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Suisse

Ada Marra va quitter la politique fédérale l'an prochain

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Le oui populaire sur la naturalisation facilitée pour la 3e génération compte parmi les victoires de la socialiste au cours de sa carrière au parlement (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Ada Marra va quitter la politique fédérale l'an prochain. La conseillère nationale socialiste, qui aura passé 16 ans sous la Coupole, souhaite poursuivre son engagement militant en dehors de Berne.

"J'aurais fait seize ans, c'est suffisant", affirme lundi la Vaudoise dans les titres romands du groupe Tamedia. Elle a atteint le nombre limite de mandats fixé par son parti, mais elle aurait pu demander une dérogation, comme d'autres avant elle. "Je pense que les gens en ont assez de voir ma bobine", estime-t-elle toutefois.

Durant sa carrière à Berne, Ada Marra dit avoir appris "qu'on n'est qu'un individu dans un groupe, un collectif, mais que cet individu compte." Comme conseillère nationale, elle affirme avoir "essayé de faire émerger 'les angles morts' de la politique et de la société".

Parmi ses victoires au Parlement, la Lausannoise mentionne l'aboutissement de la naturalisation facilitée pour la 3e génération validée par la population. Elle reconnaît avoir été "touchée" par les félicitations après le vote, et notamment par des personnes étrangères qui n'étaient pas directement concernées. "Mais symboliquement, ça leur apportait de la reconnaissance et c'est important dans une vie", note-t-elle.

Autre bon moment, Ada Marra dit avoir "adoré" accompagner la fin du secret bancaire, alors qu'elle siégeait à la Commission de l'économie. "C'était un énorme jeu de poker menteur. J'ai trouvé cela passionnant", raconte-t-elle.

"Proie dans une toile"

Parmi les mauvais souvenirs, la socialiste mentionne une surmédiatisation sur la question de l'asile, face notamment à l'UDC valaisan Oskar Freysinger. "J'ai mis trop longtemps à comprendre que ces débats servaient les médias et le type de communication de l'époque mais qu'ils ne faisaient pas avancer les choses", remarque-t-elle. Et d'ajouter qu'elle avait été, face à son rival politique de l'époque, comme "une proie dans une toile".

Ada Marra revient aussi sur son échec dans la course au Conseil des Etats, en 2019, lorsqu'elle avait "perdu" le siège socialiste face au PLR Olivier Français et à la Verte Adèle Thorens. "Ce qui a été dur n'a pas été la défaite face au peuple, mais les confrontations au sein du parti", souligne-t-elle.

Dans l'interview accordée aux titres de Tamedia, la Vaudoise mentionne également le mouvement MeToo et la libération de la parole. "Je fais partie des femmes arrivées à Berne alors que le Parlement était encore un monde d'hommes et de mains baladeuses. On en a supporté des trucs ici !", relève-t-elle, précisant que la situation a, aujourd'hui, "complètement changé".

Continuer de "vibrer"

Hors Berne, Ada Marra rapporte deux "fiertés" dans sa vie associative: sa participation à la création en 2015 du Répit, structure lausannoise d'accueil de nuit des sans-domiciles, et celle de l'Association vaudoise pour la sauvegarde des logements des personnes précarisées en 2020.

A 49 ans, Ada Marra veut désormais poursuivre cet "engagement militant", mais hors de la politique. Elle affirme avoir "une ou deux idées", mais sans vouloir en dire plus pour le moment.

"Il faudra que je trouve quelque chose qui me fasse autant vibrer que la passion de la politique, et qui me remplisse de sens pour les 15 prochaines années", conclut-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La politique à la traîne en matière de stockage d'énergie

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Les barrages constituent depuis des décennies l’un des principaux moyens de stockage d’énergie en Suisse (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il existe plusieurs solutions techniques pour le stockage saisonnier de l'énergie. Mais la Suisse manque de lignes directrices claires pour les développer à grande échelle, selon un rapport des Académies suisses des sciences publié lundi.

Le stockage saisonnier de l'énergie est essentiel pour la transition énergétique, selon les Académies. Ces technologies, qui permettent de stocker l'énergie produite en été pendant plusieurs mois et de l'utiliser en hiver, devraient permettre de combler le déficit hivernal.

Dans le système énergétique actuel, les combustibles fossiles tels que le gaz naturel et le mazout jouent le rôle de stockage saisonnier dans les secteurs du chauffage et de la mobilité. Dans le secteur de l'électricité, ce sont principalement les centrales hydroélectriques à accumulation et, certaines années, les importations étrangères qui compensent les fluctuations saisonnières.

Consommation en hiver

Aujourd'hui déjà, la consommation d'électricité est légèrement plus élevée en hiver qu'en été. Cela s'explique principalement par des besoins de chauffage plus importants, l'éclairage et, en partie, les besoins industriels. Avec la progression de l'électrification, c'est-à-dire le remplacement des énergies fossiles par l'électricité dans les secteurs du chauffage et de la mobilité, cette différence va encore s'accentuer à l'avenir.

Dans le même temps, la sortie du nucléaire entraîne la disparition d'un important fournisseur d'électricité en hiver. Les besoins supplémentaires en production d'électricité qui en résultent devraient être compensés principalement par le développement du photovoltaïque. Cependant, celui-ci produit nettement plus d'énergie en été qu'en hiver.

Selon le rapport, l'ampleur du déficit hivernal est difficile à estimer. Dans les scénarios énergétiques pour 2050, celui-ci se situe entre 20 et 35 térawattheures, en fonction des possibilités d'importation et du développement des énergies renouvelables.

Nombreuses possibilités techniques

C'est donc la quantité d'énergie supplémentaire qui devrait être fournie ou stockée en hiver pour couvrir les besoins. Selon les auteurs du rapport, il existe de nombreuses solutions de stockage techniquement abouties.

Les accumulateurs de chaleur sont particulièrement prometteurs. Ils sont techniquement très avancés, relativement peu coûteux et peuvent non seulement transférer l'énergie entre l'été et l'hiver, mais aussi contribuer au refroidissement en été.

Selon les Académies, les accumulateurs chimiques, qui transforment l'électricité excédentaire en hydrogène, en méthane ou en carburant synthétique, offrent également une possibilité de stockage saisonnier.

Problèmes

Reste que les capacités de stockage saisonnier sont encore limitées en Suisse, notent les auteurs. C'est lié aux incertitudes économiques et aux obstacles réglementaires.

Le stockage saisonnier profite de fortes différences de prix saisonnières. Comme l'évolution des prix est incertaine, les risques liés à l'investissement sont grands. Afin de renforcer la compétitivité des solutions alternatives de stockage, le prix des énergies fossiles faciles à stocker devrait être fixé de manière appropriée, par exemple par le biais du prix du CO2.

Des questions en suspens concernant l'aménagement du territoire compliquent actuellement le développement des accumulateurs de chaleur. Des incertitudes réglementaires doivent également être clarifiées en ce qui concerne l'utilisation de l'hydrogène afin d'encourager les investissements et d'accroître la sécurité de la planification.

Il est également nécessaire, selon les chercheurs, de clarifier les accords internationaux. L’accord sur l’électricité avec l’UE aura un impact majeur sur la nature et la quantité nécessaire de stockage saisonnier. La décision relative à l’accord sur l’électricité influencera sans doute aussi l’issue d’autres accords par exemple sur l'hydrogène et le biométhane.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Super League: Lausanne-Sport et Sion dos à dos

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Kana Biyik inscrit le 2-2 final (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Lausanne-Sport et Sion se sont séparés sur un nul 2-2 dans le derby romand de la 13e journée de Super League. Ce résultat semble logique au vu de la physionomie des débats.

Les émotions n'ont pas manqué à la Tuilière, essentiellement en première période. Sion a pris les devants avec deux réussites inscrites par Nivokazi (7e) et Berdayes (11e), à chaque fois sur passe d'Hefti depuis la gauche. Le LS n'a toutefois rien lâché. Un centre tir pernicieux de Fofana lui a permis de reprendre espoir (20e), avant l'égalisation signée Kana-Biyik (33e).

La partie, dont le rythme avait baissé, a été interrompue une dizaine minutes en seconde période en raison de fumigènes lancés par certains supporters valaisans, pas trop bien inspirés en l'occurrence. Les deux équipes ont ensuite peiné à se montrer dangereuses, avec beaucoup de déchet dans leur jeu. Ce point permet au FC Sion (5e) de conserver 3 points d'avance sur le LS (8e).

YB cartonne

Dans l'autre rencontre de 16h30, les Young Boys ont bien réagi après la claque subie jeudi sur la scène européenne (4-0 à Salonique contre le PAOK). Les Bernois ont réussi l'exploit d'aller l'emporter 4-1 à Saint-Gall grâce à des buts de Fassnacht (7e), Virginius (32e), Bedia (51e) et Males (64e). Les Brodeurs avaient égalisé par Vogt (9e). YB rejoint ainsi Bâle, mais à 9 longueurs du leader Thoune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les jeunes revendiquent 11 mesures pour changer la politique suisse

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Cette année, les thèmes abordés étaient la santé sexuelle, la gouvernance numérique, le suicide assisté, la libre circulation des personnes, l'égalité des chances, la politique éducative, la neutralité et la place financière suisse. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La 34e Session fédérale des Jeunes s'est achevée dimanche à Berne. Les 200 participants âgés de 14 à 21 ans ont adopté onze revendications, qui ont été remises à la présidente du Conseil national Maja Riniker.

Lors des débats en plénière dimanche, des jeunes de toutes les régions linguistiques se sont succédé à la tribune du Conseil national pour défendre leurs revendications, selon un communiqué diffusé dimanche soir. Ils réclament notamment des mesures visant la gratuité des préservatifs et des dépistages pour les moins de 25 ans.

Les jeunes se sont également exprimés pour renforcer l'attractivité de la formation professionnelle par des mesures sur les vacances, la surcharge de travail ou la santé mentale. Ils souhaitent également harmoniser la protection de la jeunesse dans l'espace numérique.

Nombreuses thématiques

Mais les parlementaires en herbe ne se sont pas contentés de thèmes visant spécifiquement les jeunes. Plusieurs groupes de travail se sont par exemple penché sur des questions économiques, telles que la place financière suisse.

Sur cette thématique, la Session des Jeunes a - en décalage par rapport au projet de loi du Conseil fédéral - revendiqué un seuil minimum de fonds propre de 75% pour les filiales des banques à l'étranger. A cela s’ajoute la thématique de la libre circulation des personnes, par rapport à laquelle les jeunes demandent un meilleur contrôle des droits des travailleurs.

Depuis jeudi, les participants ont pu se familiariser avec certains thèmes complexes et pu profiter de la présence d'experts pour leur poser des questions ciblées. Vendredi, des parlementaires ont aidé les groupes à peaufiner leurs revendications et arguments. Le chancelier de la Confédération Viktor Rossi a ouvert la séance plénière samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le ministre Martial Courtet pas réélu au Gouvernement jurassien

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Martial Courtet ne fera pas partie du prochain Gouvernement jurassien. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le ministre indépendant Martial Courtet n'a pas été réélu dimanche lors du second tour de l'élection au Gouvernement jurassien. L'exécutif comptera 3 socialistes et 2 centristes. L'UDC a échoué à faire son entrée au Gouvernement alors que Moutier aura son ministre.

Le futur Gouvernement jurassien comptera donc une majorité socialiste face à un Parlement ancré à droite. La ministre socialiste Rosalie Beuret Siess a terminé en tête avec 14'647 voix devant son collègue centriste Stéphane Theurillat avec 13'491 voix. Le candidat socialiste Raphaël Ciocchi complète le podium avec 12'181 voix.

Le conseiller municipal prévôtois Valentin Zuber fait son entrée au Gouvernement avec sa 4e place et ses 10'747 voix devant le centriste Jean-Paul Lachat avec 10'114 suffrages. L'UDC Fred-Henri Schnegg obtient 9839 voix. Martial Courtet termine au 7e rang sur 9 candidats avec 8918 voix.

La participation est en hausse par rapport au 1er tour avec 45,7%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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