Économie
Accord de libre-échange ambitieux souhaité avec la Grande-Bretagne
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La Suisse et la Grande-Bretagne ont signé une déclaration commune sur le développement de leur partenariat bilatéral à l'occasion de la visite jeudi à Londres du président de la Confédération Ignazio Cassis. Le Tessinois a rencontré le Premier ministre Boris Johnson.
Les autorités britanniques souhaitent un accord de libre-échange ambitieux qui stimule les deux économies et "montre au monde ce qu'il est possible de faire entre deux démocraties qui partagent les mêmes idées".
Un accord amélioré avec la Suisse est "une chance énorme de libéraliser le commerce", selon Anne-Marie Trevelyan, ministre du commerce international. Le président de la Confédération a pour sa part écrit sur Twitter que les deux parties se sont mises d'accord sur un plan d'action qui "renforcera encore notre coopération".
La Suisse est le 10e partenaire commercial mondial du Royaume-Uni. A l'inverse, la Grande-Bretagne figure au 8e rang des partenaires commerciaux de la Suisse (hors métaux précieux).
Feuille de route
Concernant la déclaration conjointe signée jeudi matin, "il s'agit d'une forme de feuille de route pour approfondir nos relations bilatérales et qui a été approuvée par le Conseil fédéral dans son ensemble mi-avril", a déclaré le Président de la Confédération Cassis.
Il y a quatre points sur lesquels Boris Johnson et Ignazio Cassis se sont accordés pour "nouer des relations plus serrées": les échanges commerciaux, qui feront l'objet d'un accord de libre-échange étendu dont la négociation va démarrer début 2023, les services financiers qui donneront lieu à un accord dont la conclusion est attendue pour la fin de l'année, la mobilité des personnes et la recherche.
"Même si notre histoire est différente, nous sommes confrontés aux mêmes défis que le Royaume-Uni lorsqu'il s'agit de stabiliser notre relation face à l'UE", a dit le président de la Confédération. Nous avons un intérêt clair à faire front commun et à trouver le moyen de nous renforcer réciproquement face à l'UE."
Services financiers
"Nous hébergeons tous deux des places financières importantes et il est donc impératif que nous trouvions un accord pour échanger nos services financiers sans entraves", a-t-il poursuivi. La collaboration pourrait aller au-delà de ce qui avait cours à l'époque où le Royaume-Uni faisait partie de l'UE. "Nous ne sommes plus coincés dans le corset de l'UE et cela nous donne davantage de marge de manoeuvre pour négocier", a ajouté le chef de la diplomatie helvétique.
Jusqu'à la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne en 2021, les relations entre la Suisse et Londres étaient essentiellement basées sur les accords bilatéraux signés avec l'UE. La Suisse a ensuite négocié sept accords avec le gouvernement britannique, dont celui sur le transport aérien, l'accord commercial et l'accord de coopération policière.
Conférence de Lugano
Concernant la guerre en Ukraine, le Premier ministre britannique Boris Johnson a remercié Ignazio Cassis sur Twitter pour le soutien de la Suisse aux sanctions contre la Russie. Les deux hommes ont également discuté de la manière dont le Royaume-Uni et la Suisse peuvent maintenir la pression financière sur la Russie.
Au micro de la radio télévision suisse italienne (RSI), Ignazio Cassis a précisé que la Grande-Bretagne s'est engagée à participer à la Conférence sur les réformes en Ukraine à Lugano (TI). Soit le Premier ministre Boris Johnson sera présent, soit il enverra une délégation de haut niveau.
La Suisse accueillera à Lugano le 4 et le 5 juillet la cinquième conférence sur les réformes de l'Ukraine. La réunion est organisée conjointement avec Kiev. La dénomination de la conférence change en raison de la guerre qui oppose le pays à la Russie. Elle devient une conférence sur la reconstruction de l'Ukraine, a ajouté le chef de la diplomatie suisse, après sa rencontre à Downing Street avec le Premier ministre britannique.
Reçu par la souveraine
Le président de la Confédération a également rencontré la ministre des Affaires étrangères Elizabeth Truss. Enfin, il a été reçu par la reine Elisabeth II. M.Cassis s'est dit "très honoré", a-t-il tweeté. "Cette marque d'amitié entre nos pays symbolise les liens étroits et anciens entre la Suisse et le Royaume-Uni".
"Je l'ai trouvée en bonne santé, élégante et chaleureuse", a-t-il dit en conférence de presse. Elle m'a posé de nombreuses questions sur la Suisse et je l'ai félicitée pour son jubilé."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La population suisse favorable à une taxe sur les billets d'avion
Deux tiers des Suisses sont favorables à une taxe sur les billets d'avion, révèle un sondage. Les recettes générées par cette dernière devraient alors être utilisées pour subventionner les transports publics et développer les trains de nuit.
L'introduction d'une taxe sur les billets d'avion a recueilli le plus grand nombre d'avis favorables dans le groupe d'âge des plus de 65 ans. 80% d'entre eux ont répondu "oui" ou "plutôt oui", a indiqué mardi l'organisation environnementale actif-trafiC, spécialisée dans la politique des transports, qui a commandé ce sondage auprès de l'institut gfs-zurich.
L'utilisation des recettes de la taxe sur les billets d'avion pour promouvoir les carburants synthétiques, comme l'électricité, a été approuvée par moins de la moitié des personnes interrogées (43%), selon l'enquête. En revanche, la réduction des tarifs des transports publics et la promotion des trains de nuit sont appelées de leurs voeux par environ 60% des sondés.
Un peu plus d'un tiers des personnes interrogées préfèrent que cette taxe soit fixée à 30 francs pour les vols court-courriers et à 120 francs pour les vols long-courriers. L'étude indique que pour près de 70% des sondés, la taxe devrait en outre être plus élevée pour les trajets sur lesquels il est facile de se rabattre sur le train.
Pas de répartition uniforme
Une répartition uniforme des recettes sans affectation précise a été rejetée par 60% des personnes interrogées. L'organisation environnementale prévoit désormais de lancer une initiative au printemps 2026 afin de mettre en ½uvre la taxe sur les billets d'avion.
Dans le cadre de l'enquête, 1019 personnes ont été interrogées en Suisse alémanique et en Suisse romande entre le 3 et le 21 novembre. Les participants étaient âgés d'au moins 18 ans et ont participé par téléphone ou en ligne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Royaume-Uni: la croissance revue à la baisse au deuxième trimestre
La croissance de l'économie britannique au deuxième trimestre a été revue à la baisse lundi par l'Office national des statistiques (ONS), qui l'estime désormais à 0,2%, contre 0,3% précédemment, une mauvaise nouvelle supplémentaire pour le gouvernement travailliste.
L'estimation pour le troisième trimestre reste inchangée, à 0,1%, mais elle confirme le net ralentissement enregistré au fil de l'année 2025, après la progression inattendue de 0,7% sur les trois premiers mois de l'année.
Le deuxième trimestre a notamment été marqué par l'entrée en vigueur d'une forte hausse des cotisations patronales, très critiquée par les entreprises, annoncées dans l'espoir de redresser les comptes publics.
Ces chiffres "ne changent pas le constat général: la croissance du PIB a nettement ralenti", résume Alex Kerr, de Capital Economics, pour qui "l'économie demeure très faible et aborde 2026 avec très peu d'élan".
Pour Lindsay James, analyste chez Quilter, ils montrent que "l'économie britannique est en train de s'enrayer", d'autant que les dernières mesures budgétaires annoncées fin novembre par la ministre des Finances Rachel Reeves n'auront, selon elle, "aucun effet sur la croissance".
"Le gouvernement va devoir espérer que les mesures prises jusqu'à présent commencent à porter leurs fruits, ou que les défis géopolitiques s'apaisent suffisamment pour que le commerce mondial puisse rebondir", poursuit-elle, évoquant même déjà "le spectre de la récession".
Le gouvernement a déjà encaissé un recul inattendu du PIB de 0,1% en octobre, premier mois du quatrième trimestre, d'après l'ONS.
Dans l'espoir de soutenir l'activité, la Banque d'Angleterre a abaissé la semaine dernière son taux directeur d'un quart de point, à 3,75%, confortée par le ralentissement de l'inflation. Les analystes tablent sur deux ou trois nouvelles baisses en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak reste en prison
L'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak actuellement emprisonné s'est vu refuser lundi sa demande d'assignation à résidence. Il s'agit d'un premier revers judiciaire dans une tentaculaire affaire de corruption.
Le dirigeant de 72 ans, qui purge depuis 2022 une peine de six ans de prison liée au détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1Malaysia Development Berhad (1MDB), fait face cette semaine à plusieurs décisions de la justice et risque vendredi une autre lourde peine d'emprisonnement s'il est reconnu coupable de nouveaux chefs d'accusation.
La juge Alice Loke Yee Ching de la Haute cour de Kuala Lumpur a dit lundi "rejeter" la demande de l'ancien chef du gouvernement de commutation de sa peine de prison en une assignation à résidence.
Cette requête reposait sur un décret jamais rendu public du précédent roi de Malaisie, mais qu'un juge avait estimé recevable.
Selon le parquet malaisien, Najib Razak a profité de sa position de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer de vastes sommes du fonds vers son compte personnel il y a plus de dix ans.
Il est jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars) provenant de 1MDB, ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent.
L'accusation a présenté des relevés bancaires, les témoignages de plus de 50 témoins et d'autres documents à charge, tout en réfutant les arguments de la défense qui imputaient à l'homme d'affaires en fuite Low Taek Jho l'essentiel de la responsabilité des malversations.
L'ex-dirigeant malaisien a présenté des excuses pour le scandale 1MDB durant son mandat, mais maintient qu'il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds désormais dissous.
S'il est reconnu coupable vendredi de nouvelles accusations, Najib Razik risque une peine considérablement alourdie.
Le détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1MDB, censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme un yacht géant ou des oeuvres d'art, a été déterminant dans la défaite aux législatives en 2018 de Najib Razak et de son parti, l'Organisation nationale unifiée malaise (Umno), au pouvoir depuis l'indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.
Ce scandale a déclenché des enquêtes aux Etats-Unis, en Suisse et à Singapour, dont les systèmes financiers ont été utilisés pour blanchir l'argent. Les banques JPMorgan Chase, Edmond de Rothschild, et un ancien banquier de Goldman Sachs, ont été condamnés dans cette affaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
L'hôtel "Momentum" ouvre ses portes dans le Lötschental sinistré
Il a poussé de terre en seulement quatre mois. L'hôtel temporaire du Lötschental, baptisé "Momentum", a ouvert ses portes en fin de semaine à Lauchernalp, au-dessus de Blatten (VS). S'il ne remplacera jamais le patrimoine perdu, il vient offrir des lits supplémentaires et de nouvelles opportunités au tourisme de la vallée.
Les deux hôteliers à l'origine du projet découvrent les finitions des lieux pratiquement en même temps que les médias. Vendredi, quelques heures avant l'ouverture officielle du soir, le soleil se lève sur la vallée et vient blanchir le bois déjà clair des façades.
Lukas Kalbermatten et Esther Bellwald sont propriétaires de deux des trois établissements hôteliers engloutis lors de l'éboulement du 28 mai dernier. "Il y a beaucoup de bonheur aujourd'hui, mais aussi beaucoup de tristesse", raconte la Haut-Valaisanne dans une voix qui se met à trembler. On est là, car on a tout perdu."
Elle et sa famille possédaient l'hôtel le plus ancien de la vallée, dont l'histoire s'écrivait depuis près de 157 ans. "On peut remplacer un travail, mais pas un lieu", évoque-t-elle.
Une forme d'urgence
L'idée de "Momentum" a germé très vite après la catastrophe de ce printemps. Il s'agit du "premier bâtiment qui est (re)construit", souligne Mathias Fleischmann, chef des remontées mécaniques de Lauchernalp et de Lötschental Marketing. C'est tout un "symbole", qui crie "nous sommes encore là, attractifs et tournés vers le futur."
Pensé comme une structure temporaire, l'hôtel doit combler une partie des lits perdus à Blatten jusqu'à l'horizon 2030. "Le tourisme ne pouvait pas attendre la reconstruction du village", relève Lukas Kalbermatten. Il fallait faire quelque chose maintenant."
Avec ce nouvel établissement, 64 lits s'ouvrent aux touristes. Mais la capacité d'accueil de la vallée est tout de même réduite, seuls deux tiers des lits perdus lors de l'éboulement étant compensés aujourd'hui.
Lieu marqué par Blatten
Situé à 1970 mètres d'altitude, le bâtiment rectiligne trouve sa place à proximité de la télécabine de Lauchernalp et au pied des pistes de ski. La station surplombe le village de Wiler et la vallée du Lötschental.
Une fois en haut, la coulée de boue n'échappe ni aux yeux attentifs, ni à la neige arrivée tôt cet hiver. Depuis les balcons des 19 chambres non plus.
Les imposantes montagnes - dont le petit Nesthorn - occupent le reste du panorama. "La montagne est toujours aussi belle, je ne la regarde pas avec tristesse", confie Esther Bellwald.
Sur le lit, une couverture: elle est similaire à l'objet traditionnel autrefois fabriqué à Eisten, l'un des hameaux de Blatten. Elle a servi de modèle pour choisir les couleurs du lieu, explique Lukas Kalbermatten. Le sol est rouge et bleu, et quelques traces de jaune se retrouvent ici et là.
L'heure est aux réjouissances
Pour mener à bien le projet, les hôteliers ont pu compter sur leur longue expérience. "Ce n'est jamais comme ça qu'on ouvre un hôtel, en finissant le chantier le jour de l'ouverture", glisse Esther Bellwald.
"On a par exemple pas encore reçu les terminaux pour les cartes de crédit, poursuit l'habitante de Ried, l'un des autres hameaux du village sinistré. Mais on trouve toujours un chemin."
Lukas Kalbermatten ne cache pas son "envie de travailler". Lui, Esther et l'hôtel sont prêts à accueillir les premiers clients. Ouvertes depuis près d'un mois, les réservations réalisées jusque-là sont satisfaisantes, même s'il reste quelques places pour les prochaines semaines.
Un travail d'équipe
Il aura fallu environ quatre mois pour relever ce "défi". Le projet, qui représente un investissement de près de 4,6 millions de francs, a nécessité une collaboration étroite entre les différents partenaires, relèvent les hôteliers.
À noter que les deux entrepreneurs détiennent chacun 45% du capital-actions, tandis que les remontées mécaniques de Lauchernalp en détiennent 10 %. Le projet a également bénéficié du soutien du canton du Valais à hauteur de 1 million de francs, ainsi que de celui de l’Aide suisse à la montagne à hauteur de 0,5 million de francs.
D’autres acteurs ont également été impliqués, notamment des associations hôtelières et des fournisseurs, qui ont contribué au financement sous forme de soutiens et de dons.
"Ce projet montre une fois de plus comment la population de la montagne reste soudée et fait preuve de résilience", déclare Eva Jaisli, présidente du Conseil de fondation de l'Aide suisse à la montagne. "Momentum" renvoie d'ailleurs directement à la symbolique de saisir les bons moments, relève Esther Bellwald. En physique aussi, le mot indique qu'on reste en mouvement, qu'on arrive quand même à avancer."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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