Économie
Bond des fusions-acquisitions au 1er semestre après la pause Covid
Le nombre des fusions-acquisitions concernant des entreprises suisses a explosé au premier semestre, dopé par un effet de rattrapage après une pause imposée par la crise pandémique. Un pic pluriannuel a été dépassé, rapporte mercredi le géant du conseil KPMG.
Le groupe a dénombré 256 transactions sur les six premiers mois de l'année, soit une envolée de 70% par rapport à la même période de 2020. Au cours des dix dernières années, ce seuil a été dépassé qu'une fois, en 2018, avec 269 fusions ou acquisitions. Le nombre de transactions dépasse la moyenne de 192 transactions semestrielles depuis 2011, précise un communiqué.
En raison de la pandémie de Covid-19, de nombreuses entreprises avaient remis en question ou repoussé des opérations prévues lors du premier semestre 2020. Un mouvement de reprise avait déjà été amorcé en deuxième partie d'année. Ce regain de confiance s'est répercuté sur la valeur des actions des entreprises, leur financement et à l'activité de fusions-acquisitions, selon KPMG.
Le volume de transactions a été multiplié par 2,5 à 61,3 milliards de dollars (56,6 milliards de francs au cours actuel), atteignant après six mois le niveau de l'année 2020 dans son ensemble.
KPMG souligne qu'il n'y a pas eu de "méga-transaction" dépassant les 10 milliards de dollars. Une opération a frôlé ce seuil, à savoir le rachat de GlobalLogic par Hitachi pour 9,60 milliards. En 2020, les dix plus importantes transactions représentaient plus des deux tiers du volume total.
Aussi Nestlé, Holcim et Partners Group
Sur le podium figure l'acquisition par la multinationale veveysane Nestlé de l'américain The Bountiful Company pour 5,75 milliards de dollars et la vente d'une participation majoritaire du français Cerba Healthcare ayant rapporté 5,35 milliards à la société zougoise de capital-investissement Partners Group.
Dans son top 10, le géant du conseil a intégré la vente de Lonza Speciality Ingredients pour 4,67 milliards de dollars, la cession de Nestlé Waters North America pour 4,30 milliards ou encore la reprise de l'américain Firestone Buildings par le cimentier Holcim devisée à 3,40 milliards.
Le secteur technologique s'est taillé la part du lion, avec 53 transactions pour un volume de 13,1 milliards de dollars, principalement grâce à l'opération GlobalLogic et l'acquisition par Partners Groupe d'Unit4 pour 2,00 milliards. Un cinquième des opérations a concerné l'industrie, soit 49 transactions, à comparer aux 30 réalisées par la pharma.
L'appétit des entreprises suisses pour des sociétés étrangères s'est révélé plus aiguisé que dans le sens inverse. En tout, 111 transactions ont été réalisées par des firmes helvétiques, soit 43% du total. Les groupes étrangers ont procédé à 74 transactions (29%) en Suisse. KPMG a dénombré 42 opérations impliquant uniquement des firmes helvétiques, leur proportion baissant à 16 de 20%.
Le redressement conjoncturel laisse entrevoir le maintien des fusions-acquisitions à un niveau élevé ces prochains mois, affirme la société de conseil dans son communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La BCE vise une baisse "progressive" des taux
L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.
La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.
"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.
L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.
La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.
"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.
"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.
Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.
À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.
Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.
Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Italie: l'inflation ralentit en août, confirmée à 1,1% sur un an
L'inflation en Italie a décéléré en août, baissant à 1,1% sur un an après 1,3% en juillet, selon des données définitives publiées lundi par l'Institut national de la statistique (Istat) qui a ainsi confirmé sa première estimation.
L'augmentation des prix à la consommation en Italie est inférieure à la moyenne de la zone euro qui a atteint 2,2% en août en glissement annuel et à l'objectif de 2% à moyen terme de la Banque centrale européenne (BCE).
Ce ralentissement des prix à la consommation est dû surtout à la chute plus prononcée des tarifs de l'énergie non réglementés et au recul des prix des biens durables, explique l'Istat.
Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2% en août.
Les prix des produits énergétiques non réglementés ont accentué leur baisse sur un an, reculant de 8,6% en août, après 6% en juillet.
A l'inverse, les tarifs réglementés du secteur de l'énergie ont accéléré leur hausse, grimpant de 14,3% contre 11,7% en juillet.
Les prix des biens durables ont baissé de 1,8% en août, après 1,2% en juillet.
Le "panier de la ménagère" (produits alimentaires, de nettoyage, de soin et d'hygiène) a ralenti sa hausse, passant de +0,7% à +0,6%.
La hausse de l'indice d'inflation calculée selon les normes harmonisées de l'Union européenne (IPCA) a reculé à 1,2% en août sur un an, après 1,6% en juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le marché automobile continue de freiner en août
Les immatriculations de voitures neuves en Suisse ont reculé en août, a annoncé l'Office fédéral de la statistique (OFS). La décélération a été commune à tous les types de véhicules, sauf les voitures de tourisme à moteur hybride normal.
En août, 24'218 véhicules ont été mis en circulation, soit 13% de moins qu'il y a un an, selon un communiqué paru lundi.
Dans le détail des voitures de tourisme - principal groupe de véhicules, en recul de 16% - la plus forte baisse a été enregistrée par les véhicules dotés de moteurs à essence (-29%), suivi de l'hybride rechargeable (-28%), du diesel (-21%) et de l'électrique (-20%).
Seuls les moteurs à technologie hybride normale ont affiché une progression de 9%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les prix à la production et à l'importation repartent à la hausse
L'indice des prix à la production et à l'importation, indicateur avancé de l'inflation, a progressé de 0,2% en août 2024. Des hausses de prix ont été enregistrées pour les produits pharmaceutiques. En revanche, les produits pétroliers sont devenus meilleur marché.
L'indice des prix à la production a progressé de 0,6% par rapport à juillet 2024, rapporte l'Office fédéral de la statistique (OFS) lundi dans un communiqué. Outre la hausse des prix des produits pharmaceutiques, cette augmentation s'explique par le renchérissement des produits organiques de l'industrie chimique et du lait cru.
Les prix ont baissé en revanche pour les produits pétroliers, l'électricité (pour les gros consommateurs), les colorants et les pigments ainsi que les produits en métaux non ferreux.
Pour ce qui est de l'indice des prix à l'importation, il a reculé de 0,5% par rapport au mois précédent. Des baisses de prix par rapport à juillet 2024 ont été enregistrées notamment pour les produits pétroliers, les métaux non ferreux ainsi que pour les produits en matières plastiques. Les prix ont par contre augmenté pour les produits organiques de l'industrie chimique, les produits pharmaceutiques de base, les hydrocarbures et les autres produits chimiques.
Par rapport à août 2023, le niveau des prix de l'offre totale des produits indigènes et des produits importés a baissé de 1,2%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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