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Vaccin, économie: Trump, en mode campagne, martèle son optimisme

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Donald Trump promet une année 2021 "incroyable" sur le plan économique pour les Etats-Unis. (©AP/PATRICK SEMANSKY)

Adoptant une tonalité résolument optimiste, Donald Trump a prédit dimanche un vaccin contre le coronavirus d'ici fin 2020. Sur le plan économique, il prévoit une 2021 "incroyable".

A six mois de l'élection présidentielle, le président américain, dont le manque d'empathie est très critiqué, ne s'est pas attardé sur le bilan de la pandémie qui a fait plus 67'600 morts aux Etats-Unis et qui a fait bondir les inscriptions au chômage à des niveaux inédits.

Assis à côté de l'imposante statue d'Abraham Lincoln, au sein du Memorial dédié au très populaire 16e président de l'histoire américaine, il a défendu avec force tous ses choix, refusant toute autocritique sur ses atermoiements initiaux.

Un vaccin d'ici la fin de l'année

"Je pense que nous avons sauvé des millions de vies", a lancé l'hôte de la Maison Blanche lors cet échange (virtuel) avec des Américains retransmis en direct sur Fox News et baptisé "L'Amérique ensemble: retourner au travail".

L'ancien magnat de l'immobilier s'est aussi montré très optimiste sur les recherches en cours sur le Covid-19. "Nous pensons que nous aurons un vaccin d'ici la fin de cette année", a-t-il lancé lors de cette émission spéciale, sur le National Mall de Washington. "Les médecins vont dire: vous ne devriez pas dire cela. Je dis ce que je pense", a-t-il ajouté.

Quelle serait sa réaction si un pays découvrait un vaccin avant les Etats-Unis? "Cela m'est égal", a-t-il répondu. "Je veux juste avoir un vaccin qui fonctionne".

Une centaine de projets de vaccin contre le Covid-19 sont actuellement développés à travers le monde, dont une dizaine en phase d'essais cliniques.

"C'était un grand homme"

Martelant sa volonté de permettre aux activités du pays de reprendre de manière prudente mais "aussi rapidement que possible", le président américain s'est montré optimiste sur les perspectives économiques.

Interrogé sur la mise en scène de cet entretien, critiqué par certains élus, M. Trump s'est dit ravi de l'initiative. "Nous n'avons jamais eu un cadre aussi magnifique", a-t-il déclaré, tout sourire. "Au-delà du fait que c'était un grand homme, c'est une oeuvre d'art magnifique", a-t-il insisté, évoquant le monument érigé en l'honneur d'Abraham Lincoln, assassiné le 15 avril 1865.

Le ton adopté par le 45e président des Etats-Unis depuis le début de cette crise sanitaire sans précédent suscite des réserves jusque dans son propre camp. Son prédécesseur républicain George W. Bush a lancé samedi dans une vidéo un appel à l'unité et à la compassion qui, sans nommer le milliardaire, lui semblait clairement destiné.

"Souvenons-nous combien nos différences sont minimes face à cette menace", a déclaré M. Bush. "Souvenons-nous que l'empathie et la gentillesse sont des outils essentiels et puissants".

"Presse hostile"

Interrogé par une Américaine sur les raisons pour lesquelles il refusait obstinément d'adopter une posture plus présidentielle, le milliardaire républicain a affirmé que c'était le résultat de l'attitude des médias.

Dénonçant une "presse hostile" et un "niveau de colère et de haine" sans précédent, il s'est dit "plus mal traité" par les journalistes qu'Abraham Lincoln.

Peu intéressé par l'histoire, Donald Trump évoque rarement ceux qui l'ont précédé à la Maison Blanche. Lincoln fait cependant exception. En campagne, comme depuis son arrivée au pouvoir, il n'a cessé de louer ses qualités, souvent pour se comparer à lui de manière avantageuse.

Retweetant samedi un message d'un des partisans enthousiastes assurant qu'il avait fait "plus pour les Noirs que tous les présidents réunis", Donald Trump a ajouté: "C'est vrai", tout en soulignant que Lincoln n'était "pas mal" non plus.

Ce rendez-vous avec Fox News n'est que le début. Donald Trump doit s'envoler mardi pour Phoenix, en Arizona, où il doit visiter une usine de fabrication d'équipements médicaux. Un déplacement dans l'Ohio est également prévu.

"Tout le monde veut des meetings de campagne", a-t-il souligné dimanche soir. "Mais nous ne pouvons pas organiser un meeting dans un stade vide!", a-t-il ajouté, disant son espoir de pouvoir en organiser dans les deux ou trois mois précédant l'élection présidentielle du 3 novembre.

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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