petite soeur de Loïc affiche une constante plus vue depuis...sept ans. Sur les sept slaloms disputés jusqu'ici, elle a terminé à chaque fois dans le top 10, ce qui lui permet d'être 7e (!) du classement de la spécialité dominé par sa copine Camille Rast.

Une "chance" d'être blessée jeune

"Même avant les JO, j'avais fait de bons résultats, mais pas aussi bons que cette fois", avoue-t-elle. Trois fois 5e, trois fois 7e, Mélanie Meillard tourne autour de ce podium qui ne s'est proposé qu'une fois, lors d'un slalom parallèle à Oslo en 2018 (3e).

Où voit-elle la différence majeure dans sa résurrection? "Je peux skier sans douleur, c'est déjà un gros point. J'ai pu construire la confiance avec les années. Et j'ai maintenant une condition physique nettement meilleure qu'à mes débuts."

Ce qui impressionne le plus chez Mélanie Meillard, c'est cette capacité de résilience. Beaucoup auraient abandonné après autant de déboires et de bas. La Valaisanne le reconnaît, "ce n'était pas facile tous les jours".

"J'ai eu de la chance d'arriver jeune et d'avoir fait des résultats quand j'étais jeune, poursuit-elle. Alors quand je me suis blessée, je me suis dit que j'avais encore le temps. Si cela s'était passé à 28 ans, cela n'aurait pas été pareil parce que tu sais que quatre ou cinq ans après, ta carrière peut être terminée."

Accepter que cela ira mieux demain

La grande copine de Camille Rast se pose en modèle de patience. Accepter que cela ira mieux demain, que le genou ne fera plus mal, que les résultats finiront bien par arriver. Quand on lui demande si elle a travaillé avec un préparateur mental, Mélanie Meillard acquiesce: "Cela doit faire trois ou quatre ans, je ne me souviens même plus. Et ce n'est pas toujours la même personne. Mais alors honnêtement, même si c'est un ensemble de facteurs, le fait de ne plus avoir mal au genou change la donne."

La patience aussi pour que tout se remette en place. "Je savais que j'avais envie de faire ça, que j'avais fait de bons résultats et que j'en étais capable, explique-t-elle. Il a fallu beaucoup plus de temps que ce que j'aurais voulu. J'ai dû crocher parce que je savais que je voulais faire ça."

Pas de pression

Et en sept ans, il s'en est passé des choses. "Le matériel a évolué, de même que ma condition physique, juge celle qui fera équipe avec Malorie Blanc lors du combiné par équipe mardi. Moi-même, je me demande comment j'obtenais des résultats en skiant comme je skiais il y a sept ans!"

Heureuse de faire partie de cette nouvelle aventure du combiné par équipe, Mélanie Meillard se réjouit aussi bien sûr de prendre le départ du slalom de samedi. Sans se mettre inutilement la pression. "Je ne sais pas s'il faut prendre plus de risques, se questionne-t-elle. Je pars comme si c'était une course de Coupe du monde. On dit souvent qu'un globe est tout aussi important qu'une médaille parce que cela récompense la régularité. Je me satisferais d'un podium, en Coupe du monde comme aux Mondiaux."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un groupe de migrants expulsés des Etats-Unis arrive au Venezuela

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Un premier groupe de migrants vénézueliens déportés des Etats-Unis est arrivé au Venezuela. (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

Un premier groupe de ressortissants vénézuéliens expulsés des Etats-Unis a atterri lundi soir à l'aéroport de Maiquetia, au nord de Caracas, a constaté un journaliste de l'AFP.

Sur deux vols affrétés par Caracas, "le premier avion vient d'arriver", a confirmé à la télévision le président Nicolas Maduro, selon qui environ 190 Vénézuéliens se trouvaient à bord des deux appareils.

Le ministre de l'Intérieur Diosdado Cabello a lui déclaré depuis l'aéroport que le second avion était encore "en chemin".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une nouveauté pour redynamiser le combiné

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Lara Gut-Behrami sera au départ du combiné par équipe, la nouveauté des Mondiaux 2025 (© KEYSTONE/EPA/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Mardi et mercredi aura lieu - chez les dames puis chez les messieurs - une nouvelle épreuve dans le cadre des Mondiaux, le combiné par équipe. Le but: redynamiser une compétition en perte de vitesse.

Le combiné individuel n'est plus, vive le combiné par équipe. Confrontée au manque d'athlètes polyvalents, la FIS a dû trouver une alternative. A Méribel voici deux ans, elles n'étaient que 18 à être classées, puisque plusieurs skieuses avaient choisi de prendre la descente du combiné comme un entraînement supplémentaire en vue de la descente du week-end.

Il a donc fallu se pencher sur la question et proposer autre chose. De la même manière que le team event, le combiné a dû faire sa mue. Imaginé à l'époque pour rendre hommage aux polyvalents, il était le fruit des résultats de la descente et de deux manches de slalom. Puis, avec les progrès des techniciens en vitesse, on est passé à une descente - ou un Super-G - et une manche de slalom. Cette épreuve a d'ailleurs souvent souri aux Suissesses avec les titres olympiques de Michelle Gisin (2018 et 2022) et mondiaux de Wendy Holdener (2017 et 2019).

Avec Lara Gut-Behrami et Mikaela Shiffrin

Après l'échec des courses parallèles individuelles et leur manque d'équité sportive, voici donc le combiné par équipe. Les athlètes ont l'air d'être plutôt favorables à ce format. Preuve de ce changement de paradigme, Lara Gut-Behrami sera de la partie, tout comme Mikaela Shiffrin. Et pour la FIS, la participation des stars est une bonne chose.

Très peu de points de repère cependant avant cette première mardi, puisque le combiné par équipe n'a jamais eu les honneurs de la Coupe du monde. Les seuls essais ont eu lieu ces deux derniers hivers lors des Mondiaux juniors, ce qui signifie que Malorie Blanc est l'une des rares filles à avoir déjà pris part à ce type d'épreuve.

Le mode d'emploi est simple. Deux athlètes forment une équipe, l'un fait la descente et l'autre se lance sur le slalom. On calcule ensuite le temps total des deux.

Swiss-Ski a utilisé le maximum de duos autorisés par pays, à savoir quatre. De manière assez surprenante, Lara Gut-Behrami sera finalement au départ. La Tessinoise avait fait savoir la semaine dernière qu'il y avait 95% de chances qu'elle ne soit pas dans le portillon. Elle formera un tandem avec Wendy Holdener. Corinne Suter/Camille Rast, Malorie Blanc/Mélanie Meillard et Priska Ming-Nufer/Eliane Christen représenteront également les couleurs helvétiques.

On sait également que les Etats-Unis aligneront une paire composée de Breezy Johnson, championne du monde de descente, et de Mikaela Shiffrin, la femme aux 99 succès en Coupe du monde.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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