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Économie

Amende réduite pour Credit Suisse dans le cartel des devises

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S'estimant lésées, UBS Group, qui a repris Credit Suisse Group, UBS AG, repreneur de Credit Suisse AG, et Credit Suisse Securities (Europe) Ltd, ont contesté la décision devant le Tribunal de l'Union européenne. (archive) (© )

La Cour de justice de l'UE a réduit l'amende à l'encontre de Credit Suisse, à 28,9 millions d'euros contre 83,2 millions auparavant, tout en confirmant sa participation à une entente dans le secteur des opérations de change au comptant.

"Si Credit Suisse a effectivement participé à l'entente, la Commission n'a cependant pas correctement déterminé la valeur de remplacement de la valeur de ses ventes pour fixer le montant de l'amende sanctionnant cette infraction", justifie l'institution basée au Luxembourg, dans un communiqué publié vendredi. Les données utilisées par la Commission "étaient moins complètes et fiables que celles proposées à cette fin par Credit Suisse lors de la procédure administrative".

L'affaire remonte au début des années 2010. À l'issue d'une enquête, la Commission européenne a révélé qu'entre 2011 et 2012 que certains traders chargés des opérations de change au comptant (Forex), travaillant pour différentes banques, avaient échangé des informations sensibles sur un forum professionnel de discussion en ligne appelé Sterling Lads. "Ces échanges d'informations ont permis aux traders de prendre des décisions en connaissance de cause quant à l'opportunité de vendre ou d'acheter ces devises et au moment auquel procéder à de telles opérations", rappelle le document.

Par ces comportements, cinq établissements, à savoir Credit Suisse, Barclays, HSBC, Royal Bank of Scotland (RBS) et UBS, "ont réduit leur incertitude dans ce secteur et ont ainsi faussé la libre concurrence". La Commission a adopté une décision de transaction à l'égard des quatre dernières citées ayant coopéré avec elle lors de l'enquête et octroyé une immunité conditionnelle d'amende à UBS. La banque aux deux voiles n'ayant pas coopéré, la Commission lui a infligé une amende de 83,2 millions d'euros.

S'estimant lésées, UBS Group, qui a repris Credit Suisse Group, UBS AG, repreneur de Credit Suisse AG, et Credit Suisse Securities (Europe) Ltd, ont contesté la décision devant le Tribunal de l'Union européenne. Celui-ci a rejeté la demande visant à faire annuler la décision de la Commission, mais annulé partiellement la décision attaquée et réduit par conséquent le montant de l'amende.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Prilly: Vaud va acheter un terrain à Sicpa pour 24 millions

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Les députés vaudois ont donné mardi leur feu vert à l'achat d'un terrain appartenant à Sicpa pour 24 millions (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois a validé mardi l'achat d'une parcelle à Prilly pour 24,6 millions de francs. Situé route des Flumeaux et actuellement détenu par la société Sicpa, ce terrain de 5500 m2 doit permettre de construire un bâtiment d'environ 12'000 m2 de surface de plancher, dans lequel sera relocalisée la Direction générale du numérique et des systèmes d'information (DGNSI), aujourd'hui répartie sur deux sites à Renens et Prilly.

Selon le Conseil d'Etat, ce projet s'inscrit aussi dans la stratégie immobilière du Canton, lequel souhaite privilégier la propriété à la location, afin de renforcer la maîtrise des coûts à long terme. Il a été soutenu par tous les partis lors du débat d'entrée en matière. Au vote final, après un court débat, il a été accepté à l'unanimité et treize abstentions.

Rapporteur de commission, le socialiste Julien Eggenberger a parlé d'une "opportunité rare et facile d'accès", avec notamment la proximité de la gare de Prilly-Malley.

Une voix critique s'est manifestée à droite. Le député PLR Guy Gaudard s'est interrogé sur le manque de rationalisation de ce type d'investissements pour des biens fonciers administratifs. Il a invité le Conseil d'Etat à étudier la possibilité d'y inclure des logements privés et/ou des espaces pour des activités économiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les communes riveraines saisissent la Cour des comptes

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Les communes riveraines de l'aéroport de Genève remettent en question auprès de la Cour des comptes la légalité de la Convention d'objectifs 2024-2029 qui lie l'aéroport à l'Etat de Genève (images d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Association transfrontalière des communes riveraines de l'Aéroport de Genève (ATCR-AIG) ainsi que les associations de défense de la qualité de vie et de l'environnement aux abords de l'aéroport de Genève (ATE, ARAG et CARPE) ont annoncé mardi saisir la Cour des comptes. Elles lui demandent d'examiner la légalité de la Convention d'objectifs 2024-2029 qui lie l'aéroport à l'Etat de Genève.

Les associations de défense des riverains de l'aéroport estiment que cette convention ne respecte pas la loi sur l'aéroport international de Genève (LAIG). Son article 5, rappellent-elles, définit le contenu de la Convention d'objectifs, avec l'obligation de préciser les mesures adéquates pour limiter les nuisances causées par le trafic aérien.

Les associations reprochent à la convention de ne pas fixer "de mesures claires et chiffrées de réduction des nuisances sonores" et de ne pas définir "d'indicateurs permettant d'évaluer l'efficacité de ces mesures". Elles dénoncent un même manque d'indicateurs concrets concernant la limitation de la pollution atmosphérique.

Les communes riveraines de l'aéroport de Genève et les associations alliées avaient déjà tenté de contester la teneur de la Convention d'objectifs auprès de justice genevoise. La Chambre administrative les a toutefois déboutées en juin dernier, considérant qu'elles n'avaient pas qualité pour agir, indiquent-elles dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Banque Migros: rentabilité émoussée au premier semestre

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La Banque Migros attribue l'accès de faiblesse semestriel à la baisse des taux d'intérêts. Les charges d'exploitation ont toutefois aussi pris l'ascenseur. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque Migros a vu sa rentabilité s'éroder sur les six premiers mois de l'année, nonobstant des recettes pratiquement stables en comparaison annuelle.

L'établissement attribue le phénomène à la baisse des taux d'intérêts. Les charges d'exploitation ont toutefois aussi pris l'ascenseur.

Le produit d'exploitation s'est marginalement affaissé de 0,7% à 400 millions de francs, quand les charges afférentes ont enflé de 11,2% à 222 millions. Le résultat opérationnel a ainsi chu de 13,3% à 162 millions et le bénéfice net a suivi la même trajectoire à 133 millions, égraine le compte-rendu à mi-parcours diffusé mardi.

Dans le détail, le coeur de métier dans les opérations d'intérêt a livré un résultat net amoindri de 3,5% à 290,8 millions. Les opérations de commissions et prestations de services ont en revanche accru leur contribution de 4,9 à 61,3 millions et celles de négoce de 7,9% à 38,2 millions.

La somme du bilan s'est enrobée de 1,5% à 61,81 milliards. Le volume de prêts à la clientèle a gagné 1,8% à 51,48 milliards et celui des dépôts 1,0% à 46,18 milliards.

L'établissement ne livre aucune indication quant à la suite de la marche de ses affaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Myclimate supprime environ dix pour cent de ses emplois

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Kai Landwehr (ici en 2013 au Kenya) s'est exprimé sur les ondes de la SRF. (© KEYSTONE/EPA/CRISTINA VAZQUEZ)

La fondation Myclimate, qui soutient des projets de protection du climat, va supprimer environ 10% de ses postes de travail d'ici la fin de l'année. Fin 2024, près de 200 collaborateurs travaillaient pour la fondation, a déclaré le co-directeur Kai Landwehr à la SRF.

Myclimate a réussi à éviter de nombreux licenciements, préférant par exemple ne pas remplacer certains départs, a expliqué M. Landwehr dans une interview diffusée mardi matin. Plusieurs collaborateurs ont aussi quitté la fondation de leur propre chef.

"Pour des raisons économiques, nous avons dû procéder depuis le début de l’année à des économies parfois très importantes, surtout sur les coûts", a déclaré M. Landwehr. La direction de la fondation va être centralisée, et les responsables pour la Suisse et l’Autriche doivent s'en aller.

Des projets parfois "critiqués à juste titre"

Le marché de la vente de réductions d’émissions a atteint un sommet en 2022. Depuis, les offres de lutte contre le changement climatique ont traversé des périodes agitées, a poursuivi M. Landwehr. D’autres organisations actives dans les projets climatiques sont également touchées. "Certains programmes ont été vivement débattus et parfois, il faut le reconnaître, critiqués à juste titre", a-t-il ajouté. D’autres offres, développées sur la base d’une nouvelle législation, ont été freinées par des révisions ultérieures des lois.

Myclimate constate aussi que les entreprises réévaluent de manière critique leurs engagements en faveur du climat, "parfois de façon tout à fait légitime", toujours selon M. Landwehr. Si, en plus, la situation économique devient difficile pour elles, ces engagements tendent à diminuer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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