Suisse
Atteindre la neutralité carbone sans passer par des interdictions
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Le Parlement privilégie la méthode douce pour atteindre la neutralité carbone. Pas question d'interdire les énergies fossiles. Le contre-projet à l'initiative pour les glaciers, quasiment bouclé mardi, fait la part belle aux programmes d'encouragement.
Initiative et contre-projet ont le même objectif. Tous deux veulent réduire à zéro les émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2050. Les chemins pour y parvenir diffèrent toutefois. Les initiants exigent une interdiction des carburants et des combustibles fossiles, comme l'huile, le gaz, l'essence ou le diesel.
Remplacer les chauffages
Pour le Parlement, c'est trop extrême. Il rejette l'initiative au profit d'un contre-projet indirect. Moins radical, le texte propose la carotte plutôt que le bâton.
Remplacer son chauffage électrique ou à combustible fossile par une alternative plus écologique donnera le droit à un soutien étatique. Il en ira de même pour l'assainissement énergétique de sa maison. Deux milliards de francs, soit 200 millions par an pendant une décennie, ont été débloqués.
Le National s'est rallié mardi par 117 voix contre 67 aux ajustements demandés par le Conseil des Etats, après une dernière tentative de l'UDC de biffer le programme. Le parti conservateur s'inquiétait pour l'approvisionnement en énergie du pays.
"Actuellement, 300'000 ménages sont chauffés au gaz", a rappelé la ministre de l'environnement Simonetta Sommaruga. La Russie ayant quasiment coupé le robinet de gaz, une crise pourrait survenir. L'approvisionnement serait mieux garanti si plus de ménages étaient chauffés avec des technologies alternatives plus écologiques.
La Confédération encouragera aussi financièrement les entreprises à recourir à de nouvelles technologies et processus de réduction de gaz à effet de serre. Une enveloppe de 1,2 milliard de francs, soit 200 millions annuellement sur six ans, est prévue.
Objectifs intermédiaires
Outre la neutralité carbone, le contre-projet prévoit des objectifs intermédiaires. La Suisse devra par exemple réduire ses émissions de 75% par rapport à 1990 d'ici 2040.
Des valeurs indicatives sont aussi prévues pour les différents secteurs. D'ici 2050, le bâtiment et les transports ne devront plus émettre de CO2 et l’industrie devra réduire ses émissions de 90%. Les émissions restantes devront être compensées. Les flux financiers devront eux être plus compatibles avec le climat.
Un soutien particulier sera octroyé aux régions de montagne et périphériques. Le Parlement entend ainsi éviter l'un des écueils qui a mené à l'échec de la loi sur le CO2 en 2021. Les autorités devront montrer l'exemple. Les administrations fédérale et cantonales, de même que les entreprises proches de la Confédération, devront atteindre l'objectif de zéro net en 2040.
Offensive sur le solaire
Le contre-projet initial est ainsi bouclé. Lors de son examen, le Conseil des Etats y a toutefois ajouté un wagon supplémentaire: une offensive sur le photovoltaïque. Les grands parcs solaires d'altitude, produisant au moins 10 GWh dont 45% en hiver, doivent pouvoir obtenir une aide fédérale, aux yeux des sénateurs.
De telles installations doivent également être plus facilement mises sur pied. Les exigences environnementales ont été abaissées. Les parcs solaires ne pourront cependant pas être installés dans les marais et devront être démantelés à la fin de leur utilisation.
Tous les nouveaux bâtiments devront être munis d'une installation solaire. Et la Confédération devra montrer l'exemple. Les mesures sur le photovoltaïque, déclarées urgentes, sont limitées jusqu'au 31 décembre 2025.
La commission compétente du National a planché sur ce paquet supplémentaire lundi soir sans réussir à s'accorder. Elle continuera ses discussions jeudi. Ce volet est donc encore en suspens. Mais l'idée est de le boucler durant cette session.
Retrait possible de l'initiative
Le peuple pourrait au final ne pas avoir à se prononcer sur l'initiative. Ses auteurs ont déjà fait savoir qu'ils étaient prêts à retirer leur texte, le contre-projet n'ayant pas été affaibli par le Parlement.
L'accord de Paris ne pourra pas être respecté, ont-ils réagi dans un communiqué. Des mesures rapides et efficaces sont toutefois nécessaires face à l'urgence climatique. La décision définitive ne sera prise qu'après le vote final, a indiqué mardi la co-directrice de campagne Michèle Andermatt à Keystone-ATS.
Le groupe UDC veut un référendum
Le groupe parlementaire UDC a annoncé lors d'un point de presse à Berne sa volonté de lancer un référendum contre le contre-projet indirect à l'initiative pour les glaciers. Le comité directeur du parti prendra une décision définitive après le vote final dans dix jours.
Le conseiller national Michael Graber (VS) a qualifié le contre-projet indirect mis au point par le Parlement de "loi dévoreuse d'électricité". A l'heure où la population est appelée à économiser l'électricité, à prendre des douches en commun ou à éteindre les lumières de Noël, voici maintenant une loi qui entraînera une consommation encore plus importante d'électricité, a-t-il ajouté.
"Le référendum entraîne un retard inutile", a réagi à cette annonce le comité d'initiative pour les glaciers. "Nous avons besoin de solutions pour un approvisionnement énergétique indépendant et sûr. Cela n'est possible qu'avec des compromis politiques comme le contre-projet indirect à l'initiative pour les glaciers.", ajoute-t-il dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Val de Bagnes (VS): nouveaux coups de pouce en faveur d'Altis
Réuni en séance extraordinaire, mercredi soir, le Conseil général de Val de Bagnes a choisi de soutenir le groupe énergétique Altis, en proie à des difficultés économiques. Le législatif a voulu éviter la faillite à une société, majoritairement en mains de la commune.
Le législatif bagnard a choisi de reporter des amortissements pour 1,9 million de francs et d'octroyer un nouveau prêt à la société à hauteur de 2 millions de francs. Ces décisions vont permettre d'assurer le paiement des salaires, des fournisseurs et des autres charges courantes, ces prochains mois.
Concernant l'avenir à plus long terme de la société, le Conseil général a donné son feu vert de principe à un plan d'assainissement en quatre points: à commencer par l'abandon d'une créance et/ou d’une postposition pour 6 millions de francs en faveur du groupe Altis.
Montants définitifs encore à affiner
Le chauffage à distance (GECAL) devrait faire l’objet des mêmes mesures ou d’une transformation de prêts en capital-actions, pour un montant de 17,8 millions de francs.
Pour alléger les charges de distribution d'électricité de Sèdre SA, une autre société d'Altis, la commune de Val de Bagne a accepté un moratoire sur le fermage des réseaux, renonçant ainsi à une somme de 600'000 francs. Enfin, Energie Val de Bagnes SA, encore une société fille, verra le prix du kilowattheure être réduit de 10 à 2 centimes pour les transactions internes.
Rester sereins
Ces sommes sont en phase de finalisation, tout comme le type et le nombre des mesures. L'ensemble de ces points acceptés sur le principe par le Conseil général, Altis et le conseil communal devront revenir devant le conseil général avec des mesures et des montants définitifs pour validation, durant le premier semestre 2026.
"Nous devons garder en tête que ces services industriels appartiennent à la commune et qu’ils ont une valeur dans notre patrimoine, dont les actifs totaux avoisinent les 580 millions", a rappelé, mercredi, le président de Val de Bagnes Fabien Sauthier. "Les défis énergétiques à venir sont importants et nous devons regarder devant".
Cent-cinquante collaborateurs concernés
En juin, le conseil communal de Val de Bagnes avait déjà accordé une postposition d'un remboursement à hauteur de 2,5 millions de francs. Elle avait ainsi évité une première fois la faillite au groupe, fondé, en 2017, successeur des Services industriels de Bagnes et qui emploie 150 collaborateurs (chiffre de fin juin 2025).
Déjà connues en juin dernier, les difficultés du groupe ont fait l'objet d'un audit interne entamé le 4 août dernier. Au total, l'endettement d'Altis se monte à 55 millions, dont 32,2 millions auprès de la commune et environ 23 millions auprès des banques, avait précisé il y a deux mois à Keystone-ATS Stéphane Luisier, président du conseil d’administration d’Altis, confirmant une information du Nouvelliste.
D'autres mesures déjà prises
Le 26 août, le conseil communal de Val de Bagnes avait pris trois mesures pour un montant total de 13 millions de francs : payer des factures du fonds de rénovation du service des eaux, le report de remboursement ainsi que le financement, pour 2025, de Gecal, filiale du groupe centrée sur le chauffage à distance. Cette stratégie avait comme but avoué d’éviter la faillite du groupe.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto de mercredi
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 3, 5, 19, 28, 30 et 38. Le numéro chance était le 1, le rePLAY le 1 et le Joker le 938728.
Lors du prochain tirage samedi, 33,3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.
https://jeux.loro.ch/games/swissloto/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Mobilezone vend ses affaires allemandes à Freenet
Après avoir abandonné l'Autriche il y a cinq ans, Mobilezone met un terme à ses aventures à l'étranger, pour se concentrer sur la Suisse. Le distributeur zougois d'abonnements et de téléphones mobiles cède ses activités en Allemagne à l'opérateur local Freenet.
Solide, le nouveau propriétaire poursuivra le développement des activités cédées et de leurs quelque 300 collaborateurs, écrit mercredi Mobilezone. La cession concerne l'ensemble des unités en Allemagne, soit les plateformes de vente en ligne Sparhandy, Deinhandy et Handystar, l'activité avec les entreprises (B2B) ("mobilezone Handel") ainsi que celle d'opérateur mobile virtuel sous les marques High et simyo.
L'an dernier, Mobilezone Allemagne a dégagé un résultat opérationnel avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) de 30,3 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 779 millions. Depuis son entrée sur le marché allemand en 2015 à la faveur de l'acquisition de einsAmobile, Mobilezone indique avoir réalisé un bénéfice d'exploitation (Ebit) cumulé sur dix ans d'environ 250 millions.
Le produit de la vente, attendu à près de 230 millions d'euros (214,3 millions de francs), sera consacré à d'éventuelles acquisitions en Suisse et la réduction de la dette. Un potentiel programme de rachat d'actions sera examiné après la finalisation de la transaction. Attendue d'ici la fin de l'année, celle-ci nécessite notamment le feu vert de l'Office fédéral allemand des cartels.
La vente renforcera considérablement le profil de marge de Mobilezone à tous les niveaux. En outre, l'afflux de fonds conduira à une position de trésorerie nette, alors que l'entreprise établie à Zoug était endettée à hauteur de 100 millions de francs à l'issue du premier semestre 2025.
Avec la cession de ses activités allemandes, Mobilezone se concentrera à l'avenir sur le marché helvétique. En 2024, la firme de Risch y a réalisé un chiffre d'affaires de 276 millions de francs et un Ebitda de 37,6 millions de francs. L'activité de vente au détail, qui recense 125 boutiques sous la marque mobilezone, constitue la base pour exploiter un potentiel de croissance supplémentaire, note le groupe.
L'accent stratégique reste mis sur l'augmentation des revenus récurrents provenant des activités avec les entreprises (vente et location de téléphone mobiles) et d'opérateur virtuel, ainsi que sur le développement de l'activité de réparation et de vente d'appareils reconditionnés. Mobilezone se dit convaincu de pouvoir renforcer sa position sur le marché et d'augmenter sa rentabilité au cours des prochaines années.
Le manque à gagner consécutif à la vente des activités allemandes devrait être entièrement compensé au cours des trois prochaines années par un croissance organique et par acquisitions, Mobilezone laissant miroiter le maintien d'une "politique de dividendes attrayant". En 2028, Mobilezone table sur un Ebitda d'environ 70 millions de francs et un versement à ses propriétaire de 90 centimes par action jusqu'à cette date.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Sport
Pléthore de projets pour Swiss Basketball
La fédération suisse veut gagner en visibilité et en crédibilité. Son président Andrea Siviero a souligné la volonté de développer le sport en Suisse lors d'une conférence de presse mercredi.
L'argent mondial remporté par l'équipe de Suisse masculine de 3x3 a été mis à l'honneur dans les locaux de Swiss Basketball à Fribourg. Andrea Siviero les a pris en exemple, à moins de trois ans des prochains Jeux olympiques à Los Angeles.
La fédération a annoncé mettre sur pied des sélections nationales M21 et M23 en 3x3 afin de préparer la relève, a précisé le nouveau secrétaire général de Dan Goethals. L'objectif est d'atteindre à terme les 30'000 licenciés en Suisse, et d'augmenter la part féminine qui représente pour l'heure un quart des licences.
L'organisation du Mondial M19 masculin à Lausanne et la 8e place finale de l'équipe de Suisse a fait "gagner ses lettres de noblesses pour l'organisation d'évènements importants" selon Goethals. Pour preuve, la fédération s'est décidée à se positionner pour organiser l'Euro féminin 2029 en Romandie.
Le déplacement du Centre national de Lausanne à Macolin a permis de faire passer le nombre d'adolescents entraînés de 9 à 16. Son pendant féminin est remis à plus tard, faute de financement, regrette toutefois Swiss Basketball.
La fédération compte sur l'augmentation du nombre de personnes pratiquant le basket et sur la recherche de sponsors pour financer le développement du sport. "Lancer des projets et montrer qu'on sait les gérer nous rend crédibles, et ça nous aide à trouver de nouvelles ressources financières", indique Dan Goethals.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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