Culture
Zermatt célèbre la première alpiniste ayant gravi le Cervin
Il y a 150 ans, Lucy Walker entrait dans l'histoire en devenant la première alpiniste à conquérir le Cervin. Pour célébrer cet exploit, Zermatt a inauguré jeudi une sculpture de la Britannique en présence de la conseillère fédérale Viola Amherd.
"Lucy Walker et ses collègues ont réalisé un exploit remarquable à l'époque et méritent notre respect", a lancé la cheffe du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports. "Elles ne se sont pas laissé freiner par les conventions sociales et ont courageusement suivi leur chemin".
Cette première ascension féminine a eu lieu six ans après celle du Britannique Edward Whymper, premier à avoir gravi le "z’Horu" - le Cervin en dialecte local. Lucy Walker n'était pas la seule à rêver de conquérir "le plus beau de tous les trophées", mais a finalement devancé de peu l'Américaine Meta Brevoort.
La sculpture dévoilée jeudi a été réalisée par le Bâlois Stefan Mesmer-Edelmann et a été installée sur la Museumsplatz de Zermatt. Après son dévoilement, elle a été bénie par le prêtre ainsi que par la révérende de l’église anglaise de Zermatt.
"En jupe de flanelle"
Le 22 juillet 1871, la Britannique Lucy Walker est la première femme à conquérir le Cervin, "en longue jupe de flanelle, comme il sied à une dame de l'époque victorienne", note Zermatt tourisme. Une aventure "considérée comme un jalon dans l'histoire alpine" mais qui a longtemps été occultée par le grand public, tant le sport fut très longtemps un bastion masculin.
Les médecins et les soi-disant experts affirmaient, par exemple, que le 'corps féminin délicat' deviendrait laid et inesthétique. Les montagnardes sont décrites comme 'hommasses', 'montagnardes sauvages' et des 'sorcières hirsutes aux vêtements négligés', illustre Viola Amherd. "Ce n'est pas une coïncidence si ni Lucy Walker ni les autres premières alpinistes n'ont écrit leurs propres récits de leurs excursions", souligne la conseillère fédérale.
Les femmes ont aujourd'hui une meilleure place dans le cercle de l'alpinisme à Zermatt, même si les hommes restent encore largement majoritaires, ajoute la présidente de la commune de Zermatt Romy Biner-Hauser "qui a eu la chance" de gravir deux fois la montagne iconique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le visage au coeur de la 6e biennale de l'art brut
Le visage est au centre de la sixième édition des biennales de l'art brut qui se tient à Lausanne du 8 décembre au 28 avril. Le musée de l'art brut a sélectionné 330 pièces, issues de son fonds et réalisées par une quarantaine d'autrices et d'auteurs.
"Comme pour chaque biennale, l'exposition rassemble des oeuvres méconnues ou pas encore présentées, parmi plus de 70'000 pièces que le musée possède", a expliqué Sarah Lombardi, directrice du musée de l'art brut jeudi devant la presse. Elle revisite aussi des corpus déjà montrés au public, mais sous un angle nouveau.
"Il y a au moins autant de visages que de pièces que nous présentons", a relevé le commissaire de l'exposition Pascal Roman, professeur de psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse. Et de montrer les portraits d'Eugène Wyss sculptés dans des noyaux d'abricots ou ceux plus destructurés de Curzio Di Giovanni, qui s'inspirent de photographies de stars dans les magazines.
Le visage, intime et extérieur
Le visage est souvent une des premières choses qu'un enfant dessine. Il est aussi un sujet de prédilection pour les artistes, quelles que soient les époques ou les techniques utilisées: "le visage est à la fois le lieu le plus intime et le plus extérieur du sujet", estiment Jean-Jacques Courtine et Claudine Haroche, auteurs de "Histoire du visage" .
Outre la qualité esthétique des travaux, les critères de sélection du commissaire de l'exposition se rapportent notamment à la diversité des supports et des techniques employés : textile, bois, pierre, papier, peinture, craie, gouache, feutre ou stylo à bille.
On peut voir par exemple des visages en textile, parfois appliqués sur du courrier comme celui que Danielle Jacqui envoyait à Michel Thévoz, l'ancien directeur du musée de l'art brut. Dans un autre genre et d'une tout autre envergure, on doit à cette autrice la statue de 36 tonnes, qui culmine à 14 mètres de haut devant La Ferme des Tilleuls à Renens.
Frontières en art et art brut
Elle est une des deux invitées au vernissage de l'exposition jeudi soir. Elle sera accompagnée d'une autre autrice, Ody Saban. Et c'est là que les frontières entre artistes et autrices et auteurs d'art brut se brouillent, les seconds étant à l'origine éloignés des circuits officiels de la reconnaissance avant que des médecins psychiatres ne les fassent sortir de l'ombre.
Lucienne Peiry, historienne de l'art et ancienne directrice du musée de l'art brut, interroge le statut à octroyer à ces multitudes de visages qui peuplent les oeuvres d'art brut. "La précarité affective et sociale qui caractérise souvent l'environnement d'autrices et auteurs d'art brut (isolés, enfermés, marginalisés) peut constituer le terreau de carences ou de traumatismes que l'acte de créer va tenter de tempérer, voire de transformer et transfigurer au travers de la représentation de visages", tente Pascal Roman.
Une dizaine de films documentaire sont projetés pendant l'exposition. Un concert le 18 janvier, en collaboration avec l'Orchestre de Chambre de Lausanne, et un colloque sont encore prévus. Ce dernier rassemblera des historiens de l'art, des philosophes et des psychologues le 22 février au Vortex de l'Université de Lausanne.
Enfin une exposition de Mario Del Curto, qui a photographié des créatrices et créateurs hors normes entre 1983 et 2016, attend les visiteurs à la Grange de Dorigny du 9 février au 3 mars.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Des centaines de personnes réunies pour les obsèques de Gianadda
Les obsèques de Léonard Gianadda ont lieu jeudi matin devant des centaines de personnes réunies à l'église de Martigny-Bourg (VS). La cérémonie rend un dernier hommage au mécène qui laisse derrière lui un héritage à la renommée internationale.
Les rangs de l'église Saint-Michel, qui peut accueillir environ 600 personnes, sont pleins. "Cher Léonard, encore une fois tu as raison, tes amis sont venus, ils sont tous là", a entamé Jean-Henry Papilloud, un proche du Valaisan qui s'est éteint dimanche matin.
Sur les bancs, famille, intimes, représentants des arts et personnalités politiques assistent à la cérémonie que Léonard Gianadda a souhaitée oecuménique. Après un hommage rendu au mécène, le pianiste Olivier Cavé, natif de Martigny, a interprété plusieurs morceaux au fil de la messe officiée par un prêtre et un pasteur.
Le mécène valaisan est décédé dimanche matin à l'âge de 88 ans. Il laisse à Martigny la fondation Pierre Gianadda à la renommée internationale qui a exposé les oeuvres d'illustres artistes comme Picasso, Van Gogh ou Rodin. La disparition de ce "grand homme", "figure marquante", a provoqué de nombreuses réactions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Affaire Bouvier à Genève: la procédure pénale est classée
Le Ministère public genevois a classé la procédure pénale dirigée contre Yves Bouvier. Cette décision fait suite au retrait des plaintes de Dimitriy Rybolovlev, un accord ayant été conclu entre les parties.
Yves Bouvier et Dimitriy Rybolovlev étaient en litige depuis 2015, après la vente par le premier aux sociétés liées au second de 38 oeuvres d'art entre 2003 et 2014, d'une valeur totale de 2,2 milliards de francs, a rappelé jeudi le Ministère public. Ces sociétés avaient déposé plainte pénale à l'encontre de M. Bouvier et d'autres prévenus à Monaco en 2015 et à Genève en 2017 pour escroquerie par métier, blanchiment d'argent et gestion déloyale.
Le 20 novembre dernier, les parties ont informé le Ministère public qu'elles ont conclu un accord. Les parties plaignantes ont retiré leur plainte. La procédure a été classée par ordonnance le 6 décembre. Les frais de procédure, arrêtés à 100'000 francs, ont été mis à la charge d'Yves Bouvier, a précisé le Ministère public.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Neuf jeunes talents de la chanson à Caux avec Francis Cabrel
Un ancien Palace Belle Epoque sur les hauts de Montreux, neuf jeunes talents de la chanson francophone, Francis Cabrel pour les parrainer, Aliose pour les coacher, c'est le concept des Premières émergences musicales Montreux-Riviera.
Elles se tiennent cette semaine à Caux et se concluront par un concert samedi avec Francis Cabrel comme maître de cérémonie. Le chanteur français s'est produit mardi soir et devait encore se produire mercredi soir au Caux-Palace, des événements complets.
Les neuf talents sélectionnés, retenus parmi une centaine de candidats, viennent des cantons de Vaud, du Valais et de Berne, de France et de Belgique. Ils ont une semaine pour écrire, composer et monter un spectacle.
Cela fait trente ans que Francis Cabrel est engagé auprès des jeunes artistes avec son association "Voix du Sud" et les Rencontres d'Astaffort, une petite commune qui se situe à une dizaine de kilomètres au sud d'Agen entre Bordeaux et Toulouse.
"Au départ, c'était comme un voeu pieux", a dit Francis Cabrel sur les ondes de la RTS mercredi : il voulait se faire rencontrer des jeunes artistes. "Et à force d'avoir réfléchi, monté une structure, engagé deux-trois personnes autour de ce projet, cela fait 30 ans que cette idée vit, qu'elle s'émancipe et qu'elle prend de l'épaisseur".
Amour de la chanson et de la langue française
Quand Pierre Smets, administrateur de la Fondation de la Saison culturelle de Montreux, s'est rendu à Astaffort s'imprégner de l'idée, Francis Cabrel a tout de suite été d'accord pour parrainer ces Premières émergences musicales.
La principale raison de son engagement auprès de la relève est son amour de la chanson et de la langue française. "Une bonne chanson, cela fait rêver, voyager tout en restant immobile", a-t-il relevé. "C'est un format formidable, qui a changé ma vie. Et si je peux changer la vie des autres, c'est avec plaisir".
Francis Cabrel ne donne des conseils que si on le lui demande, d'une part en raison de l'écart générationnel entre lui et la relève, mais aussi parce qu'il s'est formé seul "comme un loup solitaire", en écoutant les chansons à la radio, en lisant de la poésie.
"Je ne sais pas si aujourd'hui, on peut demander à des jeunes de 25 ans de lire de la poésie? ", s'interroge-t-il.
Francis Cabrel, qui vient régulièrement se produire en Suisse comme au Paléo en 2022, écrit des ballades et des chansons sentimentales. Ses ventes de disques sont estimées à plus de 25 millions d'exemplaires à travers le monde. Comme beaucoup de chanteurs de sa génération - il a 70 ans cette année -, c'est en écoutant Bob Dylan adolescent, qu'il a eu le déclic.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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