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Économie

Baisse des prix de certains produits industriels en vue

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Les droits de douane sur certains produits industriels importés seront abolis, a décidé le Parlement (archives). (© KEYSTONE/EPA/VALDA KALNINA)

Le prix des voitures ou des appareils électroménagers importés devrait baisser. Après le Conseil des Etats, le National a accepté mercredi de supprimer totalement les droits de douane sur les produits industriels. Il a refusé de justesse de les abolir en deux étapes.

Par 106 voix contre 75, la Chambre du peuple a finalement donné son feu vert à la réforme, sur laquelle elle avait pourtant refusé d'entrer en matière en juin 2020. Cette mesure entre dans le cadre du programme de lutte contre l'îlot de cherté suisse.

Les bénéfices l'emportent sur les inconvénients, a expliqué Olivier Feller (PLR/VD) au nom de la commission. La suppression des droits de douane coûtera 560 millions de francs par an à la Confédération. En contrepartie, l'effet positif sur l'ensemble de l'économie est estimé à 860 millions de francs par année, a souligné le ministre de l'économie Guy Parmelin.

"Osez franchir ce pas" pour le bien des entreprises et des consommateurs. La hausse des activités économiques et commerciales compensera une partie du manque à gagner par des recettes fiscales supplémentaires, selon le conseiller fédéral.

Le PLR et l'UDC l'ont suivi sur toute la ligne. Le projet contribuera à renforcer la place économique suisse et la compétitivité de ses entreprises, a relevé Petra Gössi (PLR/SZ). Ce n'est qu'avec une abolition totale en une fois que l'on arrivera au résultat escompté, a ajouté Magdalena Martullo-Blocher (UDC/GR).

Emplois à créer

La gauche s'est opposée au projet, craignant que les pertes ne se répercutent sur les caisses fédérales. Cette mesure sert à subventionner l'industrie exportatrice, a fait valoir Samuel Bendahan (PS/VD). Il est en outre illusoire de supprimer les droits de douane sur les produits industriels et de maintenir ceux sur les produits agricoles, a poursuivi Jacqueline Badran (PS/ZH).

Avec un demi-milliard de francs, on pourrait créer 5000 emplois en soins intensifs, a noté Regula Rytz (Verts/BE). De plus, cette mesure facilite l’importation de produits industriels, responsables de la majeure partie des émissions de CO2 du secteur. La Bernoise a proposé en vain de renvoyer le projet au Conseil fédéral pour qu'il y ajoute des objectifs de durabilité et de protection du climat.

Les Vert'libéraux ont reconnu la nécessité d'agir. Le libre-échange est central pour la Suisse, a expliqué Kathrin Bertschy (PVL/BE). Le système doit toutefois être différencié selon des critères environnementaux, a-t-elle ajouté.

Pas d'échelonnement

Le Centre a défendu l'idée d'une procédure en deux temps. Les droits de douane sur les matières premières industrielles et les produits semi-finis seraient supprimés en premier. Les droits de douane restant seraient abolis ensuite, mais seulement si les finances fédérales le permettent, a expliqué le Lucernois Leo Müller.

Sa proposition a été balayée de justesse, par 98 voix contre 97, grâce à la voix prépondérante du président Andreas Aebi (UDC/BE).

La structure du tarif des douanes ne permet pas d'opérer de distinction nette entre les matières premières industrielles et les produits semi-finis, d'une part, et les produits industriels, d'autre part, a estimé Olivier Feller. Une suppression échelonnée entraînerait des inégalités de traitement et augmenterait la charge administrative des entreprises.

Dans d'autres pays

Les produits industriels comprennent les biens de consommation, comme les vélos, les véhicules automobiles, les appareils ménagers ou les vêtements. Ils couvrent aussi les composés qui entrent dans la fabrication de produits en Suisse, comme des matières premières ou des produits semi-finis. Ne sont pas concernés les produits agricoles et les produits de la pêche.

La mesure existe déjà à Hong Kong, Singapour, au Canada, en Islande, Norvège et Nouvelle-Zélande. Ces pays ont déjà renoncé unilatéralement à percevoir tout ou partie de leurs droits d'entrée sur les produits industriels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les habitants de Zurich protestent contre le manque de logements

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Des Zurichois ont manifesté dimanche après que les habitants de 105 appartements dans trois immeubles, surnommés "Sugus" en raison de leurs couleurs, ont reçu la résiliation de leur baux. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Près de mille personnes ont manifesté dimanche à Zurich après que des habitants des "maisons Sugus" ont vu leur bail résilié. Elles ont exigé l'annulation de cette mesure en évoquant "l'appât du gain" et la "spéculation sur les logements".

Des habitants concernés, mais aussi de nombreuses personnes venues en soutien se sont retrouvés pour manifester dimanche sous la bannière "Sugus bleibt Heimat" (Sugus reste notre maison).

Ce rassemblement fait suite à l'annonce de l'évacuation de trois des immeubles, surnommés Sugus comme le bonbon helvétique en raison de leurs couleurs: leur propriétaire a récemment fait savoir aux habitants des 105 appartements qu'ils devraient déménager d'ici fin mars. Les trois immeubles devraient être rénovés de fond en comble.

La résiliation des baux a déjà fait l'objet d'un grand débat mercredi soir dernier au parlement de la ville de Zurich: il a été question de "pure maximisation du profit", de "dérapage", de "cruel cadeau de Noël" et d'"insolence" dans différentes déclarations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Notre-Dame a rouvert, cinq ans après avoir été sauvée des flammes

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Cinq ans après l'incendie, Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes samedi. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Détruite en partie par un incendie en 2019, la célèbre cathédrale Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes samedi devant un parterre de chefs d'Etat et de personnalités, point d'orgue d'un colossal chantier de reconstruction inédit dans l'histoire de France.

A 19H20, l'archevêque de Paris Laurent Ulrich, dans une tenue dessinée par le styliste français Jean-Charles de Castelbajac, a symboliquement fait ouvrir les portes sur lesquelles il a donné neuf coups de crosse, officialisant la renaissance de ce chef d'oeuvre gothique du XIIe siècle, sauvé in extremis des flammes le 15 avril 2019. "Notre-Dame, ouvre tes portes", a-t-il lancé.

A l'intérieur de l'édifice, niché en plein coeur de Paris, avaient pris place 2500 invités dont une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement (parmi lesquels le président élu des Etats-Unis Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky), des têtes couronnées mais aussi le milliardaire Elon Musk.

A son entrée, M. Zelensky a été longuement applaudi comme, plus tard, 160 des pompiers qui ont sauvé Notre-Dame des flammes et des artisans ayant participé à sa reconstruction.

A l'intérieur de la cathédrale, le président français a exprimé la "gratitude de la nation française". "Nous avons redécouvert ce que les grandes nations pouvaient faire: réaliser l'impossible", a salué Emmanuel Macron dans un discours.

"Choc d'espérance"

Avec cet évènement en mondovision, celui qui avait fixé le "défi insensé" d'une restauration en cinq ans au lendemain de l'incendie espère créer un "choc d'espérance" dans un pays plongé dans une profonde crise politique depuis la censure du gouvernement jeudi.

Un office religieux a ensuite été célébré pendant lequel un message du pape, qui a décliné l'invitation, a été lu.

François a plaidé pour "accueillir généreusement et gratuitement" la "foule immense" de visiteurs attendus à Notre-Dame, alors que la ministre démissionnaire de la Culture Rachida Dati a provoqué un débat en proposant d'en faire payer l'entrée.

"Puisse la renaissance de cette admirable église constituer un signe prophétique du renouveau de l'Église en France", a-t-il ajouté.

Entre 14 et 15 millions de visiteurs par an sont attendus à Notre-Dame, qui figurait parmi les monuments les plus visités en Europe.

"Un peu fou"

Au terme de la cérémonie, un dîner s'est tenu à l'Elysée avec plusieurs dirigeants étrangers, dont MM. Zelenksy et Trump.

Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron, fragilisé par la crise politique en France, avait réussi un coup diplomatique en accueillant ces deux dirigeants à l'Elysée pour une réunion trilatérale d'une trentaine de minutes, ponctuée d'accolades et de poignées de main.

M. Zelensky l'a qualifiée de "bonne et fructueuse". "Poursuivons l'action commune pour la paix et la sécurité", a réagi son homologue français.

Le président élu des Etats-Unis avait estimé, à son arrivée à l'Elysée, que le monde semblait devenir "un peu fou".

Les festivités se poursuivront dimanche avec les premières messes publiques célébrées depuis avril 2019 à Notre-Dame, magnifiée par Victor Hugo et célébrée dans les comédies musicales, les films ou un dessin animé Disney.

La première de ces messes, à 10H30, en présence de M. Macron, de chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que de personnalités religieuses, consacrera l'autel. La seconde, à 18H30, a été ouverte au public, sur inscription.

Gospel de Pharrell Williams

Pour clore l'hommage samedi à Notre-Dame, la chaîne France 2 a diffusé dans la soirée un concert réunissant une pléiade de stars du classique, dont le pianiste chinois Lang Lang, et des artistes pop comme la star américaine Pharrell Williams et la chanteuse franco-Béninoise Angélique Kidjo.

Au fil du concert, enregistré vendredi en raison des intempéries, les têtes d'affiche se sont produites sur le parvis de Notre-Dame, accompagnées à l'intérieur de la cathédrale par l'Orchestre philharmonique de Radio France, dirigé par le maestro vénézuélien Gustavo Dudamel.

Moment marquant, Pharrell Williams a interprété son tube planétaire "Happy" devant Notre-Dame accompagné d'un gospel de 60 choristes. Peu auparavant, l'actrice française oscarisée Marion Cotillard avait déclamé dans la nef un poème de Victor Hugo, accompagnée par le violoncelliste franco-américain d'origine chinoise Yo-Yo Ma.

Ce show hybride s'est terminé par le set du DJ electro français Michael Canitrot, qui a fait s'illuminer la façade ouest de Notre-Dame.

"Là, on la voit finie"

Bravant la météo samedi, des centaines de curieux avaient afflué pendant la journée vers la cathédrale, bouclée par un imposant dispositif de sécurité.

"On espérait s'approcher un peu plus de Notre-Dame, la voir toute belle, sans les échafaudages autour... Mais on ne peut pas", a regretté Aymeric Bourgarel, Parisien de 25 ans.

Arrivée à l'aube, Noëlle Alexandria, autrice canadienne, a fait part de son émotion. "Quand la cathédrale a brûlé, j'étais anéantie", s'est-elle souvenue, émerveillée par sa réouverture "vraiment inspirante".

L'incendie, dont les causes n'ont toujours pas été déterminées par l'enquête, a aussi marqué Dominique Terreran, postier de 62 ans qui a fait le voyage de Dijon (centre de la France) avec sa femme et sa fille.

"On était venu plusieurs fois voir les étapes de (la reconstruction) depuis l'extérieur. Là, on la voit finie", a-t-il savouré, même si "on aurait bien aimé voir l'intérieur".

Couleurs éclatantes

En 2019, les images de sa toiture dévorée par les flammes et de l'effondrement de sa flèche ont sidéré le monde, provoquant un vaste élan de générosité dans plusieurs pays.

Au fil des années, quelque 340'000 donateurs ont permis de récolter 846 millions d'euros, dont 700 millions ont financé la restauration.

La blondeur des pierres nettoyées, les couleurs éclatantes des vitraux partiellement restaurés et celles des décors peints des chapelles sont sublimées par un nouvel éclairage modulable.

L'axe central, où trône un nouveau mobilier liturgique minimaliste en bronze brun massif, donne la mesure de l'édifice, construit aux XIIe et XIIIe siècles, d'une longueur de près de 150 mètres, d'une largeur de quelque 50 mètres, dont la nef s'élance à plus de 40 mètres de hauteur sous toit.

Un nouveau dispositif de sécurité anti-incendie a également été installé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Suisse - UE: Unia veut une protection des salaires efficaces

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Les délégués d'Unia se sont déclarés favorables à la libre circulation des personnes avec l'UE, à condition de disposer d'une protection des salaires efficace (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les délégués du syndicat Unia sont favorables à la libre circulation des personnes avec l'UE, à condition que les salaires soient efficacement protégés. Lors de leur assemblée samedi à Berne, ils ont adopté un manifeste dans ce sens.

Intitulé "Des salaires et des droits égaux indépendamment de l’origine", ce manifeste réaffirme l'engagement d'Unia en faveur d'une Europe démocratique et sociale, dans laquelle on peut se déplacer librement, et qui garantit la protection des salariés avec de bonnes conditions de travail et de salaire, écrit Unia dans un communiqué.

Selon le syndicat, des relations réglées avec l’Union européenne (UE) et des Bilatérales III ne sont possibles que sur la base de droits du travail forts et égaux pour toutes et tous. Les délégués rejettent clairement le dumping salarial et les dérégulations d'une part, les discriminations et le discours démagogique sur une "Suisse à dix millions" d'autre part, ajoute le syndicat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le pape consolide son héritage en créant 21 cardinaux

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Les nouveaux "princes de l'Eglise" se sont agenouillés un par un devant le pape pour recevoir leur barrette, une toque quadrangulaire dite de "pourpre cardinalice", et un anneau. "En avant!", a glissé François en guise d'encouragement. (© KEYSTONE/EPA/FABIO FRUSTACI)

Téhéran, Alger, Tokyo ou Abidjan: le pape François a élevé samedi au rang de cardinaux 21 prélats des cinq continents, dont la plupart seront appelés à élire un jour son successeur, reflets d'une Eglise mondialisée et toujours plus tournée vers le Sud.

Avec ce "consistoire ordinaire", le dixième depuis son élection en 2013, le jésuite argentin, qui aura 88 ans dans quelques jours, continue de consolider son héritage et de façonner à son image le collège des cardinaux.

Il a en effet choisi plus de 78% des 140 cardinaux "électeurs", ceux âgés de moins de 80 ans, qui prendront part au prochain conclave, lors duquel la majorité des deux tiers est requise pour élire un pontife.

La cérémonie du Consistoire a débuté samedi après-midi dans le cadre somptueux de la basilique Saint-Pierre de Rome, le jour même de la réouverture de Notre-Dame de Paris à laquelle le pape a refusé d'assister.

La voix essoufflée, Jorge Bergoglio est apparu avec un large hématome au bas du menton, recouvert d'un pansement. Selon des sources vaticanes, il s'est cogné en tombant de son lit vendredi matin, mais le Vatican n'a pas communiqué officiellement sur le sujet.

Comme de coutume, les nouveaux "princes de l'Eglise" se sont agenouillés un par un devant lui pour recevoir leur barrette, une toque quadrangulaire dite de "pourpre cardinalice", et un anneau. "En avant!", a glissé François en guise d'encouragement.

"Diversité riche"

Depuis son élection, François a mis en valeur des diocèses reculés dans ce qu'il nomme les "périphéries", parfois où les catholiques sont même minoritaires, s'affranchissant de l'usage visant à distinguer systématiquement certains archevêques de grands diocèses comme Milan ou Paris.

Cette nouvelle promotion n'est pas en reste avec, chez les électeurs, cinq évêques originaires d'Amérique latine (Equateur, Chili, Brésil, Pérou, Argentine), mais seulement deux d'Afrique (ceux d'Abidjan en Côte d'Ivoire et d'Alger en Algérie).

L'Asie-Pacifique, région qui a connu la plus grande expansion lors de la dernière décennie, y est représentée par le Belge Dominique Joseph Mathieu, archevêque de Téhéran-Ispahan, l'archevêque de Tokyo ou encore l'évêque de la communauté ukrainienne de Melbourne (Australie).

"Jetant son regard sur vous, qui avez des histoires différentes, qui venez de cultures diverses et représentez la catholicité de l'Église, le Seigneur vous appelle à être des témoins de la fraternité, des artisans de la communion et des bâtisseurs de l'unité", leur a affirmé le pape dans son homélie.

Le nouveau collège "présente une diversité riche, géographique et sociologique", un signe "positif", mais "à condition qu'il y ait une collégialité renforcée", a estimé dans un entretien à l'AFP Mgr Jean-Paul Vesco, 62 ans, archevêque d'Alger, parmi les promus.

Le pape argentin, qui fustige régulièrement la "mondanité spirituelle" et tente de débarrasser les hautes sphères de l'Eglise du culte de l'apparence, a aussi mis en garde les cardinaux face au risque de se laisser "éblouir par l'attrait du prestige, de la séduction du pouvoir".

Promouvoir le clergé

Le choix des cardinaux revient exclusivement au chef de l'Eglise catholique, qui les sélectionne en fonction de critères de son choix et de ses priorités.

Ils ont pour mission de l'assister dans le gouvernement central de l'Église. Certains vivent à Rome et ont des fonctions au sein de la Curie (le "gouvernement" du Vatican), mais la plupart exercent leur ministère dans leur diocèse d'origine.

La nomination des cardinaux est scrutée par les observateurs, qui y voient une indication sur la possible ligne du futur chef spirituel de l'Eglise catholique et de ses près de 1,4 milliard de fidèles revendiqués.

D'autant que le pape a laissé la "porte ouverte" à une renonciation, à l'image de son prédécesseur Benoît XVI, si sa santé déclinante le justifiait.

Sensible à une Église de terrain et décentrée d'elle-même, Jorge Bergoglio cherche à promouvoir le clergé de pays en développement aux plus hauts rangs de l'institution.

Mais l'élection d'un pape est toujours imprévisible et certains cardinaux nommés par François ne partagent pas toujours ses idées, voire prennent ouvertement position contre lui.

D'autres estiment que la grande diversité des cardinaux qui se connaissent mal et se voient peu poussera le prochain conclave à trouver un compromis avec une figure forte et équilibrée inspirant une confiance collective.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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