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Suisse

Ada Marra élue à la vice-présidence du PS

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Ada Marra était la seule candidate à la succession de Géraldine Savary (archives). (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La conseillère nationale vaudoise Ada Marra a été élue dimanche à la vice-présidence du Parti socialiste au deuxième jour du congrès du PS à Windisch (AG). Elle remplace la conseillère aux Etats Géraldine Savary, démissionnaire.

Seule en lice pour succéder à Géraldine Savary, Ada Marra a été désignée à l'unanimité. Figurant également parmi les papables, le Valaisan Mathias Reynard avait lui préféré renoncer à se porter candidat. Il ne voulait pas que l'on puisse lui reprocher de prendre la place d'une femme.

Dans le discours précédant son intronisation, la nouvelle vice-présidente a commencé par rendre hommage "au travail, à la compétence et à l’intégrité manifestés jusqu’au bout" par sa "camarade et amie" Géraldine Savary, également présente au congrès. Les deux Vaudoises font de la politique ensemble depuis 20 ans, a rappelé Ada Marra.

"Géraldine reste une personne importante au sein de notre parti et appréciée par les citoyennes, citoyens et camarades", a souligné la conseillère nationale. Et de s'adresser directement à sa prédécesseure: "J'essaierai de faire aussi bien que toi à cette fonction."

Engagée sur la migration et les jeunes

Licenciée en sciences politiques, Ada Marra est entrée au Conseil national en 2007. Auparavant, la binationale italo-suisse de 45 ans a été députée au Grand Conseil vaudois. Très engagée sur les questions de migration et les jeunes, elle préside notamment la Fondation Mère Sofia et est membre du comité directeur de Caritas Suisse.

Géraldine Savary a annoncé son retrait de la vice-présidence du PS le 6 novembre dernier, après six ans à cette fonction. Attaquée pour ses liens avec le milliardaire Frederik Paulsen, la quinquagénaire a décidé d'arrêter, déclarant avoir été atteinte dans sa santé. Conseillère aux Etats depuis 2007, elle ne se représentera pas non plus à Berne lors des fédérales d'octobre 2019, comme elle l'a répété dimanche.

"Il faut accepter ce que la vie nous donne, mais aussi ce qu'elle nous reprend", a déclaré Géraldine Savary sur scène en prononçant ses mots d'adieu. Souriante et détendue, elle a souhaité tous ses voeux à Ada Marra.

La démissionnaire a été très applaudie par les délégués et a été saluée par une "standing ovation". Le président du PS Christian Levrat a chanté ses louanges et dit regretter son choix, "pas nécessaire" à ses yeux. "Merci pour la leçon politique que tu donnes à la Suisse entière", a-t-il lancé.

Christian Levrat réélu

Le reste de la présidence du PS reste inchangé. Christian Levrat a été reconduit à la tête du parti à l'unanimité. Le Fribourgeois de 48 ans pilote la formation à la rose depuis 2008. Les conseillers nationaux Beat Jans (BS), Marina Carobbio (TI) et Barbara Gysi (SG) ont aussi été réélus sans opposition, tout comme la présidente de la Jeunesse socialiste suisse et députée au parlement bernois Tamara Funiciello.

(ATS)

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Suisse

EPFL: un robot oiseau qui saute pour s'envoler

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RAVEN décolle comme un oiseau grâce à la puissance de ses pattes. (© Alain Herzog/EPFL)

Une équipe de l’EPFL a créé un drone capable de marcher, de sautiller et de sauter pour s’envoler à l’aide de pattes semblables à celles d’un oiseau. Grâce à cette innovation, les drones ailés pourraient accéder à une plus grande variété d’environnements.

RAVEN (Robotic Avian-inspired Vehicle for multiple ENvironments) - corbeau en français - s'inspire d'oiseaux tels que les corvidés, qui alternent souvent leurs déplacements entre l’air et le sol, a indiqué l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) vendredi dans un communiqué.

Les pattes robotiques permettent à l'engin de s’envoler de manière autonome dans des environnements auparavant inaccessibles aux drones ailés. "Les oiseaux peuvent alterner la marche et la course pour s’envoler ou se poser, sans l’aide d’une piste ou d’un lanceur. Les plateformes d’ingénierie pour ce genre de mouvements font encore défaut en robotique", souligne Won Dong Shin, doctorant au Laboratoire des systèmes intelligents de l'EPFL.

Le chercheur a conçu une paire de pattes d’oiseaux personnalisées et multifonctionnelles pour ce drone à voilure fixe. Il a utilisé une combinaison de modèles mathématiques, de simulations informatiques et d’itérations expérimentales pour atteindre un équilibre entre la complexité des pattes et le poids total du drone (0,62 kg).

La patte ainsi obtenue maintient les composants les plus lourds près du corps, tandis qu’une combinaison de ressorts et de moteurs imite les puissants tendons et muscles des oiseaux, selon ces travaux publiés cette semaine dans la revue Nature

Saut de 26 centimètres

Les anciens robots conçus pour marcher étaient trop lourds pour sauter, tandis que ceux créés pour sauter n’avaient pas de pieds adaptés à la marche. Le design de RAVEN lui permet de marcher, de franchir des trous et de sauter sur une surface surélevée de 26 centimètres de haut.

Les scientifiques ont également expérimenté différents modes d’envol, y compris en position debout et en chute libre. Ils ont constaté que le saut pour l’envol permettait l’utilisation la plus efficace de l’énergie cinétique (vitesse) et de l’énergie potentielle (gain de hauteur).

Ces résultats offrent une conception légère pour les drones ailés qui peuvent se déplacer sur des terrains accidentés et s’envoler à partir d’endroits restreints sans intervention humaine, note l'EPFL.

Reste encore à maîtriser l'atterrissage. L’équipe travaille à l’amélioration de la conception et du contrôle des pattes pour pouvoir faire atterrir l'engin dans différents environnements. Des scientifiques américains ont également contribué à ces travaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Un crédit de 15 millions de francs pour l'infrastructure écologique

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L'interconnexion des aires naturelles permet aux espèces de se déplacer, de coloniser de nouveaux milieux naturels ou de repeupler d'anciens habitats (photo symbolique). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Le Conseil d'Etat vaudois sollicite un crédit de 15 millions de francs pour l'infrastructure écologique du canton. Il s'agit d'un réseau d'aires naturelles interconnectées essentielles à la conservation des espèces et résilientes face aux changements climatiques. Cet investissement, qui constitue l'une des mesures emblématiques du Plan climat 2024, s'inscrit dans le cadre des engagements pris par le gouvernement en faveur de la biodiversité.

Le crédit doit servir à "financer des mesures de revitalisation des biotopes d'importance régionale, des conseils au secteur agricole et la construction d'un passage critique pour la grande faune sur la route de Berne", indique vendredi le caton dans un communiqué. L'interconnexion des aires naturelles permet aux espèces de se déplacer, de coloniser de nouveaux milieux naturels ou de repeupler d'anciens habitats, explique-t-il.

En adoptant le Plan d'action biodiversité en 2019, le Canton de Vaud s'est engagé à disposer d'ici 2030 d'une infrastructure écologique fonctionnelle. Un plan sectoriel permettant de préciser les objectifs et la localisation de ce maillage territorial sera établi en 2025, conformément à la demande de la Confédération.

Dans cette optique, le Conseil d'Etat demande au Grand Conseil une enveloppe de 15 millions de francs pour réaliser un premier lot de mesures axées sur la fonctionnalité de cette infrastructure. Il s'agit notamment du rétablissement de corridors à faune dans des zones perturbées par des routes cantonales, comme le prévoit la Loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP).

"Ecopont" sur les hauts de Lausanne

Ce crédit d'investissement se déploiera essentiellement sur trois volets, détaille le gouvernement. Le premier concerne les marais et zones alluviales d'importance régionale qui sont actuellement dégradés. Cette action vise à compléter les efforts en cours pour la restauration des biotopes d’importance nationale, portés notamment par un décret de 4,8 millions de francs validés par le Grand Conseil en décembre 2022.

L'enveloppe permettra également de financer le conseil aux exploitants agricoles. Le but est de les accompagner dans le choix des mesures les mieux adaptées en vue d'améliorer la qualité des surfaces agricoles déjà dédiées à la promotion de la biodiversité et qui se trouvent comprises dans l'infrastructure écologique.

Troisièmement, le crédit doit contribuer à une nette amélioration du transit de la faune et donc à la limitation du risque de collisions avec des véhicules motorisés. Ce volet prévoit, entre autres, la construction d'un "écopont " en bois bostryché et béton devant faciliter la traversée de la grande faune sur la route de Berne, un tronçon particulièrement accidentogène dans les hauts de Lausanne.

Sur d'autres tronçons de routes cantonales perturbant d'importants corridors à faune, des systèmes de détection de la faune par infrarouge seront installés afin d'avertir les automobilistes, à l'aide d'un signal lumineux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Charles Morerod publie la lettre de Rome sur les cas d'abus sexuels

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Charles Morerod a décidé, d'entente avec la Conférence des évêques suisses, de publier la lettre de Rome le concernant, au terme d’une enquête canonique (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, Charles Morerod, publie la lettre le concernant dans le dossier du traitement des cas d'abus sexuels. Elu président de la Conférence des évêques suisses, il y relève "à la fois des marques de confiance et deux reproches".

"La confiance porte sur l’absence de dissimulation, et confirme d’ailleurs ce qu'avait publié le Procureur général du canton de Fribourg en décembre 2023, après dialogue avec ses collègues romands", a écrit Charles Morerod dans une communication diffusée vendredi. "La lettre me remercie de ma proximité avec les victimes."

"On me reproche de ne pas avoir toujours ouvert une enquête canonique: c’est vrai", ajoute-il. "Environ quatre mois après être devenu évêque, j’ai rencontré des victimes qui m’ont dit ne plus faire confiance aux procédures internes à l’Eglise, et demandaient la création d’une commission indépendante."

"Je les ai en effet aidées à mettre sur pied la CECAR (ndlr: une commission ad hoc)". Le second reproche touche au "manque de discernement en engageant des collaborateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Télé-Dôle: la récolte de signatures pour le référendum est lancée

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Le référendum intercommunal contre le sauvetage de la société Télé-Dôle risque de retarder les travaux de finalisation du centre d'accueil situé en bas du télésiège des Dappes sur le territoire français (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La récolte de signatures pour le référendum intercommunal contre le sauvetage de la société Télé-Dôle a démarré vendredi. Le comité soutenu par le Parti pirate vaudois (PPVD) a jusqu'au 10 janvier 2025 pour récolter 5892 paraphes, soit 10% du corps électoral des 37 communes de la région nyonnaise. Un tel référendum sur plusieurs communes est une première dans le canton.

La décision de lancer un référendum fait suite à l'annonce fin octobre de l'association Région de Nyon, qui regroupe la quarantaine de communes de la Côte, d'investir 2,62 millions de francs dans la société propriétaire des remontées mécaniques installées dans le massif de La Dôle. Dans la foulée, le Conseil d'Etat vaudois a annoncé une aide de 2,56 millions de francs.

"Il nous faudrait investir dans Télé-Dôle 2,6 millions de francs de nos impôts pour combler sa mauvaise gestion, financer des projets flous et miser sur un avenir sans vision ni garanties. C'est inacceptable", écrit le comité référendaire, composé de sept personnes, sur son site internet. "Refusons ce gaspillage de fonds publics et exigeons une meilleure gestion de nos ressources".

"Aucun plan de trésorerie ni plan financier sérieux n'est présenté, et la transparence fait défaut", argumente le comité. "Près de 50% des 'recettes' prévues sont des subventions publiques. Cette société n'est pas viable sans financement externe constant, et les risques sont énormes pour les contribuables", explique le comité.

"La stratégie ne prend pas en compte le réchauffement climatique (disparition de la neige sous 1800 mètres) ni les changements dans les habitudes touristiques actuelles", relève-t-il encore.

Risque de retards

Réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon a largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement afin de pérenniser la société d'équipements touristiques et sportifs qui gère notamment plusieurs remontées mécaniques. L'association régionale est l'actionnaire majoritaire (93%) de Télé-Dôle, elle-même basée à Nyon.

Concrètement, le crédit d'investissement a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine.

Le Comité de direction de Région de Nyon déplore dans un communiqué le dépôt du référendum. "La décision du Conseil d'Etat est, en effet, conditionnée à l'entrée en force du vote du Conseil intercommunal qui, lui, est gelé le temps de la procédure en lien avec le référendum et risque de retarder les opérations", écrit-il.

"Si le référendum devait aboutir, la population serait invitée à se prononcer sur cet objet, ce qui serait une première à l'échelle intercommunale. Quant à l'ouverture du centre d'accueil 'Le Lapin Blanc', elle serait compromise pour la saison estivale 2025, au vu des délais de traitement", s'inquiète-t-il.

Le temps presse en effet dans ce dossier. La société Télé-Dôle reste toujours menacée d'une faillite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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