Coronavirus
Swiss Athletics planche sur un calendrier
"Nous espérons mettre sur pied une première série de meetings en juin et en juillet": directeur exécutif de Swiss Athletics, Peter Bohnenblust est au four et au moulin en ces temps de crise.
"Le fait que le championnat de Suisse de football aurait pu reprendre dès le 8 juin nous incite à penser que nous pouvons faire de même. Un stade fait 15'000 m2. S'il y a de la place pour 22 joueurs de foot, les membres des staffs, les techniciens et les journalistes, on peut aussi imaginer y disputer des compétitions d'athlétisme", justifie Peter Bohnenblust.
Les discussions vont déjà bon train avec les différents clubs organisant d'ordinaire des meetings de premier plan. "Weltklasse et Athletissima sont dans une autre catégorie", explique d'emblée le patron de Swiss Athletics. "Ils visent un format Ligue de diamant, dans lequel il y aurait peut-être la place pour quatre ou cinq Suisses. Ce n'est pas ce que nous recherchons", précise-t-il.
Le Bernois pense plutôt à des stades de moindre importance, à Langenthal, Bâle, Berne, Zofingue, Genève ou La Chaux-de-Fonds. "Dans un premier temps, on espère pouvoir engager une vingtaine d'athlètes des cadres nationaux dans chaque réunion, avec des entraîneurs, du personnel technique et des journalistes. Deux ou trois meetings seraient diffusés en +live-streaming+", glisse-t-il.
Avec 50-100 personnes dans un premier temps
Si l'on imagine aisément la tenue de concours ou de courses de sprint tout en respectant la distanciation sociale et en limitant à 50-100 le nombre de personnes présentes, difficile en revanche de concevoir pour l'heure une empoignade entre athlètes ne courant pas en couloir, soit à partir du 800 m. Entraîneur en chef de Swiss Athletics pour la course, Louis Heyer envisage tous les scénarios.
"Les concepts ne sont pas clairs au-delà du 400 m. Pourrait-on courir en peloton? Si ce n'est pas le cas, on veut organiser des contre-la-montre. Les athlètes seront nombreuses et nombreux à les disputer", affirme-t-il. "Mais si on accepte que des inconnus soient serrés les uns contre les autres dans un bus, on peut aussi accepter que des athlètes sains se mesurent en peloton sur 800 m", juge-t-il.
En attendant, Swiss Athletics a pris les devants. Dans le concept de protection approuvé par l'Office Fédéral du Sport (OFSPO), il est ainsi expliqué que les membres de l'équipe nationale s'entraînent toujours au sein des mêmes groupes, qu'ils forment une communauté analogue à une collocation. Et que d'éventuelles chaînes d'infection sont facilement traçables dans un tel groupe.
"Au sein de cette communauté, il n'est pas nécessaire de garder ses distances sur les lieux de la formation", souligne Peter Bohnenblust. "Et j'espère que si nos athlètes de pointe peuvent s'entraîner ensemble dans ces conditions, ils pourront en découdre rapidement dans les meetings que nous voulons organiser", ajoute l'ancien décathlonien.
Le 27 mai, date fatidique
Le Bernois de 58 ans espère bien pouvoir mettre sur pied une deuxième série de meetings, en septembre voire même déjà en août, avec un plus grand nombre de participants. Et avec en point d'orgue des championnats de Suisse reprogrammés pour la fin septembre dans un lieu qui reste à déterminer.
Mais l'interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes court jusqu'à fin août. Il s'agit donc d'attendre les annonces du 27 mai du Conseil fédéral. Avant cette date, impossible de planifier concrètement un quelconque événement, de savoir si l'on pourra y greffer des courses de demi-fond ou de fond en peloton. Ensuite, il faudra agir vite, les athlètes ayant besoin de concourir.
"Tous nos concepts sont prêts en cas de feu vert pour une reprise des compétitions", assure Peter Bohnenblust, qui espère que d'autres types de compétition seront possibles, au moins après le 31 août. "Egalement pour les jeunes, pour qui la finale de l'UBS Kids Cup reste programmée, et pour les coureurs amateurs. Car pour le moment, il reste impossible d'organiser quoi que ce soit pour eux."
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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