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Économie

Année solide pour Lombard Odier, qui s'apprête à tourner une page

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"Nous avons su maintenir une discipline de coûts (...). Le ratio coûts-revenus du groupe est resté stable à 74% à fin 2021", selon l'associé-gérant senior de Lombard Odier, Patrick Odier. Le bénéfice net a bondi de 30% à 270 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les bonnes années se suivent pour Lombard Odier qui a signé une nouvelle performance de choix en 2021, augmentant ses actifs sous gestion de 13% et son bénéfice net de 30%. La confiance reste de mise pour 2022, avant le départ de Patrick Odier l'an prochain.

"L'année 2021 a été positive pour notre groupe, une fois de plus, puisque l'exercice 2020 était lui-même très favorable", a confié à AWP Patrick Odier, associé-gérant senior de Lombard Odier.

La masse sous gestion s'est étoffée de 13% à 358 milliards de francs. Sur cette hausse de 42 milliards, les afflux nets représentent 15 milliards à comparer aux 27 milliards relevant de l'effet marché et devises. La Suisse, l'Europe ou encore le Moyen-Orient - tous considérés comme marchés prioritaires - ont contribué à la bonne collecte d'argent réalisée par Lombard Odier.

Par ligne de métier, la gestion de fortune a vu sa masse sous gestion bondir de 14% à 213 milliards de francs, tandis que la gestion d'actifs présentait à fin décembre des volumes de 70 milliards (+13%). Pour l'activité de technologie bancaire, la masse s'élevait à 75 milliards (+12%) au terme de l'exercice.

Les recettes du groupe bancaire genevois présentent une croissance moins forte que les volumes, de 3,2% à 1,45 milliard de francs. Pour Patrick Odier, il faut mettre cela en perspective avec un exercice 2020 "particulièrement solide" et la "très forte hausse" de 15% des recettes générée l'année précédente.

"Nous avons su maintenir une discipline de coûts (...). Le ratio coûts-revenus du groupe est resté stable à 74% à fin 2021", précise le banquier genevois. Le bénéfice net a bondi de 30% à 270 millions de francs.

Exposition moindre à la Russie

Le groupe bancaire a augmenté son effectif de 106 personnes l'année dernière - dont deux tiers en Suisse - et l'effort de recrutement va se poursuivre en 2022. L'année dernière, les engagements ont notamment concerné la recherche en investissement durable et la technologie.

Le ratio de fonds propres durs a égaré 1,2 point de pourcentage à 28,5%, à un "très haut niveau par rapport à la concurrence", selon M. Odier.

Dans son communiqué, la banque pluricentenaire évoque des perspectives "favorables" pour 2022, sans s'aventurer sur le terrain des prévisions chiffrées. "La volatilité devrait augmenter à mesure de la maturation du cycle et du retrait progressif des mesures de soutien politico-monétaires exceptionnelles", selon Lombard Odier, qui anticipe néanmoins une dynamique qui devrait continuer à porter les marchés.

L'année 2022 sera la dernière avant le départ de Patrick Odier. Son successeur Hubert Keller prendra le relais le 1er janvier prochain, conformément à l'annonce faite en 2019. Il assume déjà la fonction d'associé-gérant senior, de concert avec M. Odier. "Je me retire progressivement de certaines activités et me concentre sur d'autres. M. Keller se redéploie sur cette responsabilité qu'il reprendra à plein temps à partir de l'année prochaine", explique Patrick Odier.

Dans le cadre de la crise ukrainienne, les sanctions prises par les Etats-Unis et les autres pays occidentaux contre la Russie ne devraient pas avoir d'impact significatif sur les activités de Lombard Odier, que ce soit en termes d'investissements ou de clientèle privée. "Il y aura un ciblage d'un nombre restreint de personnes qui ne devrait pas poser de problème à une maison comme la nôtre."

L'exposition de Lombard Odier au marché russe de la gestion de fortune est modeste et relativement récente. "Nous ne pensons pas courir de risques majeurs de ce point de vue", assure M. Odier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le bénéfice de la banque Gonet & Cie bondit de près de moitié

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A Genève, la banque privée Gonet & Cie a vu son bénéfice bondir de moitié en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le bénéfice net de la banque privée genevoise Gonet & Cie s'est envolé de 48,5% à 7,5 millions de francs en 2023. L'établissement a profité, comme la plupart des banques en Suisse, de la hausse de taux qui a permis de doper les recettes tirées des opérations d'intérêts.

En termes de volumes, la masse sous gestion a pris 4,5% à 5,26 milliards de francs, selon les indications du rapport annuel. La collecte d'argent s'est révélée moins fructueuse qu'en 2022, les entrées nettes ayant atteint 374,7 millions contre 857 millions précédemment.

Les recettes du groupe, désormais contrôlé par Arab Bank (Switzerland), ont fortement augmenté. Les revenus de commissions demeurent le pilier principal de l'établissement, à 38,2 millions de francs (+3,6%). Le résultat net des opérations d'intérêts a été plus que doublé (+149%) à 20,3 millions, principalement grâce au relèvement des taux par la Banque nationale suisse (BNS).

La hausse modérée des charges n'a que peu freiné la progression du résultat opérationnel, gonflé de deux tiers à 8,4 millions de francs. Le rapport entre les dépenses et les recettes a été amélioré de 14 points de pourcentage à 74%. Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Menaces d'activistes: Holcim n'ouvrira pas ses portes à Eclépens

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En raison de menaces d'activistes, Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du 4 mai à Eclépens (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du samedi 4 mai à sa cimenterie d'Eclépens (VD). Des menaces d'activistes, qui critiquent l'impact environnemental du groupe, sont à l'origine de cette annulation.

"Nous avons été prévenus d'actions en préparation d'activistes radicaux qui nous ont poussé à prendre cette difficile décision", indique Arthur Got, porte-parole d'Holcim, contacté par Keystone-ATS.

Holcim ne souhaite pas faire d'autre commentaire sur ces menaces qui "se sont malheureusement multipliées ces derniers jours."

Le groupe se trouve sous le feu des critiques des activistes climatiques depuis plusieurs années. A Eclépens, la contestation a culminé entre 2020 et 2021 lorsque la colline du Mormont, où Holcim prélève son calcaire, a été le théâtre de la première Zone à défendre (ZAD) de Suisse.

La sécurité "avant tout"

Pour répondre à ces enjeux environnementaux, l'entreprise a lancé plusieurs projets pour réduire sa production de CO2 (matériaux plus écologiques, recyclage du béton, suppression du pétrole pour alimenter le four d'Eclépens, captage de CO2, etc). Mardi encore, lors d'une visite organisée pour les médias, le cimentier a présenté ses avancées en vue d'une décarbonisation, lui qui souhaite être climatiquement neutre en 2050.

La journée portes ouvertes du 4 mai, la première à Eclépens depuis 2012, visait notamment à montrer ces efforts. La décision d'annuler l'événement, pour lequel Holcim attendait 3000 visiteurs, "va à l'encontre de notre volonté d'ouverture et de dialogue avec toutes nos parties prenantes", regrette l'entreprise. Elle ajoute toutefois que la sécurité de son personnel et des visiteurs "passe avant tout."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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