Suisse
BAT: transfert possible de la totalité de production du site
British American Tobacco Switzerland (BAT) envisage de transférer la totalité de la production du site jurassien de Boncourt vers d’autres usines en Europe. Le gouvernement jurassien déplore cette nouvelle qui représente un coup dur pour le canton.
Pour le maire de Boncourt, Lionel Maitre, "C'est un choc, une déception, un sentiment de désolation et de gâchis, a-t-il dit au 19h30 jeudi sur la RTS.
"Le canton va suivre ce dossier pour s'assurer que le plan social soit exemplaire pour l'ensemble des collaboratrices et collaborateurs", a dit pour sa part le conseiller d'Etat jurassien Jacques Gerber.
Le gouvernement, qui a été informé de l'ouverture d'une procédure de consultation de quatre semaines, "fera en sorte de défendre les intérêts jurassiens et ceux des employés dans la phase de consultation qui s’ouvre", a-t-il indiqué jeudi dans un communiqué.
L’annonce de BAT laisse entrevoir un désengagement du site jurassien. Elle "a suscité la surprise et la déception du gouvernement jurassien au regard de l’importance historique de l’entreprise pour le canton".
Selon le site internet du groupe, BAT emploie plus de 360 personnes en Suisse, entre Boncourt où il y a le siège principal et le site de production et les bureaux commerciaux de Lausanne. Selon la RTS, l'usine compte actuellement quelque 220 employés, dont environ la moitié de frontaliers.
Fondée en 1814 par la famille Burrus, l'usine est passée aux mains de Rothmans International en 1996. Cette dernière a fusionné avec la multinationale British American Tobacco (BAT) en 1999, qui en a fait son siège principal en Suisse. Elle produit depuis 1887 les fameuses cigarettes suisses "Parisienne", 2e marque la plus vendue dans le pays.
Rentrées fiscales
En janvier 2014, le département recherche et développement de BAT avait déjà fermé son usine-pilote à Boncourt, avec une quinzaine de suppressions d'emplois à la clé. Le groupe avait toutefois célébré en mai de la même année les 200 ans d'activités du site de production.
Les festivités, marquant ce bicentenaire, avaient permis aux orateurs de rappeler le lien indéfectible entre la dynastie Burrus et le village frontalier de Boncourt. "La famille Burrus a laissé son empreinte sur la vie économique et sociale de Boncourt et de sa région", avait souligné Charles Juillard, ancien président du gouvernement jurassien.
L'économie locale dépend fortement du site de production. Les rentrées fiscales de l'usine BAT, dont le siège se trouve aussi à Boncourt, profitent au village et au reste du canton. "Le développement de Boncourt est étroitement lié à l'évolution de l'usine Burrus et maintenant BAT", avait expliqué l'ancien maire de ce village ajoulot, André Goffinet, lors du bicentenaire.
D'origine alsacienne, la famille Burrus s'installe au début du 19e siècle dans la région jurassienne. En 1814, Martin Burrus fonde la fabrique de tabac (tabac à pipe et tabac à chiquer). C'est en 1886 que débute la fabrication de cigarettes. Une année plus tard est lancée la marque "Parisienne".
Les membres de cette dynastie familiale vont diriger tour à tour l'entreprise. Ce ne sont ainsi pas moins de six générations qui se sont succédé à la tête de la société jusqu'à sa vente au groupe néerlandais Rothmans International en 1996.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
A Grandson, le Repuis fête ses 90 ans
Le Repuis fête jeudi ses 90 ans au service de l'intégration professionnelle des jeunes. Au fil des décennies, le centre a adapté en permanence ses infrastructures et sa pédagogie. Il forme aujourd'hui quelque 400 apprentis dans plus de 20 métiers sur son campus de Grandson et dans une centaine d'entreprises partenaires en Suisse romande.
La mission du Repuis est d'offrir une formation professionnelle spécialisée à des apprenties et apprentis qui ne peuvent l'acquérir selon le parcours traditionnel. L'objectif étant qu'ils "volent ensuite de leurs propres ailes", explique mardi un communiqué.
Pour marquer ce 90e anniversaire, une exposition de photographies est disséminée sur le campus. Elle permet d'avoir trois regards successifs sur la réalité du Centre de formation professionnelle spécialisée (CFPS): les images du passé, le regard d'un photographe en 2023 et, en levant les yeux, la réalité du jour.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
UBS: audience mercredi devant la Cour de cassation à Paris
La Cour de cassation examine mercredi à Paris le pourvoi formé par UBS suite à sa condamnation en appel en 2021 pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal de clients français. La décision sera sans doute mise en délibéré.
La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français se penche ainsi sur le recours de la banque aux trois clés dans la foulée d'une autre décision de la justice française, remontant au 13 décembre 2021.
Ce jour-là, la banque aux trois clés a été condamnée à payer au total 1,8 milliard d'euros (1,7 milliard de francs au cours actuel) par la Cour d'appel de Paris, pour avoir mis en place un "système" visant à "faciliter" la fraude fiscale de riches contribuables français entre 2004 et 2012, repérés notamment lors de réceptions, parties de chasse ou tournois de golf, afin de les convaincre d'ouvrir des comptes non-déclarés en Suisse. Au total, au procès en appel, l'accusation avait évalué à 9,6 milliards d'euros le montant des avoirs dissimulés sur la période.
Le recours déposé par UBS a suspendu la pénalité de 3,75 millions d'euros d'amende et la confiscation d'un milliard prononcées en appel. Il avait pour but de "permettre à la banque de minutieusement évaluer le verdict de la Cour d'appel et de déterminer les prochaines étapes, dans le meilleur intérêt de ses parties prenantes", expliquait alors le géant mondial de la gestion de fortune.
En 2019, en première instance, le numéro un bancaire helvétique s'était vu infliger une amende record de 3,7 milliards d'euros, largement revue à la baisse en deuxième instance.
Qualité de la décision
Mercredi, la Cour de cassation ne va pas réexaminer les faits dont il est question dans cette affaire. "Sa mission consiste à vérifier que les tribunaux et cours d'appel de l'ordre judiciaire ont correctement appliqué la loi. En d'autres termes, la Cour de cassation ne se prononce pas sur le conflit qui oppose les parties, mais sur la qualité de la décision de justice qui a été rendue", précise le site internet de l'institution.
Un prononcé à l'issue de l'audience est possible, mais peu probable. La décision devrait en principe être mise en délibéré.
La Cour peut rejeter le pourvoi, si elle l'estime sans fondement. Dans ce cas, il n'y aura plus de recours possible en France pour UBS. En revanche, l'établissement pourra interpeller la justice européenne. Sinon, l'institution peut rendre un arrêt de cassation totale ou partielle. L'affaire sera alors renvoyée, entièrement ou en partie, devant une nouvelle cour d'appel.
Contactée par l'agence AWP, UBS n'a pas souhaité faire de commentaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Pots-de-vins sur le marché pétrolier: ex-employé de Gunvor accusé
Un ex-employé du négociant en matières premières Gunvor est soupçonné d'avoir pris part au versement de pots-de-vin pour permettre à sa société d'accéder au marché pétrolier au Congo-Brazzaville. Le Ministère public de la Confédération a déposé l'acte d'accusation.
Cette affaire est le prolongement de la condamnation par ordonnance pénale de Gunvor, en octobre 2019, à payer 94 millions de francs (dont une amende de 4 millions) en raison de sa responsabilité en lien avec des actes de corruption au Congo-Brazzaville et en Côte d'Ivoire.
Dans ce contexte, il est reproché au prévenu, en tant que responsable en charge des aspects financiers liés au marché du Congo-Brazzaville, d’avoir pris part activement aux versements corruptifs, respectivement au bon déroulement et à la supervision de leur exécution, à destination d’agents publics étrangers.
L'acte d'accusation contre l'ex-collaborateur du négociant genevois de matières premières a été déposé mardi dernier auprès du Tribunal pénal fédéral, indique mardi le Ministère public de la Confédération (MPC).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un bilan "très réjouissant" pour la 15e édition de Bex&Arts
Quelque 12'500 visiteurs ont répondu présents pour la 15e édition de la triennale d'art contemporain Bex&Arts. Pas moins de 24 "propositions artistiques" explorant la relation entre l'humain et la nature ont offert au public une "expérience culturelle riche et immersive" dans le Parc de Szilassy à Bex, écrivent les organisateurs mardi dans un communiqué.
"L’élément marquant de cette triennale réside notamment dans sa sélection artistique pluridisciplinaire", souligne le document. Le nombre d'oeuvres avait été restreint pour l'occasion.
Le programme de médiation, mis sur pied pendant toute la durée de la manifestation qui a pris fin dimanche, a rencontré un grand succès. De nombreuses classes de tous âges ont découvert l'exposition, tandis que les visites guidées gratuites chaque premier dimanche du mois, et les deux visites en langue des signes ont été "très appréciées", se félicitent les organisateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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