International
Super-G de Beaver Creek: Marco Odermatt écrase tout
Marco Odermatt a remporté haut la main le Super-G Coupe du monde de Beaver Creek. Sur la Birds of Prey, le Nidwaldien a repoussé Matthias Mayer à 0''78 et Broderick Thompson à 0''95.
Il était le dernier vainqueur du Super-G disputé dans la station du Colorado en 2019. Deux ans plus tard, le Nidwaldien n'a pas abandonné sa couronne et signé son sixième succès en Coupe du monde, le troisième dans la discipline. Dans la première des quatre courses à Beaver Creek, Odermatt a écrasé la course de son talent.
A l'instar d'une Lara Gut-Behrami, "Odi" possède un instinct au-dessus de la moyenne. Alors que les premiers dossards ont eu toutes les peines du monde à maîtriser le premier mur, le leader du classement de la Coupe du monde s'est glissé entre les portes tel un félin. D'une stabilité rare, l'as d'Hergiswil a livré un récital dès la mi-course après avoir été intelligent et "prudent" sur le haut du tracé.
Statistique étonnante, Odermatt est le troisième skieur suisse à remporter deux Super-G de suite après Pirmin Zurbriggen en 1984 et 1990 et Paul Accola en 1992.
Au général, le deuxième de la saison dernière compte désormais 250 points et 70 d'avance sur Mayer. Ce n'est pas toutefois l'Autrichien qui sera le principal rival d'Odermatt pour le gros globe, mais bien Alexis Pinturault, le tenant du titre. Bon 6e, le Français n'a pas à rougir de sa performance.
Les autres Suisses ont réussi d'excellents résultats. On pense notamment à Justin Murisier, surprenant 8e. Quoique la surprise ne tient presque plus si l'on se souvient de la 5e place du Valaisan à Saalbach en mars. Gino Caviezel a lui aussi brillé avec une belle 10e place. Moins bon en Super-G qu'en descente, Beat Feuz s'est classé au 12e rang à égalité avec Stefan Rogentin. Absent à Lake Louise car non vacciné, Urs Kryenbühl a pris la 16e place pour sa première course après sa terrible chute à Kitzbühel.
De plus en plus solide dans cette discipline avec une 9e place à Kitzbühel et une 7e à Garmisch la saison dernière, Loïc Meillard est passé à côté d'un gros coup. Parti comme une bombe, le skieur d'Hérémence a commis une immense erreur après trente secondes de course. Un coup de frein rédhibitoire qui l'a relégué à 2''82 au-delà de la 30e place.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'Allemand Jonas Folger remplacera Pol Espargaro, blessé
L'Allemand Jonas Folger va remplacer l'Espagnol Pol Espargaro, blessé, à partir du Grand Prix des Amériques, 3e manche de la saison de MotoGP disputée mi-avril.
L'Allemand Jonas Folger va remplacer l'Espagnol Pol Espargaro, blessé, à partir du Grand Prix des Amériques, 3e manche de la saison de MotoGP disputée mi-avril. L'annonce a été faite vendredi par l'équipe GasGas-Tech3 en marge du GP d'Argentine qui a lieu ce week-end.
Espargaro, 31 ans, a lourdement chuté vendredi dernier durant les essais du Grand Prix de Portimao, au Portugal, manche inaugurale de la saison. Le Catalan souffre d'une contusion pulmonaire et de fractures de la mâchoire et d'une vertèbre.
La durée de son absence n'est pas encore connue. Mais Folger le remplacera à partir du Grand Prix des Amériques, à Austin (Texas), du 14 au 16 avril. Sa seule saison en MotoGP remonte à 2017, avec Yamaha. L'Allemand avait disputé 13 courses cette année-là et était monté une fois sur le podium grâce à sa deuxième place au GP d'Allemagne. Il avait terminé 10e du championnat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La demande de libération conditionnelle d'Oscar Pistorius refusée
La demande de libération conditionnelle de l'ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius, a été refusée vendredi, a-t-on appris auprès de l'avocate de la famille de la victime. Il avait été condamné pour le meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp.
"Je ne sais pas pour quels motifs la demande a été refusée, on nous a seulement informés qu'elle avait été refusée et qu'elle serait réexaminée dans un an", a affirmé à l'AFP Tania Koen. Une audience devant une commission ad hoc s'était tenue dans la matinée et devait informer les avocats des deux parties après délibération.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Italie bloque le robot conversationnel ChatGPT
L'Italie a annoncé vendredi bloquer le robot conversationnel ChatGPT. Deux mois après avoir déjà banni Replika, un autre programme commercialisé comme un "ami virtuel", Rome dit avoir des craintes liées à l'utilisation des données.
Dans un communiqué, l'Autorité italienne de protection des données personnelles prévient que sa décision a un "effet immédiat" et accuse ChatGPT de ne pas respecter la réglementation européenne et de ne pas avoir de système pour vérifier l'âge des usagers mineurs.
Cette décision aura pour conséquence "la limitation provisoire du traitement des données des utilisateurs italiens vis-à-vis d'OpenAI", l'entreprise à l'origine de l'application, ajoute-t-elle.
ChatGPT est apparu en novembre et a rapidement été pris d'assaut par des utilisateurs impressionnés par sa capacité à répondre clairement à des questions difficiles, à écrire des sonnets ou du code informatique.
Financé par le géant informatique Microsoft qui l'a ajouté à plusieurs de ses services, il est parfois présenté comme un potentiel concurrent au moteur de recherche Google.
L'Autorité italienne souligne dans son communiqué que ChatGPT "a subi le 20 mars une perte de données concernant les conversations des utilisateurs et les informations relatives au paiement des abonnés au service payant".
Pas de base juridique
Elle lui reproche aussi "l'absence d'une note d'information aux utilisateurs, dont les données sont récoltées par OpenAI, mais surtout l'absence d'une base juridique justifiant le recueil et la conservation en masse des données personnelles, dans le but d''entraîner' les algorithmes faisant fonctionner la plateforme".
En outre, alors que le robot est destiné aux personnes ayant plus de 13 ans, "l'Autorité met l'accent sur le fait que l'absence de tout filtre pour vérifier l'âge des utilisateurs expose les mineurs à des réponses absolument non conformes par rapport à leur niveau de développement".
Désinformation et logiciels malveillants
La même institution avait bloqué début février l'application Replika, qui propose de bavarder avec un avatar sur-mesure. Certains utilisateurs s'étaient plaints de recevoir des messages et images trop osés, proches du harcèlement sexuel.
Cette fois, l'Autorité demande à OpenAI de "communiquer d'ici 20 jours les mesures entreprises" pour remédier à cette situation, "sous peine d'une sanction allant jusqu'à 20 millions d'euros ou jusqu'à 4% du chiffre d'affaires mondial annuel", le maximum prévu par le Règlement européen sur les données personnelles (RGPD).
Cette affaire montre que le RGPD, qui a déjà entraîné pour les géants de la tech des milliards de dollars d'amendes, pourrait devenir également l'ennemi des nouvelles IA génératrices de contenus.
L'Union européenne prépare en outre un projet de loi pour réguler l'intelligence artificielle qui pourrait être finalisé fin 2023 ou début 2024, pour une application encore quelques années plus tard.
Car l'IA nourrit des craintes bien plus profondes que la seule exploitation des données personnelles.
L'agence de police européenne Europol a averti lundi que les criminels étaient prêts à tirer parti de l'intelligence artificielle comme le robot conversationnel ChatGPT pour commettre des fraudes et d'autres cybercrimes.
Du hameçonnage (phishing) à la désinformation ou aux logiciels malveillants, les capacités en constante évolution des robots de conversation ("chatbots") sont susceptibles d'être rapidement exploitées par des personnes mal intentionnées, a estimé Europol dans un rapport.
Pause souhaitée
Ils peuvent également être utilisés pour tricher lors d'examens et ChatGPT avait été bloqué peu après sa sortie dans plusieurs écoles ou universités dans le monde. De grandes sociétés ont aussi déconseillé à leurs employés d'utiliser l'application, par crainte de fuite de données sensibles.
Enfin, le milliardaire Elon Musk, l'un des fondateurs d'OpenAI dont il a ensuite quitté le conseil d'administration, et des centaines d'experts mondiaux ont signé mercredi un appel à une pause de six mois dans la recherche sur les intelligences artificielles plus puissantes que GPT-4, la dernière version du logiciel sur lequel repose ChatGPT lancée lancé mi-mars, en évoquant "des risques majeurs pour l'humanité".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Début officiel d'une campagne à risques pour Erdogan
Vingt ans de pouvoir et il en redemande: le président Recep Tayyip Erdogan se rend de nouveau dans le sud de la Turquie, meurtri par le séisme du 6 février, pour lancer vendredi la campagne officielle en vue de sa réélection qui s'annonce à haut risque.
Comme à Gaziantep, le chef de l'Etat multiplie à six semaines du scrutin les promesses de reconstruction et les visites dans les tentes aux rescapés du séisme du 6 février (plus de 50'000 morts, trois millions de déplacés et des centaines de milliers de familles sinistrées), serrant contre lui les vieilles femmes en fichu et les enfants.
Mais pas sûr que cette empathie démonstrative suffise cette fois face à la crise économique et l'inflation à deux chiffres qui appauvrit les classes moyennes et aux conséquences du tremblement de terre qui a laminé l'économie et l'emploi dans les onze provinces touchées.
Face à M. Erdogan, 69 ans, trois candidats validés cette semaine par la commission électorale comptent bien lui compliquer la vie, avec un espoir de succès pour l'opposition.
Selon un sondage de l'institut TAG Research, 51,8% des électeurs souhaitent voir le chef du CHP (le principal parti d'opposition) Kemal Kiliçdaroglu à la présidence contre 42,6% pour M. Erdogan.
"J'arrive!"
M. Kiliçdaroglu - souriant sur ses affiches de campagne sous le slogan: "Bonjour, je suis Kemal, j'arrive!" - représente une alliance de six partis, de la gauche à la droite nationaliste et a reçu le soutien tacite du parti pro-kurde HDP (10 à 13% des électeurs) dont le leader, Selahattin Demirtas, est emprisonné.
Quand le chef de l'Etat arpente le pays et semble omniprésent à la télévision, M. Kiliçdaroglu, économiste et ancien haut-fonctionnaire de 74 ans, s'adresse sur Twitter à chaque segment de la société via des messages vidéo, depuis sa cuisine en formica et mal éclairée - 3,3 millions de vues pour le dernier, jeudi, à l'attention des femmes conservatrices.
L'Eurasia Group, consultant en risques politiques, affirme dans une note du 22 mars que depuis l'annonce de sa candidature, le chef du CHP n'a cessé "d'élargir sa base" (de 30 à 40% des intentions de vote) tandis que celle de M. Erdogan s'érode (de 60 à 50%).
"Le principal défi de Kiliçdaroglu sera de gagner les électeurs anti-Erdogan - qui constituent la majorité - sans déclencher de bagarres au sein de l'opposition", juge l'Eurasia Group.
Or, Kemal Kiliçdaroglu doit compter avec la réapparition de Muharrem Ince, candidat malheureux contre M. Erdogan en 2018 et décidé à jouer les trouble-fêtes.
M. Ince, qui avait disparu sans même saluer ses partisans au soir du premier tour, a rencontré le candidat du CHP cette semaine, en vue d'un possible accord.
Mais pour l'heure, selon les politologues dont ceux de l'institut Metropoll, ce revenant pourrait attirer la jeunesse qui reproche au chef du CHP son manque de charisme.
Or le vote jeune sera l'une des composantes importantes de cette élection: 70% du corps électoral a moins de 34 ans et six millions de jeunes Turcs voteront pour la première fois le 14 mai.
Enfin, un ancien député, Sinan Ogan (extrême-droite), devrait faire acte de présence au premier tour.
Comme un goût de déjà vu
Outre la grave crise économique (plus de 50% d'inflation et jusqu'à 85% à l'automne) qui plombe le revenu des ménages, le séisme a fait apparaître les failles de l'Etat tout-puissant rêvé par M. Erdogan.
Le président, qui avait fait campagne en 2003 sur les ruines du séisme de 1999 à Izmit (nord-ouest, 17'000 morts) en dénonçant l'impéritie du système, risque à son tour de payer pour ce sol turc toujours en colère.
Alors qu'il célébrait le 24 mars le chantier d'un futur hôpital à Antakya (sud), particulièrement dévastée, les caméras ont montré que l'édifice - censé ouvrir le 10 mai - n'avait aucune fondation. Comme ces résidences qui se sont couchées comme des Lego le 6 février.
D'ailleurs, comme un augure, la terre a de nouveau tremblé (4.6) vendredi à Gaziantep, quelques heures avant l'arrivée du chef de l'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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