Suisse
Le temps humide fait pousser les champignons en nombre
Le temps humide des dernières semaines n'a pas eu que des effets négatifs. Dans les forêts suisses, de nombreux champignons sortent actuellement de terre. Les amateurs se réjouissent, mais l'humidité invite aussi à une prudence particulière lors de la consommation.
Une pluie abondante est en principe bénéfique aux champignons. Dans les deux Appenzell par exemple, où il a beaucoup plu ces dernières semaines, on trouve actuellement de très nombreux et très beaux champignons, explique Matthias Müller, président de l'association locale des champignonneurs, à Keystone-ATS.
Selon lui, la variété des espèces est également particulièrement élevée en Appenzell. Les années passées, particulièrement sèches, il arrivait que l'on ne trouve que deux champignons à cette période. Cette année, il y a 70 espèces avec deux à trois individus chaque fois. "Je ne vois pas d'autre explication que l'humidité", avance Matthias Müller.
Cette abondance attire déjà les ramasseurs dans les forêts. Eva Grosjean-Sommer, présidente de Association alémanique des organes officiels de contrôle des champignons (Vapko), et Geni Christen, contrôleur officiel de champignons pour la région de Saas-Fee (VS), signalent un nombre étonnant de cueilleurs déjà venus présenter leur récolte cette année.
La chaleur manque
Ce qui manque jusqu'à présent, c'est la chaleur. Les champignons qui aiment avoir chaud, comme les bolets, n'ont pas encore vraiment pu germer en Appenzell, selon Matthias Müller. Eva Grosjean-Sommer observe le même phénomène dans le canton de Berne. Récemment, seuls de petits champignons, nombreux mais à la valeur comestible insignifiante, sortaient du sol.
Les cueilleurs valaisans semblent avoir plus de succès. "Les premiers sont venus avec des cèpes dès le mois de juin", ce qui est très tôt, précise Geni Christen.
Cela montre à quel point la croissance des champignons peut varier d'une région à l'autre. Leur développement présente parfois aussi des anomalies. A Lucerne par exemple, il n'y a encore presque pas de champignons, remarque René Zopp, du bureau de contrôle local. Mais la saison ne fait que commencer.
Attention aux moisis
La croissance des champignons dépend essentiellement de l'interaction entre l'humidité et la température. Les cueilleurs doivent donc trouver le bon moment pour cueillir leur espèce préférée. Si les champignons se trouvent au soleil, ils se décomposent plus rapidement, explique Geni Christen. Il ne serait pas bon non plus pour certaines espèces qu'il pleuve à nouveau maintenant, ajoute Matthias Müller: "Certains champignons n'aiment pas être trop mouillés, ils se gâtent alors rapidement."
De plus, les champignons, qui sont en fait quasi des éponges, peuvent absorber beaucoup d'eau, rappelle Eva Grosjean-Sommer. Lorsqu'ils sortent de terre, ils se décomposent plus vite, ont des vers ou des moisissures.
"En gros, il faudrait montrer chaque champignon au contrôle avant de le consommer", souligne Eva Grosjean-Sommer, un conseil qu'elle donne même aux cueilleurs expérimentés.
Pour éviter les ennuis après un repas de champignons, il convient de n'emporter que les individus frais, d'un bel aspect et que l'on connaît. Et seulement autant qu'il est possible de consommer en une semaine, soulignent les experts.
Les bolets sont le plus souvent à l'origine d'intoxications alimentaires, parce qu'ils sont consommés déjà avariés ou pas assez cuits, explique Eva Grosjean-Sommer. L'année dernière, le centre d'information sur les empoisonnements Tox Info a enregistré 806 consultations liées aux champignons.
Du temps pour les spores
Les ramasseurs doivent également tenir compte des restrictions pour la cueillette, qui varient d'un canton à l'autre. Dans certains cantons, la récolte est interdite les dix premiers jours du mois, dans d'autres, l'interdiction est valable à certaines heures. Berne ou le Valais n'imposent en revanche aucune restriction. En outre, certains cantons limitent la quantité pouvant être cueillie.
Pendant les jours de repos, il faut laisser pousser et sporuler les champignons afin d'augmenter leur reproduction. L'Association des organes officiels de contrôle des champignons Vapko répertorie ces règles ainsi que les points de contrôle cantonaux sur son site.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La solidité de l'économie suisse pendant la pandémie saluée à l'OMC
La solidité de l'économie suisse pendant la pandémie a été saluée cette semaine par de nombreux membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève. En revanche, certains pays ont pointé des défis structurels.
Comme tous les cinq ans, la politique commerciale de la Suisse a fait l'objet depuis mercredi de l'attention des 163 autres membres de l'OMC. L'adaptation de son économie aux effets du coronavirus s'explique par sa diversification, son ouverture aux marchés internationaux ou encore son innovation, a relevé le président de la réunion dans ses déclarations finales, publiées vendredi par l'institution.
Des membres ont aussi salué la simplification et la numérisation des dispositifs douaniers. De même que la décision du Conseil fédéral de mettre un terme aux tarifs sur l'importation de produits industriels dès début 2024.
En revanche, des membres ont réitéré leurs préoccupations sur le soutien à l'agriculture ou le régime des tarifs. Certains ont également relevé les défis structurels auxquels la Suisse fait face comme le vieillissement de la population, la croissance de la productivité peu élevée, le changement climatique ou l'adaptation à l'économie numérique.
Brevets pas mentionnés
L'opposition suisse à une levée provisoire des brevets sur les technologies contre le coronavirus n'a pas été mentionnée, selon des sources concordantes. La Suisse est sous pression depuis plus d'un an de nombreux pays et ONG sur cette question.
Berne souhaiterait plutôt des licences volontaires et affirme que cette levée ne permettrait pas de fabriquer une dose supplémentaire si les capacités des pays en développement ne sont pas étendues. Pour autant, la Suisse est prête à un accord sur une composante de propriété intellectuelle si celle-ci fait partie d'un paquet de réponse du commerce mondial à la pandémie.
Encore selon des sources concordantes, la Russie a accusé à nouveau la Suisse de violer les règles de l'OMC en ayant repris les sanctions européennes contre Moscou. En revanche, des dizaines de pays ont salué cette approche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Record de chaleur à Delémont pour un mois de mai
Nouvelle journée de chaleur vendredi: avec 32,2 degrés mesurés à 16h00 à Delémont, le chef-lieu jurassien enregistre un nouveau record absolu pour un mois de mai. Mais il a fait plus chaud ailleurs, comme à Coire avec 33,1 degrés.
La barre des 30 degrés a été largement franchie en plusieurs endroits: à Sion, on a mesuré 32,7 degrés, à Bâle 33,3 et à Genève 31 degrés, selon les données de Météosuisse. A Lugano, MétéoSuisse n'a mesuré "que" 27,5 degrés. A La Chaux-de-Fonds (NE), à 1000 mètres d'altitude, il a fait 27 degrés.
La Suisse conservera des températures estivales jusqu'à dimanche. La chaleur prendra fin entre lundi soir et mardi avec le passage d'un front froid, prévoit Météonews. Des pluies bienvenues se poursuivront jusqu'à mercredi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Un sondage anonyme pour mesurer l'ampleur du racket
Un sondage anonyme relatif au racket et autres formes de violence comme le harcèlement devrait être lancé dans les écoles genevoises. Une motion en ce sens émanant de l'UDC et du PLR a été renvoyée vendredi à l'unanimité au Conseil d'Etat. L'exécutif a six mois pour y répondre.
Ce sondage auprès des élèves vise à brosser un tableau général de ce phénomène et à le rendre public. La cheffe du Département de l'instruction publique (DIP), Anne Emery-Torracinta, qui a accueilli positivement cette proposition, a relevé que les élèves genevois participent déjà à des études sur les violences au niveau international.
Selon les résultats de ces études, entre 1 et 2 % des enfants ont subi des menaces, ce qui est très bas selon la cheffe du DIP. "Peut-être n'osent-ils pas en parler, même de manière anonyme?", s'interroge-t-elle. Elle a rappelé que l'école a le devoir de prendre des mesures et de déposer plainte quand un cas de harcèlement est signalé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'ex-patron de Hugo Boss à la tête de Mammut
L'équipementier sportif de montagne Mammut va être dirigé à partir du 1er septembre par Heiko Schäfer, ex-patron du groupe d'habillement allemand Hugo Boss.
Avec la nomination de M. Schäfer, "Mammut va accélérer la croissance profitable et le renforcement de ses marques", a indiqué l'entreprise vendredi dans un communiqué. Le nouveau patron de la marque au mammouth a précédemment travaillé pour l'équipementier sportif allemand Adidas et a dirigé Hugo Boss.
Greg Nieuwenhuys, qui avait dirigé l'entreprise à titre intérimaire depuis septembre 2021 en tant que président exécutif, abandonne sa double casquette pour reprendre les seules commandes du conseil d'administration.
En avril 2021, l'usineur de tôle spécialisée Bystronic (ex-Conzzeta) avait cédé Mammut à la société d'investissement britannique Telemos Capital. La valeur d'entreprise avait été évaluée à 230 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse Romande
Fribourg: initiative pour des transports publics gratuits invalidée
Le Grand Conseil fribourgeois a constaté vendredi la nullité de l’initiative constitutionnelle entièrement rédigée des jeunesses de gauche "Pour la gratuité des transports publics". Majoritaire, la droite a suivi le Conseil d'Etat qui juge le texte inconstitutionnel.
Les députés ont suivi l'argumentaire du gouvernement, par 59 voix contre 36, sans abstention, le Conseil d'Etat qui les invitait à invalider. Le débat entre la gauche et la droite a été néanmoins très vif, avec de nombreux intervenants. Une proposition de renvoi en commission a été rejetée par 59 voix contre 37.
Selon l'exécutif cantonal, l’initiative n’est pas conforme au droit supérieur. La Constitution fédérale stipule en effet que les "prix payés par les usagers des transports publics couvrent une part appropriée des coûts".
Un avis de droit de l’Office fédéral des transports (OFT) parvient aux mêmes conclusions que le gouvernement fribourgeois. Aux yeux de l’expert qui s’est penché sur la question, la gratuité ne peut être admise que pour un groupe d’usagers clairement limité, les touristes ou les écoliers par exemple.
Dépôt d'un mandat
La commission ad hoc du législatif qui a étudié l’initiative déposée en décembre 2020, avec plus de 7100 signatures, 6000 étant requises, a émis la même recommandation. Elle s'est ainsi alignée, par sept voix sur onze, sachant que le Grand Conseil dispose d'une nette majorité de droite, à l'analyse de l'exécutif cantonal d'août.
Au-delà, le Conseil d'Etat qualifie de louables les objectifs généraux poursuivis par l'initiative. Il dit vouloir poursuivre sa politique de développement de l’offre de transports publics afin d’atteindre les objectifs de mobilité durable et de report modal de son plan directeur cantonal et en faveur du climat.
L'invalidation votée vendredi ne signifie pas la fin du dossier dans le canton. En effet, un mandat interpartis a été déposé la semaine passée pour demander à l’Etat de prévoir une enveloppe budgétaire d’au moins un million de francs par an afin d’offrir des réductions sur les transports publics aux personnes à bas revenu.
Sorte de contre-projet
"Compte tenu de la position de la commission, nous nous sommes retroussé les manches pour que l’initiative ne soit pas simplement reléguée aux oubliettes", a déclaré le député socialiste Grégoire Kubski, cité dans La Liberté. Les mandataires ont en quelque sorte rédigé une forme de contre-projet à l’initiative.
Le mandat "montre que la volonté des initiants est prise en considération par l’Etat de Fribourg", écrit le groupe d'élus. Les initiants, les jeunesses de gauche, ont aussi la possibilité de faire recours contre l’invalidation de leur initiative. Non sans quelque espoir. Un arrêt pourrait alors faire jurisprudence.
Solidarités, l'un des initiants, a réagi en parlant de déni démocratique sur un "enjeu essentiel" du point de vue social et environnemental. L'argument utilisé par les autorités pour invalider le texte est une "véritable tromperie". Le parti critique également le mandat déposé par ce qu'elle appelle la "gauche institutionnelle".
D'autres cantons
Le questionnement fait d'ailleurs aussi débat dans d'autres cantons romands. A Neuchâtel, le Conseil d'Etat a indiqué pas plus tard qu'en février avoir lui aussi demandé un avis de droit sur la conformité de l'initiative cantonale pour la gratuité des transports publics à l'OFT.
Dans le canton de Vaud, une initiative cantonale similaire a récolté plus de 17'000 signatures, alors que 12'000 étaient nécessaires. Soutenue par le POP et Solidarités, elle a été déposée en janvier. A Genève, les Jeunesses de gauche ont annoncé à la mi-mars le lancement d'une initiative constitutionnelle cantonale en ce sens.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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