Sport
Tennis: une vraie victoire d'équipe pour le toit du monde
Le premier triomphe de la Suisse dans la Billie Jean King Cup, la plus importante compétition par équipe du tennis féminin, est précisément cela: le succès de toute une équipe.
Les attentes en dehors de la formation helvétique n'étaient pas énormes avant le tournoi final. Trop peu de choses avaient fonctionné pour les Suissesses au cours du deuxième semestre sur le circuit WTA.
Mais elles n'avaient qu'un seul objectif et l'ont clairement exprimé tout au long de la semaine: remporter enfin ce titre. "Nous y travaillons depuis plusieurs années maintenant", a souligné le capitaine Heinz Günthardt.
Une victoire finale, qui propulse la Nati sur le toit du monde. Osait-on en rêver du côté de Swiss Tennis ?
Métamorphose
Elles l'ont en effet prouvé à maintes reprises par le passé: dès qu'elles enfilent le maillot rouge de l'équipe nationale, elles se transforment en géantes. Belinda Bencic et Viktorija Golubic l'ont montré l'année dernière aux Jeux olympiques de Tokyo en remportant l'or en simple et l'argent en double.
Pour Christiane Jolissaint, vice-présidente de Swiss Tennis, cette victoire est notamment l’oeuvre d’une excellente alchimie entre les joueuses suisses :
Cette année, Belinda Bencic avait pourtant perdu deux matches importants contre Leylah Fernandez - à Roland-Garros - et contre Karolina Pliskova - à l'US Open. Mais cette semaine à Glasgow, elle a battu la Canadienne et la Tchèque en deux sets à chaque fois, en maîtrisant son sujet.
Depuis son huitième de finale à Roland-Garros en juin, Jil Teichmann a quant à elle perdu 12 de ses 17 matches sur le circuit. Mais elle aussi a su se sublimer pour gagner ses deux matches dans ce tournoi final, tout comme Viktorija Golubic.
Du coeur et de l'esprit
Avant chaque rencontre, le capitaine Heinz Günthardt a fait exactement le bon choix pour le deuxième simple, au côté de l'indiscutable Belinda Bencic. Cette décision était primordiale. Mais "il n'y avait pas de mauvaise option. Qui sait si nous n'aurions pas gagné de la même manière autrement", a souligné le coach zurichois.
Pour Jil Teichmann, la recette du succès est simple: "Nous sommes une véritable équipe. Nous ne faisons pas semblant, nous nous apprécions vraiment". Pour Belinda Bencic, ce succès se situe d'ailleurs au même niveau que son titre olympique. "C'est justement parce que nous nous réjouissons ensemble que c'est d'autant plus beau". Ou comme le dit Heinz Günthardt : "C'est le cœur et l'esprit".
Cette victoire permet aussi d'ouvrir des perspectives pour les joueuses à croix blanche :
Des propos recueillis par Blaise Bugyil, avec Keystone-ATS
Football
La chute sans fin du FC Sion
Mais jusqu'où s'enfoncera le FC Sion ? Battus 4-0 à St. Gall, les Sédunois sont condamnés au barrage de promotion/relégation qui les opposera, en principe, à Stade Lausanne-Ouchy.
Diverses pressions auraient, en effet, conduit la Swiss Football League à rouvrir le dossier d'Yverdon. Le Champion de Challenge League ne sait pas, en effet, à quelle date les aménagements pour la mise en conformité de son stade seront terminés. Les Vaudois pourraient ainsi disputer leurs premières rencontres à domicile de Super League à Sion, un "exil" qui pose apparemment problème.
Un rendez-vous toutefois entre les dirigeants yverdonnois et la Municipalité est agendé à ce mardi pour accélérer les débuts des travaux. Le club serait prêt à engager une somme de 300'000 francs pour régler la situation.
Le FC Sion ne pourrait pas vraiment cracher sur l'aide providentielle du tapis vert pour sauver sa peau. Le visage présenté par les Valaisans lors de cette ultime journée fut affligeant. Après cette cinquième défaite de rang, consommée dès la pause après les réussites d'Emmanuel Latte Lath (5e et 21e) et de Julian von Moos (45e), ils ne peuvent pas vraiment aborder ce barrage avec les faveurs du pronostic. Du gardien à l'attaquant de pointe, le onze de Paolo Tramezzani accuse trop de failles qui offriront même à une équipe de Challenge League d'innombrables possibilités. Le match aller aura lieu le samedi 3 juin à 18.00 à Tourbillon, le retour le mardi 6 juin à 20.30 à la Pontaise. A condition bien sûr que le dossier Yverdon soit clos.
Servette deuxième
Fort heureusement, le Servette FC aura fait honneur aux couleurs romandes lors de cette saison 2022/2023. Les Grenat ont conservé leur deuxième place à la faveur de leur succès 1-0 à Lucerne acquis sur la 12e réussite de l'exercice de Chris Bedia. Avec cette victoire, Alain Geiger quitte par la grande porte le club de son coeur qui ne lui pas offert la sixième année de contrat qu'il espérait et qu'il méritait mille fois. On espère que ses dirigeants ne regretteront pas ces prochains mois ce choix incompréhensible. Successeur d'Alain Geiger, René Weiler pourra-t-il faire aussi bien ?
Zeki Amdouni a, lui aussi, parfaitement représenté le football romand. Le Genevois a conclu sa saison de la plus belle des manières avec un doublé qui a offert au FC Bâle la victoire 3-1 devant les Grasshoppers. Ce succès permet aux Rhénans de disputer cet été le tour préliminaire de la Ligue Conférence dans l'espoir de rééditer le même parcours que ce printemps qui les a menés jusqu'aux portes de la finale.
Victorieux 3-2 du FC Zurich au Letzigrund, le FC Lugano termine au troisième rang. Les Tessinois disputeront le barrage de la Ligue Europa et seront reversés, en cas d'échec, en phase de poules de la Ligue Conférence. Enfin, les Young Boys ont cueilli, face à Winterthour, une 21e victoire (2-1) grâce à une frappe imparable de Katriot Imeri dans un Wankdorf à nouveau à guichets fermés. Malgré ce revers, le FC Winterthour a offert une réplique qui valide son maintien. La formation de Bruno Berner a démontré cette saison toutes les valeurs qui ont fait cruellement défaut au FC Sion.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Spalletti quitte Naples et s'accorde une pause
L'entraîneur Luciano Spalletti va quitter Napoli après l'avoir mené au scudetto cette saison et va s'accorder une pause.
Le président du club Aurelio De Laurentiis l'a révélé lors d'une émission de télévision.
Agé de 64 ans, Luciano Spalletti est sous contrat avec le club du sud de l'Italie jusqu'en 2024, mais certains signes indiquaient déjà que le technicien quitterait Naples dès cet été. La crise couve entre lui et le président.
Cette saison, Spalletti a conduit Napoli à la surprise générale au troisième titre de champion de son histoire du club. Il s'agit de son premier sacre en Serie A depuis 1990.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa / reuters
Football
Pochettino nommé entraîneur de Chelsea
Mauricio Pochettino a été comme prévu nommé entraîneur de Chelsea, a annoncé lundi le club anglais. L'ex-coach de Tottenham et du PSG débarque à l'issue d'une saison cauchemardesque pour les Blues.
L'Argentin, qui a signé un contrat de deux ans avec une année supplémentaire en option, fait son retour en Premier League quatre ans après avoir été limogé de son poste par Tottenham.
"Mauricio est un entraîneur de classe mondiale avec un palmarès exceptionnel", ont affirmé dans un communiqué les co-propriétaires Todd Boehly et Behdad Eghbali.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Mourinho veut la gagner, comme d'habitude
Vingt ans après avoir soulevé sa première coupe d'Europe avec le FC Porto, José Mourinho peut remporter avec l'AS Rome son sixième trophée continental en autant de finales.
La Louve affrontera Séville mercredi à Budapest en finale de l'Europa League.
Depuis ce premier triomphe en 2003, déjà en C3, suivi d'une première Ligue des champions l'année suivante avec les "Dragons" portugais contre Monaco, le "Special One" assure n'avoir rien perdu de sa soif de trophées. "Ma motivation continue de grandir, ce n'est pas un problème", assurait-il la semaine dernière devant la presse, affirmant être devenu "un meilleur entraîneur et une meilleure personne" au fil des ans et des clubs (huit en vingt ans).
"Un joueur est rattrapé par son corps, mais un entraîneur s'améliore toujours avec le temps, avec l'accumulation de l'expérience'", estime "Mou", qui a passé en début d'année le cap des 60 ans.
Si Séville est la reine incontestée de la C3, avec six titres en autant de finales (2006, 2007, 2014, 2015, 2016, 2020), Mourinho est lui aussi un spécialiste européen avec un cinq sur cinq en finale: aux deux gagnées avec Porto se sont ajoutées la C1 remportée avec l'Inter Milan en 2010, la C3 avec Manchester United en 2017 et la toute nouvelle Conference League (C4) raflée à l'issue de sa première saison romaine, il y un an.
Objectif Ligue des champions
Mourinho peut rejoindre mercredi des sommités comme Alex Ferguson ou Giovanni Trapattoni, également sacrés six fois en coupes d'Europe, derrière Carlo Ancelotti et ses neuf trophées (dont quatre Ligues des champions).
Après avoir offert à l'AS Rome un premier titre depuis 14 ans, dans une ville où il bénéficie d'une aura de rockstar depuis son arrivée à l'été 2021, cette nouvelle coupe permettrait à la Louve - et à Mourinho - de pouvoir faire son grand retour en Ligue des champions, une compétition qui manque beaucoup à l'ambitieux Portugais.
Cette C1, objectif annoncé par ses dirigeants, n'est plus possible via le championnat après une fin de saison à l'envers, avec une série en cours de sept matches sans victoire.
Il n'est d'ailleurs pas sûr que "Mou" s'éternise sur les bords du Tibre, à l'issue d'un exercice malgré tout chaotique, avec des résultats en dents de scie, des polémiques arbitrales (il sera encore suspendu pour l'ultime journée de championnat) et des tensions internes portant comme souvent avec lui sur la qualité de l'effectif et les moyens disponibles pour recruter.
Evoqué au PSG
Après avoir été évoqué en décembre pour reprendre la sélection du Portugal ou celle du Brésil, son nom est ainsi régulièrement cité dans la presse du côté du Paris-SG, même s'il a récemment assuré ne pas avoir parlé avec le club français.
Retrouver ou non la C1 avec la Roma pourrait avoir son importance dans ses choix de fin de saison, mais l'entraîneur portugais s'est bien gardé de le dire avant le grand rendez-vous de Budapest, mercredi. "Je suis uniquement concentré sur la finale. Tout est secondaire quand on joue une finale", a-t-il assuré.
"Je ne pense pas à moi, mais aux joueurs et aux supporters. Je voudrais tellement aider les joueurs à connaître cette joie, ainsi que les supporters", a ajouté celui qui a toujours pu compter sur un soutien sans faille des tifosi romanisti, en témoigne la façon dont son nom est repris à pleins poumons par les 65'000 spectateurs qui remplissent le Stadio olimpico à chaque match de la Louve.
Malgré une stratégie de la tension permanente, ses joueurs font tout autant bloc derrière lui, à l'image de Tammy Abraham: "Il dit les choses en face aux joueurs, en privé comme devant le groupe. Il connaît les joueurs et sait comment se comporter avec eux", l'encense l'attaquant anglais qui, dans le sillage de son entraîneur, rêve d'un second titre continental en deux ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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